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Les Nouveaux Penseurs
Sujet Libre
 
Thak Keymlos

Kil'dé  
Le Vayang 22 Manhur 815 à 14h45
 
***
Vous entendez le silence.

Derrière les songes de l'illusion se cache l'entente d'une raison.
Au fond d'un coeur. La Vérité.


***


Vous dormez. Mais votre esprit reste éveillé. Vous êtes en stase. Une méditation très connue des cercles de penseurs Kil'déens. Les philosophes, les appelle-t-on. Les dormeurs, pour d'autres. Doux illuminés, pour ceux qui ne daignent. Ce que le Sharss veut, le Sharss a. Vous méditez. Ce n'est plus le sommeil ni la rêverie. Mais bel et bien la méditation. Un vide prend place. Se matérialise.

La porte du songe commun s'ouvre. Un songe, tout en restant une réalité. Vous sentez des vannes de plusieurs esprits frôler le votre. Dans l'obscurité de votre recueillement intérieur, vous sentez que le chemin est déjà tracé. Quelqu'un a déjà imagé la scène pour vous. L'a ouverte. La voie est présente, mais vous n'osez pas franchir le pas. Et pourtant, si vous continuez, vous savez que vous trouverez quelque chose de différent. Une nouvelle ère.

Il faut se concentrer sur les couleurs pour comprendre ce qu'il se dresse dans l'esprit d'Un. Emettre des paroles dans son intérieur est une chose. Recevoir des images en est une autre. Quelqu'un semble y être parvenu. Avec de l'exercice. Avec de l'entraînement. Cette personne. cet inconnu dont vous suivez la voie. A réussi. Est parvenu à modéliser un monde, un univers tout entier. Et pourtant, tout semble tangible. Malléable. Vous êtes dans votre esprit, vous restez maître de cet esprit. Quelque part, ici et là, des éléments du décor se changent en des objets qui vous sont familiers.

Jouets d'enfance. Outils du quotidien. Objets de votre maison. Vous parvenez même à voir des bâtiments, au loin, rappelant les illustres cellules de Kil'dé. La Loge du Destin se dessine quelque part, mais vous ne savez pas trop la situer. Elle est là, quelque part, tout comme vos affaires personnelles. Votre monde s'associe rapidement à celui qui n'est votre. Et vous poursuivez votre lancée dans la vision contemplative.


***



***


Soudain, lorsque vous passez l'embrasure d'un portail aux dimensions gargantuesques, une voix s'élève au loin. Un timbre d'homme, grave. Mais bienveillant. Profondément ancré dans la pensée. Vous en êtes sûr, c'est chez lui que vous êtes. Il s'est bâti un monde. Un univers. Il est parvenu à se hisser au rang des créateurs en se plongeant dans cette arrière-cour poétique. Un savant procédé consistant à projeter une image mentale sur quiconque tenterait d'établir un lien télépathique, tout comme les visages peuvent apparaître, tout comme des objets peuvent apparaître. Tout comme.

A mesure que vous vous enfoncez dans le chemin tortueux, la voix se fait de plus en plus distincte. En vous concentrant sur son origine, vous parvenez à définir une destination, un autre chemin. Plus à droite. Ou plus à gauche ? Peu importe, tout ceci n'est pas réel. Il s'agit juste de quelqu'un qui pense. Une intelligence mystique. Un érudit ? l'Augure ? Scylla ?


« Oh non. »


C'est du kil'déen. Vous entendez bien du kil'déen, teinté d'une grave intonation. Vous sentez la présence d'autres esprits. Vous n'êtes pas seul en cet endroit. Les paroles sont de plus en plus audibles. Un vent de fraicheur, dans la tête. Sur vos lèvres, un murmure. Vous voulez parler, mais on ne vous entend pas. Il faut vous rapprocher. Au fond de la scène, un être. C'est lui qui parle. Il parle à un auditoire. Des fantômes. Vous êtes parmi les fantômes et écoutez. Le décor est dessiné. Une capuche sobre et des vêtements de soie virevoltent au rythme des sonorités de la voix. C'est un Kil'déen qui parle. Vous pensez le connaître, mais impossible de voir son visage. Vous l'avez déjà entendu quelque part. Ou n'est ce que votre imagination ?

