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Songe des tombeaux désertiques
« … un sommeil mêlé de réminiscences enfantines et de souvenirs plus récents... »
 
Rhôz

Kil'sin  
Le Dhiwara 27 Dasawar 815 à 15h24
 
Un ciel lourd de nuages, de ceux préludant à l'orage, se trouve suspendu au-dessus d'une immense vaste plaine. Seuls d'imposantes montagnes en rompent la déserte platitude, perdues au milieu d'un grand nulle part.

Au pied des monts, une cité antique, ou peut-être seulement des vestiges. Entre ruine et survivance de ces murs, difficile de situer les édifices tortueux dont l'étrange géométrie se déploie en des architectures d'asphyxiante ancienneté. Tandis qu'un roulement de tonnerre gronde au loin, atténué par la distance, une enfant posée par le hasard aux portes du cyclopéen labyrinthe urbain s'interroge : vaut-il mieux s'y réfugier ou fuir à toutes jambes ? Les lieux n'ont aucun habitant visible, à part peut-être de lointains volatiles entraperçus sous le ciel, quelque part entre les toits et les cimes montagneuses.

Pour illuminer la pesanteur tombale de cette lourde atmosphère, un premier éclair fend le ciel, blanchissant un instant l'horizon avant qu'une pluie battante ne vienne l'obscurcir, frappant le sol de rocaille poussiéreuse avec une force croissante. Son appréhension momentanément estourbie, et presque instinctivement, l'enfant se précipite vers la promesse incertaine d'un toit et de murs pour s'abriter.

Des croassements sinistres s'élèvent, comme des rires de corbeaux narquois, dont la clameur est seulement étouffé par le bruit du crachin furieux qui s'abat.



Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Cal Keran

Kil'sin  
Le Dhiwara 27 Dasawar 815 à 15h49
 
*** Clignement d'yeux sur la plaine. Incompréhension. Peur. Peur. Peur peur peur. Curiosité ? Un pas, puis deux, pas bien grand, pas de quoi franchir une montagne.

Il sursaute. Le bruit, l'explosion, le tonnerre. Sourit. Simple physique, rien de dangereux, rien du tout, n'est ce pas ? Et devant, une ville. La ville. Peur. Peur peur peur. Curiosité. Il hume. Il sent. Pas l'odeur du danger. Son instinct est calme, très calme. Trop calme, diraient certains. Mais non. Juste ce qu'il faut. Un pas, à nouveau. Puis deux. Puis on disparait sous les voûtes artificielles d'une forêt urbaine. Un petit point blond, perdu dans l'immensité sombre des toits.

Nouvel éclair. Merde, la pluie ! Pas la même réaction. Il aime la pluie. Mais pas toujours. Pas comme ça, pas maintenant. Il sait, intérieurement, que la pluie évoque quelque chose dans son esprit. Un tintement, une clochette. Il sait qu'il a une histoire avec la pluie. Mais pas là, pas maintenant. Courir.

Alors il court. Courir vers l'abri le plus proche. Au détour d'une ruelle, une porte. Ouverte. Toutes les autres, fermées. Pas le temps de réfléchir, il se jette dedans. Drôle. Il se sentait attiré par ces portes fermées. Mais non, c'est stupide, personne n'est attiré par une porte fermée. Personne ?

Et de sa petite voix, l'enfant appelle ? ***


Cal : Hého ?

*** Ho, ho, ho, lui répond l'écho. Moquerie ou mimétisme ? L'ombre ne permet pas de distinguer l'expression de celui-ci. Il serait compliqué de juger de son intention. ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Rhôz

Kil'sin  
Le Luang 28 Dasawar 815 à 13h57
 
À l'intérieur des bâtiments, dans le labyrinthe des salles vides, elle erre. Le silence des lieux contraste avec le bruit de fond de la pluie au dehors. Ici règne la pénombre, mais un arrangement complexe de lucarnes et de puits de lumière fait qu'on y voit tout de même un peu, à travers une alternance de zones de ténue clarté et d'ombres franches. Des flaques jonchent le sol par endroit, eau de pluie ou substance non identifiée, visqueuse et noirâtre.

La Petite, encore loin de la future Étudiante qu'elle sera (ou a été) un jour dans une autre dimension, n'est encore qu'une petite exploratrice nocturne. Elle a cédé à sa curiosité et fait sa visite. Ce sont parfois des séries de couloirs et de petites pièces qu'elle parcourt. Puis des salles si vastes qu'on croirait des cavernes ou des cathédrales dans lesquelles de plus petites bâtisses ont été construites. À certains endroits, des murs ou des parois couverts de bas-reliefs laissent s'enchevêtrer des formes étranges. De prime abord on serait tenté de n'y voir que motifs abstraits mais, au terme d'un examen plus poussé, on finit par y distinguer des formes animales ou krolannoïdes, des êtres velus ou insectoïdes menant d'étranges ballets – des combats ou des accouplements ? Même en des lieux si irréels, ce ne sont pas vraiment des considérations de fillette. L'enfant poursuit sa promenade.

