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Sur les traces du langage
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Vayang 29 Julantir 816 à 23h11
 
Cela faisait maintenant quelques semaines que les trois compagnons étaient arrivés au Kil'sin. Cela n'avait pas été de gaieté de coeur, surtout pour l'un d'entre eux, mais ils l'avaient fait. Pour Syfaria. Pour comprendre aussi.

Il convenait désormais de poursuivre leur voyage dans les montagnes. Une ancienne mine, perdue dans les montagnes. Heureusement, ils avaient désormais une localisation plus précise de celle-ci depuis leurs investigations au Kil'dara.

L'escale au Kil'sin devait permettre de reprendre suffisamment de provisions pour le périple qui les attendait. C'était sans compter sur le Kil'sin et son climat.

Khan Thanal'ot fut victime de ce que les autochtones appelaient la touristo kilsino ou la fièvre kilsinite. Cela se traduit par de fortes fièvres interrompu par des délires durant lesquels une attitude visant l'anarchie se manifeste avec acuité. Naturellement, le patient n'était pas transportable en l'état. Et l'expédition n'avait que trop tardée. Il fallait poursuivre. Heureusement, le malade pouvait gérer ses besoins courants, le temps que la fièvre tombe. Cela pouvait prendre quelques semaines tout de même. Durant ce temps, Le Lecteur et la Kildarienne poursuivraient le but fixé.

Un matin, alors que l'aube pointait tout juste à l'horizon, les deux personnages quittèrent le kil du désordre pour rejoindre les montagnes enneigées. L'équipement avait été prévu à cet effet. Il ne fallait pas risquer d'engelures ou pire, attraper la mort.

Un sentiment étrange habitait Kharib au moment du départ. Ce serait la première fois qu'il partait à l'aventure sans Khan depuis leur rencontre, un an et demi auparavant. Mais il fallait avancer. Au moment de la disparition de Rubus, il s'était demandé comment ce dernier pourrait être remplacé. Il n'avait par ailleurs pas oublier qu'il lui faudrait attraper un jour le Commis Keymlos par la peau du cou pour lui demander ce qu'il avait fait de Rubus. Celui-ci était le seul lanyshsta qui avait répondu à l'appel du Commis. Avait-il été dépecé pour analyse ? Son cerveau était-il relié à une étrange machine destiné à la faire parler ?

Le Lecteur chassa ces idées noires. Il lui faudrait tout son courage pour mener à bien l'entreprise dans laquelle ils se lançaient. Et puis, une nouvelle phérémancienne avait pu être trouvée pour compléter l'équipe. Même si cette dernière était momentanément amputée d'un autre de ses membres.

Il s'élança en direction des montagnes blanches, invitant du geste Népenthis à le suivre.

Qu'allaient-ils découvrir ? Nul ne le savait encore. Seul le contenu intéressait le Lecteur : des rapports avec leur transcription. En espérant qu'ils s'y trouvent effectivement comme signalé dans la littérature.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Matal 4 Otalir 816 à 22h56
 
*** Essayez de trouver à fabriquer de quoi soigner quand on ne connait pas le patois local pour nommer les herbes dont on a besoin ... c'est le problème que rencontra Népenthis lorsque Khan Thanal'ot tomba malade.
Alors oui, évidemment, il était toujours possible d'aller dans les grandes échoppes qui vendent à prix cassé des herbes en utilisant le langage générique. Mais Népenthis avait une certaine éthique : ne faire ses remèdes qu'avec la récolte de petits producteurs. Et là, ça n'était pas des plus faciles.

Après quelques semaines de tâtonnements, elle réussit enfin à préparer de quoi soulager son ami kildarien. Le temps pressait.
Il fut décidé qu'elle continuerait avec Kharib. Khan les rejoindrait quand il serait remis sur pieds.

