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Sur les traces du langage
 
Narrateur
 
Le Sukra 12 Nohanur 816 à 16h11
 
Le contournement par l'Est se passe sans encombres.
Comprendre par là qu'aucune créature aux griffes acérés ne s'était jeté sur le groupe de lanyshtas.
C'était déjà pas mal.

Ils arrivent à l'entrée de la grotte à bout de souffle, à la fois secoué par ce blizzard glaçant et par l'épaisse couche neigeuse traversée auparavant.
Fort heureusement, l'endroit parait hors de danger. D'ici, ils peuvent en effet remarquer que les frobekhs, plus nombreux qu'il n'y paraissait depuis leur point d’ascension, furètent sur l'autre flanc sans véritablement se préoccuper de la grotte Tal'shen.
Protégés du vent et, dans une certaine mesure, du froid qui l'accompagne, les explorateurs peuvent enfin reprendre leur souffle.

En observant l'entrée, les lanyshtas note que le lieu ne parait pas habité.
A première vue.
Les parois de charbon sont recouvertes d'une épaisse couche de glace transparente et légèrement brillante. Le sol est lui aussi recouvert d'une large couche de givre plus opaque mais aussi moins glissant. Sa composition ne parait toutefois pas aussi uniforme que les pans de la grotte.
La faille s'étend à plusieurs mètres en descendant sur une faible pente. Aucun bruit suspect ou lueur inquiétante à l'horizon. Seulement le noir complet.
Ça pouvait être un bon comme un mauvais signe...

 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Sukra 12 Nohanur 816 à 16h34
 
***
Alors que j'arrivais à la grotte, plus sombre que je ne m'y attendais, une décision était claire :
quelques soient les risque, nous devions passer la nuit dedans. Il était trop tard dans la journée pour faire demi tour, et l'épuisement et le froid de dehors risquaient d'être des périls mortels, voir pire pour un lanystha : handicapant. Si il était probable que l'on revive compte tenu des divers témoignages entendus, en revanche rien ne disais qu'un handicap acquis ne reste définitivement.
***


Pensée :
Bien, je suppose que tu as prévu des torches ou un autre moyen de voir quelque chose ? Je n'ai pas la vision nocturne, si tant est que ça puisse être acquis un jour par un lanystha. Et naturellement comme j'étais dans ces montagnes pour tout autre chose, je n'ai pas de matériel utilisable à priori. J'ai quand même mon briquet que je porte toujours sur moi ainsi que... Bordel ! qu'est ce que j'ai foutu de la clef de chez moi ? Je ne l'ai quand même pas perdue ! Oh non, dans cette neige, je ne la retrouverais jamais...


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Sukra 12 Nohanur 816 à 17h21
 
Parvenu à l'entrée de la mine, sur ses gardes, époussetant son manteau, le Lecteur prend le temps d'observer davantage les Frobekhs sur l'autre versant. De même, il regarde au sol pour voir s'il n'y a pas de traces laissées là dans la neige à la sortie ou figées dans la glace à l'intérieur. Tout cela partant du constat que si les Frobekhs se concentrent sur l'autre versant, ce n'est vraisemblablement par hasard. Est-ce qu'ils recherchent quelque chose qui se trouvent dans cette zone uniquement ou cherchent-ils là pour éviter la mine? Le résultat était le même, mais les indications à disposition des lanyshstas quant aux causes différentes.

Des torches, oui. Mais pas seulement. Une lanterne aussi. Il se rendait dans une mine, pas à la plage. Ce genre de matériel avait été acquis lors de la dernière étape avant l'excursion dans les montagnes.

Par contre, c'était quoi cette blague de clé? Il ne fallait pas plaisanter. Cela n'était ni le lieu, ni le moment.


Pensée :
Tu en demanderas une nouvelle aux autorités du kil. Pour l'instant, je doute que ta clé n'ouvre quoi que ce soit ici.