Soudain retentit un cri lointain et rauque, déformé et désarticulé par l'écho. Instinctivement, la Petite y pressent un danger plus qu'un secours. Elle va dans une autre direction. Mais d'une façon ou d'une autre les mugissements continuent de résonner et se rapprochent peu à peu. La rencontre semble inéluctable. Alors elle décide de se cacher, de voir ce qui la poursuit tout en se dissimulant. La petit Rhôz ne se laisse pas attraper comme ça.



Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Cal Keran

Kil'sin  
Le Merakih 13 Jangur 816 à 12h42
 
*** Curieux, l'enfant ne peut pas s'empêcher, doucement, de s'engager dans les coursives sombres. Il n'a apporté aucune lumière. Celui qui sera ou fut le "Prince des Voleurs" aime cette pénombre, inconsciemment. Il s'en nourrit même. Oui, se nourrir, un bon terme, tant il sent monter en lui un plaisir indistinct, une énergie revigorante...

Et dans le couloir, c'est une luciole qui avance. S'enfonçant dans les ombres, le jeune garçon, paradoxalement, s'illumine. Oh, pas un phare dans la nuit, mais la blondeur détonante de sa chevelure semble lui. Une petite pointe de lumière dans une mer d'ombre. Mais, au mépris des lois de la physique, et notamment de celles concernant les ondes... Son ombre s'étend, derrière lui. Lourde, noire, illusion créée par cette petite pointe de lumière.

Clignement d'yeux, il se retourne. L'ombre disparait. Haussement d'épaules. Bah. Rien de dangereux ne peut se passer ici. Pas dans l'ombre. Mais son instinct, encore une fois, le pousse à continuer de parler tout en avançant. ***


Cal : Il y a quelqu'un ? Allez ! Je me sens seul, ici. Trop seul ! J'ai envie de m'amuser !

*** Le silence encore. Et un sentiment étrange, cette solitude. ***


Cal : Je ne veux pas être seul, sortez !

*** Une voix enfantine mais forte, amplifiée par l'écho et par les parois. ***



Gentleman Cambrioleur
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Rhôz

Kil'sin  
Le Sukra 16 Jangur 816 à 16h21
 
De sa cachette, derrière le socle granitique d'une statue grotesque, perchée sur une corniche un peu en surplomb de l'entrée de la grande salle, la Petite entrevoit l'arrivée son poursuivant. C'est en apparence un enfant, comme elle, mais sa tignasse blonde ressort de façon éclatante dans la pénombre ambiante, rayonne d'une clarté étrange – et forcément surnaturelle. Le contraste est tel avec son visage qu'elle n'en distingue pas les traits.

Et le voilà qui appelle. Sa voix résonne en échos – du patois de Kil'sin, tiens donc. Éploré, il se lamente sur sa solitude et son manque de compagnie – avec une telle tristesse dans sa voix qu'elle en ressent de la suspicion. Quelle sorte de diable perfide est-ce là, qui devine sa présence, sans aucun doute, et peut-être bien, aussi, son identité ? Pour sûr il voudrait se jouer d'elle en la faisant sortir de sa cachette – quel mauvais sort l'attendrait alors ?

La Petite s'avise cependant qu'elle ne pourra rester indéfiniment à l'abri de sa statue. Il lui faut agir pour se sauver. Sa main posée sur le piédestal qui la dissimule encore – une sorte d'hydre dressée sur ses pattes, ou quelque dragonne tentaculaire, sculptée tout en verticalité, telle une colonne serpentine –, elle sent que malgré sa masse apparente il suffirait d'une petite poussée pour que la sculpture bascule vers l'entrée et vers son poursuivant démoniaque. Elle pousse donc, et voilà la statue qui vacille, qui tombe, et dans sa chute déjà se désagrège en blocs, entraînant d'autres pierres mal scellées, déclenchant une petite avalanche de pierres en direction de la Blondeur diaphane.

Profitant du fracas de poussière, des tremblements et grondements du chaos engendré par son geste, la Petite s'enfuit sans un mot, sur une petite corniche latérale, qui monte doucement à plusieurs mètres du sol, le long d'un mur qui devient peu à peu une paroi montagneuse. Si le Démon ne périt pas écrasé par les roches, il lui faudra être aussi agile à la course qu'en équilibrisme pour espérer la rattraper.



Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Cal Keran

Kil'sin  
Le Merakih 20 Jangur 816 à 13h44
 
*** Il avait anticipé une réaction, certes, mais pas celle-ci. Pas une réaction si violente, si agressive. Depuis quand balançait-on à la tête d'enfant innocent autant de rocailles, sans que celui-ci n'ait manifesté la moindre volonté de faire du mal ?

Bondissant en avant, l'enfant s'étale au sol un peu plus loin, évitant de justesse le gros de la caillasse. Une pierre, cependant, frappe son visage avant qu'il ne puisse couvrir sa tête au sol. Un liquide chaud sur sa joue. Plic. Plic. Plic. Quelques goutelettes rougeâtres s'évaporent en touchant le sol. Serrant les dents, il se relève. Un pic de rage, soudain. Non. Non, ce n'est rien. Rien du tout.

Levant les yeux vers la source probable du "tir", il sourit à nouveau en apercevant la petite forme s'effacer dans les hauteurs. Super. On allait jouer.

Courant vers la paroi la plus proche, il en examine les aspérités. D'où connait-il la manière d'examiner un mur et ses prises ? Peu importe. Rapidement, celui-ci prend la première prise en main, et commence la lente ascension vers le sommet. Profitant d'une pause à mi-parcours, il crie à nouveau. ***


Cal : Reste, reste ! Je veux juste jouer ! Je veux juste jouer avec quelqu'un !

*** Et l'ascension continue. Centimètre par centimètre, jusqu'à la corniche, sur laquelle il reprend son souffle brièvement. La forme s'était enfuie par là. Son sourire revient. Un sourire plus agressif. Moins doux. Et doucement, il continue dans la direction empruntée par la présence. Jouer. Il voulait jouer. Désespérément jouer. ***



Gentleman Cambrioleur
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Rhôz

Kil'sin  
Le Julung 21 Jangur 816 à 14h57
 
Une fois le fracas passé, la Petite Rhôz marque une halte pour contempler le cataclysme qu'elle a volontairement provoqué. C'est pour voir presque aussitôt une tignasse blonde sortir du nuage de poussière pas encore entièrement retombée, un Petit Diable qui escalade la paroi rocheuse avec une incroyable aisance, droit dans sa direction. De nouveau il l'appelle, une fois encore en patois kilsinien, avec quelque chose de familier, très familier, dans la voix. Elle reprend sa fuite et, la paroi s'incurvant, disparaît vite derrière une crête.

Mais après le virage, mauvaise surprise : c'est un cul de sac, une petite esplanade sans issue. Une galerie taillée dans la roche devait jadis s'enfoncer droit dans des entrailles montagneuses, mais elle se trouve désormais obstruée par d'énormes éboulis. Plus aucun passage possible. La Petite Rhôz a beau faire le tour des lieux, elle ne peut que se rendre à l'évidence qu'elle se trouve piégée sur une sorte de minuscule plateau à flanc de falaise, bordé d'une demi douzaine de statues – encore une fois des sculptures grotesques tout en griffes, écailles, tentacules et antennes, mêlant le bestial velu au reptilien et à l'insectoïde. Mais ce qui la met au comble de la détresse, c'est la voix de son poursuivant, qui est déjà tout proche du virage, et qui l'appelle une fois encore – de cette voix décidément si familière.

La Petite Rhôz court se réfugier derrière une sorte de petit autel, sur un côté de l'impasse circulaire, afin de mettre un dernier obstacle entre elle et le Diable Blond voulant « juste jouer »... Elle ramasse une pierre à bord tranchant qui traînait au sol – puisqu'il n'est plus possible de fuir, le moment est venu de se défendre, et le plus chèrement possible. La voilà prête pour une séance de « jeu ».



Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Cal Keran

Kil'sin  
Le Julung 21 Jangur 816 à 15h06
 
*** Encore quelques pas. Juste quelques pas. Et le jeune garçon qui continue d'avancer en trottant, poursuivant encore l'ombre qui avait attenté à sa vie. Il n'était pas en colère. Pas du tout ! Il se sentait juste... Seul ? Mais rapidement, la galerie se stoppe. Un cul-de-sac. Retenant un juron, l'enfant ralentit, avançant d'une petite dizaine de pas avant de se stopper.

Elle n'a pas pu s'échapper. C'est impossible. Personne ne peut traverser ça. Une longue minute passe. Il y a forcément quelqu'un ici. C'est... C'est impossible autrement. Quelqu'un, quelque part. Regardant les statues une à une, il se mord la lèvre. L'excitation cédant place à un autre sentiment. De la peur. Pourquoi si soudain. Pourquoi ?