Après avoir déposé un sac bien rempli d'herbes destinées à être infusées, avec la posologie adéquate à l'attention de son ami, Népenthis se dirigea vers la sortie du Kil'sin.
Au loin elle apercevait la silhouette de Kharib. Il était temps de poursuivre leur chemin.
***




Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Merakih 5 Otalir 816 à 21h10
 
Le voyage dans les montagnes blanches avait débuté dans un chaos apparent dont le Lecteur évita de tirer des conclusions que d'aucuns pourraient traiter de hâtives. La Kildarienne le rejoignait petit à petit, à foulées rapides dans la neige qu'ils avaient déjà rattrapée. Le Kildéen leva la tête vers les sommets vers lesquels ils se dirigeaient. C'était là que la clé de l'énigme devait se trouver. Cela faisait désormais bien longtemps qu'elle avait été posée et, comme si cela ne suffisait pas, voilà que cela commençait à tourmenter le Lecteur durant la nuit.

Mieux se préparer... Comme s'il s'était reposé les doigts de pied en éventail depuis la découverte du corps à la Place du Martel. Décrypter les textes qui entouraient ce corps, voilà la préparation que Khan et lui-même avaient décidé d'entreprendre. Et cela faisait maintenant plusieurs mois, peut-être fallait-il mieux compter en années, que tout ceci avait commencé. Ils avaient rassemblé des informations, par lambeaux, pour s'approcher enfin de ce que le Lecteur espérait être la récompense de ces efforts multiples. Être en mesure de comprendre.

Un coffre. Un humanoïde. Dès qu'ils disposeront des armes. Dès qu'ils seront en mesure de comprendre les textes qui environnaient la découverte, qui s'étalaient sur le coffre.


Il faut nous hâter.

L'injonction était lancée à l'adresse de Népenthis qui se rapprochait.

Il fallait poursuivre et en avoir le coeur net. Ils ne pouvaient pas reculer. Pas après ce qu'ils savaient. D'ailleurs, le Lecteur aurait encore de nouvelles recherches à mener dans la Grande bibliothèque de Kil'dé, une fois rentré. Si les événements qui s'enchaînaient lui en laisseraient le loisir.

Il se remit en marche, attentif au danger qui ne manquerait pas de guetter la petite expédition dans les montagnes qui les attendaient, immobiles. Bientôt, ils parviendraient là où se trouvait l'entrée de la mine.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 12 Otalir 816 à 16h40
 
*** Ah la montagne ! Les sommets, la neige et... le froid ! Népenthis et le froid, ce n'était pas le grand amour.
Elle progressait difficilement mais elle persévérait.
Et le kildéen qui en rajoute une couche... Elle le regarde sans mot dire, mais en se demandant s'il croit qu'elle prend du bon temps.

Arrivée à sa hauteur, ils continuent leur progression, cherchant l'anfractuosité qui indiquerait l'entrée de la mine. ***



Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Julung 13 Otalir 816 à 21h05
 
L’ascension se poursuivait. La neige entravait la progression. Toutefois, cette même neige, dépourvue d’empreinte de pas les précédant, assurait aux deux lanyshstas d’être les premiers à gravir la montagne, du moins par ce côté-ci. Par ailleurs, qui pourrait bien vouloir se rendre dans la région, si ce n’était eux-mêmes avec la tâche qu’ils s’étaient assignée ? Il n’y avait pas âme qui vive, à part quelques frobekhs, évités pour ne pas perdre de temps inutilement en politesses expressives, ou éliminés rapidement au cours d’un bref échange desdites politesses s’ils s’approchaient de trop près des deux visiteurs.

Seuls dans la montagne. C’était ainsi qu’ils étaient supposés se trouver à l’heure actuelle. Pourtant, le Lecteur continuait d’être sur ses gardes, non pas à cause des frobekhs, que ceux-ci aient été instables ou pas, mais parce qu’un danger plus grand pouvait survenir et qu’il fallait pouvoir l’anticiper autant que possible.

Un coup d’œil à sa compagne d’excursion suffit pour le convaincre du mal qu’elle se donnait pour parvenir à suivre le rythme de progression imprimé par Kharib. La vitesse était suffisamment importante pour rendre Népenthis muette… se contentant de se laisser guider vers les sommets enneigés.

