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Sur les traces du langage
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Vayang 28 Otalir 816 à 21h44
 
Effectivement, le Kildarien parlait mal le kildéen... mais il le parlait néanmoins. S'il avait fallu attendre que le Lecteur se fasse comprendre en kildarien, la guerre aurait eu plusieurs fois l'occasion de se terminer avant que ce fût le cas. Aussi le Kildéen se contenta-t-il d'un geste de la tête amical à ces mots.

Mais bref, ils avaient à faire à un Kildarien qui faisait des affaires au Kil'dé. Entre autres endroits, sans nul doute. Une sorte de vagabond, ou plutôt de bûcheron-explorateur. Il devait être plus doué avec les arbres et la flore en général qu'au combat contre les bestioles syfariennes. Autrement, il ne gagnerait pas sa vie.

La culture kildéenne... c'était l'existence du Kil'dé lui-même ! Il était essentiel de le comprendre. Et l'apprentissage du Cantatère était en faisait partie intégrante.


Mais ils n'en étaient pas à discuter des fondements de la civilisation. Il y avait un campement à préparer pour la nuit.

Pas de souci pour les vivres et la boisson.

C'était le côté militaire qui le péoccupait davantage.

Je m'occupe de tenter de sécuriser la place au mieux.

Il s'arrangea pour camoufler des trous, obstruer des passages, du moins les rendre difficilement praticables sans éveiller d'alerte parmi les occupants du camp. Et il trouva une position dissimulée dans un renfoncement de paroi rocheuse, parfaite pour ne pas être pris à revers au cas où il faudrait pouvoir intervenir contre un agresseur.

Nous sommes prêts ainsi.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Sukra 29 Otalir 816 à 16h45
 
*** Peu après je revenais d'être aller chercher le bois. Dans ces contrées enneigée on trouvais beaucoup de pins "Tipus" qui donnent de l'excellent bois pour faire du feu, les grosses branches pour les braises et les petites pour démarrer le feu, et je revenais donc avec de quoi faire un feu qui durera toute la nuit. Bien sur encore faudra-t- il le réalimenter régulièrement.

J'ai avait prévu de quoi faire un bon feu, certes un bon feu est moins discret mais il éloigne certaines créatures. Et être à côté d'un bon feu permet d'éviter d’attraper des engelures tout en permettant de mieux repérer les créatures qui chercheraient à s'approcher discrètement. ***


Bien voilà le bois. J'ai même prévu pas mal de petit bois supplémentaire à répartir autour de nous pour que les déplacement dans la zone ne soient pas parfaitement discret. Faire craquer une petite branche sera quasi systématique même si ce n'est pas sur que ça nous réveille. Une idée de ce qu'il faut d'autre ?

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Sukra 29 Otalir 816 à 20h39
 
Un feu, des pièges et une sentinelle: que demandait le peuple? Il ne devait pas être possible de faire beaucoup mieux avec les moyens dont ils disposaient.

Je pense que nous sommes prêts pour passer la nuit.

Il alla se poster là où il avait repéré le meilleur emplacement pour ce faire.

Je vous réveillerai durant la nuit pour échanger nos positions.

De là où il se trouvait, il avait une vue dégagée sur les environs et ne pouvait être pris à revers. Un endroit idéal pour une sentinelle.

La nuit s'annonçait fraîche. C'étit une lapalissade. Dans ces montagnes, il ne fallait pas imaginer qu'il en aille autrement. Mais la clarté lunaire permettait d'y voir relativement bien.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Sukra 29 Otalir 816 à 21h46
 
*** Des pièges c'est vite dit, ça ne blessera pas, ça ne retardera pas l'adversaire (mettre une grosse buche pour faire trébucher c'est risquer de se la prendre si à l'inverse on doit poursuivre un agresseur particulièrement un qui attaque à distance), c'est plutôt une alarme : les bout de bois sont disposé de sorte à craquer autant que possible si quelqu'un s'approche mais sans entraver le mouvement.

Avant d'aller me coucher je fais cuire quelques morceaux de viandes séchée sur le feu, les mange. Je bois aussi puis je retire mon armure, me nettoie du mieux que je peux en insistant d'avantage pour que mes blessures soient bien propre. Si kharib me regarde à ce moment il peux constater que ma régénération est très probablement surkrolanne car les plaies du combat ont été profondes mais ont rapidement cicatrisées empêchant la perte de trop de sang.