Et d'une voix moins assurée... ***


Cal : Montre toi. J'ai pas envie de jouer à cache-cache. C'est fatigant et... Et nul. J'ai juste... Euh...

*** Le feu follet vacille, entouré d'ombres. ***


Cal : Si tu existe, montre toi, hein ? Juste... Juste montre toi. S'il te plait ?

*** Définitivement moins assuré. ***


Cal : Je suis seul, hein, alors... Alors tu peux te montrer ! Montre toi ! Tu existe, montre toi !

*** Un cri. Une supplication. ***



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Rhôz

Kil'sin  
Le Vayang 22 Jangur 816 à 13h52
 
Bien sûr que j'existe !

La Petite Rhôz se tient debout à côté de l'autel, au silex pointu à la main et de la défiance dans le regard. Elle ne pouvait rester cachée plus longtemps. Pour la première fois elle voit son poursuivant de près, elle peut distinguer son visage – tout comme sa voix, elle lui trouve quelque chose de familier, mais elle ne saurait dire quoi...

La tristesse du Petit Diable semble sincère. Est-ce vraiment une ruse démoniaque ?



Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
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Cal Keran

Kil'sin  
Le Luang 1 Fambir 816 à 21h23
 
*** Le môme sursaute, mais se rétablissant bien vite sur ses pieds, l'humidité au coin de ses yeux disparait en même temps que son sourire revient à la charge. ***


Cal : Je le savais ! Je savais que tu étais là ! Chat , c'est toi le... Ah non, je ne t'ai pas touché...

*** Se jetant en avant, il se jette sur l'enfant, nonobstant le petit poignard improvisé. Un geste félin, tout à fait en rapport avec ce jeu imaginaire. Attrapant le poignet de la petite, il ne peut contrôler sa force, et les deux gosses, étreints dans un corps à corps fugace roule sur le sol.

Sans la lâcher, le môme sourit toujours, tentant manifestement de se dégager de la gamine tout en étant... Le dernier à toucher ? Sans y parvenir, le voila qui hurle. ***


Cal : Chat ! C'est toi le chat ! Arrête de bouger ! C'est de la triche !

*** Un langage innocent, un jeu qui pourrait l'être moins. ***



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Rhôz

Kil'sin  
Le Matal 2 Fambir 816 à 18h16
 
Après celui du chat et de la souris, le Diable Blond veut continuer les jeux félins... Sachant ce qui arrive aux souris qui tombent entre les pattes des chats, la Petite Rhôz s'apprête à bien le recevoir avec son coutelas de pierre. Elle en avait la ferme intention. Mais le Petit Démon, après avoir séché sa larme de crocodile, se jette sur elle sans qu'elle parvienne à le taillader le moins du monde. Celui-ci est agile et, tout en riant, il se démène comme un diable pour la désarmer. Les voilà roulant par terre. Dans leur chute, la Petite perd son arme.

« Chat ! Chat ! », crie joyeusement le Blond Démon, tout en enlaçant sa proie dans une bataille à même le sol caverneux. Cela pourrait être un innocent corps à corps d'enfants chahuteurs, si ce n'était la nature presque sûrement démoniaque de l'assaillant. Et peut-être aussi le fait qu'ils ne soient déjà plus si enfants... car ce sont maintenant deux adolescents qui s'affrontent. « À ton tour ! », intime le déjà jeune homme, sans pour autant libérer de son étreinte la Jeune Rhôz pubescente. Alors ce serait à elle de l'attraper maintenant ? Encore faudrait-il qu'il fasse mine de fuir le contact...

Pour l'instant, pas de doute, c'est lui qui a le dessus. Mais la demoiselle, qui n'est pas si frêle, rassemble ses forces pour se dégager. Elle se soulève brusquement et de nouveau roulent les deux jeunes gens, jusqu'à inverser les positions – c'est maintenant elle qui se trouve à cheval sur le Blondinet, pesant de tout son poids pour le maintenir cloué au sol. Les mains de Rhôz se posent sur son torse, glissent jusqu'à son cou. Elle commence à serrer. Le jeune diable voulait jouer au chat – le voilà bien attrapé !

Mais il y a tout de même quelque chose de très familier dans ce visage... ces mèches blondes... ce sourire crâne malgré la strangulation. Rhôz a comme une hésitation, l'impression d'avoir déjà eu affaire à l'individu. Et puis un souvenir de chat et de sourires finit par remonter. Celui d'un gros chat noir. D'un sourire de chat. Et d'un sourire de blondinet. Un duel se sourires dans un compartiment de monorail... Elle se souvient.