L’entrée d’une mine. Celle-ci pouvait prendre plusieurs formes différentes. Il pouvait s’agir d’un puit comme d’un trou à flanc de paroi. De même, il pouvait très bien demeurer des restes de constructions aux abords, vestiges d’une exploitation passée ou, au contraire, ceux-ci avaient pu s’étioler jusqu’à disparaître totalement au cours des années. Cela dépendait fortement des matériaux utilisés pour la construction. Et de l’utilisation de ces infrastructures au-delà de l’abandon de la mine. Il ne fallait en effet pas présumer du départ de tous aussitôt la désaffectation prononcée. Même si, en l’espèce, l’endroit n’était pas vraiment propice à la villégiature et n’incitait pas spécialement à s’y établir plus longtemps que nécessaire.

C’était en conservant tout ceci à l’esprit que le Lecteur scrutait les environs, une fois parvenus dans la zone géographique qui devait abriter la mine.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Vayang 14 Otalir 816 à 15h09
 
Suite de http://www.syfaria.com/forum.php5?f=ville&s=321

***
Ah le bon air pur des montagnes, la nature, l'aventure ! Rechercher une créature légendaire ne sera pas une mince affaire, mais je m'étais préparé à affronter le climat rigoureux des montagnes. Ce n'était peut être pas les bonnes montagnes, le texte que j'ai trouvé n'était pas très clair. Tout ce que je sais c'est que je dois trouver une créature à écailles quasiment invisible, et qu'il y a des chances qu'elle se trouve en montagne.
De toute façon il faut bien commencer par quelque part.

Aussi Barak arrivait dans la montagne, pas spécialement discret, mais attentif à tout. Sa raison de se trouver là était bien différente de celle de ceux qu'il allait rencontrer bientôt. Barak a une habitude relative de la montagne et s'y sent assez à l'aise. Il sait notamment repérer des sentiers qui sont plus praticable que d'autres et se déplace ainsi plus vite que la plupart des gens. Ainsi même si il est probablement arrivé dans la montagne après Kharib et Népentis, il trouve plus rapidement qu'eux un coin où s'installer pour débuter les recherches en observant les environs.
L'endroit qu'il a trouvé est en hauteur et permet une vue dégagée sur une grande partie des environs. Le paysage est magnifique, mais il est temps de trouver comment régler ce casque d'étude pour observer les environs en détail.
***


 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Sukra 15 Otalir 816 à 17h56
 
*** Népenthis progressait avec Kharib, il ouvrait la marche, donnant à la kildarienne le rythme à suivre... et le rythme était soutenu pour la lanyshta !

Nullement habituée à ce genre d'excursions, elle ne voulait pourtant pas demander au kildéen de ralentir la cadence. Hors de question pour elle de passer pour la faible petite chose ! Déjà qu'avec ses faibles capacités d'attaque et de défense, elle risquait d'être un handicap plutôt qu'un atout, elle n'allait pas commencer à faire sa mijaurée dès la partie "randonnée".

Elle suivait donc en silence Kharib, préférant garder son oxygène pour la marche rapide. De toute façon, discuter pourrait les rendre repérables. Ils cheminaient depuis quelques temps et le Kil'sin était loin derrière eux désormais. Ils ne devraient plus être bien loin de l'entrée de la mine. Il fallait ouvrir l'oeil. ***



Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Sukra 15 Otalir 816 à 21h11
 
La montagne et ses secrets. Quels seraient ceux qu'il leur serait donné d’appréhender… lesquels leur demeureraient inconnus ? Le Lecteur leva les yeux vers l'immensité blanche qui s'élevait devant eux.

Cela faisait désormais longtemps que les deux lanyshstas s'avançaient dans la neige. Et rien n'était jusque-là venu troublé leur expédition. Enfin, rien à part quelques frobekhs courageux. Pourtant, quelque chose se produisit. Quelque chose de particulier. Quelque chose d'inattendu quelque part. En effet, Kharib et Népenthis débouchèrent sur un chemin tracé dans la neige. Un chemin dans lequel se lisait encore des empreintes de bottes.