Après avoir observé l'extérieur et les Frobekhs, Kharib se tourne désormais vers l'intérieur et attend que ses yeux s'accoutument à l'obcurité pour tenter d'y voir le plus loin possible et espérer déceler un détail qui leur aurait échappé lors d'une première approche.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Sukra 12 Nohanur 816 à 18h06
 
*** Le choc de la perte des clefs passé, je m'aperçois rapidement que ce n'est ni le lieu ni le moment de s'en plaindre. ***


Pensée :
Oui en effet je n'aurais pas d'autre choix. Bref, si tu as de la lumière entrons. Il est trop tard pour faire demi tour, on va se geler les miches si on reste ici plus longtemps et je ne pense pas qu'on ait le temps de faire demi tour jusqu'à notre précédent campement avant la nuit. Si il y a un ennemi nous ferons du mieux que l'on peut, mais au moins nous ne serons plus dans la neige. Une fois qu'il n'y aura plus ce vent, on pourra toujours aviser si on dors sur place avant d'entrer plus loin ou si on s'enfonce plus loin immédiatement.


***
Nous entrons donc dans la grotte. Dès que nous sommes à peu près sur de ne plus être en vue des Frobekh de l'extérieur, nous faisons une pause. La durée n'est pas encore décidée, ça peut être 2 minutes comme 8h. Je regarde le matériel de Martel ou du moins l'efficacité de sa lanterne sur les environs. Pour l'instant pas d'ennemis en vue, mais je fais bien attention et essaye d'étendre mes perceptions aussi loin que je peux.
***


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Sukra 12 Nohanur 816 à 21h10
 
Si les conditions climatiques et si la faune était déjà présente aux abords de l'entrée de la mine, le Lecteur comprend les raisons de la désaffection de celle-ci. De telles conditions de vie étaient clairement inkrolannes. Même s'il était évident que les mines ne se trouvaient pas souvent dans des endroits fort tempérés. Mais là, cela battait des records. Il était dès lors possible d'imaginer la vie dans les boyaux.

A ce propos, les intersections allaient sans doute se révéler nombreuses. Il fallait dès lors penser à un système pour se retrouver dans ce qui pourrait ressembler à un labyrinthe. Et surtout, ensuite appliquer ledit système. Le Lecteur pensa à appluqer une entaille dans la glace à hauteur d'yeux. De la sorte, en cas de fuite précipitée, les entailles serait visibles immédiatement. Il évoqua cette idée par télépathie avec ses compagnons.

S'avancer dans cette atmosphère glacée donnait une ambiance particulière à la recherche. Dans tous les cas, on ne pourrait pas dire que les trois lanyshstas avaient froid aux yeux... Il ne restait qu'à espérer qu'ils sachent conserver leur sang-froid.

Il ne semblait pas y avoir âme qui vive dans l'endroit. Mais était-ce bien le cas? Cela serait une bonne chose à n'en pas douter. Cela permettrait de ne pas avoir à parlementer. Mais cela sera-ce seulement le cas ?

Et puis, maintenant, il fallait trouver ce qu'ils étaient venus chercher : une série de rapports. Il n'y avait pas d'infrastructures près de l'entrée de la mine. Cela signifiait peut-être que celles-ci avaient été détruites depuis la désaffectation des lieux. Mais cela signifiait peut-être également que les bureaux, dortoirs et autre réfectoire, autrement dit lesdites infrastructures, se trouvaient à l'intérieur de la mine. Si tel était le cas, le bureau ou la bibliothèque devaient être les lieux à découvrir en priorité, car les plus susceptibles de receler le trésor cherché.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Sukra 12 Nohanur 816 à 23h34
 
***
En proposant de faire des marques lors de l'exploration, il était clair que Martel était impatient d'explorer. J'avais besoin de souffler, ne serais ce que sur mes doigt pour les réchauffer pour l'instant. Il n'y avait plus de vent ici, mais la température était basse quand même, normal pour une grotte à ciel ouvert. C'était quand même mieux qu'en plein blizzard.
Compte tenu de ses capacités de discrétions, je proposais :
***


Pensée :
Hum, compte tenu de tes capacités de discrétion, je propose que tu parte en éclaireur et qu'on avance prudemment. Je ne sais pas ce que l'on peut croiser dans cette grotte, peut être as tu d'avantages d'idées que moi. Ne part pas trop loin quand même que je puisse réagir si tu te fais repérer.
Bien sur, même si tu était capable de te rendre invisible ta discrétion ne serait pas parfaite à cause de la lumière, mais elle reste nettement meilleure que la mienne.


***
Naturellement je ne savais pas si il était capable d'être invisible. Je savais juste qu'une magie de lanystha le permet et avec ses capacités de discrétion c'est possible que ça soit sa magie.
***


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 13 Nohanur 816 à 16h51
 
Le voilà dans le rôle de l'éclaireur. Enfin, s'il était loisible d'user de ce terme. Il n'éclairait pas une armée mais un groupe de trois personnes. Il n'y avait donc pas les mêmes proportions. Il représentait à lui tout seul un tiers de l'effectif.