Cal !

Rhôz cesse de serrer la gorge de son compagnon de jeu. Elle l'a enfin reconnu. Comme si un charme venait de se rompre, en un clin d'œil, les adolescents reprennent leur taille adulte.

Cal ? Mais qu'est-ce que tu fiches ici ?


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Cal Keran

Kil'sin  
Le Merakih 3 Fambir 816 à 09h09
 
*** Et les enfants roulent encore dans ce corps-à-corps miniature. Qui grandit d'un pouce, mais juste d'un pouce, particulièrement pour un blondinet dont la courbe de croissance frôlait les paquerettes. Un nouveau coup, et la voila qui le chevauche. Voila qu'une ado le chevauche, en tout cas. ............... Oui, dis comme ça, l'étreinte n'avait plus la même saveur que l'innocent combat entre les deux enfants.

Et soudain, les doigts fins de l'adolescente enserre sa gorge. Le blondinet ouvre les yeux. Merde. Tenter de se dégager. Attraper les poignets, les écarter de sa gorge. Mais elle serre fort. Et lui a mal. Maladroitement, le jeune garçon frappe, tentant de la décrocher d'un coup de poing. Inutile. Il n'aime pas ce jeu. Il déteste ça, il déteste être en dessous. Mais son sourire ne disparait pas. Car ce qu'il détesterait encore plus, c'est montrer la moindre once de peur.

Et soudain, son nom claque. Il ouvre les yeux.

Rhôz ? Mais qu'est ce qu'elle foutait là ? ***


Cal : Glahak ?

*** Puisqu'on vous le dit. La jeune femme le lâche, permettant au voleur de reprendre son souffle dans une quinte de toux... Une toux soudain mêlé d'un rire. Parvenant vaguement à reprendre son souffle, il râcle sa gorge. ***


Cal : Même question... Je rajouterai "pourquoi essayer de me tuer", mais je pense qu'on n'est plus à ça près.

*** Nouveau râclement de gorge. Regardant aux alentours, son sourire s'efface brièvement. ***


Cal : Merde, on est où ?

*** Se remettant sur pied, il se dirige vers l'un des gargouilles les entourant. ***


Cal : Ils auraient bien besoin d'un décorateur. Comment on se retrouve ici ? Et ensemble ? Je me souvenais être au De...


Gentleman Cambrioleur
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Rhôz

Kil'sin  
Le Vayang 5 Fambir 816 à 14h18
 
Pourquoi avoir essayé de tuer Cal Keran dans sa version enfantine ? Peut-être à cause son côté tête-à-claques... Ou parce que la peur rendait la petite Rhôz violente... Mais si l'on se demandait plutôt pourquoi celui-ci avait pris l'apparence inquiétante – ou faussement rassurante – d'un enfant démon feignant la détresse dans une ville fantôme ? À vrai dire, il y a comme une logique tordue dans toute cette situation... En fin de compte, la question la plus intéressante est bien la suivante : où se trouvent-ils donc ?

Au premier abord, je dirais que nous sommes dans une cité antique et abandonnée. C'est vrai que le style est un peu particulier... Toutes ces sculptures grotesques...

Comme celle de ce gros bonhomme imberbe et asexué, avec une salade de tentacules à la place du visage et de grands ailes membraneuses dans le dos.

Une ville perdue, donc, dans le creux de montagnes titanesques... Tout ceci ne ressemble pas vraiment à la Syfaria que nous connaissons et semble un peu trop fantastique.

Ne serait-ce que le fait qu'ils se voient l'un et l'autre comme dans une pénombre tamisée alors qu'ils sont censés se trouver dans les entrailles de la terre, au cœur de l'obscurité chtonienne le plus profonde. Rhôz, qui a déjà lu des ouvrages de certains psychologues hypnotiseurs, commence à se faire une petite idée de la situation...

Tu veux mon avis ? Je crois que nous sommes dans un rêve. Certains éléments du décor pourraient être le reflet fantasmé et déformé de choses que j'ai vues aujourd'hui – avant de m'endormir...

Ce qui amène une nouvelle question : Qu'est-ce que tu fabriques dans mon rêve, Cal ?


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Cal Keran

Kil'sin  
Le Vayang 5 Fambir 816 à 15h37
 
*** Réfléchissant une minute aux paroles de sa "soeurette" officieuse, le jeune homme hausse les épaules. ***


Cal : Ca, je m'en serai douté. Ce n'est pas le genre de statue qu'on vend beaucoup dans les boutiques du Sin. Maintenant, ce style me dit quelque chose, mais je n'arrive pas à savoir quoi.