Après m'être occupé de moi, je m'occupe de mon matériel en l'entretenant pour qu'il soit toujours au top.
Enfin je vais me coucher au coin du feu. J'utilise mon armure pour oreiller et dors avec ma main posée sur ma lance, prêt à bondir si le moindre bruit suspect me parviens. Mon casque d'étude est posé au sol près de moi, seule pièce d'équipement qui peut éventuellement être prise par un voleur habile sans que je ne le remarque. Ma cape me sert de couverture et couvre aussi mon casque rendant quand même malaisé de me voler quoi que ce soit sans la bouger.

Enfin je commence à m'endormir. ***


Bonne nuit.

*** Je dors certes mais que d'un œil. Même si je suis content qu'il y ait quelqu'un, je n'ai pas encore pleinement confiance en lui et comme d'habitude quand je dors à l'extérieur je reste vigilant sur les alentours.

Après peut être une heure ou 2 finalement je m'endors plus profondément que je ne voudrais, cependant je fais un cauchemar. Une horde de Frobekh m'entoure, je suis gravement blessé et je vois une silhouette au loin qui regarde. Je veux crier "à l'aide" mais aucun son ne sort de ma bouche puisque c'est un cauchemar. à la place Kharib et Népentis peuvent entendre le cri télépathique suivant, ainsi peut être que tout autre lanystha à 500 m aux alentours : ***

Pensée :
Ils sont trop nombreux, venez m'aider !


*** étant endormi je n'ai pas choisi consciemment la langue de communication, j'ai juste utilisé ma langue la plus naturelle. Et pour Kharib et Népentis qui sont à proximité il ne fait aucun doute que le cri mental venais de moi, et ils ont ressenti à la fois ma détresse et rapidement que c'était un cauchemar aux sensations qui ont suivi qui indiquaient que j'avais changé de rêve aussitôt après. ils ont quand même probablement sursauté devant la brusquerie de la pensée. ***


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 31 Otalir 816 à 20h47
 
Le début de la nuit était calme. La fraîcheur relative – quel euphémisme ! – de l’air baignant l’étendue glacée et enneigée maintenait facilement éveillé le guetteur. Mais rien ne se manifestait qui vaille la peine d’être signalé. Il n’y avait que les montagnes, la neige, la glace, les sapins et autres épicéas. De temps en temps, un petit bruit d’animal se faisait entendre, au loin. Mais rien ne venait troubler la sérénité du moment. Rien qui ne puisse infléchir le cours du temps. Rien qui ne vienne à distraire l’ennui.

Quand tout à coup un tumulte, aussi bref qu’inattendu vint troubler ce tableau tout de quiétude incarnée. Il s’agissait d’une tempête, un déchirement de bruit, un véritable vacarme dans le silence ambiant. Mais pas d’un ouragan sonore audible à des lieux à la ronde par le commune des mortels. Non.

C’était l’individu, celui-là même qui avait été rencontré quelques heures auparavant, dont ils avaient suivi les traces jusqu’ici qui, caché sous ses couvertures, avait produit le beuglement… de manière télépathique. Peut-être cela signifiait-il quelque chose. Peut-être appelait-il à l’aide. Peut-être était-ce un ennemi infiltré ayant la capacité télépathique ou un lanyshsta de la seconde vague tel que certains spécimens avaient été décrits sur le fil télépathique.

Le Lecteur se leva d’un bond, saisit la carabine qu’il portait dans le dos, s’approcha rapidement du personnage, tout en conservant une distance de sécurité tenant compte de la capacité d’allonge de l’arme de l’être énigmatique et interrogea sans ambages :


Qui êtes-vous ?

Il n’était plus temps de palabrer gentiment au sujet de la pluie et du beau temps. Mais de jouer cartes sur table. Les deux lanyshstas devaient savoir qui était ce mystérieux individu rencontré dans un désert glacé sur la route de la mine abandonnée vers laquelle ils se rendaient.

Que cherchez-vous ici ?

