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Les Voix du Passage
Sans contrainte, ni à l'entrée, ni à la sortie
 
Mizar

Kil'sin  
Le Dhiwara 19 Otalir 814 à 18h35
 
Je pose cette pensée ici.
Loin du Tourbillon.

C'est un endroit pour démarrer ce "quelque chose" dans lequel nous sommes tous embourbés.
Démarrer un échange, une réflexion. Ou ancrer définitivement nos divergences.
Quelqu'un a soufflé l'idée des "Petites-Voix" du Kil'sin, pour faire office de point de départ.
Sans trop savoir si ce serait utile finalement.

Ben voilà ! L'espace est désormais ouvert, nous verrons bien si on peut en faire bon usage.


*** Pour ceux qui ne comprennent pas notre patois,
je vous informe que ce fil vous reste ouvert.
Pour échanger, pour le moment, il nous faut nous comprendre,
alors nous optons pour cette langue qui nous est plus familière - à savoir le patois kilsinite-.
Cependant dans une certaine mesure n'hésitez pas à intervenir, n'hésitez pas à demander.
Au Kil'sin, le dialogue n'est pas forcément aisé, mais au moins toujours possible.
Interpellez nous.

Les sujets que nous traiterons vous concerneront tout autant que nous.
Sujets que nous continueront de traiter, un jour dans une même langue.
***


Pour parler de quoi?
Ya pas de solution miracle pour démêler ces questions qui ont surgi depuis notre ..."transformation".
Parce que nous ne savons pas ce qu'elle est réellement.
Parce que nous savons par contre très bien comment elle est perçu par nos congénères.

On ne peut pas tout appréhender à la fois. Ni prévoir l'avenir.
Comprendre, anticiper, organiser, lutter, fuir...
Tout ne se résoudra pas en parlant de tout à la fois.
Alors puisqu'il faut commencer par quelque chose, voilà ce que je vous livre : mon témoignage.


« J'ai fait un Rêve, comme vous tous.
Un Rêve où il y avait Autre Chose. De très grand, de lointain, d'indifférent à nos vies ici. A Syfaria.
Les images que j'ai gardé de ce moment, je ne me les explique pas encore, mais elles me laissent une certitude : il s'agit d'un Appel et je sais que je n'étais plus moi-même quand je l'ai entendu. Comme si il y avait un autre en moi. Endormi, qui lui comprenait parfaitement de quoi il s'agissait.

Pour cet "Autre", mon passé, ma vie, sont insignifiants.
C'est cette sensation que j'ai gardé à mon réveil et depuis lors.
Cette sensation d'être un simple support, un réceptacle. Ce que j'ai perçu de mon corps ensuite, cette puissance, cela m'a semblé être qu'une apparence. L'arbre qui cache la forêt. Les histoires de traques et de haine contre ceux de notre genre m'ont paru soudainement très secondaires. Complétement hors sujet. Ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Nos frères krolannes se trompent, mais ils ne le savent pas. Ils ne peuvent pas savoir.

Il y a quelques mois de cela, je parlais des Lanyshtas en m'imaginant qu'il s'agissait d'une évolution naturelle, une déformation, voir une maladie. Peut être même ai-je pensé qu'il y avait là une sorte de magie à l'oeuvre, sans véritable intention.
Je sais désormais que c'est faux. Ce qui se passe est le fruit d'une intention ferme, méditée, calculée.
Si il est question de magie, ce ne sera qu'un moyen et pas une fin.

Aussi je ne retiens qu'une chose de ce que nous avons "subi" : je reste libre de mes actes.
Quique ce soit qui en soit à l'origine, il nous a laissé une certaine liberté.
Et je compte bien en profiter.
»



***
Dans l'Entrelac, vous reconnaîtrez son empreinte entre toutes. La sensation de passer la main sur une peau rêche. Un léger amusement qui ne sera pas le votre. Une grande lueur puis...l'image: une pupille brûlée.

L'Aveugle
***
 
Vic Averson

Kil'dara  
Le Dhiwara 19 Otalir 814 à 18h38
 
Soit. Que dites-vous en Krolanne, donc? Je vais tâcher de traduire en Kil'daran.