Toutefois, il n'avait tout de même pas effectué toutes ces recherches puis le voyage pour s'arrêter là et rentrer simplement chez lui. Il restait un point à déterminer.


Pensée :
Je ne peux avancer avec une lumière sans être repéré. Il faudra que tu avances non loin de moi en portant l'éclairage. Je me positionnerai d'étape en étape suivant la zone éclairée.


Il sortit sa carabine de sa poche dissimulée sous sa cape et s'avança, déterminé.

Tout en prêtant attention à la fermeté du sol en plus des ombres et des sons potentiels, il arriva jusqu'à une anfractuosité sur la gauche. Qu'allait-elle révéler?



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 13 Nohanur 816 à 17h28
 
Pensée :
Hum, je pensais qu'il faisait trop sombre pour voir quelque chose si ce n'est pas toi qui porte la lumière et l'oriente dans la direction que tu souhaite regarder. Je te pensais suffisamment discret pour éteindre ta torche ou refermer le clapet de la lanterne dès que tu entends du bruit. Quoi que je ne sais pas quel type de lanterne tu as. Mais si tu préfère que je t'éclaire, on peut pour l'instant procéder comme ça et on verra ce que ça donne.


*** Après quoi Martel sort sa lanterne et je l'allume avec mon briquet. Pour l'instant c'est moi qui vais la porter en restant 3 ou 4 mètres derrières Martel. ***


 
Narrateur
 
Le Dhiwara 13 Nohanur 816 à 18h24
 
D'un cliquetis de briquet, Barak Hastus allume la lanterne transmise par son camarade d'(in)fortune.
Une lumière douce et chaude chatoie sur les parois glacées.
Les lanyshtas peuvent désormais voir le conduit s'enfoncer sur plus d'une cinquantaine de mètre encore, toujours avec cette même régularité mécanique.

Kharib s'avance le premier suivit de près des deux autres. Ses pas sont précautionneux, tant pour ne pas faire de bruit que pour éviter de finir les quatre fer en l'air. A mesure qu'ils progressent, les lanyshtas remarquent que la couche de glace qui recouvrait jusqu'alors les parois s’amincit. Les paraissent principalement composés d'anthracite et de tourbe, des minéraux chargés en charbon justifiant probablement l'exploitation passée de l'endroit et son nom de "mine".

Au bout d'une poignée de minutes, l'équivalent de trois cent bons mètres, le Lecteur atteint un premier renfoncement dans le conduit. Celui-ci est plus irrégulier et ne semble pas avoir été façonné de la même manière que le reste de la mine. En s'approchant un peu plus, il remarque des traces d'une matière sombre visqueuse déposée sur la roche. Malgré un examen minutieux, Kharib ne trouve rien de plus.

Toutefois, la lumière chaude de la lanterne dévoile un peu plus loin une bifurcation dans le conduit. L'un part la droite, comme grignoté dans la montagne alors que l'autre continue tout droit en faible pente, taillé de manière toujours aussi régulière.
Bien que l'atmosphère se soit réchauffé, les lanyshtas sont plongés dans un silence glaçant.
Quel chemin emprunter?

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 13 Nohanur 816 à 21h11
 
Selon l'habitude qu'il avait prise à la Place du Martel, lors de la première expédition déjà, le Lecteur s'arrêta un instant pour sortir de son sac de quoi prélever un peu de la matière sombre et visqueuse découverte sur les parois rocheuses du renfoncement. Il pourrait ainsi analyser ces éléments dans son laboratoire une fois de retour au Kil'dé.

Toutefois, manifestement, le renfoncement devait avoir été créé après le reste de la mine. La matière visqueuse pourrait-elle être de la bave? Quelle bestiole pourrait produire cette dernière? Serait-ce à cause de cette créature que les Frobekhs ne se hasardaient pas près de l'entrée de la mine? Les Frobekhs bénéficiaient-ils par contre de résidus issus de la créature? Que cela soit par la transformation du charbon ingéré puis déjecté ou d'une autre façon...

Il semblait qu'ils ne pouvaient toutefois pas apprendre davantage de choses en poursuivant l'observation de l'endroit. Il fallait poursuivre l'exploration.