« Non, c'est bien plus simple que cela. Je pense qu'il n'existe pas de réelle jonction entre les corps et l'esprit. C'est immatériel. »


De quoi parle-t-il ?

« Qui sommes nous ? Pourquoi avons-nous ces capacités ? Le Pourquoi est une fausse question. Il n'existe pas de Pourquoi dans notre société. Nous sommes mus par un seul et même corps, celui du Sharss. En ce cas, on pourrait se poser la question de savoir comment ? Comment, n'est pas non plus une question. Comment est une situation. Une logique de causalité. Il n'a pas été prouvé que nos capacités aient un lien entre les uns et les autres.

Non, la question serait plutôt... Qu'en faire ? Que faire de nos pouvoirs ? Que faire de notre capacité ? Nous sommes ici dans un Cercle intime. Peu de personnes savent ce que nous créons, et pourtant nous créons un monde réel. Scylla avait une idée de notre existence, sans pour autant nous en expliquer la valeur. Alors, nous sommes des individus ballotés par le Destin. Notre objectif ? Créer. Créer un nouveau Sharss. Faire évoluer le quartier. Former une évolution. Une révolution. Mais pas une guerre. Pas un amalgame de revendications mêlées aux conflits. Former une nouvelle école. Nous sommes ici pour former une nouvelle pensée.

Une pensée non-élitiste, mais en marge de la société. Avez-vous lu le Cantatère ? 321 Krolannes furent appelés. Sommes nous aussi nombreux ? Je le pense. Ou du moins, si nous comptons les individus des autres quartiers... si nous tenons compte de tous les Lanyshtas, c'est fort probable. Alors, quel but accorder à notre existence ? Nous avons vu que nous étions dans plusieurs strates de la société. Gens de Foyer, Commis, Augures peut-être ? Cela apporte un déséquilibre dans notre mode de vie. Déséquilibre que nous devons basculer.

Nous devons reprendre notre place à travers la société. Nous faire accepter de la société.
Rééquilibrez les...
»


L'homme s'arrête de parler un instant. Il a senti la présence de confrères à travers ses pensées. Quelque chose le force à chercher quelque part. Dans la foule ordonnée, une pensée désordonnée. Il cherche qui vient se présenter à lui. Qui le comprend. Il observe, tranquillement, puis descend de son piédestal pour rejoindre les passants. Les Krolannes disparaissent peu à peu pour ne laisser que les Lanyshtas. Au final, il ne reste que vous, les télépathes présents, et l'inconnu. Il se forme rapidement un cercle entre tous. Le décor disparaît. Les pensées fusionnent. L'îlot de confort que s'était créé l'homme mystérieux est souillé de votre présence. Vous vous en rendez vite compte lorsqu'il parvient finalement à vous voir.

Mais vous, vous ne parvenez toujours pas à mettre un visage dessus.


« Bonjour ? Cher voisin. »


Il vous voit. C'est une question. Un accueil interrogatif. Il attend votre réponse. Il semble ne pas vouloir être seul et vouloir poursuivre sa réflexion avec vous. Les portes des Entrelacs sont ouvertes. Les pensées se réunissent dans un but de communication. Kil'dé. Scylla. La Loi du Un. Tout converge. Tout se rassemble. Vous comprenez alors où vous êtes. Vous êtes dans une réunion de Lanyshtas. Une assemblée formée entre gens de quartiers. Une petite discussion entre voisins de quartier. Vous comprenez qu'il s'agit ici de discussions sur la vie. Sur le cheminement des Destinés. Sur vous, aussi, dans une certaine mesure.

Vous êtes chez les Nouveaux Penseurs.




Au nom de la Loi du Un, j'interromps votre Destin !



 
Kharib

Kil'dé  
Le Sukra 23 Manhur 815 à 14h47
 
Rejouer un songe d'une nuit d'été ou revivre les rêves d’antan. Là où le drap blesse. Là où le sommeil atteint ses limites. Par-delà le mur du sommeil comme disait le poète. Là où l’inconscient collectif se réunissait pour disserter. C’était l’endroit choisi pour la rencontre d’esprits penseurs. Libres. Si tant est que la notion de liberté fut d’actualité en Syfaria à cette époque. Pour eux. Pour lui.

