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Quelques notes s'envolent
sur un prélude de Kalan
 
Freya Hygie

Kil'sin  
Le Dhiwara 26 Astawir 815 à 11h21
 
*** Elle avait fini sa journée à la boutique, fermé la porte d'un tour de clé et remonté les ruelles pour rentrer dans la cabane de son oncle.
***
Elle aime ce lieu atypique, avec l'arbre qui trône en plein milieu du logis.


Le thé vient de finir d'infuser, la tasse à la main, elle se repose dans le siège suspendu à la branche, un livre sur les genoux.




Plongée dans une réflexion pensive, elle est intriguée de percevoir comme une mélodie, des notes murmurées, pensées.... un poète ou un musicien qui a semble -t- il bien du goût et de l'adresse dans son art.....

Pensée :
Ooh, quelle beauté.....

***



Au fil des pages traces à l'encre ton chemin....
 
Kalan

Kil'dé  
Le Dhiwara 26 Astawir 815 à 11h32
 


Les notes s'élèvent, virevoltent en une danse étrange. Portée par le vent, elles suivent les rues, s'insinuent par les fenêtres ouvertes et emportent ceux qui tendent l'oreille dans un douce rêverie.

Une image se forme lentement à mesure que les notes arrivent. Une journée d'été, un soleil radieux et une douce brise faisant danser les branches des plus hauts arbres.

Image réconfortante, réchauffant les âmes et apaisant les esprits, offerte par un poète musicien à ceux qui savent écouter.



L'eau, goutte à goutte, creuse le roc
 
Freya Hygie

Kil'sin  
Le Dhiwara 26 Astawir 815 à 11h41
 
*** Du bout du pied elle crée un léger mouvement de balancement au hamac.

Elle ferme les yeux et laisse les notes l'envahirent.

Les images viennent d'elles mêmes, elle est assise sur la branche d'un grand arbre, le vent agite ses mèches blanches, et les notes semblent s'y accrocher comme sur une portée de musique.
Le soleil vient lécher les cimes qui l'entourent, elle sent cette odeur si particulière des mois chauds, le sol gorgé de lumière vibre.


Pensée :

Quel artiste peut à ce point envoler les esprits....?
***



Au fil des pages traces à l'encre ton chemin....
 
Kalan

Kil'dé  
Le Dhiwara 26 Astawir 815 à 11h45
 


Les dernières notes s’égrènent lentement. Avant que l’image ne s’efface, comme un rêve dans un doux silence, une nouvelle mélopée s’éveille.

Les notes sont légères aériennes, une vieille ballade connue de tous parlant d’oiseaux et de liberté.
Le joueur oubli ce qui l’entoure, le lieu où il se trouve. Il n’est plus que la musique puis l’oiseau porter par le vent. Son esprit se détache, ses doigts pincent les cordes comme muée d’une vie propre.


Une pensée l’attire virevolte autour de lui comme une plume au vent. Elle est une question qui lui amène un sourire.
Il reprend le contrôle de sa mélopée et répond à sa façon. Une énigme, une invitation, deux notes qui s’entremêlent dans la mélodie.
Alors qu’elles deviennent de plus en plus présentes le rythme s’accélère. Le vol paisible se transforme en un piquet rapide vers le sol. Ceux qui savent écouter se retrouve vite le cœur battant la chamade, la respiration saccader comme lors d’une course effrénée.

Puis d’un coup, les notes se font légères, les oiseaux remontent vers le ciel, mais le rythme est différent plus féérique.

L’image est celle d’oiseau survolant les toits sous un ciel étoilé alors qu’ils survolent le plus haut aqueduc, une silhouette se détache. Un joueur de lyre éclairé par une lune argenté.