La mine s'étendait dans la montagne. Un chemin avait été tracé, sans doute à l'origine, du temps de l'exploitation de la mine, pour faire sortir plus rapidement le charbon extrait des parois minières. Kharib prit le parti de suivre pour l'instant ce tracé.


Pensée :
Continuons tout droit.


Toutefois, parvenu à l'embranchement d'où partait un couloir grignoté dans la roche, il jeta un oeil pour vérifier que le boyau était libre avant de regarder si les parois contenaient le même enduit visqueux et sombre que le renfoncement.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 13 Nohanur 816 à 22h10
 
*** Alors que Martel s'approche de la cavité après que je l'ai rejoint, je le préviens : ***


Pensée :
Méfie toi au cas où ça soit de la matière noire. Même si l'obscurité peut être la seule raison pour laquelle elle a cette couleur, et que ça peut être beaucoup d'autres choses.


*** Ensuite Martel souhaite aller tout droit. Mon instinct me disais de tourner à droite, mais je choisi d’accepter. ça ne change pas grand chose au fond, je pense que l'on finira par tout explorer. Je répond simplement : ***


Pensée :
Ok


*** Cela dit en passant le couloir sur la droite, je fais particulièrement attention à tous les bruits que je pourrais entendre, que ce soit un simple plic plic d'eau qui tombe ou un bruit de pas. Pour être sur de ne rater aucun bruit, j'utilise ma fiole résonnante. ***


 
Narrateur
 
Le Luang 14 Nohanur 816 à 18h55
 
Le chemin de droite, bien qu'aussi irrégulièrement creusé que la cavité précédemment auscultée, ne présente pas les mêmes traces sombres et visqueuses. Ici, il s'agirait plus qu'une sorte de pâte solidifiée à la teinte plus foncée qui se serait accumulée dans les creux de la galerie.
En faisant bien attention, les lanyshtas entrevoient comme un léger élargissement de la galerie à une cinquantaine de mètres de l'embranchement.
Cela pouvait signifier bien des choses...

Pour Barak plus que pour les autres d'ailleurs.
Les effets de la solution dite de résonance ne tardèrent pas à se faire sentir. En portant ses sens vers le chemin de droite, l'éveillé entend comme une sorte ronflement lourd et déformé s'élever du fond de la galerie. Se mêle à ce son étrange comme des bruits de succions, peut-être altérés par la résonance de la mine.
Une chose est sûre désormais : quelque chose vit là bas dedans.

 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 14 Nohanur 816 à 19h34
 
*** J'indique aux autres mes observations : ***


Pensée :
Quelque chose vit au fond. J'entends comme un ronflement et des bruits de succions. Avançons prudemment.


*** J'avance prudemment. Si il y a de la vie il y a un risque de désespoir. J'avance jusqu'à l'intersection suivante, je regarde avec mon miroir télescopique inclus dans mon kit d'investigation au coin. J'écoute aussi avec ma fiole résonnante. Je stresse un peu bien que je ne soit pas alone in the dark. ***


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 14 Nohanur 816 à 22h32
 
La pâte solidifiée était clairement le résultat après un certain temps de séchage de la bave visqueuse vue précédemment. Et ladite bave qui se transformait en ladite pâte devait être produite par une dite créature. Il était toutefois difficile de présumer du type de bestiole. Kharib n'avait pas souvenir d'en avoir rencontrer de cet acabit. Manger du charbon, tout de même...

Mieux valait ne pas chercher à passer par-là. Le souci étant que le conduit était proche de l'entrée et donc sans doute également de la sortie de la mine... A moins qu'il n'ait une autre sortie... Comme à la Place du Martel, ce qui leur avait permis d'échapper à Samalthia.

Samalthia... Depuis le temps qu'il rêvait de pouvoir la défier en ayant une chance de l'emporter...

Mais pour cela, il fallait dénicher ces rapports d'ingénieurs permettant de comprendre le langage De Profundis et de transcrire les écrits découverts sous la Place du Martel dont Kharib et Khan avaient reporté les caractères sur leurs cahiers.

Et pour trouver les cahiers, il fallait avancer...

En poursuivant comme prévu le long du grand couloir de la mine, le Lecteur se fait discret et cherche à minimiser l'indiscrétion potentielle de son compagnon. Restée à l'entrée, Népenthis ne les avait pas encore rejoints. Il tâche ainsi de se positionner afin que Barak ne chemine pas avec la lumière dans le plus mauvais angle de vision, faisant de lui un phare dans le noir.