S’agissait-il uniquement d’un pauvre chasseur ? Il fallait en avoir le cœur net.

Un krolanne ne peut produire un son télépathique tel que le vôtre !

Vous n’êtes pas un krolanne !

Donc qui êtes-vous ?


Le ton était monocorde et ne laissait pas penser que l’auteur plaisantait. L’arme était pointée vers l’intrus et, si celui-ci ne se réveillait pas, un mouvement de charge devrait suffire à provoquer cette réaction.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Merakih 2 Nohanur 816 à 13h28
 
*** Même si je m'étais endormi assez profondément, je savais que j'allais être réveillé à un moment ou un autre de la nuit et ne mis pas longtemps à rependre mes esprit après la première phrase prononcée par mon interlocuteur.
Et si je n'ai pas comprises sur le coup car encore dans les nuages, j'avais parfaitement mémorisée la phrase du fait de mes capacités de lanystha et en me repassant le message entendu je compris le sens de tout ce qui se passais.
Visiblement dans mon sommeil j'avais émis un son télépathique - c'était la première fois à ma connaissance - qui avait été entendu par mon camarade. Visiblement lui aussi est lanystha pour l'avoir entendu.

D'une voix que je cherchais à faire plus embrumée de sommeil que je ne l'étais réellement, je répondis : ***

si tu as entendu un message télépathique de ma part, tu sais tout comme moi que nous sommes deux lanysthas.

*** Tout en prononçant ces mot je m'étais partiellement relevé, et avais ma main sur mon arme. Je n'étais pas menaçant, quiconque m'ayant vu combattre pouvait être sur qu'il me faudrait du temps pour me relever totalement et être capable de faire les mouvements bizarres que nécessitent mon style de combat. Cependant je suis parfaitement prêt à esquiver d'une roulade tout en bloquant une partie de l'attaque avec mon arme au cours de la roulade. ***


Reste à savoir principalement si nous avons accès aux même entrelacs. Que tu sois première, 2ème ou 3ème vague ne change rien, si tu as accès à mes entrelacs tu n'est pas mon ennemi alors que sinon il y a de grandes chances que tu le sois. à défaut de te dire mon nom, je vais te dire une phrase qui a récemment été émise sur les entrelacs, si tu es capable de me dire dans quelle section on pourra discuter tranquillement, sinon nous aurons à nous affronter d'une manière ou d'une autre.
"Pour le coups, 10 pierres c'est peut être tout ce que vaut cette vie..."


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Merakih 2 Nohanur 816 à 20h47
 
Dans le cercle d'alerte.

La réponse avait fusée. Non pas que le Lecteur voulût rapidement faire état d'une appartenance quelconque ou favoriser un rapprochement tout aussi hypothétique, mais parce qu'il connaissait la réponse, tout simplement. Et si celle-ci devait conduire au combat, ce dernier devait avoir lieu de toutes façons. Tôt ou tard. Et, dans les circonstances actuelles, son engagement n'apparaissait pas sous les pires auspices: l'individu était au sol avec une arme difficile à manier tandis que lui-même se tenait debout avec une carabine prête à faire feu.

La phrase a été prononcée dans le cercle d'alerte.

Le personnage pouvait être un lanyshsta renégat de la seconde vague ou pire, mais il ne fallait pas négliger non plus la possibilité qu'il soit véritablement un lanyshsta. Et s'il était Kildarien, tout n'était pas perdu.

Ne remues pas ton arme !

Il fallait rester prudent tout de même.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Julung 3 Nohanur 816 à 21h03
 
***
Je reste accroupi, la main sur son arme prêt à tout, mais moins méfiant quand même. Mon interlocuteur n'est à priori pas un ennemi vu qu'il a accès aux mêmes entrelacs que moi.
***


Yep, c'est bien ça. Et je peux même te dire que c'est moi qui ai lancé cet appel. Je me prénomme Barak. Et toi, comment dois-je t'appeler ? Que fais tu ici ?
Pour ce que je fais ici je te l'ai déjà dit, j'avais prévu de chasser, pour être précis je recherche un ingrédient rare pour les artisans qui se font appeler la coopérative sur les entrelacs. Mais j'ai encore besoin d'un peu d'entrainement.