* *


L'eau, goutte à goutte, creuse le roc
 
Freya Hygie

Kil'sin  
Le Dhiwara 26 Astawir 815 à 11h52
 
*** Elle se laisse porter, charmer, envoûter par la mélodie.

Elle se voit monter dans un manège posé sur des rails enchantées, le wagonnet dans lequel elle a pris place grimpe, grimpe jusqu'au dessus de la cime des arbres, elle se sent libre, ivre de tout cet horizon qui s'offre à la jeune femme.

Sans chaîne, sans contrainte terrestre.

Elle tend ses bras et aurait même envie de dire "je vole"....
mais soudainement le wagonnet pique du nez, la descente est vertigineuse,
elle a le cœur qui s'accroche dans sa poitrine,
le souffle coupé.

Le frisson l'envahit, elle s'agrippe, et voilà que le grand huit repart vers le ciel, elle se revoit en train de faire de la balançoire, ce même effet, lorsqu'elle allait trop vite et que ses cheveux semblaient s'étirer en arrière alors que ses pieds défiaient le ciel opposé.

Pensée :

C'est merveilleusement envoûtant...


Elle n'ose même plus demander qui est l'auteur d'une telle mélopée;
elle en est toute étourdie.
Et garde en mémoire l'image de cette silhouette tenant une lyre.


***



Au fil des pages traces à l'encre ton chemin....
 
Kalan

Kil'dé  
Le Dhiwara 26 Astawir 815 à 18h41
 

Le joueur de lyre, ferme les yeux sur cette dernière note, le ciel étoilé s’efface à son tour. A nouveau une pensée vient le frôler, il reconnait la mélodie de celle qui l’a touchée plus tôt.
Il pince une corde et sa pensée, un remerciement, se retrouve accompagné d’une note cristalline.

Il ouvre les yeux, avance aux bords de l’aqueduc, en contre bas s’étend le kil éclairé pour la nuit. Il écoute un instant le silence si bruyant à ses oreilles.



Il recule légèrement et fixe sa lyre à sa ceinture puis ferme les yeux se concentre sur la pensée. Il sort une flûte en os de sa poche.
Comme à son habitude, sa pensée est brève et musicale.

Pensée :
Ecoute


Il commence à jouer une petite trille, s’arrête sur la dernière note puis avec un sourire commence une musique ancienne, oubliée de tous, envoutante, féerique. Une image se forme des danseurs autour d’un lac éclairée par la lune.

Sur une légère pause, il tend la main dans le vide.

Pensée :
Mon nom est musique


Souri amusé par cette énigme
Puis il s’incline légèrement comme une invitation à la danse et se redressant se joint à sa musique et se met à danser sur l’aqueduc.



L'eau, goutte à goutte, creuse le roc
 
Freya Hygie

Kil'sin  
Le Dhiwara 26 Astawir 815 à 22h31
 
***
Un son.

Puis le silence.

Cet étrange vide du quel né le silence et qui par un seul souffle,
un seul mot meure instantanément.

Elle tend l'oreille.

Force sa concentration.

Cherche à capter à nouveau l'onde musicale.

Oh! une réponse !
un mot !
un si petit mot qui vient rompre le silence !

Elle écoute.

Fervente.

La mélodie est différente, le son soufflé lui parvient,
la plongeant dans un tout autre univers où les sens sont à l’affût.

Elle imagine une ancienne cité dont les habitants vouaient un culte à la lune.
Des danses, des mains qui se lèvent, un tourbillon.
Des cascades accrochant le son de l'instrument pour le transporter jusqu'à la mer.



Mais le plus étrange finalement reste les tous petits flashs qui lui parviennent,
à chaque pensée de cet inconnu;
elle capte un lieu qui se dessine, des toits, des lumières, des cheminées.

Un lieu qu'elle ne connaît pas.

Elle a l'impression de voir....de voir à travers le regard du musicien.

À la pensée qu'il lui envoie, elle répond à son tour par une suite de vers :

Pensée :
Vivo per lei da quando sai
La prima volta l'ho incontrata
Non mi ricordo come ma
Mi é entrata dentro e c'é restata
Vivo per lei perché mi fa
Vibrare forte l'anima
Vivo per lei e non è un peso


Là dessus elle sourit, tout en étant étrangement étourdie par ce qu'elle vit.
***



Au fil des pages traces à l'encre ton chemin....
 