 
Vic Averson

Kil'dara  
Le Dhiwara 19 Otalir 814 à 18h53
 

Voici la traduction en Kil'daren de la pensée de maître aveugle -

J''ai fait ùn Rêve, comme voùs toùs.
ùn Rêve où il y avait Aùtre Chose. De très grand, de lointain, d'indifférent à nos vies ici. A Syfaria.
Les images qùe j'ai gardé de ce moment, je ne me les expliqùe pas encore, mais elles me laissent ùne certitùde : il s'agit d'ùn Appel et je sais qùe je n'étais plùs moi-même qùand je l'ai entendù. Comme si il y avait ùn aùtre en moi. Endormi, qùi lùi comprenait parfaitement de qùoi il s'agissait.

Poùr cet "Autre";, mon passé, ma vie, sont insignifiants.
C'est cette sensation qùe j'ai gardé à mon réveil et depùis lors.
Cette sensation d'être ùn simple sùpport, ùn réceptacle. Ce qùe j'ai perUù de mon corps ensùite, cette pùissance, cela m'a semblé être qù'ùne apparence. L'arbre qùi cache la forêt. Les histoires de traqùes et de haine contre ceùx de notre genre m'ont parù soùdainement très secondaires. Complétement hors sùjet. Ce n'est pas de cela qù'il s'agit. Nos frères krolannes se trompent, mais ils ne le savent pas. Ils ne peùvent pas savoir.

Il y a qùelqùes mois de cela, je parlais des Lanyshtas en m'imaginant qù'il s'agissait d'ùne évolùtion natùrelle, ùne déformation, voir ùne maladie. Peùt être même ai-je pensé qù'il y avait là ùne sorte de magie à l'oeùvre, sans véritable intention.
Je sais désormais qùe c'est faùx. Ce qùi se passe est le frùit d'ùne intention ferme, méditée, calcùlée.
Si il est qùestion de magie, ce ne sera qù'ùn moyen et pas ùne fin.

Aùssi je ne retiens qù'ùne chose de ce qùe noùs avons "subi" : je reste libre de mes actes.
Qùiqùe ce soit qùi en soit à l'origine, il noùs a laissé ùne certaine liberté.
Et je compte bien en profiter.




 
Mizar

Kil'sin  
Le Dhiwara 19 Otalir 814 à 19h00
 
Hey Camarade!

C'est écrit en gros sur la pancarte : on parle en patois du kil'sin ici.
Peut être pourriez vous partager directement cette pensée sur vos cercles kil'dariens?


Quand tu tends la main, tu sais jamais qui va la prendre...


***
Dans l'Entrelac, vous reconnaîtrez son empreinte entre toutes. La sensation de passer la main sur une peau rêche. Un léger amusement qui ne sera pas le votre. Une grande lueur puis...l'image: une pupille brûlée.

L'Aveugle
***
 
Vic Averson

Kil'dara  
Le Dhiwara 19 Otalir 814 à 19h05
 
C'est rigoureusement incorrect, monsieur Acêsn. Vous optez pour cette langue de communication en nous précisant le droit d'intervenir. Donc j'interviens. Toutefois, fort de la nouvelle propriété de cette conversation, je m'abstiendrai par la suite, et, comme vous le conseillez, ferai mention des états de fait ailleurs.
...
Tssss...
...
La clarté, la rigueur, vraiment.
...
On voit bien que vous êtes du Kil'sin...




 
Elyas

Kil'sin  
Le Dhiwara 19 Otalir 814 à 22h15
 
Nous vous épargnerons notre krolanne des plus déplorables.
Les autres kil comprendrons, nous en sommes certains.
Sachez toutefois que nous nous exerçons, depuis plusieurs lunes déjà, pour atteindre chaque kil de notre art si fabuleux.


Mais trêve d'excuses.
Pensons débats, dialogue, échange, partage. Construisons la pensée, commune, partagée ou opposée.

Notre témoignage est quelque peu différent.
Contrairement à vous, nous n'avons pas cru à ces histoires de lanyshta avant d'en rencontrer un, de communiquer avec lui comme il nous apparaîtrait désormais cohérent de le faire.
Ne croire que ce que l'on voit a des avantages. Ici, il s'agissait d'un inconvénient.
Nous étions aveugles. Incapables de saisir le flot de pensées, d'embrasser la partie cachée de l'iceberg. Car c'est que nous sommes, nous, les lanyshta, cachés. Que l'on le veuille où non.
Nous n'existons comme lanyshta qu'auprès de ceux capables de nous éprouver.

Alors, comment nous faire comprendre de ceux qui ne peuvent partager nos pensées? Peut-on leur en vouloir?
Ils sont dépassés, désœuvrés. Nous l'étions également. Avant.
Le temps fera t'il son office ou doit-il y avoir autre chose? Un impact, une action, un événement montrant la voie. Et si oui, quelle voix?