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Vayang 4 Nohanur 816 à 21h01
 
L’étranger se détendit brusquement suite à la réponse du Lecteur. Il semblait estimer que ce dernier ne présentait aucun risque à son encontre du fait de sa réponse. C’était tellement… inattendu pour Kharib qu’il hésita un instant quant à l’attitude à adopter désormais avec l’individu, qui se présenta sous le nom de Barak. Fallait-il abandonner toute méfiance à son égard, peut-être par souci de réciprocité, ou au contraire maintenir celle-ci car il pouvait également s’agir d’une ruse pour gagner la confiance des deux lanyshstas.

Le personnage était certes au courant de plusieurs éléments concernant les lanyshstas, renseignements qu’un simple krolanne ne pouvait qu’ignorer. Mais il s’agissait aussi du genre de renseignements qu’un ennemi puissant des lanyshstas aurait pu découvrir.

Le Lecteur conserva un doute. Et la manière de lever ce doute était complexe. Comment être sûr qu’il s’agissait bien d’un lanyshsta et non pas d’un ennemi avec des pouvoirs de lanyshstas ?

En voilà une question. Alors qu’il se trouvait au milieu de nulle part, sur une montagne glacée, à la recherche d’une mine abandonnée, pour découvrir enfin une sorte de dictionnaire qui lui permettrait de traduire les inscriptions découvertes sous la Place du Martel. Des inscriptions portées dans le langage machines des Thyrdocks. Il avait fait depuis longtemps sa priorité de comprendre ceci, convaincu de l’avantage qui pouvait en être tiré.

Il fallait avancer. Poursuivre. Parce qu’ils ne pouvaient rester là. Parce que Syfaria attendait.


Martel, appelle-moi Martel. Et je suis là pour trouver une grotte dans la montagne.

Il repensa au moment lors duquel il avait forgé ce pseudonyme. Nashoba lui avait révélé le sien. C’était à l’issue de la première expédition de la Place du Martel. Une deuxième avait eu lieu depuis. Une troisième devait se préparer. Il n’était plus temps de tergiverser.

Il est tard, poursuivons la nuit.

Le reste de la nuit, lors de laquelle le Lecteur se reposa également, sachant néanmoins Népenthis dans les environs, se passa sans autre événement particulier.

Le lendemain matin, il fallut se remettre en marche. Dans quelle direction aller : une direction commune ou diviser les deux chemins, ceux des deux lanyshstas et celui de Barak ? Ce dernier avait réitéré la nuit précédente son intention de chasser une créature pour en tirer quelque chose à remettre à la corporation des artisans qui était effectivement bien présente sur les Entrelacs.


Si vous le souhaitez, vous pouvez nous accompagner.

Après tout, il valait mieux le conserver près d’eux. S’il était ami, il les aiderait. S’il était ennemi, il était plus dangereux de le voir surgir à l’improviste au plus mauvais moment que de pouvoir l’observer. De toute manière, le Lecteur était convaincu qu’il demeurerait dans les environs.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Sukra 5 Nohanur 816 à 21h45
 
*** Le mélange du tutoiement la veille et du vouvoiement le lendemain me perturbais un peu. Je ne savais plus si je devais tutoyer ou vouvoyer. J'optais pour le vouvoiement. De toute façon maintenant qu'il me montrais qu'il n'était pas seul, le vouvoiement pouvait s'adresser soit à lui soit aux 2. ***


Hum, voici une proposition à laquelle je ne m'attendais pas. Comme je vous ai dit, mes capacités de détections sont encore foireuses et donc je n'ai effectivement rien à faire pour le moment. Du moins rien d'important.
Et on apprend toujours de nos ainés et vous semblez un lanystha plus ancien que moi.
Cela dit je ne sais rien de vos objectif, seulement que vous n'êtes pas - ou peu - dangereux pour les lanysthas de la 3ème vague du fait que vous partagez nos entrelacs.
Si vous me proposez de vous accompagner, c'est probablement que vous pensez que je vous serais utile, et curieux comme je suis j'apprécierais de vous accompagner, cependant...
il y a à se mettre d'accord sur certaines choses :
premièrement : je ne suis pas à vos ordre. Vous pouvez me donner des instructions et je les suivrais tant que j'y adhérerais, mais si je ne suis pas d'accord je n'hésiterais pas à m'opposer à vous.
deuxièmement : si on découvre un trésor ou quoi que ce soit de valeur, je veux ma part. Vu que c'est vous qui savez où chercher il est normal que ma part soit plus petite, mais je veux une part égale aux 3/4 de la vôtre. On pourra réévaluer les part si jamais il y a une nette différence de puissance entre nous - donc de gestions des ennemis - mais dans tous les cas je n'accepterais pas une part plus petite que la moitié de la vôtre.
3èmement : si il y a des connaissance que l'on peut tirer de ce que l'on va découvrir, il n'y a pas de différence entre vous et moi, on apprendra tous les 2 ce que l'on peut apprendre.