Parvenu à un nouveau croisement, le Lecteur se démarque du mur, afin de ne pas regrouper les deux lanyshstas au même endroit et plus confiant en sa discrétion dans l'obscurité qu'en un regroupement contre un mur.

Il était attentif à ce qu'il se passait dans les trois axes: à gauche, à droite et désormais devant lui.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Narrateur
 
Le Matal 15 Nohanur 816 à 14h45
 
Alors qu'ils s'enfoncent toujours plus profondément dans la galerie, suivant le conduit régulier, le duo atteint finalement un nouveau carrefour. Ce dernier aplus l'allure d'une sorte de point d'échange. Le plafond est plus haut et le sol a été mit à niveau.
Encore une fois, le chemin qui leur fait face, à supposer qu'il mène quelque part, parait lui aussi grignoté alors que les deux autres sont découpés de manière franche. A droite, le dénivelé s'accentue mais parait remonter légèrement.

Tapis dans l'obscurité et ce malgré la lueur qu'émet la lanterne de Barak, Kharib peine à distinguer quoique ce soit d'intéressant.
Mais au moins, il est en sécurité.
Pour le kil'darien, c'est un peu différent.
Alors qu'il se tient contre le mur tenant l'angle du chemin de gauche, un cliquetis métallique s'élève. Tel un métronome, le son se répète. les même tonalités, le même rythme... Rien ne varie.
Puis, avec l'aide de son miroir, il distingue une forme qui se déplace le long de la paroi sombre lisse comme du papier.



Une timide lueur bleutée s'échappe du haut de son abdomen, la seule réelle indication que Barak puisse avoir sur sa position. La chose n'est pas très grosse, une quarantaine de centimètres d'envergure à peine.
Malgré la réflexion lumineuse provoquée par la combinaison de la lanterne et du miroir, la créature ne semble pas les avoir remarqués.
...Pour l'instant.

 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Matal 15 Nohanur 816 à 22h23
 
Pensée :
Alerte ! Je ne sais pas où tu m'a mené, mais il y a visiblement une technologie similaire aux obadias qui rôde dans les couloirs, juste là au tournant. Une sorte d'araignée bio méchanique. Maintenant que j'y pense, on est à peu près à l'un des endroit qu'avait indiqué Jade sur son sujet de la guerre est déclarée. Déplaçons nous super prudement, et évitons de passer trop proche pour l'instant donc continuons tout droit.


***
Barak prend sa pièce de cuir qu'il a dans ses affaires (qu'il avait trouvé dans les bois à un moment ou un autre) et l'utilise pour dissimuler la lumière de sa lampe de sorte que l'hybride biomécanique reste toujours dans l'ombre. Après quoi il s'éloigne du mur et se déplace très discrètement tout droit du moins tant que Kharib ne l'interrompt pas, jusqu'à être sorti du carrefour.
***



 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Matal 15 Nohanur 816 à 22h34
 
La créature qui infestait l'endroit avait creusé de grandes galeries souterraines. Depuis quand hantait-elle les lieux? Etait-elle à l'origine de la désaffectation de la mine? Ou était-elle apparue plus tard? La question à laquelle le Lecteur ne voulait pas penser était: à quoi ressemblait-elle? Car il espérait bien pouvoir ressortir des conduits sans avoir à l'apprendre.

Nimbé d'un manteau d'obscurité, il guetta un instant au passage d'un nouveau boyau transversal. Celui-ci avait été le fait de la créature dévoreuse de charbon. Etant donné ce qu'ils étaient venus chercher, il semblait peu probable au Lecteur que quelque chose qui existât avant la créature puisse se trouver dans un endroit qu'elle avait façonné.

Il opta donc pour poursuivre le chemin en pente qui semblait remonter plus loin quand Barak le prévint d'un danger dans le conduit creusé avec les dents, sans doute. Une bestiole bio-mécanique. Une de plus. Comment et pourquoi ce truc se trouvait ici? Kharib s'attendait à ce que la mine ne fût pas inhabitée. Mais qu'elle le fût par des créatures biomécaniques... ce n'était pas prévu.


Pensée :
Je t'ai amené dans une mine. Et dans cette mine il y a une saloperie biomécanique. Je n'y peux rien.


Et cela était vrai. Il n'y pouvait rien...

Pensée :
Oui, poursuivons tout droit.


