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Recensement Lanyshsta Un don non utilisé est un don gâché |
Percelot Duruissot
Kil'dara
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Le Luang 19 Otalir 815 à 21h03 |
Pardon, c'est vrai que j'ai l'habitude de parler dans ma langue natale. Est-ce plus compréhensible ainsi?
Je disais précédemment que je viens de me réveiller, et que je suis en phase d'apprentissage de ce qui m'entoure. Tout est nouveau, c'est très bizarre.
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Le Merakih 21 Otalir 815 à 21h35 |
Ah oui, c'est beaucoup mieux...
Pas tout a fait clair encore, mais je devine le fil de la pensée
Vous allez vous habituer, pour sur...
Cela prend parfois du temps, voir longtemps ou... pas de temps...
Mais cela va venir
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Percelot Duruissot
Kil'dara
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Le Julung 22 Otalir 815 à 16h24 |
Déjà, je sens que je retrouve mon passé de bilingue! Ce choc m'avait fait perdre mes mots, mais ça y est, le vocabulaire revient.
Combien de temps cela avait-il pris pour vous?
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Le Vayang 23 Otalir 815 à 23h14 |
Je ne suis vraiment pas certaine d'être un exemple...
Ca se compte...
la Krolanne est visiblement gênée et hésite puis lâche :
... en mois
...
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Percelot Duruissot
Kil'dara
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Le Luang 26 Otalir 815 à 01h09 |
Est-ce si honteux? Je pensais pourtant que cela dépendait vraiment des individus. Je ne voulais pas vous gêner, désolé.
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Le Merakih 28 Otalir 815 à 23h01 |
Cela dépend en effet.
Les krolannes travaillant dans le commerce utilisent plus souvent le commun que d'autres aux pratiques plus autarciques, et la maîtrise des subtilités de cette langue leur revient d'autant plus vite.
Pour le choc mental, la nausée psychique, le mal-être télépathique, ou quelque soit le nom apporté à l'incapacité partielle consécutive à l'évolution vers le statut de Lanyshsta, et la maturation des pouvoirs Lanyshstas jusqu'à un point où ils deviennent contrôlables, cela dépend également beaucoup. Pour certains, c'est imperceptible, pour d'autres, il semblerait que le choc soit tel qu'ils ne s'en remettent jamais complètement.
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La perfection est amorale. |
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Le Julung 29 Otalir 815 à 16h42 |
Cela nous change, c'est certain. A quelle vitesse ? Cela dépend. Comment ? Cela dépend. C'est la vie. Car après tout, ce que nous acceptons tous tôt ou tard, c'est que la vie continue.
Et finalement, être lanystha c'est cela. Vivre. Intensément. Sentir le monde qui nous entoure. De façon plus complète et plus subtile. S'éveiller et vivre plus intensément, plus vite et pouvoir faire bien des choses qui auparavant nous aurait été inaccessible.
Mais cela prend du temps. La durée exacte varie, mais c'est toujours long.
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Le Vayang 30 Otalir 815 à 00h14 |
La krolanne secoue la tête et se reprend
Non, ce n'est pas... honteux...
Vous avez tout a fait raison et je suis une idiote d'avoir laissé planer une telle idée...
Les interventions des autres sont plus adéquates...
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Percelot Duruissot
Kil'dara
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Le Vayang 30 Otalir 815 à 02h47 |
Le ton se veut rassurant et souriant - autant que faire se peut, du moins.
Il n'y a aucun problème. En soit, je comprends votre malaise. Cela fait déjà quelques semaines que tout a commencé, et je n'expérimente encore aucune avancée majeure. Ce serait presque décourageant si je ne savais rien des autres cas. Vos expériences me rassurent, en un sens.
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Le Vayang 30 Otalir 815 à 13h26 |
Une avancée majeure ... J'ai bien peur de devoir vous décourager. La seule avancée majeure pour le moment, c'est que si vous vous faite trucidez ,vous aurez le malheur et le bonheur de vous souvenir à quel point il est douloureux de mourir. Ceux qui sont passé par là ne regrettent pas d'être encore en vie mais la mort demeure pour eux une expérience traumatisante.