Est ce que cela vous conviens ? Si oui je viens avez vous, si non nous séparerons nos chemin ici, de jour je suis capable de rentrer au kil sin et de là de partir n'importe où.


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Sukra 5 Nohanur 816 à 22h31
 
Il s'était hasardé à proposer à l'individu de les accompagner et voilà que le personnage lui exposait par le menu tous les points du contrat qu'il fallait passer pour que sa personne les gratifie de sa présence...

Ce que le Lecteur releva néanmoins, c'était que Barak spécifie qu'il le jugeait peu dangereux pour les lanyshstas de la troisième vague. Son intention laissait véritablement penser qu'il en faisait partie.


Cette troisième vague, la dernière, est aussi la mienne.

Fallait-il ergoter longtemps sur les différents articles du contrat oral qui lui était soumis à l'improviste sur une montagne gelée? Ou au contraire, fallait-il mieux passer sur les termes rapidement, le but fixé étant plus élevé que tout ce petit marchandage? Il se borna à acquiesser d'un signe de tête aux revendications concernant les partages d'éventuelles richesses et connaissances découvertes, ajoutant seulement:

Je ne donne d'ordre que pour sauver des vies...

Si on ne les écoutait pas, cela restait l'affaire d'autrui. Pour autant que ce ne fût pas de sa vie qu'il s'agisse...


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 6 Nohanur 816 à 21h20
 
Intéressant. 3ème vague aussi, mais sans blessures apparentes dans cette contrée peu hospitalière. J'ai cru comprendre que la 3ème vague durais déjà depuis plusieurs années et je ne suis lanystha que depuis guère plus d'un an donc vous êtes sans doute quand même plus ancien que moi.

Mais peu importe, assez parlé de moi. Dans quelle direction faut il avancer ? Une grotte c'est bien, mais à quoi elle ressemble cette grotte ? Avez vous un plan, fut il sommaire ?


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 6 Nohanur 816 à 21h30
 
Un plan, oui. Mais c'était une autre histoire que d'en parler.

J'ai mon idée quant à la localisation, oui. Il faudra me suivre. Pour l'instant, dormons jusqu'au lever du jour.

Ce fût ainsi qu’ils se mirent en route le lendemain avec Népenthis toujours dissimulée.

Selon la carte sur laquelle il avait relevé l'emplacement de la station minière indiqué sur le plan découvert au Kil'dara, le groupe de lanyshstas se trouvait désormais dans les environs. Le secteur était le bon, restait à localiser l'entrée de la mine. A ce propos, le Lecteur repensa au mot Dath'ogal qui nommait la station dans l'ouvrage trouvé à la Grande bibliothèque du Kil'dé. Tal'shen, soit glace noire si on essayait de le traduire en krolanne. Levant les yeux, Kharib rechercha donc dans le paysage qui s'offrait à ses yeux quelque chose qui justifie cette appellation. Cela pourrait être une face glacée d'un versant nord peu éclairé et dont la glace prendrait une couleur foncée à la fois par l'exposition et part sa consistance. Cela pourrait aussi évoquer le nom d'une mine de charbon, ce dernier, noir, étant extrait d'une mine située dans un environnement glacé. C'était muni de ces indications mais sûr de la localisation géographique de la station minière que le Lecteur guidait ses compagnons à travers l'étendue glacée.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Narrateur
 
Le Merakih 9 Nohanur 816 à 22h39
 
La nuit ne fut pas reposante pour les trois lanyshtas.
Entre le froid mordant et les interminables rondes frobekhs, il y avait de quoi se sentir menacé.
Perpétuellement menacé.