La pensée est amusée.

Revenons maintenant à l'Appel.
Nous avons rêvé, nous aussi. facteur déclenchant il semblerait. Le songe, le soi, la Voix.
Nous étions à Sa merci, incapables de maîtriser nos propres pensées. Esclaves.
Il y eut ensuite la destruction, un cycle. Une évolution? Il prédisait la guerre. Un déchirement.

En ouvrant les yeux, des pensées nous assaillent. L'esprit embourbé. Sur ces pavés, notre visage marqué, à jamais nous le craignons. Pas seulement notre visage, notre corps tout entier. Le teint autrefois hâlé s'en est allé, cédant sa place à la pâleur extrême. le maquillage n'y fera rien. Nous n'avons plus rien d'un krolanne. Alors nous le cachons, sous des traits divertissants, un masque de plus
.
Mais au fond, nous savons.
Je le sais.
Quelque chose d'important est en train de se jouer.



- Thème d'Elyas -
 
Jade Srhaggelle

Kil'sin  
Le Dhiwara 19 Otalir 814 à 23h01
 
Il me semble que notre homologue Kildarien essayait en fait non pas de faire là une provocation, de faire valoir son individualité, ou autre chose du même genre, mais bel et bien de se rendre utile.
En l'occurrence en tentant de rendre concrète au plus tôt cette idée de "tous échanger ensemble", en se chargeant de l'ingrate tâche de la traduction d'un Patois à un autre.
Tâche dont il s'est, pour autant que mes propres compétences me permette d'en juger, acquitté plutôt fidèlement.



La perfection est amorale.
 
Naoko

Kil'sin  
Le Dhiwara 19 Otalir 814 à 23h59
 
Ahum... Et moi qui préférais éviter de causer Krolanne avant quelques jours... J'ai encore la tête en bouille et je bafouille les trois quarts du temps... Et j'avais tendance a penser que réfléchir en petit groupes pourrait permettre d'avancer d'un meilleur pas lorsque les grands se réuniraient...

Bref.

Toi qui a fondé le fil de ces pensées... Lorsqu'on souhaite que ceux qui ne parlent pas une langue s’insèrent pas à une discutions... Le plus sage est d'éviter de les y inviter dans une autre langue. Je pense bien que vous ne pensiez pas à mal. Mais vous n'aidez pas. Certains ont du mal avec les sous-entendus.

Et toi qui as pris la peine de traduire... Deux choses. La première ? Merci. Communiquer ne fait pas de mal... La deuxième ? Désolée de malmener tes doux préjugés mais peut-être devrait-tu toi même, puisque tu as su traduire, faire preuve de rigueur et traduire l'ensemble... Peut-être saisirais-tu mieux l'ensemble.

Enfin... Je ne puis que vous inviter au calme. Beaucoup parmi nous sont... Hésitants. Perdus. Effrayés. Et la peur est bien mauvaise conseillère. Pour complaire a l'aveugle je reprendrais ici dans mon patois. Mais puisque certains semblent intéressés je m'occuperais sitôt cette pensée parchevée d'en élaborer une autre plus... Ouverte.


Hum... Je dois avouer que ma propre expérience ressemble beaucoup. Si ce n'est que tout à commencé en pleine journée avec une infâme migraine qui à su me convaincre d'aller dormir.

Et puis ce rêve... Il se divisait en plusieurs jours. Tous différents et qui donnaient pas vraiment l'impression de se suivre.



A chaque rêve son chemin.
 
Khan Thanal'ot

Kil'dara  
Le Luang 20 Otalir 814 à 14h20
 
Merci pour la traduction camarade.

Je ne parle pas encore très bien le Krolanne, il me faut du temps pour tout comprendre et je remercie mon confrère Kil'darien pour la traduction même si l'auteur de la pensée ne semble pas l'approuver...

Je n'hésite pas à intervenir ni même à questionner alors...

Vous dites que notre transformation est le fruit d’une intention ferme, méditée, calculée.

Ce point m’intéresse, d'ou tirez-vous de telles informations?




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Jaeregan

Kil'sin  
Le Luang 20 Otalir 814 à 17h34
 
En fait c'est un peu comme si t'avais dit "Eh venez tous parler votre langue ici ça sera le gros bobinard comme partout ailleurs ça sera bien.".


