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L'esprit du chat gris
La gouttière tumultueuse et infinie
 
Lia

Kil'dara  
Le Matal 12 Manhur 815 à 09h21
 
Tout est paisible ici, ou presque. Un amalgame de sons et de formes dépeignent un tableau coloré qui ne cesse jamais de se mouvoir, mais sans grande conviction ou vélocité, tout ici est lent. Des jambes gigantesques se trimballent le long de pavés pâles, passant lentement d'un trottoir démesuré à un autre. Une mouche rebondi sur un mur inexistant en dansant lentement dans les airs avant de disparaitre.

La queue du chat, MA queue fouette l'air, et tout s'accélère, lentement, délibérément. Le chat baille, relâchant la pression dans ses oreilles pour un meilleur équilibre, puis il s'élance gracieux. Je passe entre les jambes des passants en trottant sur le trottoir, et brave la gravité avec une légèreté toute féline. Les murs et les sols, l'air lui même tremble, ou plutôt, ronronne. Comme une machine.

Les odeurs inondent les narines, il y a du pain frais dans les environs, qui servent visiblement de lieu de soulagement pour certains vagabonds du coin, et aussi des engrenages qui cliquètent et sentent l'huile et le métal. N'oublions pas Roger, lui qui à cette odeur si particulière, un mélange de rouille, de déchets et de pestilence travaillé dans la fange au quotidien pour éviter de paraitre comestible.

Roger est un rat, lui et moi avons un arrangement, il couine pour me dire où je peu trouver le lait et je ne le mange pas. Roger est un malin, il sait où sont tout les fromages et là où il a du fromage, il y a du lait. Mais l'estomac est déjà rempli alors Roger est laissé à sa poubelle du rat li-baba, où il passe le plus clair de son temps à trouver des trésors pour décorer son nid. C'est un drôle d'oiseau ce Roger, d'autant plus qu'il n'a pas d'aile.

Moi non plus, me direz vous. Mais ça ne m'a jamais empêché de voler.

Car parfois, on se lasse de la chaleur étouffante des profondeurs et on rêve de voir le ciel et de sentir le soleil dans sa fourrure. Alors il faut grimper, le long des tuyaux jusqu'au sommet de la tour de verre…



hrp: merci à Lohan pour ce génialissime avatar :)


 
Lia

Kil'dara  
Le Luang 18 Manhur 815 à 10h14
 
Au sommet de la tour de verre, on vois tout. Je suis là, bien sur, perché. J'observe le monde de mon esprit et lâche un bâillement. L'air vibre avec les sons des machines, et les odeurs de ses engrenages. Ils sont étranges, certains cliquètent, d'autre couines, d'autres courent dans tout les sens, et d'autres encore passent leur temps à parler laissant leur voix intégrer la mélodie de la Machine.

La Machine… Une carapace de bâtiments et de structures de production, dans laquelle grouillent d'innombrables entités étranges.

Il y a Paresse, il serait sans doute avec moi à se prélasser dans la chaleur sur le Dôme de verre s'il ne connaissant pas les coins chauds d'en bas où il peu ne rien faire sans que les excès de zèle de Ponctualité et d'Assiduité, ou l'aura fatigante d'Effort, ne viennent troubler sa fainéantise.

L'odeur de la Détermination est partout, tellement subtile qu'il n'y a que Curiosité qui la remarque, en passant, de temps à autre. Seulement lorsqu'elle n'est pas occupé à trouver un moyen avec Malice et Amusement de me tuer. Il n'y a pas longtemps ils ont essayer de m'amener, avec Inconscience, sur le dos d'un Tawhak sauvage. Je crois qu'il s'appelle Bestialité, mais lui et moi s'entendons bien. Nous chassons quelquefois ensemble désormais.

Et la chasse est fréquente dans ce monde changeant, grognant, cliquetant, vibrant…

Bienvenue dans mon terrain de jeu. Entrez…

Si vous l'ôsez.



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