*** Se déplaçant, il regarde l'un des grotesques pièce d'art. Un Hercule sculptural, au visage parfaitement... Vide. Ni yeux. Ni bouche, ni nez, ni forme. Une plaque polie, parfaitement plate, une neutralité terrifiante accentuée par l'ombre. ***


Cal : Ouaipe, je suis sûr d'avoir vu ça quelque part.

*** Se retournant vers la jeune femme, il sourit, écartant les bras. ***


Cal : Une seconde, je trouve que tu vas un peu vite en besogne. Petit un, qui te dit que nous sommes dans ton rêve, etpas dans le mien ? Difficile de dire qui est arrivé en premier. Petit deux, qui me dit que tu n'es pas juste une image fantasmée de Rhôz ?

*** Fermant les yeux, il étend les mains vers elle, se concentre... Longtemps. Longtemps. Entrouvre un oeil. ***


Cal : Non. Dommage. Alors petit trois, qu'est ce qui te dit que je, Cal, suis dans ton rêve, et pas l'objet de TON fantasme, hein ? Hahahaha !

*** Pointant du doigt l'étudiante, triomphant, il se retourne, faisant voler sa... Sa cape ? Une longue cape rouge, toute cardinale, qui, on peut en être sûr, n'était pas là avant. Lui ne semblait pas s'en étonner. ***


Cal : Donc, partant de ce principe, nous sommes bloqués non pas par la physique du lieu mais par l'impossibilité de déterminer notre vraie nature. A moins que tu n'aies un indice pour déterminer tout ç...

*** Il se stoppe. Regarde à nouveau l'Hercule. Son sourire disparait. ***


Cal : Ca y est. Je sais où j'ai vu ça. Tu as entendu parlé de Gross Clark ? Le collectionneur ?

*** Un éminante comitaire, au goût plus que discutable. Mais ça lui revenait, cette statue, il l'avait déjà vu. ***



Gentleman Cambrioleur
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Rhôz

Kil'sin  
Le Dhiwara 7 Fambir 816 à 15h47
 
Rhôz, apparemment redevenue l'adulte qu'elle est habituellement à l'éveil (celui, banal et commun, de tous les Krolannes qui ne sommeillent pas), fait désormais preuve de plus de maîtrise d'elle-même, et garde son calme quand Cal fait mine de la tâter en rêves (ou allez savoir quoi) et suggère qu'il pourrait être, lui, son fantasme à elle – décidément Prince des Vantards jusque dans ses rêves... Puis, comme de coutume, et comme elle s'y attendait (car elle commence à le connaître), il saute à un autre sujet de conversation.

Gross Clark ? Tu veux dire parler du « conseiller spécial polyvalent » du Comité fédérateur des amateurs et conservateurs d'art ? Tu crois qu'on pourrait être dans son rêve ? Hum. J'avoue ne pas bien connaître le style de sculpture qu'il collectionne, mais de ce que j'ai compris, il affectionne des lieux et des ambiances plus... hem... voluptueux.

Se peut-il qu'ils se trouvent dans le rêve d'un tiers ? L'hypothèse n'est pas plus farfelue qu'une autre, à vrai dire. Cependant, quel que puisse être le style des statues et les goûts éclectique du Ponte susnommé, l'endroit où se trouvent les deux Lanyshtas ne ressemble pas beaucoup (pour ce que Rhôz connaît de ce genre de lieux) aux palais de dépravation que sa réputation associe à son nom...
Par ailleurs, si l'on met de côté la présence incongrue de son « frérot », désormais enveloppé d'une cape rouge, certains éléments structurants ne sont pas sans rappeler à l'Étudiante les événements de sa journée passée : paysage désertique, grandes architectures abandonnées, passages menant sous terre, krolannoïdes étranges (ici en statues)...


Excuse-moi, mais tout ceci, à un niveau symbolique, me fait tout de même beaucoup penser à des choses que j'ai vues récemment...
Tu sais qu'on est enfin arrivés à cette Porte abandonnée qu'on voulait visiter ? Gigantesque. Mais complètement en ruine. Avec un nid de Frobekhs dedans. Drôles de bestioles – tu as déjà vu l'intérieur d'une de leurs ruches ? Heureusement qu'on était toute une bande de Lanyshtas...


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
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Cal Keran

Kil'sin  
Le Dhiwara 7 Fambir 816 à 16h33
 
*** Il secoue doucement la tête. ***


Cal : Non, nous ne sommes pas dans "son" rêve. Disons que j'ai... Visité son jardin, assez récemment, et cette statue... N'en est pas une. Enfin si, mais pas complètement.