"Être seul, c'est s'entraîner à la mort." L.-F. C.
 
Mizar

Kil'sin  
Le Julung 23 Otalir 814 à 22h13
 
On avait dit qu'on parlerait not' patois, mais visiblement, tout se mélange dans cette pensée.
Tanpis, laissons la courir où elle souhaite.


La Voix.
Voilà de qui je tire cette "information".

Elle s'est introduit dans mon esprit, m'a raconté une histoire -la sienne?-, puis m'a rendu spectateur de ma propre existence comme si elle m'était étrangère. Et sur ce point, je suis certain que c'est volontaire, pour nous faire prendre conscience du fossé, de la distance entre nos vies passées et nos nouvelles vies. Pour mieux mesurer que quelque chose attend en nous patiemment de se réveiller. Attendre quoi? Des évènements qui nous dépassent.

Enfin, elle m'a laissé avec cette transformation, comme conclusion à toute ce déballage de visions extraordinaires.

Donc oui, je pense que tout ceci n'est pas juste "naturel".
Nous sommes peut être seulement des dommages collatéraux dans cette affaire.
Mais derrière, il y a nécessairement une ou des entités qui savent jouer avec nos réalités.
Au point de nous jouer à tous la même mise en scène. De tous nous préparer, nous conditionner.

Pour le pire ou pour le meilleur, cela je n'en sais rien.



***
Dans l'Entrelac, vous reconnaîtrez son empreinte entre toutes. La sensation de passer la main sur une peau rêche. Un léger amusement qui ne sera pas le votre. Une grande lueur puis...l'image: une pupille brûlée.

L'Aveugle
***
 
Adrien Dao

Kil'sin  
Le Vayang 24 Otalir 814 à 15h47
 
La Voix.
Nous parle-t-elle en tant qu'individus? En tant que collectif?
S'adresse-t-elle réellement à nous?
Nous parle-t-elle du passé? Du présent? De l'avenir?
Et elle-même, de quel Temps est-elle issue?
Quelle histoire racontent donc ces images ?

Tant de question auxquelles nous devons, je crois, tenter de trouver ne serait-ce que des bribes de réponses.

Sommes-nous symptômes, domages collatéraux, altérations préméditées, fruits du hasard ?

Un grand mystère.
Un long chemin.


 
Rhôz

Kil'sin  
Le Vayang 24 Otalir 814 à 20h04
 
La seule certitude est qu'il y a cette Grande Voix et nous, les Petites Voix.

Pour le reste, tout est sujet à conjecture : par exemple la Grande Voix est-elle celle d'une entité qui nous dépasse de façon incommensurable, au-delà de ce monde, ou bien celle d'un semblable, caché quelque part en ce monde et ne différant de nous que par son ancienneté ou sa puissance ?
À quel point peut-on se fier à la véracité de ce qu'elle nous dit ou nous suggère ?
Et qu'attend-elle de nous, si effectivement elle attend quelque chose ?



Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Mizar

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 16h06
 
Ce sont là des questions fondamentales.
Aux réponses inaccessible.
Pour le moment.

Y réfléchir ne nous fera pas avancer. C'est mon avis.
La vérité ne s'imagine pas seulement, elle se cherche.
Et c'est ce que j'entends par "me tenir prêt pour le Grand Jour".
Il ne suffira pas d'attendre, ou d'assurer notre survie.

Rien ne nous empêche d'entamer dès maintenant ce chemin là.
C'est sur nous qu'est tombé ce fardeau. Ça aurait pu être le voisin, mais non.
Pour des desseins qui nous dépassent, certes, mais libre à nous -oui nous sommes libres-, d'en faire "notre fardeau".
De ne pas laisser le présent nous dévorer, ni le futur nous écraser.
Nous sommes des pantins sans choix?
Je choisis d'en avoir le cœur net.

Le reste n'est que calcul, hypothèse et extrapolation.
Nous parlerions de quelque chose que nous ne savons pas, comment prévoir la façon dont nous réagirons?


Sans tracé, ni boussole. Par où commencer pour chercher?
J'en ai pas la moindre idée.
Mais ce sera mon chemin.
Tu te joins à moi?
Ou d'autres ici?



***
Dans l'Entrelac, vous reconnaîtrez son empreinte entre toutes. La sensation de passer la main sur une peau rêche. Un léger amusement qui ne sera pas le votre. Une grande lueur puis...l'image: une pupille brûlée.