Malgré tout, le groupe passe la nuit sans encombres.
A mesure qu'ils grimpent vers les hauteurs de la montagne, le souffle du vent redouble en intensité. Le manteau neigeux s'épaissit également, ralentissant la progression du trio. Ils font d'ailleurs bien de se montrer discret.
Pour livrer bataille dans de pareilles conditions, il faudrait être fou...ou totalement stupide.

Il fallu une demie journée supplémentaire aux Éveillés pour noter une exception de jais dans le paysage immaculé qui s'offre jusqu'alors à eux, comme un point noir au milieu de la tempête.
Il s'agit en fait d'une faille d'à peine deux mètres de large, coupant le flanc de la montagne de manière très régulière.
Trop diraient certains.

Il semblerait qu'il s'agisse de la fameuse Tal'shen. Néanmoins, quelque chose ne tourne pas rond.
Les frobekhs sont plus nombreux dans le coin, plus massifs aussi.
Ils n'ont pas l'air de les avoir repérés.
Pas encore tout du moins...

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Julung 10 Nohanur 816 à 21h33
 
Les désormais trois lanyshstas suivaient toujours le chemin ascensionnel monotone sans faillir. Ils avançaient d’un pas régulier, leurs regards allant du chemin enneigé à l’horizon accidenté. Dans cette région montagne au Sud du Kil’sin, la végétation paraissait se limiter au minimum près des ruisseaux et des rivières issus de la fonte de la glace et de la neige. Tout le reste était une étendue blanche. Peut-être qu’à la belle saison le tableau eût été moins austère, mais en cette fin d’automne battu par les vents, sous un ciel gris, il était possible de se sentir arriver aux confins de Syfaria.

Il ne manquait plus qu’une flopée de rapaces carnassiers au-dessous de leurs têtes pour que le tableau eût été des plus inquiétants. Mais, peut-être pouvait-on dire même les charognards étaient absents de l’endroit.

Une bourrasque tenta de s’insinuer sous le pan de la cape du Lecteur, mais ce dernier parvint à conserver le vêtement serré contre lui.

Tal’shen. Un frisson le parcourût lorsqu’il aperçut la faille régulière perçant le flanc de la montagne. Il contempla l’ouverture avec gravité. L’endroit pouvait être devenu le repaire d’une bandede créatures syfariennes. Oui, l’ouverture évoquait ce jour davantage un terrier de bestioles syfariennes en puissance qu’une mine, même désaffectée. Aucun signe d'une ancienne activité ne demeurait visible. La pierre, la glace et la neige semblaient être tout ce qu’il y avait à espérer ici.

Se faisant discret et incitant ses compagnons à faire de même, Kharib observa le site à la recherche d’éléments qui pourraient attester de sa fonction première. Car, malgré toutes les appréhensions que la scène faisait naître en lui, il lui était impossible d’infléchir sa volonté initiale. Il ne pouvait pas reculer maintenant, après tant d’efforts.

Plus tard, il faudra s’approcher de l’entrée. Alors, sans doute, il percevra tout le potentiel que recelait la montagne. Chercher à comprendre les mystères de Syfaria occupait son esprit et lui permettait d’avancer sans s’inquiéter à chaque pas.

S’approcher de l’entrée impliquait toutefois de passer entre les frobekhs qui, sans véritablement pulluler dans les environs, ne demeuraient toutefois relativement présents en restant à distance raisonnable de la mine désaffectée. Le Lecteur connaissait le type de bestioles pour les avoir déjà passablement rencontrées. Un grand nombre d’entre elles garnissaient en effet son tableau de chasse. Pourtant, celles qui se situaient à proximité de l’entrée de la mine étaient plus grandes que les autres.

Les informations qu’il avait repérées à ce propos sur les Entrelacs guidaient ses pensées autant que ses pas. D’autres avaient été confrontés à une sorte de nid de créatures semblables. Ils avaient fait part de leur expérience.