Le Lecteur ne pouvait pas ignorer ces traces. Il y avait peu de chances qu'un krolanne isolé ait tenté l'aventure solitaire dans ce paysage particulier, rude. Qui donc cela pouvait-il être, par conséquent ?

L'ennemi se montrait.il au grand jour ? Etait-ce une tentative de les détourner du chemin de la mine ? Après consultation de la carte, cette hypothèse devait être écartée, l'individu se dirigeant dans la direction de l'entrée de la mine révélée par les plans et documents consultés avec patience et abnégation tout au long de l'enquête qui avait permis d'en arriver là. D'en arriver à gravir un plateau montagneux pour découvrir qu'un individu s'y trouvait également.

Qui pouvait être ce singulier personnage ? Ami ou ennemi ? Dans le premier cas, il fallait le savoir : un troisième membre pour le groupe ne serait assurément pas superflu. S'il s'avérait qu'il s'agisse de la seconde possibilité, l'identité de l'individu était davantage importante à connaître. Voulait-il les attirer dans un piège ? Il faudrait être prudent. Mais ils ne pouvaient ignore ces traces et poursuivre tranquillement vers la mine en laissant là un allié potentiel ou un dangereux ennemi qui pourrait les frapper dans le dos. La question devait être tranchée.


Il faut se rendre très discret. Nous allons voir qui a établi ce chemin.

Ils se lancèrent ainsi, l'esprit chargé d'idées diverses, progressant de manière aussi camouflée que possible, sur les traces de l'énigmatique quidam. Ce fût après avoir franchi un couloir qu'ils l'aperçurent, perché. La silhouette se détachait nettement dans la ciel.

S'en approcher sans être vu ne serait pas facile.


Si seulement je disposais d'une potion de téléportation, se dit-il, songeur.

Heureusement, le personnage semblait occupé à manipuler un objet. Et le Lecteur avisa par ailleurs que les traces laissées par leur prédécesseur dans la montagne suivaient un court chemin à l'ombre, là où la neige s'était constitué en glace et sur laquelle les empreintes n'enfonçaient guère. Visiblement, le chemin permettait de contourner le promontoire pour y accéder par l'autre versant. Les deux lanyshstas s'y dirigèrent, plus camouflés que jamais. Kharib avait-il parlé à Népenthis de ses doutes multiples quand à l'identité de celui qui les guidaient ainsi ? Peu importait. Elle suivait et cela était le principal. Elle se faisait aussi discrète que possible sans accabler le Lecteur de questions quand à la raison à invoquer pour justifier la démarche.
Une fois la passe franchie, ils gravirent le repaire d'aigle occupé par l'inconnu. Ce sera là qu'ils trouveront l'individu...



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Julung 20 Otalir 816 à 10h40
 
***
Alors que j'étais encore en train d'essayer de régler mon dispositif pour y voir clair, un imprévu se produit.
Un Récolteur Frobekh arrive en volant sur moi et le combat s'engage. Je me retrouve rapidement en difficulté engoncé dans mon armure du fait que je me prend plusieurs entailles profondes de la part du récolteur qui attaque systématiquement à côté de mon armure.

Mais alors que le combat paraissait perdu d'avance, je change de stratégie. Je me met à parer régulièrement les attaques du récolteur, tout en profitant pleinement de ma régénération, et alors que vous vous demandiez si il fallait intervenir, la situation s'est inversée. Le Récolteur est en difficulté et je me met à le poursuivre. C'est alors que vous remarquez que malgré mes profondes entailles, la neige n'est pas très rouge derrière moi. Mes entailles ont commencé à cicatriser, ce qui dénote une régénération légèrement surkrolanne. Sans en avoir encore la certitude, vous vous doutez déjà que je suis un lanystha. Nettement moins expérimenté que Kharib, donc un 3ème génération, mais un 3ème génération capable de battre un Récolteur Frobekh malgré une arme peu précise* et une armure lourde ce qui n'est pas donné au premier tank venu.
***



*Mon arme a l'aspect d'une lance à première vue, mais dès qu'on commence à me voir me battre on comprend que c'est plus que ça. En effet, pour me battre, je dirige la lance vers mon adversaire et plante l'autre extrémité dans le sol. Ce qui déclenche un fort allongement de la lance qui va d'elle même se planter très violemment dans mon adversaire... enfin en théorie parce qu'en pratique, la lance passe souvent au dessus de la tête de mon adversaire.