S’immiscer dans la discussion. Tentation. Imagination. Volonté. Vertus.


Bonjour...

Entrecouper la pensée. Ne pas se révéler. Futilité narcissique ostentatoire.

Notre place dans la société…

Attacher de l’importance au coeur du discours. Chercher l’idée force.

La connaissez-vous ?

Débattre alors que la réponse est connue ne valait pas la peine. Il fallait sonder.

Pouvoir… Capacité… Langage volontariste par excellence.

Révolutionner le kil. Tout casser pour le surmonter. Avoir la maîtrise de ce passage. Vision adolescente de l’histoire.

Et si la Révolution était un fait réservé à quelqu’un d’autre ?

Etre seul à pouvoir. Etre seul à savoir. Illusion.

Rien n’est vrai par la pensée. Tout se vérifie.

Il n’était pas seul. Scylla l’avait prédit. La prophétesse ne se trompait pas, laissant les krolannes vérifier ses prédictions dans la réalité. Chercher...



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Harvain

Kil'dé  
Le Dhiwara 24 Manhur 815 à 13h35
 
Allons bon, qu'est-ce que c'est que cette histoire. Je ne peux même plus dormir tranquillement, faut-il que je sois en service même pendant mes songes. Le simple fait d'avoir conscience que je rêve m'étonne. Ce n'est certes pas cohérent. Mais suis-je en train de rêver d'être un papillon ou est-ce qu'un papillon rêve qu'il est moi. Hum, trop compliqué. Bah, après tout, ce n'est pas la première fois que je vis des expériences étranges. Et ce statut de lanyshsta réserve drôlerie sur drôlerie, je ne suis plus à ça près.

Béchamel moisie, que ce monde est pathétique. Du chaos partout, un immense capharnaüm sans aucune cohérence. Ce monde ne vaut pas un pet de lapin. Et pour cause, il n'y a même pas une tasse de thé à portée de vue. Les gens d'aujourd'hui ont décidément aucune éducation. Ah ça oui, pour planter un décor grandiloquent et m'as-tu-vu, ya du monde, mais pour conceptualiser une simple tasse de thé, là tout de suite, ça intéresse moins. Humf, la jeunesse d'aujourd'hui périclite.

Et maintenant, ça parle ! Allons bon ?! Faire évoluer notre kil, une révolution, former une pensée ? Encore un kil'sinite anarchiste (pléonasme) avec sa rhétorique à deux graines sur le libre-arbitre, la volonté, bla bla bla. Humf ! Ces kil'sinites n'ont vraiment aucun gramme d'intelligence notoire. A peine sont-ils bons pour brasser de la bière potable et quelques alcools bons marchés. Bande de va-nu-pieds notoires, je suis sûr que vous ne savez pas préparer un clafoutis aux cerises.

Autour de moi, des silhouettes indistinctes, que c'est pratique. Personne n'ose jouer cartes sur table hein ? Bah voyons mon colon, et personne n'a pensé à venir avec une théière ? Comment voulez-vous être entre gens de bonne intelligence et réfléchir posément sans une tasse de thé. Blanc le thé, feuilles brisées plutôt et une rondelle de citron pour relever le goût et l'acidité. Non, à la place, je me dis que je vais m'en griller une petite.

Dans une poche intérieure, je sors un petit étui d'argent. Enfin, je rêve que ce soit de l'argent mais je sais que c'est plutôt du fer blanc. Je l'ouvre d'une pression du pouce pour en tirer une cigarette d'époumonerbe. Je la tapote distraitement sur la paroi métallique pendant que j'entends le premier interlocuteur parler. Je glisse le clou de cercueil jusqu'à mes lèvres et sors un briquet amadou de la poche où d'habitude je range ma montre à gousset.