Dans l’absolu, il n’y avait pas de raison qu’il existât un antagonisme entre une potentielle colonie de Frobekhs et les lanyshstas. Il s’agissait pour ceux-ci de récupérer une série de rapports, pas d’éradiquer la faune locale. Maintenant, expliquer cela à un frobekh nécessitera peut-être un doigté qui devra être appuyé par une salve de carabine… Il n’était en effet pas certain que le frobekh maîtrisât toutes les subtilités de l’urgence de la situation concernant ces rapports.

Enfin, tout cela était des suppositions liées à la présence de frobekhs non loin des abords de l’ancienne mine amenant le Lecteur à penser que les créatures avaient peut-être fait de l’endroit leur terrier. Elles demeuraient toutefois à distance respectable de l'orifice. Il fallait le vérifier. Et pour le faire, il fallait y entrer.

Mais rien ne disait que pour ce faire il fallait obligatoirement emprunter l’entrée principale. Une mine, cela devait avoir des conduits d’aération qui permettraient d’accéder à l’intérieur sans forcément expliquer au comité d’accueil au grand complet qu’ils ne faisaient que passer et n’étaient pas là pour les faire trépasser.

Ce fût cette idée qu’il expliqua télépathiquement à ses compagnons.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Julung 10 Nohanur 816 à 22h57
 
Pensée :
Possible qu'il y ait des conduits... mais ça ne va pas non plus être évident de les chercher les autres entrées. Si elles sont enfouies dans la neige ça va être vraiment du hasard de les trouver. Sans compter que si les frobekh ont vraiment une planque dans la grotte ça changerais juste l'endroit de l'affrontement, mais ils pourraient très bien rentrer dans la grotte après coup.
Je propose que dans un premier temps on reste juste en planque de loin le temps de voir si ils ont établi une planque dans la grotte ou si ils sont juste aux alentours par hasard. ça peut prendre quelques jours parce que si ils ont établis une planque dans la grotte il faut estimer leur nombre en fonction des quantités de nourritures qu'ils font entrer dans la grotte.

Si jamais ils sont juste autour sans avoir établi de planque dans la grotte, je propose qu'on passe sur un plan de diversion. On cherchera une idée, le but c'est de faire du bruit là où on n'est pas pour qu'ils aillent voir, et pendant ce temps on entre discrètement. Mais si ils ont établis une planque dans la grotte ça ne sert à rien de faire ça, les éviter signifie juste les avoir dans notre dos au lieu de de face.
pensais-je à l'intention de mes camarades. Je me demandais à quoi je m'étais engagé, la mission avait l'air pour l'instant plus dangereuse que ce à quoi je m'attendais dans un premier temps. D'un autre côté j'étais courageux et curieux de savoir ce qui donnais à mon camarade l'envie de risquer d'affronter cette horde aussi je choisissait de rester pour l'instant.

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Vayang 11 Nohanur 816 à 21h34
 
Manifestement, l'enquête prenait du relief avec ces bestioles. Jusqu'ici, en-dehors de la Place du Martel où il avait fallu canarder du ver immonde pour aller jusqu'à les dépecer - ce qui en passant avait permis de comprendre bien des choses, les choses s'étaient passées dans les alcôves, les couloirs et les salles remplies de documents, tantôt scrupuleusement classés et rangés sur des étagères, tantôt disposés à la manière d'un jeu de piste. Mais tout ceci était fort différent de ce qu'il se présentait maintenant. Comme si cela ne suffisait pas de se retrouver en montagne avec une température à déconseiller aux palmiers en fleur, il y avait encore des risques de rencontrer une opposition physique.

Le Lecteur avait bien imaginer que tout ne serait forcément cousu de fil blanc. Mais, allez savoir pourquoi, il s'était imaginé pouvoir entrer dans la mine sans avoir à s'inquiéter de créatures rôdant aux alentours. Cela ne serait pas le cas. Il avait proposé de trouver une entrée dérobée. Barak lui opposait ces incertitudes quant à la réussite de ce plan.

Par contre, il imaginait alors rester sur place dans la neige sans suffisamment de bois pour se réchauffer pendant plusieurs jours.


Pensée :
Quelques heures tout au plus, oui. Sinon, nous serons congelés.