Kalan

Kil'dé  
Le Luang 27 Astawir 815 à 22h44
 
Avec vitesse et précision ses doigts virevoltent sur la flute.

Les notes s’éteignent lentement quand à nouveau la pensée le touche, il tend l’esprit.
Un poème, une ballade qui vibre, en son esprit.

Ses doigts se déplacent créant une mélodie au rythme de ces mots, elle les entoure, les enveloppes et les amplifie. Ils vibrent comme le cristal, brille comme la lumière du matin puis tout s’éteint lentement comme le soleil couchant.

Il s’arrête de tourner, le cœur battant, le souffle court. Il écoute un instant le silence puis tend son esprit vers cette pensée pendant que la flute joue une douce mélopée.
Sa pensée est une image un parc et un petit lac, des bancs et des silhouettes qui vont et viennent. La musique tournoie entre les silhouettes, survole le lac à l’eau calme.
Il se concentre et devient une silhouette incertaine imprécise, il tend une main brumeuse vers cette pensée, celle qui l’écoute.

Pensée :

Entendez-moi chanter
Regardez-moi danser
Jouez ce luth
Et partage avec moi cette danse




L'eau, goutte à goutte, creuse le roc
 
Freya Hygie

Kil'sin  
Le Merakih 29 Astawir 815 à 22h01
 
*** Pensée :
Je n'ai de cesse que de vous écouter, si mes jambes voulaient bien me porter,
je serai debout en train de danser, mais elles sont lasses de leur journée à se percher.
Néanmoins rassurez vous, mon esprit lui gambade sans retenu,
il serait bien capable de vous suivre au delà de la partition tant il est curieux.

Faites attention d'ailleurs si vous le rencontriez de trop près,
il aurait une fâcheuse tendance à vouloir glisser son nez partout et n'est jamais rassasié tant qu'il suspecte quelque chose à découvrir !
C'est un insatiable !
Ne l'oubliez pas Monsieur le musicien, si vous le croisiez, charmez le avec votre flûte car tel le cobra il en sera hypnotisé !
Il a l'ouïe fine et il aime vibrer sur ces notes envolées !


Elle sourit, toujours bien lovée dans son hamac accroché à la branche de l'arbre dans son petit logis.
Elle porta la tasse de thé à ses lèvres et but lentement la boisson.

***



Au fil des pages traces à l'encre ton chemin....
 
Kalan

Kil'dé  
Le Luang 4 Manhur 815 à 15h21
 


La silhouette se redresse puis recule d’un petit bond.
Le musicien porte la flute à ses lèvres et joue une note, une note unique, douce, cristalline.

Sa pensée se fait cristalline
Pensée :

La musique ravie les esprits curieux car elle est infinie, changeante. Alors laissons-le gambader au son de cette mélodie.


Il tourne sur lui-même s’incline en une gracieuse révérence. Dans sa main, la flute a disparu remplacée par sa lyre.

Pensée :

Je prends le risque mais je pense qu’il y a peu à découvrir, je ne suis qu’un humble musicien.


Il pince une corde puis une seconde.
Les notes s’élèvent, s’entremêlent. Le son est mystérieux, envoutant, féérique.

Pensée :

Charmons cet esprit si curieux et faisons vibrer même les étoiles.


Les doigts pincent les cordes de plus en plus vite puis sa voix s’élève.
https://www.youtube.com/watch?v=CIghrxxhQYs


L'eau, goutte à goutte, creuse le roc
 
Freya Hygie

Kil'sin  
Le Vayang 8 Manhur 815 à 17h08
 
*** Elle écoute tout en se balançant,
la pointe de son pied nu au sol.
Les notes s'envolent encore,
elles dansent et lui donnent cette même envie d'évasion.