Avec un peu d'attention vous avez pu remarquez que lorsque je réarme le mécanisme je peux le mettre à 2 positions différente. La première position que j'ai utilisé déclenche déjà un allongement respectable et rapide, mais le 2ème doit avoir des charges plus importantes encore parce que l'allongement est nettement plus rapide et légèrement plus important. Par contre moins précis, bien que vous ayez constater que je ralentissait considérablement mon rythme de frappe pour utiliser cette position


*** Si vous me suivez, vous constatez que j'arrive à remettre un ou 2 coup à la créature mais sans réussir à l'achever et elle fini par s'envoler au loin plus rapide que moi. Finalement je reviens doucement mais surement vers mon lieu d'observation précédent, fatigué du combat et bien blessé, mais toujours pas trop de sang. ***


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 23 Otalir 816 à 14h39
 
Un campement très sommaire. Voilà ce qu'ils découvrent en premier lieu au sommet du promontoire. l'individu n'avait pas l'air de vouloir s'y attarder à priori. Pas de feu préparé ou consummé. Pas de tente aménagée. Le personnage était de passage. D'ailleurs, il esquiva la conversation en prétextant un combat contre un pauvre récolteur frobekh. Ce dernier aurait été inconscient de se hasarder à attaquer le Lecteur. Peut-être le savait-il d'ailleurs. Le combat débuta donc sous les yeux des deux lanshstas dissimulés parmi la végétation à proximité.

Il semblerait de prime abord que le solitaire ne soit pas rompu à l'exercice matial, même s'il paraissait être équipé en conséquence. Le récolteur paraissait même l'emporter assez facilement. Intervenir dans cette rixe n'apporterait rien. Vraisemblablement. Du moins, il était inutile de frapper avant que la silhouette ne soit sérieusement touchée. Kharib et Népenthis attendirent donc calmement la suite du combat.

Celle-ci était intéressante. L'arme dont il se servait était particulière, guère dans la perpective d'utilisation du Lecteur. Mais l'individu parvenait à recouvrer ses forces rapidement en tenant la bestiole à distance. C'était une technique de combat qui avait son sens dans la position de l'infortuné, mais qui n'était sans doute pas adaptée dans le cas d'un assaut visant l'élimination rapide de la cible. C'était peut-être pour cette raison qu'il avait opté pour son promontoire: pouvoir se préparer à toute éventualité avant que celle-ci ne survienne en voyant le danger approcher.

Le récolteur frobekh rompit toutefois le combat après avoir reçu un coup de l'étrange lance. L'individu ne le poursuivit pas, se bornant à reprendre une position de garde défensive prêt à parer en cas de nouvelle agression. Les environs avaient cependant retrouvé leur calme apparent.

Trois petits bruits sourds se firent entendre: clap, clap, clap.


Vous vous contentez toujours de faire fuir vos agresseurs?

La question, limpide, avait été lancée depuis derrière un fourré d'où étaient venus les petits bruits, tandis que Kharib s'en séparait pour apparaître au regard du lancier blindé. Il ne portait pas d'arme ostensible. S'il le fallait, il aurait largement le temps de dégainer sa carabine et de disparaître avant d'encaisser le moindre dommage, à ce qu'il avait perçu des effusions précédentes.

Népenthis restait encore à couvert. Mais cela importait peu pour entamer la discussion. Il serait bien suffisant de lui demander d'apparaître par la suite.