Quelques instants plus tard, je tire une latte profonde en penchant la tête en arrière. S'il n'y a pas de thé, il n'y a pas de raison qu'il y ait de bonnes manières comme disait notre professeur d'étiquette au Locus Solus. Ce qui rentrait en totale contre-indication avec le fait de rester toujours un champion du savoir-vivre en toute circonstance. Une des incohérences hôtelières que je n'ai jamais pu saisir. Toutefois, ce cours n'abordait pas la situation onirique comme terrain d'étiquette, encore moins en tant que lanyshsta. Tant pis, je ferai jurisprudence, quitte à interjeter moi-même appel.

Enfin bon...


Bonjour,

Au moins, rester poli. Ca ne m'empêche de mettre les mains dans les poches.

Vous voulez vous faire des ennemis ? Essayez de changer quelque chose.

Jet de fumée en l'air. Amusant, la cigarette à un goût de thé. Une idée à creuser je me dis...


 
Thak Keymlos

Kil'dé  
Le Dhiwara 24 Manhur 815 à 22h36
 
Aucune surprise, l'homme reçoit les réponses à mesure que le songe avance. Il n'est ni étonné, ni frustré. Quelqu'un s'immisce dans un monde virtuel créé pour le dialogue et le partage, il n'allait pas jeter ces malheureux hors de sa tête. Ou était-ce la tête de celui-ci, la même tête pour tout le monde ?

« Ah, je vois, et nous serions alors les marionnettes d'une volonté supérieure. Suivant nos destinées sans que notre libre arbitre ne puisse y changer quoique ce soit. Je vois... C'est particulièrement intéressant dans un monde docile et peu savant. Mais nous l'avons vu, il existe des êtres penseurs plus évolués que d'autres. Des têtes brûlées de la prédestination.

Certains suivent les voies qui leurs sont tracées, d'autres préfèrent partir sur des chemins plus sinueux, suivant à leur guise les préceptes d'obscures Augures qu'ils auraient entendu chez une diseuse de bonne aventure.
»


Puis, un autre vient se mêler à la conversation. Pour l'instant, les visages sont invisibles, indiscernables. Flous. On constate que l'homme essaie d'analyser les moindres paroles de ses nouveaux compagnons de philosophie. Il scrute leurs déplacement, tend l'oreille à la moindre parole. Il veut apprendre quelque chose.

Au fond, c'était la raison de cette ouverture d'esprit : Apprendre. Il voulait apprendre quelque chose de profond, ancré dans la nature d'un Lanyshta. Il voulait apprendre à être Lanyshta, tout en enseignant à l'être. Il voulait comprendre comment être Lanyshta, tout en faisant comprendre aux autres la manière d'être. Être Lanyshta. Avoir des pouvoirs. Comment concilier tout ceci avec le Kil. Avec la vie. Avec le destin ? Il n'avait pas encore son idée, mais se penchait sur la question.


« Mais, cher voisin, personne n'a parlé d'ennemi. Pourquoi une telle véhémence ? »


Alors que la fumée de petrol vint se heurter contre sa toge, l'individu mystérieux prit ses aises. Il s'assit en tailleurs, dans ce qui paraissait être une herbe chaude et soyeuse. D'un geste de la main, il enjoignit la troupe à faire de même. On s'imaginait alors aux bords de la Faille, dans un décor surréaliste du quartier de Kil'dé, abandonné de tout habitant. Un quartier où les seuls occupants étaient ceux qui avaient conscience. Les Savants.

On pouvait très bien s'imaginer, dans la vie réelle, un ensemble de groupes de discussions réunis. Dans les jardins, les parcs. A réfléchir sur Scylla. Sur le Un. On pouvait se l'imaginer, oui. Mais, pouvait-on concevoir la présence, au milieu de ces foules matérielles, de fantômes immatériels. Des êtres dénudés de corps. Des consciences sans contrainte physiques. Cette idée lui plu, elle était intéressante. L'idée était émise. Partagée à travers le fil de pensée comme une suggestion. Un sentiment de sérénité.

Il paru presque apparaître un sourire de béatitude derrière l'obscurité du capuchon.


***

En voilà un qui était heureux de s'être fait des Camarades de Rêverie.
Et ce n'était que le début ?

***




Au nom de la Loi du Un, j'interromps votre Destin !