Tout droit... Là où il voulait aller. Et, avec un peu de chance, là où il devait aller...


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Matal 15 Nohanur 816 à 22h47
 
*** Une fois sorti du carrefour, Barak retire le cuir de sa lanterne pour voir de nouveau plus clair. Il se met de nouveau en mode vigilance à essayer d'écouter un peu tout autour ce qui se passe avec sa fiole résonnante. Il écoute en priorité ce qui se passe sur les 2 couloir devant lui sachant déjà à peu près à quoi s'attendre de l'endroit d'où il vient. ***


 
Narrateur
 
Le Merakih 16 Nohanur 816 à 14h57
 
La pièce de cuir dans une main et la lanterne dans l'autre, Barak s’efforce de suivre son compère tapis dans l'obscurité. Alors qu'ils dépassent à pas de loup le conduit lisse qui s'enfonce encore un peu plus, l'étrange forme arachnide ne parait pas varier sa routine et poursuit sa ronde en un cercle régulier.

Le duo s'engage donc dans la galerie qui leur faisait face, légèrement plus large que la précédente, toujours aussi ordonnée.
La pente s'inverse petit à petit, les ramenant comme la à la surface.
S'agissait-il d'une seconde issue sur le flanc ouest de la montagne?

A nouveau sur leur gauche, les lanyshtas peuvent observer une nouvelle cavité irrégulière. Cependant celle-ci, à la différence des précédentes, semble avoir été creusée récemment. Peut-être dans l'année.
Elle n'est pas très large, à peine trois mètres de diamètre, mais s'enfonce très rapidement dans la roche. Impossible d'en voir le fond. Une douce chaleur en émane.
Cette fois ci, Kharib l'entend lui aussi : au fond de ce trou s'élève un semblant de respiration.
Lourd, étouffé.
Quelque chose qui ne demande qu'à s'éveiller...

Le regard des deux explorateurs se porte un peu plus loin, à la limite de ce que la lanterne leur permet d'entrevoir.
Le conduit principal effectue une coudée et offre à sa droite une sorte passage cylindrique adapté à l'échelle humanoïde.
Un cylindre parfait.

Mais ce n'est pas tout !
De l'autre côté, sur la gauche de la galerie principale, une ouverture vers un nouveau conduit régulier se dessine timidement dans la pénombre.

Au delà de ce carrefour, le conduit principal devient plus accidenté. Son sol jusqu'ici damé et aisément praticable se change en un amas de pierres roulantes et cassantes.
Les lanyshtas se rendent à l'évidence : la dichotomie des parois suppose qu'au moins deux entités radicalement différentes ont façonnés cet endroit.
Sont-elles encore toutes les deux encore là?

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Merakih 16 Nohanur 816 à 22h11
 
Une créature assoupie... Une seconde repérée... En espérant qu'il s'agisse bien de la seconde et non pas simplement de la deuxième... Après tout, deux c'était assez... D'ailleurs, concernant la comptabilité, pour le Lecteur, Un c'était déjà suffisant...

Une seconde ouverture vers la sortie, Kharib y avait pensé. Mais est-ce que la pente remonterait suffisamment pour étayer cette hypothèse? Pour le savoir il fallait avancer. Encore. Sans faire de bruit.

Réveiller les deux créatures assoupies ne serait assurément pas la meilleure idée. Sans présumer de l'identité de ces bestioles. Simplement parce qu'un combat est toujours à éviter, autant que faire se pouvait.

Kharib allait repartir.


Pensée :
Poursuivons le long de ce couloir jusqu'à celui de gauche.


Le souterrain commençait à ressembler à un labyrinthe. Il fallait se méfier des contours et des voies sans issues. Même s'il faudrait une fois entrer dans un passage latéral à la recherche des rapports qui ne se trouveraient que de manière extraordinaire dans le conduit principal.

A ce titre, Le Lecteur commença à se demander où ils pourraient bien se trouver. Sans doute dans une partie ancienne de la mine. Mais encore... Dans une partie habitée, servant de bureau ou de dortoir ou plutôt dans une zone technique? Les deux cas de figures pouvaient se vérifier. Il faudrait voir ce qu'ils découvriraient.

A commencer par jeter un oeil (et une oreille) au couloir de droite avant de s'intéresser à celui de gauche qu'il contourne tout d'abord pour venir se placer de l'autre côté de l'ouverture, dans l'ombre.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.

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