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Chant bardique, expérimentation
mythe ou réalité la musique peut elle contrôler les esprits
 
Kalan

Kil'dé  
Le Vayang 22 Astawir 816 à 11h18
 
Qui n’a pas entendu les légendes parlant du chant bardique. Enfant on m’en a racontée de nombreuses. Un barde capable par son chant de rendre docile une créature féroce, de faire plier un adversaire, de lui insuffler la peur. Elles sont nombreuses ces histoires et comme surement de nombreux moi-même je m’imaginer chantant et soumettre des hordes d’ennemis ou soumettre une créature légendaires. Bien sûr nul animal ne se soumit à moi ni le chat des voisins, ni les voyous du quartier qui ne se soumirent eux qu’à mes poings.

Un jour, bien des années plus tard, devenu musicien, chanteur accompli. Je retombai sur un vieux texte parlant du chant bardique. Je le lisais avec intérêt me rappelant mes jeux d’enfant puis le laisser de côté non sans l’oublier me disant qu’un jour je ferais des recherches plus approfondis.

Le temps s‘est écoulé et il y a peu des changements m’ont fait y repenser. J’étais simplement assis jouant de la flute quand un oiseau se posa à côté de moi me regardant avec intérêt. Bien sur ce n’était pas la première fois, tout comme nous qui sourions ou versons quelques larmes selon la mélodie. Les animaux eux aussi réagissent d’une certaines manières, le chien qui remue la queue ou aboie, l’oiseau qui se pose et tend l’oreille, le chat qui miaule et ronronne. Tout ça est des choses que nous avons déjà vu où remarquer quand on joue de la musique. Mais rien de comparable à ce que racontent les histoires sur le chant bardique.

Mais là il se passa quelque chose de différent.
Tout en jouant, j’imaginai l’oiseau venir se poser sur mes genoux. J’enveloppai alors cette image de ma musique. J’étais si pris dans ce que je faisais que je ne remarquai pas de suite que l’oiseau non seulement s’était posé sur mon genou mais deux de ses amis s’étaient joint à lui. Quand la musique s’arrêta, ils me regardèrent lancèrent une trille légère puis s’envolèrent.

Bien sûr cela ne prouve rien, comme je l’ai dit les animaux sont intrigués par la musique ces trois-là étaient peut être simplement plus curieux que la moyenne.
Pour cela que j’ai décidé de mener une expérimentation de plus grande envergure mais beaucoup plus dangereuse. Je pris alors mon sac de voyage et voilà ce qui s’est passé.



Tout ce qui suis et écrit après expérimentation, à chaud comme on dit et comme si cela était en train d’arrivé c’est un moyen pour moi d’éviter d’oublier un détail.


L’escargot gigantesque me tourne le dos. A une dizaine de mètres sur sa droite, se trouve une souche. Je m’y dirige lentement en faisant le moindre bruit possible, la chance veut que le vent soit avec moi. J’atteins ainsi la souche sans être repéré.
Je sors ma lyre, respire un bon coup et je me lance la mélodie et douce et le chant une simple berceuse douce apaisante.
L’escargot bouge je vois ses deux cornes s’élever au-dessus de sa carapace et ses yeux se tourne dans ma direction. J’entends un grondement puis un frottement quand il se tourne, les yeux braqués dans ma direction. Ses deux cornes inférieures se redressent à leurs tours balai l’air devant elles. Puis s’arrête se tendent vers moi et je sens les deux yeux se poser sur moi et un grondement s’élève.
J’imagine une image, la scène qui se dérouille, la musique enveloppe cette vision. Musique, chant et image s’entortille et se diffuse autour de nous et je l’espère agit sur l’animal.
Le grondement s’arrête, l’escargot s’avance vers moi sa coquille vibre. Je sens la peur au tréfonds de moi remonter mais je la rejette et me concentre sur ma mélodie et mon chant. L’escargot s’arrête devant moi à moins de deux pas, je sens l’air chaud et puant sortir de sa bouche. Ses yeux se penchent vers la lyre, puis s’approche de mon visage. Puis ils se redressent bien droit et là ils se ferment. Ils tanguent de gauche à droite comme si il suivait le rythme de la mélodie. Mon chant se termine presque, je décide donc de m’éloigner lentement je me lève, les yeux restent fermés, je m’éloigne. Un grand arbre me fait un mur sur. Je me plaque derrière et me penche légèrement alors que la dernière note s’élève.
Rien ne se produit, la créature garde les yeux fermés. Quelques minutes s’écoulent, ils s’ouvrent lentement. Les tentacules remuent puis l’escargot se retourne et s’éloigne.