 
Oromonde

Kil'dé  
Le Luang 25 Manhur 815 à 11h32
 
A l’ombre de la conscience, par-delà les respirations incisives et le rythme cardiaque de la vie, se dessinent des visions et des songes où s’entremêlent des âmes tâtonnantes. Elle n’est pas longue à percevoir ce flou dans l’Entrelacs, qui sonne comme un appel bas : venez, venez donc, petits esprits, et discutons. De quoi, pour qui ? Point nous ne savons ; toujours est-il que le flou se fait plus criant, si une telle chose est possible. Oromonde est quelqu’un d’ordonné. Pas du genre à errer ! Mais son esprit hésitant se laisse peu à peu interpeller par ce fond mental à peine audible.

La voici donc qui, à l’aube du réel, se glisse dans la construction. L’architecture onirique est belle, à défaut d’être à ses proportions. En effet, la jeune femme jamais ne prend sa forme krolanne ; c’est sous celle d’une petite ratte noire qu’elle vient se ronger le crâne. Les manifestations psychiques ont ceci de beau qu’on n’y est point obligé de se vêtir de sa chair. Oromonde est femme d’écrits, d’écorce et de peaux ; normal donc qu’elle partage le règne des chimères.

Mi-femme, mi-lanyshta, mi-rongeur, mi-scribe, avouons que ça fait répétitif pour une seule mélodie. Mais qui, ici, s’en soucie ? Elle traverse les arches, à son échelle gigantesques, et se défie de cette scène chtonienne. Trop de lierres, de rochers, d’antiquités affalées ; rien de sa vie n’y apparaît, rien de chez elle ne s’y pulse. Elle fait attention et pour cela se révulse. Ni un signe, ni un visage ; et ainsi vient-elle citer parmi ceux qui se croient sages.

La discussion commence, cela se sent : beaucoup de points d’interrogations, bien peu d’exclamations. La jeune ratte écoute ceux qui expriment leurs doutes. Troubles qu’elle partage, comme le font ces drôles de présages.

Elle est plus une créature d’écriture que de paroles, aussi n’émet-elle aucun son dans cette acropole. Ce qu’elle « dit », est plutôt un texte écrit qui se dessine timidement dans les esprits.

« Bonjour à vous. Je suis désolée, mais je crains ne pas avoir compris vos soucis. Qu’essayez-vous donc de dire ? »



Mon nom est Personne.
*Le Chaudon qui Fume*
 
Kharib

Kil'dé  
Le Luang 25 Manhur 815 à 14h37
 
Ecoute. Audition. Interprétation. Dérive.

Il y a les marionnettes, le marionnettiste, les spectateurs, et les autres…

Amusement. Jeu. Ritournelle. L’individu « voyait » les marionnettes. Il était donc spectateur.

Les marionnettes suivaient la danse. Le marionnettiste, inconnu.

Certains suivent. D’autres ferment les yeux. D’autres encore découvrent.

La loi des civilisations. Le cycle de vie des krolannes. Un début. Une fin.

Certains sont vecteurs. D’autres pas.

Renvoyer les rêves.

Croire que c’est juste un rêve n’aide pas à surmonter la réalité.

Puis, il se tut…


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Oromonde

Kil'dé  
Le Julung 28 Manhur 815 à 11h31
 
"Je crains ne toujours pas avoir compris.

Exprimez-vous clairement, et structurer vos idées.
Elles manquent tristement de clarté.

Si du moins vous voulez donner à cette conversation de la vie..."


Oromonde se tait quelques instants. Puis, à voix basse, elle reprend :

"Nous sommes ici pour discuter, c'est cela ?
Tout du moins c'est ce que je crois.
Vos troubles concernent les lanyshtas ?
C'est une question assez commune, ma foi.

Formulez point par point vos semonces.
Les questions sont plus importantes que les réponses.

Seulement ainsi pouvons-nous même prétendre "penser"...."




Mon nom est Personne.
*Le Chaudon qui Fume*
 
Arabelle mercoeur

Kil'dé  
Le Julung 28 Manhur 815 à 15h01
 
Depuis son éveil, elle s était entraînée à suivre une conversation à plusieurs et cela ne la fatiguait plus comme avant, elle parvenait même à y participer et a envoyer un image d elle télépathique mais de là a créer un lieu complet où les autres penseurs pourraient évoluer et le faire évoluer elle ne pouvait pas, pas encore.