L'Aveugle
***
 
Rhôz

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 17h04
 
Nous ne pourrons effectivement avoir de certitudes qu'à travers ce que nous pourrons constater par nous-mêmes, empiriquement.

Pour savoir dans quelle direction chercher, on peut commencer par tirer les fils qui nous tombent sous la main. J'en vois au moins un, déjà, dans notre pogne : ces capacités nouvelles qui sont en train de s'éveiller en nous. Elles peuvent déjà commencer à nous apprendre des choses.

Si le chemin dont tu parles consiste à se donner petit à petit, en se penchant sur ces chose tangibles, les moyens de ne pas être pris au dépourvu par des événements que nous n'aurions pas prévus (car imprévisibles étant donné notre ignorance), alors peut-être bien que nous nous apprêtons effectivement à suivre la même route.

Cependant, je ne pense pas qu'observer et analyser ce qui est à notre portée doive nous interdire d'extrapoler et conjecturer un peu, aussi, sur les questions fondamentales.



Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Jaeregan

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 17h04
 

Je crois bien que vivre c'est chercher du sens quand il y en a pas, une sorte de pari déjà vain à la base, et malgré tout y'en a toujours pour s'y accrocher, parce que c'est tout ce qu'on a ce pari finalement et qu'en général on aime bien avoir quelque chose plutôt que rien. "L'absurdité d'une chose n'est pas une raison contre son existence, c'en est plutôt une condition.", comme disait l'autre.

Bref. Vivez sans moi.



"Être seul, c'est s'entraîner à la mort." L.-F. C.
 
Jade Srhaggelle

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 17h29
 
Tu t'agites beaucoup, pour quelqu'un qui s'obstine à vouloir qu'on l'oublie. Comme pour attirer l'attention sur toi.
Comportement à priori absurde. Mais qui démontre, selon tes propres propos, ton existence.
La prochaine étape de l'auto-affirmation serait logiquement de décliner du "on est tous pareils" afin de démontrer ton individualité.
N'hésite pas à prévenir lorsque la séance d'introspection auto-destructrice aura pris fin, cela pourra être utile de savoir quand te proposer de trouver une utilité, et quand cela ne serait qu'une perte d'énergie.



La perfection est amorale.
 
Jaeregan

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 18h05
 
Te mets pas dans tous tes états, je ne fais que répondre, c'est toujours plus poli quand quelqu'un pose une question. T'es quand même bien agressive pour une machine.

Pour le reste, ne te fatigue pas encore à faire des phrases et encore des phrases au sujet de mon absurdité, je ne la nie simplement pas.

Mais note quand même que ton dernier raisonnement est parfaitement vicié à l'endroit où tu conclus mon existence alors que tu démontres seulement celle de mon comportement. C'était pas toi qui étais tant attachée à la rigueur et tout ?



"Être seul, c'est s'entraîner à la mort." L.-F. C.
 
Jade Srhaggelle

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 22h06
 
Je n'étais pas agressive. Ou du moins n'avais pas l'intention de l'être. J'ai juste fait une analyse, suivi d'une proposition réelle.
A savoir que dans l'état actuel, une proposition d'aide risquerait de n'être que du gaspillage, mais qu'à terme, un esprit capable de tel rejet est généralement apte à suffisamment d'abstraction pour être d'une utilité certaine.
Et comportement et entité sont liés par une relation d'inclusion stricte.
L'existence d'une entité ne démontre pas l'existence d'un comportement lié à cette entité.
Par contre l'existence d'un comportement nécessite une entité appliquant ce comportement. "Ton" comportement liant ce comportement à ta personne (par définition), l'existence de ton comportement implique ta propre existence. J'avais sauté cette étape, présupposant sa trivialité. Merci de me permettre de réétalonner mes données sur les pré-requis à attendre.



La perfection est amorale.
 
Jaeregan

Kil'sin  
Le Dhiwara 26 Otalir 814 à 11h04
 
Voilà tu vois là t'as repris ton ton habituel mais moi y'a pas à dire je te préfère quand tu sors un peu de tes gonds, t'es plus organique. Sinon pour ce que tu dis "trivial" je pense au contraire que ça repose sur plein du présupposés bien sortis de nulle part au fond, mais comme je vois qu'on glisse ostensiblement vers une séance d'onanisme cérébral collectif et que c'est pas vraiment le sujet je m'arrête là.


"Être seul, c'est s'entraîner à la mort." L.-F. C.

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