A part cela, voyez plutôt votre éveil comme un changement dans la continuité. Vous apprenez plus vite. Comparer cela à une bille qui roule. Un krolanne normal est une bille qui roule sur un sol plat. Petit à petit, les frottements vont la ralentir et elle finira par s'arrêter. Ce ralentissement sera toutefois très lent.
Un lanystha, lui est mu par une force venant d'un autre plan de notre monde. Cette force compense largement les frottements. Mieux, elle va lentement accélérer la bille. Très lentement. Mais sûrement.
Au début, la trajectoire des deux billes semblables. Mais petit à petit, la différence se creuse et elle finit par devenir énorme. Ma métaphore mécanique vous parle-t-elle ?
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Le Vayang 30 Otalir 815 à 15h24 |
Il arrive à comprendre qu'il y a une conversation, mais certaines tournures de phrases lui échappent. C'est du krolanne commun, et il se débrouille mieux en kil'darien. Cela fait plusieurs jours qu'il écoute en silence. Mais il lui faut essayer, il le sait, alors il projette son esprit pour la première fois.
La pensée afflue à la surface de l'entrelacs, clignotante comme une étoile lointaine. Elle est faible, mal maîtrisée et révèle le manque de pratique de son utilisateur. La voix semble légèrement colérique comme sous le coup d'un effort.
Dégazement ! Je ..s entends presque. Il faudrait ... .. rejoigne cette conversation.
Puis la présence reflue, avant de revenir plus forte cette fois.
Je.. Je .'appelle Oksiut. Qui êtes vous ? Comment se fait-.. q.. .. puisse rejoindre vos pensées ? Êtes …. plusieurs ? Je .. comprends pas to... Parlez vous .. 'darien ?
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Percelot Duruissot
Kil'dara
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Le Vayang 30 Otalir 815 à 16h13 |
Je ne pourrais pas dire que je suis très doué en technique, mais je comprends votre métaphore. C'est donc une question de temps, je vais patienter et découvrir tout ça, merci !
Le krolanne concentre sa pensée vers le nouvel arrivant.
Bonjour à vous! Je crois que nous sommes peu à parler kil'darien ici.
Je comprends que c'est difficile, mais essayez peut-être de vous calmer et de libérer votre esprit. Vous êtes seul? Si oui, fermez les yeux et concentrez-vous, ça ira mieux d'ici quelques temps.
En revanche, cher ami, faites attention. Vous le savez comme moi, nous ne sommes pas en sécurité, particulièrement dans notre Kil, donc lancer votre nom sur les Entrelacs est peu recommandé.
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Le Vayang 30 Otalir 815 à 19h14 |
hum, selon carminn sur un autre sujet seul les nouveaux lanystha et ceux qui ne leurs veulent pas de mal peuvent entendre nos pensées, cela dit je ne sais pas à quel point on peut lui faire confiance. Cela dit on peut prétendre s'appeler alphonse et en fait s'appeler didier donc je ne pense pas que ce soit si grave que ça de donner son nom sur les entrelacs.
Mais bon par prudence je préfère quand même éviter.
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Le Vayang 30 Otalir 815 à 19h34 |
Le nouvel arrivant devient silencieux, cependant les plus habiles sentiront courir un léger sentiment de vexation.
Puis, comme si le discours en patois 'darien avait clarifié le lien, sa présence et sa voix reviennent cette fois plus fortes.
Je .. Je vous entends. Quelle étrange sensation. Je vais devoir me faire à cette manière de communiquer.
Vous dites .. ? Certains lanyshtas trahiraient leurs communauté ? Je pensais cela impossible à plus forte raison dans notre Kil. J'avoue ne pas y avoir songé dans .. dans l'excitation de cette nouvelle sensation
Nouvelle pause.
Merci du conseil en tout cas.
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Percelot Duruissot
Kil'dara
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Le Vayang 30 Otalir 815 à 20h12 |
Je ne peux pas l'assurer ni l'infirmer, je suis moi-même nouveau dans cette communauté, et avant mon changement, j'étais davantage intéressé qu'intolérant. Mais j'ai appris déjà dans mon ancienne vie que c'était dangereux de trop en parler, donc je ne préfère pas risquer pour l'instant.
