Talshine émerge doucement et laborieusement.
Les lumières du jour sont douloureux pour ses paupières.
La tête encore bien lourde de rêves brumeux, enfin pas si brumeux que ça.
Un en particulier, et pas des plus agréables d’ailleurs.

La bouche est sèche, comme après les soirées passées au « Koprocle chanceux ».
Sauf qu’elle a aucun souvenir d’y être allé hier soir.

Ouh la la ma tête, j’ai mal …..

Les sensations d’une bonne gueule de bois sont là. Les souvenirs en moins, ce qui enlève une bonne partie du plaisir.
Elle tire la couverture par-dessus sa tête et se tourne de l’autre côté du son lit.
Les souvenirs vont revenir quand d’autres vapeur se seront dissipés. pensa t elle

Et quand ils voudront bien se taire se dit la Krolanne. Comme si c’était pas assez pénible comme ça, ils faut toujours que certains viennent faire les fanfarons pour montrer que eux sont pas bourrer

Oh fermez la j’essaye de dormir.
Pas moyens d’être tranquille chez soit …


Chez moi …..oui…..Mais…

Instantanément son cerveau se mit à tourner à toute vitesse, chassant la nausée.
D’un bon Talshine est debout sur son lit, prêt à foutre dehors les inconnus.

Personne
La chambre est vide
Par contre les voix sont bien là et nombreuse, mais pas chez elle. Enfin pas dans son logement, mais plutôt dans son chez soi intérieur….dans sa tête.

Un profond sentiment de panique s’empare de Talshine elle ne peut s’empêcher d’hurler, enfin mentalement.
Que faire…. Premier réflexe fuir, mais on ne peut pas fuir de sa tête.
Trop tard les jambes avaient réagis les premières, les pieds encore pris dans la couverture la Krolanne s’étale lamentablement sur le sol sa chambre.

Le choc est douloureux mais à pour avantage de remettre un peu les idées à leur place et de ramener un semblant de calme.


Talshine se pelotonne contre son lit. Les idées défilent dans son esprit, elle croise des idées qui ne sont pas d’elle, des mots qui ne sont pas prononcer par elle
Tout cela donne un mélange qui ne fait qu’agrandir la peur de le jeune krolanne.
Les conclusions qu’elle tire l’effrayent encore d’avantage.
Elle est devenue un monstre.

Puis d’un coup une évidence apparaît à son esprit.
Une évidence qui la calme, car elle lui est familière.

C’est le Chaos là dedans

 
Bien que la découverte du chaos dans cette entrelacs télépathique, avait quelque peut calmé Talshine, elle était toutefois restée prostré chez elle plusieurs jours, sans montrer le moindre signe de vie.

Elle avait l’habitude des situations désagréables, elle les provoquait bien souvent.
Mais là c’était différent.
La Krolanne allait devoir lutter contre une idée que son monde lui avait patiemment et durablement inscrits dans son esprit. Les Lanyshstas sont des monstres.

Il y a quelque jour elle aurait dénoncé sans l’ombre d’une hésitation un Lanyshstas et même tendu l’épée pour décapiter le monstre, mais maintenant.

Se dénoncer soi même ?
Autant se tirer une balle dans la tête toute suite.

Tenter de se guérir ?
Encore faut-il être malade
Aucun nouveau membre ne lui était apparu.
Rien n’a signalé sur sa peau ou dans les cheveux.
Après 2 jours d’examen minutieux, elle était forcée de constater que rien ne permettait de deviner qu’elle était une Lanyshstas

Enfin si on fait abstraction des voies qu’elle entend et des petites étincelles qui apparaisse aux bouts de ses doigts, mais tout ça elle avait appris à le maîtriser. Ce qui c’était fait aussi simplement qu’apprendre à respirez d’ailleurs.

Si il lui fallu pas plus de deux jours pour constater que physiquement elle n’était pas un monstre, il lui en fallu bien plus pour admettre psychologiquement cette nouvelle condition.

Au bout d’une semaine à écouter les pensée des autres, à broyer du noir, à avoir peur qu’une quelconque manifestation incontrôlable de sa monstruosité se manifeste physiquement, une petit voie se fit entendre au fond d’elle.

Bien différente de celle qu’elle pouvait entendre sur le consensus. Celle-ci elle la connaissait, chaude, rassurante, mais acérer comme un couteau.
Elle ne chassa pas ses craintes, ni ses peurs, non. Elle l’obligea à y faire face et avancer.