Elle se contenta donc de préciser sa présence et entendre les autres en donnant de temps en temps ses réflexions.


Bien le bonjour et merci de l accueil au maitre des lieux.

Pourquoi vouloir tout changer au lieu de trouver le moyen de s adapter ou d adapter notre Sharr à notre présence?
Si l on change tout pour créer un nouveau quartier de télépathes que deviendrons les krolannes de Kil Dé?
Les pourchasseront nous comme ils nous pourchassent maintenant? Nous en serions réduit à faire la même chose qu eux sans nous montrer différents, plus réfléchis
.


 
Thak Keymlos

Kil'dé  
Le Merakih 3 Jayar 815 à 09h58
 
Il y avait du monde dans la sphère de pensée kil'déenne. Les idées étaient éparpillées. On discernait avec difficulté les propos, et chacun parlait à l'autre sans trop savoir qui répondrait. Mais ainsi était le mode de pensée des Lanyshtas. Encore heureux que les représentations physiques permettaient de déterminer l'origine des sons virtuels.

Depuis qu'il s'était assis en tailleur, personne n'avait suivi son mouvement. Aussi, il commença par là :


« Je vous en prie, asseyez-vous donc. »


L'invitation lancée, il reprit :

« Kil'dé a une place pour chacun de ses habitants. Chacun. Ceci est un fait indéniable. Aussi, les prévisions de Scylla parlent de nous. De nos pouvoirs. De nos capacités. Notre particularité. Nous portons les stigmates d'une marginalité du fait même que nous pouvons interagir ici même, dans l'au delà du réel.

Ce que je dis, c'est que nous devons comprendre. Que comprendre ?

Nous devons comprendre notre rôle dans le quartier et la cité de Syfaria toute entière. J'espère bien me faire comprendre lorsque je parle de Révolution. Je ne parle pas de paysans avec des fourches et des torches. Je parle d'avancée méta-physique. De surpassement de soi. Nous devons comprendre que notre place dans la société est comprise dans les fils des destinés, et que nous avons un rôle à jouer. J'entend bien votre crainte sur un éventuel changement, mais cela a déjà commencé. Les choses ont commencé à bouger, vous pouvez le voir en écoutant les autres quartiers échanger.

Par delà nos portes, on parle de Guerre et d'Armées. Le Kil'dé, je pense, n'a rien à faire avec tout cela. Nous ne devons pas laisser ces aberrations s'emparer de nous et nous détourner de notre véritable but. A moins que nous ne soyons voués à faire cette guerre ? Je ne sais pas... Je n'ai pas lu vos Augures.

Lorsque je parle de Révolution, je parle d'accepter notre état. Non pas notre état de... « mutant » mais bel et bien notre place au sein du kil'dé. Sans définir ceci, nous ne pourrons avancer nul part. Que devons-nous être ? Extérieurs ? Intérieurs ? Marginaux ? Intègres ?
»


La voix calme et douce de l'homme se dissipa. Il laissa la parole.



Au nom de la Loi du Un, j'interromps votre Destin !



 
Arabelle mercoeur

Kil'dé  
Le Merakih 3 Jayar 815 à 18h21
 
Une notion fit un peu tiquer Arabelle. Donc elle réagit assez vite.

Pardonnez moi mais vous vous demander qe que nous devons être mais nous le savons déjà, des Lanyshstras nous sommes devenus et nous les resterons.
Un pouvoir nous a été accordé faisons en.sorte que le Kil'Dé en profite, nous ne sommes pas pourchassé à outrances par chez nous. Nous ne sommes pas des monstres ni des marginaux nous sommes intégrés comme tout un chacun dans le quartier de la loi du Un.

Mais nous ne devons pas oeuvrer à la vue de tous, les krolannes nous considèrent encore trop comme des monstres pour voir ce que l on peu apporter au quartier.

Nous devons nous repartir dans toutes les couches de la populations ce qui nous permettrait de réagir a quelques menaces qui soit très vite.




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