*** Tatônnant sur le visage de l'Hercule neutre, il semble chercher quelque chose. ***


Cal : Normalement, le visage de la statue n'est pas loin. Et c'est une clé. Mais je ne sens pas l'encoche prévue pour le faire rentrer. Donc l'apparence de choses que j'ai vu est là, mais pas les petits détails.

*** Se détachant de la statue, il se rapproche de l'étudiante. ***


Cal : Nous sommes donc dans un endroit où se mélangent ce que TU as vu, et ce que j'ai vu. Je suis à peu prêt sur que je n'ai jamais vu la Porte Abandonnée. Donc tout ne peut pas venir de mon esprit. Quand à certains éléments, ils sont imprimés dans mon esprit. A moins, encore une fois, que tu ne te sois amusée à tatonner du marbre chez notre ami comitaire, ce qui m'étonnerait. Il est possible de partager un rêve au point d'en fusionner deux ?

*** Secouant la tête, négativement. Mais sourit. ***


Cal : Jamais vu. Je suis un rat des villes. Tout ce qui est à l'extérieur a tendance à me donner des boutons, et c'est pour ça que ça me fascine ! Ca ressemble à des ruches d'abeilles, un truc du genre ?


Gentleman Cambrioleur
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Rhôz

Kil'sin  
Le Luang 8 Fambir 816 à 14h44
 
On appelle ça une ruche, mais c'est plutôt comme une termitière géante, avec de gros œufs ressemblant à des pierres, au milieux d'un lit d'excrétions visqueuses. Bref, c'est peu ragoûtant. Assez grand pour qu'un Krolanne s'y promène. Enfin, à condition de se débarrasser des gardiennes. Si tu les avais vues celles-là...

Assise sur le bord de l'autel, Rhôz écoute Cal exposer son hypothèse, qui a l'air de tenir la route.

Je n'ai pas fait de sculpture récemment, non. C'est vrai que ce décor pourrait tout aussi bien être une combinaison de nos souvenirs à tous les deux.

L'Étudiante se gratte le menton.

Mais cela n'explique pas pourquoi nous nous retrouvons dans un rêve commun....
Serait-ce juste parce qu'on avait convenu de rester en contact télépathique le temps de l'excursion ?


Elle se lève et embrasse du regard la série de statues grotesques, puis pointe en direction de la corniche par laquelle les deux Lanyshtas sont arrivés dans le cul-de-sac en surélévation.

On continue la visite de la ville, ou est-ce que tu préfère chercher la « clé » de ta statue ?

Au fait, comment se porte ta future progéniture ? Tu ne m'as toujours pas donné le nom de la future mère...


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Cal Keran

Kil'sin  
Le Luang 8 Fambir 816 à 21h19
 
Cal : Passionnant. Si vous avez appris quoi que ce soit qui puisse m'aider à en planter un un jour, n'hésite pas à m'en faire part, on ne sait jamais, ça peut me servir si je tombe dans un nid un de ces quatres ! Enfin, dans le doute, je viserai les yeux ou les organes génitaux, en général c'est suffisant.

*** Ecoutant la jeune femme, il semble réfléchir. Puis secoue la tête. ***


Cal : Peu probable qu'elle existe, je ne trouve même pas la marque dans laquelle le masque est sensé s'encastrer. Je ne pense donc pas que le passage existe. Mon inconscient a imprimé la statue, pas le mécanisme, peut-être parce que j'ai toujours trouvé ce truc parfaitement glauque.

*** Haussant les épaules. ***


Cal : Pour l'instant, on ne peut que spéculer. Trop peu d'éléments pour sortir de la théorie. Donc mieux vaut avancer. Ce sera la ville.

*** Suivant la jeune femme dans l'allée des horreurs, un sourire joyeux apparait sur son visage. ***


Cal : La maman se porte à merveille. Elle vit chez une psychopathe notoire, mais elle va bien. Oh, et la maman est une prédicatrice du De. Oromonde. Ah, rendre une prédicatrice enceinte. Classique Cal ! C'était marrant.

*** Ouaipe. Rendre une femme en noir enceinte pour un coup d'un soir, c'était Cal. ***


Cal : Tu n'as pas envie de devenir marraine ? Non parce que quitte à devoir en choisir une, tu m'as l'air d'être la perosnne la plus responsable de mon entourage. Du coup... Tu en penses quoi ?


Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Rhôz

Kil'sin  
Le Matal 9 Fambir 816 à 21h55
 
Viser les organes génitaux, je ne sais pas si ce serait efficace sur tous les Frobekhs...
Ils peuvent vraiment prendre des formes très variées – non qu'ils en changent à volonté, mais ils peuvent sortir de leur œuf formés fort différemment les uns des autres...
Il y a des hommes-rats, comme la représentation qu'on s'en fait typiquement, et comme on peut souvent en trouver près des sharss, mais il y en a aussi qui ont une allure plus insectoïdes – et qui ont des petites ailes pour voleter, par dessus le marché. Le mieux à faire c'est de les démantibuler au plus vite. Mais c'est surtout leur nombre qui les rend dangereux, et c'est pour cela que si on en a l'occasion, il faut empêcher au plus tôt une ruche se développer.


Depuis son expérience de la veille, le regard de Rhôz sur les Frobekhs a nettement changé. Elle voit dorénavant en eux un danger bien plus qu'une source de curiosité.

Le feu peut être un moyen efficace contre eux. Enfin, autant qu'il pourrait l'être contre des Krolannes, à vrai dire...

Les deux Lanyshtas redescendent vers la ville enténébrée tout en papotant. Et enfin Rhôz arrive à en savoir plus sur la future mère.

Oromonde ? C'est Oromonde qui se trouve enceinte grâce à toi ?

Ayant le souvenir d'une visiteuse Kildéenne hyper guindée et un peu lunaire, l'Étudiante n'aurait pas imaginé que l'« heureuse élue » puisse être Oromonde. Quel drôle de couple ! Elle a du mal à les imaginer ensemble – de toute façon c'est sans doute le genre de choses qu'il vaut mieux ne pas chercher à trop bien visualiser.

Marraine ? C'est pour me refiler le bébé pendant que vous allez faire la fête en ville, c'est ça ?

Faire la nounou, très peu pour Rhôz... Cependant, ce serait sûrement intéressant d'être aux première loges pour observer si l'enfant de deux Lanyshtas développe des aptitudes particulières. Et puis Cal Keran est tout de même son « Frérot ».

En revanche, s'il s'agit de relayer ses parents pour lui prodiguer instruction et conseils, pourquoi pas ? Après tout, je suis enseignante.

C'est prévu pour quand ?


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Cal Keran

Kil'sin  
Le Merakih 10 Fambir 816 à 11h36
 
*** Le jeune homme secoue doucement la tête. ***


Cal : Rhôz Rhôz Rhôz, apprends à être positive une minute ! Je ne t'ai pas demandé si tu voulais être la nounou, mais la marraine du premier... Enfin, à notre connaissance, du premier enfant né de deux lanyshtas. Et si je te le demande à toi, c'est bien parce que tout ou presque pourrait arriver.

*** Et se mettant à compter sur ses doigts. ***


Cal : Dans le meilleur des cas, rien ne se passe. Il est, ou n'est pas lanyshta, mais aucune vague, rien. Tu lui offre un cadeau à son anniversaire, tu lui apprends -parce que tu es toi et que je suis moi- que l'ordre c'est cool et qu'il ne faut pas toujours écouter papa, et tu maltraites ses futurs petits copains ou copines. Dans un autre cas, il est lanyshta, et ne peut contrôler son esprit de nouveau né. Déferlement sur les entrelacs. Une horreur. Comment le canaliser. Autre possibilité : nos "nouveaux amis" de l'Ombre lui trouve un intérêt quelconque, ressentent sa présence, et décide que ses parents sont une donnée négligeable de l'équation. Ils nous cherchent, en pensant que le bébé est avec nous. Peu probable, mais si ce genre de choses arrive, je veux que celle qui puisse partir avec l'enfant soit une personne en qui j'ai confiance.

*** Se stoppant, il écarte les bras. ***


Cal : Je ne suis pas quelqu'un de bien, Rhôz, et les gens que je connais n'ont rien de bien non plus. Je ne peux pas uniquement me reposer sur les amis d'Oromonde. Ce sera peut-être sa mère, mais je ne compte pas le laisser se faire endoctriner par des Déens. Je ne peux pas le laisser en roue libre et je...

*** Ca semblait lui arracher la gueule, son sourire maintenant bien disparu. ***


Cal : J'ai besoin de toi pour ça. Pas seulement d'une prof. D'une marraine. Et aussi d'une personne pour assister à l'accouchement au cas où... Toutes les raisons listées. Je te paie le voyage, la meilleure auberge du De, et même pour tes assistants, si tu en ramène. Tu pourrais travailler quelques semaines au De, n'est ce pas, un... Un voyage d'étude ?

*** C'est drôle cette manière de soudain prendre conscience de ses responsabilités lorsque vient le moment du premier choix. ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain

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