Le loup grogne, ses babines sont relevées dévoilant des crocs acérés. Il se tourne complètement vers moi et va surement attaquer à nouveau. Il m’a pris par surprise trop pris dans mes réflexions suite à ma rencontre avec l’escargot seul mon réflexe m’a sauvé.
Il me fait face désormais, je le vois se mettre lentement en position pour me sauter dessus. Je sens sa soif de sang, sa fureur animale, je dois agir est vite.
Ma main se porte à ma lyre et la décroche rapidement, le loup grogne plus fort en réponse à mon geste. L’animal se ramasse un peu plus, il va bondir.
Je joue, sous l’impulsion une simple mélodie. L’animal grogne mais je vois ses mouvements se stopper, il jauge ce nouveau élément. J’en profite alors, j’ajuste la mélodie et entamé un chant mais là une difficulté apparaît. L’animal son agressivité et comme une vibration qui percute celle de ma mélodie et l’empêche d’agir. J’oublie le chant et me concentre sur la mélodie et la sensation de sécurité, d’aucun danger.
L’animal grogne, les babines retombent. Il me regarde de ses yeux jaunes ou brille fureur et questionnement sur cette étrange proie. Un bruit au loin et les babines se relèvent. Je continu la mélodie me concentre avec force sur l’image de paix. Les babines retombent, peu à peu le loup se redresse sans me quitter des yeux, les grognements se font plus faibles plus légers.
Je continu de jouer le loup me regarde à distance de temps à autre un léger grognement se fait entendre.
Il est temps d’essayer autre chose. Je modifie lentement ma mélodie je lui donne un coté plus agressive. L’effet ne tarde pas, les babines se relèvent, les grognements s’accroît. Je reviens à ma mélodie première peu à peu le loup se calme.
Je décide de tenter autre chose, je modifie ma mélodie pour lui donner un côté sombre, froid. Plus la mélodie s’élève et plus le loup semble mal à l’aise. Il regarde autour de lui, semble courber le dos comme pour se faire plus petit. Je continu ma mélodie pour en faire une ode à la mort et mes pensées se tournent vers cette image de danger et de mort immédiate.
Le loup se retourne et détale alors, je continue de jouer, il disparaît de ma vue, je m’arrête.
Mes jambes vacillent.




Désormais je peux dire que le chant bardique est bien une réalité et pas seulement des histoires.
Comment cela fonctionne, difficile encore à dire je suppose que deux phénomènes se combine un lié à la musique et l’autre lié a l’image mentale crée.
Mais je peux déjà dire avec certitude que ça consomme beaucoup d’énergie et que cette consommation dépend en grande parti de la cible visée, de sa volonté je me suis senti vidé de toute énergie après ma rencontre avec le loup contrairement à ma rencontre avec l’escargot. Je pense qu’il faudra encore expérimenter mais je peux dire que le chant bardique peut avoir une grande utilité.

D’autre ont-ils expérimentés cela ?



L'eau, goutte à goutte, creuse le roc
 
Elyas

Kil'sin  
Le Vayang 22 Astawir 816 à 13h44
 
Nous, on a vu ça.
Mais l'auteur saura sûrement mieux en parler que l'observateur.
Oh oui-oui-oui...



- Thème d'Elyas -
 
Salimân

Kil'sin  
Le Dhiwara 1 Manhur 816 à 14h51
 
Tu sais bien qu'je suis un penseur de peu de mots, l'Arlequin...

 
Salimân

Kil'sin  
Le Dhiwara 29 Manhur 816 à 13h17
 
Eh, la voix, tu veux toujours savoir, comment je l'ai vécu, moi ? Moi, tu sais, je ne l'ai pas vraiment joué.. Plutôt ... sifflé. C'est de mon souffle que je tire la plupart de mes mélodies. Par contre, c'est assez proche de ce que tu décris.

 
Kalan

Kil'dé  
Le Luang 30 Manhur 816 à 14h58
 
Intéressant, hum....un sifflement alors si je comprends bien



Part dans ses pensées.


Je me suis focaliser sur la combinaison du chant et de la musique. Le souffle, hum le souffle en lui-même est une mélodie, il en reste une vibration....


L'eau, goutte à goutte, creuse le roc
 
Lamka

Kil'sin  
Le Matal 31 Manhur 816 à 20h18
 
L'expression orale n'est vraiment pas mon truc...
Même si de petites mélopées son fréquemment présentes dans mes pensées...


 
Salimân

Kil'sin  
Le Luang 6 Jayar 816 à 00h11
 
Depuis mon Eveil, je n'ai pas cessé de travailler quelque chose. Ça a commencé en rentrant du comité. Je sifflotais, en marchant dans la rue un peu énervé, et d'un coup, une note un peu forte a fait aboyer les chiens autour de moi.

Quand je me suis rendu compte que c'était une forme de chant bardique, j'ai tenté de développer ça. Je l'ai essayé sur tout un tas de trucs. Y compris à l'extérieur, et je pense que j'ai vu pas mal de choses, notamment ce que tu décris.

De là dire que c'est d'une grande utilité, ça reste à voir.

Je pense qu'il y a des cas où ça peut sauver des vies, c'est évident. Ensuite, je me suis rendu compte que, avec toute l'énergie que j'insufflais là-dedans, j'avais pas tout le temps le même résultats. J'ai pu vérifier en détail en visitant un euh ... nid de frohbeks.

Les bestiaux de la surface, les plus petits, s'éloignaient bien de moi. En revanche, en descendant, je me suis rendu compte que les plus gros ou les plus ... intelligents, réagissaient moins. Voire se rapprochaient.

J'imagine qu'il faudrait étudier davantage les effets en fonction de ce qu'il y a en face. Mais bon, moi, je suis loin d'être un chercheur...


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