Pensée :
Quel merveille !
quelle délicatesse...


Elle ferme les yeux, s'abreuvant autant de son thé que de sa mélodie.

Pensée :
Laissez moi à penser
que vous êtes un mélomane mystérieux et doué,
ce qui sort de ces cordes prouvent mes dires,
la musique est en vous, vous êtes la musique...


Elle écoute encore, enivrée par la mélodie,
tout son corps vibre avec délicatesse comme si
elle ne faisait qu'un avec ce qu'elle ressentait.
Elle se voyait enfant,
courant dans une immense prairie pleine de fleurs des champs
aux couleurs chatoyantes et un vent léger venait soulever leurs pétales,
tandis que sa main frôlait dans sa course effrénée les velours de certaines.

Elle se mit à chanter à son tour.

https://www.youtube.com/watch?v=cu7QvOQKcKk ***



Au fil des pages traces à l'encre ton chemin....
 
Kalan

Kil'dé  
Le Julung 14 Manhur 815 à 14h33
 


Une dernière note, une dernière syllabe, une dernière pirouette.
Il tend la main, s’incline en une légère révérence. Le silence s’installe lentement jouant sa propre mélodie.

Le joueur de lyre ouvre les yeux et observe le kill en dessous de lui baignant dans la nuit. Son souffle est court et son cœur bat vite mais il se sent bien. Vivant oui il se sent vivant comme à chaque fois qu’il chante et joue pour un auditoire ou pour lui-même.
Il est prêt à reprendre une chanson, une mélodie pour cet esprit, cette pensée qui l’a touché.

Mais avant qu’il n’ait pu reprendre, la pensée étrangère s’élève en un chant. Il ferme les yeux et se laisse porter par les paroles.

Machinalement, ses doigts se porte sur la lyre et commence à jouer une mélodie en accord avec le texte. Le chant et la mélodie s’entremêlent ne faisant plus qu’un.

Quant au joueur de lyre, il danse et joue sous les étoiles, un sourire ravi sur les lèvres.



L'eau, goutte à goutte, creuse le roc
 
Freya Hygie

Kil'sin  
Le Vayang 15 Manhur 815 à 13h02
 
*** Elle est fervente auditrice. Le thé est bu. Elle a déposé la tasse au sol. Elle ferme les yeux et se balance lentement.
Sa voix finit les derniers mots de la chanson et elle se tait; laissant la mélodie reprendre ses droits.

Elle commence à somnoler. Le mélomane l'apaise.

Sa pensée se perd un peu, elle est entre ses deux eaux, la réalité de l'oreille tendue et l'autre coté du miroir où la pensée gamberge.

Pensée :
Vous verrai-je un jour ?
le questionne t-elle dans la brume qui se crée petit à petit dans son esprit.

Elle l'imagine avec sa lyre, à jouer sur un toit de la cité....les nuages s'amusant avec la lune....elle se perd dans les ruelles essayant de chercher la source des notes qu'elle entend. ***



Au fil des pages traces à l'encre ton chemin....
 
Kalan

Kil'dé  
Le Dhiwara 17 Manhur 815 à 15h19
 
Un pas de deux, un petit bond, une pirouette, une dernière note.
Une révérence.

Le silence s’installe jouant sa douce mélodie, le joueur de lyre ouvre les yeux et fixe le kill, en contre bas, endormi. Il y a bien longtemps qu’il n’avait pas joué ainsi, il avait oublié toutes ses sensations ressenties. Etrange qu’il est choisi une autre voie alors qu’il ne peut passer une journée sans jouer.

Il sort de sa propre pensée pour se tourner vers cet esprit inconnu.

Une question le touche, le fait sourire.

Pensée :

Je me déplace beaucoup en ce moment qui sait peut- être au détour d’un quartier, d’une rue. Comme une note change une mélodie, il suffit d’un rien.




L'eau, goutte à goutte, creuse le roc

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