Le Lecteur faisait face à l'individu. Les mains le long du corps. Calme.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 24 Otalir 816 à 16h41
 
***
J'étais relativement épuisé par mon combat, aussi ma surprise était moins visible. Mes réflexes étaient émoussés par la fatigue. Quelqu'un d'attentif pouvait cependant voir mon soulagement de ne découvrir qu'un krolanne - du moins quelqu'un qui a l'apparence d'un krolanne, qu'il soit krolanne, lanystha ou même Krynänn -, qui plus est quelqu'un qui cherchais à discuter et non à attaquer directement.
Je laissais passer un soupir de soulagement.
***


Enchanté tout d'abord. Et vous, saluez vous toujours les inconnus en leur demandant leurs habitudes martiales ? Barak ne voulais pas se faire marcher sur les pieds par le premier inconnu venu.
Cela dit je suis surpris de croiser qui que ce soit dans le coin. ça m'a l'air plutôt désert et inhospitalier par ici. Pas le genre d'endroit où le premier krolanne venu se promènerais. Que venez vous donc faire par ici ?

*** Je parlais d'un ton naturel m'intéressant réellement à ce que cherche mon interlocuteur. Je reste cependant sur mes gardes au cas où une autre créature viendrait nous interrompre dans notre discussion. Ou au cas où mon interlocuteur deviendrait menaçant. ***


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 24 Otalir 816 à 20h18
 
Il avait posé une question... et s'était retrouvé dépourvu de réponse mais nantis de deux questions à son encontre... Toutefois, l'absence de réponse trahissait cette dernière. En effet, dans le cas contraire, une répartie cinglante visant à démontrer l'inverse aurait eu lieu dans la foulée, contre le Lecteur ou contre ce qui existait dans le coin. Ce ne fût pas le cas.

L'individu n'était donc pas une force offensive manifeste. Il ne venait donc pas chasser dans les environs. Comme il le disait si bien, l'endroit était plutôt désert et inhospitalié. Il ne s'agissait de surcroît pas d'un lieu de passage quelconque entre les sharrs. Un krolanne en difficulté ne pourrait compter que sur lui-même.


Remarquez, votre technique semble effrayer les frobekhs. Cela fonctionne également contre le plus gros gibier?

Par contre, il était agaçant de se voir comparer au premier krolanne venu. Tout d'abord, parce qu'il n'était pas le premier venu, d'autres l'avaient fait avant lui, et ensuite parce qu'il n'était même plus krolanne.

J'en déduis donc que vous n'êtes pas le premier krolanne venu non plus...

Cela avait le mérite d'être clair quand à la position adoptée. Il paraissait trop sûr de lui, même essoufflé.

Enfin, il prit le parti de répondre directement à l'interrogation lancée par le personnage.


De l'exploration... N'êtes-vous pas ici pour la même raison?


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 24 Otalir 816 à 23h04
 
« "De l'exploration", réponse classique quand on ne veux pas être mal poli mais qu'on ne veux pas donner trop d'infos sur ce que l'on fait exactement. Soit. C'est toujours une base de discussion. »
pensais-je dans ma tête.

La même raison ? Oui et non. J'ai lu dans un livre ce qui pourrait très bien n'être qu'une rumeur, mais je n'ai pas de meilleure piste pour ma recherche donc j'ai pris le parti de venir voir sur place. J’espérais trouver ici une créature quasiment invisible, mais visiblement - sans vouloir faire de jeu de mot - mes capacités de détections sont encore à revoir vu que je ne t'ai pas repérer plus tôt.
Quand à savoir si ma méthode de combat effraye toutes les créatures, certainement pas. J'ai déjà tué des dévoreuses éphémères qui elles ne fuient pas même au bord de la mort. Et je ne connais pas encore bien mes limites, mais si je suis en forme je pense être capable de tuer un loup. Cependant ça ne serait pas sans mal et c'est probablement la créature la plus dangereuse que je sois capable d'affronter.
Il faut bien ça avant de partir à l'aventure dans une zone que l'on ne connaît pas.

Et vous même, qu'espérez vous découvrir dans vos explorations ? Quel genre de créature êtes vous capable d'affronter ? Sans vouloir vous vexer, mais vous paraissez de ceux qui sont efficaces tant qu'ils sont discrets, mais qui se feraient tuer facilement par un coup de griffe ou une morsure de loup.