Il faudrait faire vite. Attendre et observer pouvait permettre de réunir de l'information. Mais cela augmentait également le risque d'être repérés. Il fallait donc choisir habilement la position qui permettrait de voir sans être vu ni repéré d'une autre manière, tout en se ménageant un chemin de fuite...

Pensée :
Cherchons le meilleur emplacement.


Ce faisant, ils prêtèrent attention à dissimuler leurs traces.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Sukra 12 Nohanur 816 à 04h59
 
*** Alors que nous 3 restons sur place à observer quelques temps les environs, je remarque rapidement... la véracité des propos de Martel. Rester immobile ou presque par ce froid en plein vent refroidi rapidement. Le choix va bientôt devoir se faire entre tenter d'entrer dans la grotte pour au moins ne pas subir le vent ou faire demi tour jusqu'au campement précédent.
Alors que j'allais me résoudre à faire demi tour, je réussi à régler mon casque d'étude suffisamment bien pour bien observer ce que je vois. étais ce un effet d'optique ? Probablement pas. Un coup de chance de remarquer ceci ? Probablement, Barak manquais encore cruellement d'expérience dans le domaine. ***


Pensée :
Hum, j'ai comme l'impression que les traces de pas des frobekhs se concentrent sur le flan ouest de la montagne par rapport à l'entrée. On peut éventuellement tenter d'approcher discrètement par le flan est et réussir à les éviter. Si on ne se décide pas maintenant...


*** Je laissais le sous entendu en suspens. évidement ce qui était sous entendu était qu'avec le froid il allait de toute façon falloir bouger.
De ce que je vois, à priori je serais assez discret, mais tout juste si j'étais seul. Cela dit j'ai pu observer Martel et celui ci s'y connais mieux que moi, en le suivant dans ses traces et en le laissant me donner le timing je devrais pouvoir légèrement améliorer mes capacités et donc à priori c'est faisable. Par contre pour moi pas question d'envoyer une personne en éclaireur, les autres se retrouveraient des glaçon avant son retour.
***


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Sukra 12 Nohanur 816 à 11h05
 
Le Lecteur se retourna pour regarder Barak lorsque celui-ci, portant son étrange casque dont Kharib avait néanmoins déjà vu le modèle sur les étales, déclara que le côté Est était dépourvu de Frobekhs. Il semblait convaincu de ce qu'il avançait. Un coup d'oeil à la montagne pour vérifier ce qu'il disait permit sans doute d'arriver au même constat, maintenant qu'il était fait.

Pensée :
Il faut y aller.


S'approcher discrètement. Entrer sans se faire voir. Trouver les rapports. Ressortir discrètement de la mine. Retourner au Kil'sin. Voilà le plan qu'il était possible de concocter à cet instant-là. Aller plus loin aurait été introduire de pures conjectures dans les calculs de probabilité.

Le Lecteur se mit en marche rapidement. Jettant un bref coup d'oeil en arrière pour voir si ces compagnons le suivait où s'il ne devrait compter que sur lui dans cette aventure.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Sukra 12 Nohanur 816 à 12h20
 
***
De mon côté je suivais Martel aussi discrètement que j'en étais capable, mais c'est dingue comme la neige semble crisser sous mes pas alors qu'elle semblait être juste une couche de sucre glace sous les pied de mon camarade, amortissant à l'inverse ses bruits naturels. De plus il faut que je me dépêche pour ne pas perdre mon camarade de vue, et en même temps je dois faire attention aux alentours.
à certain moment je le perdais de vue complètement, essayant alors de le rattraper de mémoire. Soit il m'attends soit en me dépêchant j'arrive quand même à aller plus vite que lui, mais question discrétion la différence est considérable. Certes Martel est un pro, mais je ne pensais pas que la différence serait à ce point.

Vais-je attirer une attention non désirée ? Si c'était le cas, et compte tenu que Martel se trouve devant, je me précipiterais en avant à la suite de Martel, le but étant au minimum d'atteindre la grotte pour ne pas avoir à combattre dans la neige. Bien sur c'est risqué, parce que si il y a quelqu'un dans la grotte on risque de se retrouver pris en sandwich, mais c'est du moins mes prévisions en cas de problème. Maintenant, rien ne vas plus, les jeux sont fait, que va-t-il se passer ?
***


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