Une pause, comme pour couper avec ce ton solennel et reprendre un ton plus enjoué.
Bref, bienvenue tout de même parmi nous! J'ai bon espoir que nous soyons tous de confiance ici.
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Le Sukra 31 Otalir 815 à 16h05 |
L'anonymat ne fait jamais de mal. La bonne nouvelle, c'est que vous pouvez poser plein de questions sur votre nouvel état ou demander tout autant de conseil tout en restant anonyme.
Quoiqu'il en soit, il me semble que la langue commune est plus adapté à ce flot. Alors, parlons en commun, je suis sûr que vous le baragouiner un minimum et que cela va vite revenir.
Pour la technique, il faut commencer par la concentration. Se mettre en un lieu calme, se calmer et se concentrer. Cela vous aidera à mieux maîtriser cette télépathie. C'est déjà un premier pas. Un très grand pas en fait. Ensuite, tout s'accélère.
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Le Luang 2 Nohanur 815 à 15h34 |
Au fur et à mesure,il recouvre son calme et sa sérénité qui rendent son lien et son contact meilleurs.
Ma foi, mon premier nom ne devrait pas suffire à me faire découvrir. Mais je manque à mes devoirs : Merci pour votre accueil.
Répondant à la troisième voix se manifestant :
Certes, j'ai disposé de certains enseignements dans les quartiers intermédiaires du 'Dara qui m'ont permis d'en connaitre de solides bases. Ceci dit, j'avoue ne m'être jamais inquiété d'en rester là. Je ne pensais pas découvrir pouvoir communiquer avec des individus d'autres sharss si fréquemment. Le peut-on d'ailleurs : joindre d'autre Lanyshtas à cette distance ?
Prendre des cours de langue et m'entrainer à aiguiser ma pensée seront donc mes prochaines tâches.
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Le Luang 2 Nohanur 815 à 15h50 |
Ou-là tu maitrise encore très mal la langue commune. Je crois que tu aurais bien besoin d'un manuel de krolanne. Éventuellement je peux revenir d'ici quelques semaines à kil dara et te vendre mon manuel, mais je dois rester encore un peu au kil sin avant cela.
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Le Luang 2 Nohanur 815 à 16h48 |
Oui, tu le peux. Joindre des lanystha d'autres shars. Pour ce que nous en savons, la distance n'a pas d'influence. Peut-être aucun de nous ne s'est-il déjà suffisamment éloigné ? Quoiqu'il en soit, tu peux aisément communiquer avec n'importe quel lanystha dans un des shars ou à proximité.
Par contre, l'état de santé compte. Si tu es dans les vappes ou agonisant, ce n'est pas gagné. Allez, une fois n'est pas coutume, j'ajoute la traduction.
Oui, tu le peux. Joindre des lanystha d'autres shars. Pour ce que nous en savons, la distance n'a pas d'influence. Peut-être aucun de nous ne s'est-il déjà suffisamment éloigné ? Quoiqu'il en soit, tu peux aisément communiquer avec n'importe quel lanystha dans un des shars ou à proximité. Donc améliorer ta connaissance de la langue commune n'est pas du luxe !
Par contre, l'état de santé compte. Si tu es dans les vappes ou agonisant, ce n'est pas gagné.
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Le Luang 2 Nohanur 815 à 18h47 |
Il n'y a même pas vraiment de délai perceptible provenant de la distance. Pour crier d'une vallée à une autre, le son met du temps à se propager. Mais en prenant un autre Lanyshsta volontaire, il est possible de faire un test simple : lancer un décompte, et dès qu'il le reçoit, il l'incrémente et le renvoie. Et on compte ainsi, entre chacun de nos allers-retours, le double-temps de latence.
Qu'on soit de visu ou distant de centaines de kilomètres, il semble quasi stable. Comme si tout message suivait un trajet personne-entrelacs-personne, le passage personne-entrelacs pouvant prendre un peu de temps, mais les entrelacs réagissant comme s'ils étaient condensés en un endroit unique, dense, où tout se trouve au même endroit.
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La perfection est amorale. |
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