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Matal 25 Otalir 816 à 20h53
 
Bien, voilà autre chose maintenant. L'individu était locace. Le Lecteur était moins prolixe. Cela lui fatiguait la voix. Il préférait largement laisser disserter les autres pour n'intervenir qu'en cas de rectification. Juste our apporter celle-ci, sans la commenter abondamment. Il procédait également ainsi en communiquant par télépathie avec ses semblables. Il ne cherchait pas la longueur. Juste l'information.

Une créature presque invisible chassée par un krolanne avec une lance. Cela ressemblait à une équipe de secours cherchant à retrouver des krolannes enfouis sous une avalanche. Là, cela devenait intéressant. Surtout que le personnage estimait dans ses capacités d'affronter un loup. Le Lecteur s'était amusé un peu avec l'un d'eux. Ils pouvaient devenir dangereux si on les sous-estimait, ou si la malchance nous poursuivait. Mais dans les autres cas de figure, cela ne devait pas constituer un obstacle.


Rassurez-vous, bien peu sont en mesure de me repérer, si je ne le veux pas.

Les dévoreuses éphémères, il ne connaissait par contre pas. Nul doute qu'il ne devait pas s'agir de créatures dantesques, puisqu'éphémères...

Ne vous méprenez pas. J'en ai déjà rencontré quelques-unes, des créatures.

87 d'entre elles avaient péri de sa main en réalité. Mais qu'importait-il de le faire remarquer?

En étant discret, il est loisible de les éviter sans avoir à les défaire.

Les avait-il éviter? Pas vraiment. Mais, là encore, cela importait peu.

Je cherche des grottes.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Matal 25 Otalir 816 à 23h53
 
Citation :
Je çherçhe des crottes.
Entendis-je dans un premier temps. Je me repassait le message dans la tête pour mieux comprendre parce que le sens était louche.
Citation :
Je cherche des grottes.
Là c'était plus clair. Des grottes, des grottes ? Je réfléchi mais ne me remémore pas de grotte dans ces montagnes.


Désolé, je ne sais pas si il y a des grottes dans ces montagnes. En même temps je viens d'arriver dans cette montagne, pas étonnant que je ne connaisse pas tout.
Hum, puis je vous demander un service ? Seul dans la montagne la nuit, même si ça ne serait pas la première fois, ça n'est jamais totalement sûr. Peut être pouvons nous passer cette nuit ensemble ? Demain je retournerais au kil sin, je ne suis pas encore assez doué pour l'excursion que j'avais prévue, mais là il est trop tard pour que je l'atteigne avant la nuit.


 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 26 Otalir 816 à 17h11
 
*** La kildarienne prenait sur elle. Tant au niveau du terrain, elle qui n'avait pas l'habitude des montagnes, qu'au niveau verbal en retenant les questions qui lui brûlaient les lèvres.
Il fallait être la plus discrète possible.

Les traces dans la neige confirmaient les précautions prises : on ne savait pas sur qui on pouvait tomber.

Elle hocha la tête lorsque Kharib proposa de suivre les empreintes.
***

Je vous suis.

*** La silhouette en vue, ils progressaient, le kildéen en tête, suivi de la kildarienne.
Ce fut le kildéen qui décida de s'avancer en premier vers l'autre krolanne.

Népenthis préféra rester en retrait, après tout, on ne sait jamais. Même si elle ne pourrait pas combattre l'étranger, elle pourrait peut-être porter les premiers secours à son acolyte.

Voyons comment tournerait la suite de la rencontre...
***



Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Merakih 26 Otalir 816 à 22h10
 
L'individu allait s'en retourner d'où il venait, au Kil'sin. Enfin, il s'agissait du kil d'où il venait géographiquement mais peut-être de celui dont il était ressortissant.

Vous êtes Kilsinite?

De la réponse dépendait beaucoup l'attitude que le Lecteur adopterait par la suite. Pour l'instant, l'accent du personnage ne trahissait pas une origine kilsinite, même s'il avait une fâcheuse tendance à mélanger les "c" et les "g". Ainsi, le Lecteur lui avait indiqué qu'il cherchait des grottes et le voilà qui répondait qu'il ne savait pas s'il y avait des crottes... Le reste était moins étrange et rendait simplement la compréhension plus approximative mais très raisonnable.

Par contre, le krolanne paraissait soit lui faire confiance très rapidement ou s'apprêter à lui jouer un sale coup. Vouloir dormir pendant qu l'autre monterait la garde de façon à ne rien risquer de la part de créatures, c'était témoigner une grande confiance à l'égard de quelqu'un rencontré il y avait quelques minutes seulement.

Toutefois, Kharib disposait encore en Népenthis d'une alliée que le krolanne ignorait. Il ne prenait donc pas autant de risques que ce dernier dans le challenge.


Je prendrai la première garde.

Cela était clair. Cela appelait une seule réponse.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Julung 27 Otalir 816 à 00h37
 
*** On pourrait effectivement penser que Barak faisait confiance trop rapidement, mais en fait c'est une simple question de logique. Barak s'est aperçu en se promenant simplement dans la montagne qu'il n'était pas assez puissant pour survivre seul. Du moins il devais faire confiance à la chance pour cela au minimum. Il a le choix : soit passer une nuit sans repos à rentrer au kil sin, et la fatigue risque d'être traitre sur la fin du trajet... soit faire confiance à un étranger qui a l'air krolanne, même si il l'est probablement aussi peu que lui pour être assez puissant pour se balader ici, et qui ne l'a pas menacé. Le choix est rapide, c'est moins risqué de faire confiance à un inconnu. ***


Pas de soucis, je prendrais donc la 2ème garde. Et non je ne suis pas kil sinnien, mais je me promène beaucoup entre les sharrs. Et vous même, de quel kil venez vous ?

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Julung 27 Otalir 816 à 19h49
 
L'étranger avait de la chance. Sa réponse trahissait son Kil. Il ne saurait être Kildéen étant donné son accent dans le langage krolanne usité durant la conversation. Et il n'était pas Kilsinite. Il était donc Kildarien. Cela expliquait également l'arme technologique employée contre le pauvre récolteur qui avait été tant effrayé qu'il en avait déserté le champ de bataille.

Si je te montre le livre que je vais lire durant ton sommeil, tu n'auras aucun doute quand à mon appartenance.

Et il sortit un Cantatère de son sac. C'était l'exemplaire de voyage qui l'accompagnait au cours de chacune de ses expéditions.

Il conviendra de préparer un campement pour la nuit.

Il ne s'agissait pas d'être pris au dépourvu.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Vayang 28 Otalir 816 à 18h27
 
Hum ? Je n'arrive pas à lire le titre mais je crois reconnaitre les caractères kil déen.
Je parle très mal le kil déen.

Comme tu vois, en kil déen, je sais quasiment uniquement dire que je ne sais pas le parler. Et je ne connais pas bien la culture kil déenne. J'y suis déjà passé une fois ou 2 mais principalement pour mettre en vente un peu de bois à l'hôtel des ventes.

Bref, revenons en à préparer le campement. Ramasser du bois et faire du feu je connais, le bois c'est un peu ma spécialité, que ce soit la récolte pour les artisans ou pour survivre avec une forêt à côté. En se mettant proche de la forêt le vent ne devrais pas poser de soucis non plus, la forêt coupant le vent.
Je suppose que l'on a chacun sa propre nourriture. Pour la boisson il suffit de faire fondre de la neige et d'ajouter un tout petit peu de Mûnghanne au cas où. La neige fournie de l'eau nettement plus pure que d'habitude, si j'y étais contrains je pourrais même boire l'eau obtenue sans Mûnghanne mais je préfère être prudent.


*** Question survie, Barak s'y connaissait plutôt bien en effet, en particulier dans les forêts même enneigées. Parler de préparer le camps motivais Barak qui avait déjà commencé à s'activer. Il se dirigeais maintenant vers la forêt pour choisir le bois du feu. ***


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