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Sur les traces du langage
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Merakih 16 Nohanur 816 à 22h49
 
***
Je poursuit discrètement avec Martel l'exploration. Je jette un œil rapide à droite avant de passer rapidement en maintenant la pièce autant que je peux dans l'ombre. Martel qui est un peu devant moi, entend un bruit* et me fait signe d'être encore plus discret à l'approche du passage. Je m'approche, mais pas autant que lui et regarde le passage à gauche avec mon dispositif de vision.
***


 
Narrateur
 
Le Dhiwara 20 Nohanur 816 à 18h01
 
La prudence est de mise. Les lanyshtas s'en sont bien rendus compte.
En terrain inconnu, piégés dans cette mine comme des rats sous un seau, mieux vaut-il avancer à petit pas.
De fait, ils font bien d'ignorer la cavité.
Inutile d'éveiller un danger potentiel supplémentaire.

Kharib, tapis dans la pénombre, progresse jusqu'à la galerie cylindrique de droite. Malgré la lueur de la lanterne à quelques mètres derrière lui, il ne parvient pas à distinguer quoique ce soit du fond du conduit. Tout juste peut-il estimer la longueur du passage, une trentaine de mètres à tout casser.
Une chose attire cependant son attention : de petites billes bleutées qui paraissent flotter en trois lignes régulières tout au fond du conduit. Elles luisent faiblement de manière asynchrone, ne permettant pas de percer le voile de ténèbres qui les enveloppe.
Il y a d'ailleurs une certaine similitude avec la diode plantée dans l'abdomen de l’araignée mécanique...
Ces deux dispositifs sont assurément liées.

Les deux lanyshtas se tournent vers l'ouverture lisse de gauche. Plaqué contre la paroi, Kharib peut entendre ce même cliquetis régulier qui s'élevait timidement de la première intersection.
De la même manière, Barak utilise son miroir et identifie clairement la même bestiole arachnide de la première fois.
A y regarder de plus près, il s'aperçoit que celle-ci boitille, comme si son mécanisme accusait le poids de l'âge.
Les questions se bousculent naturellement dans l'esprit des deux explorateurs.
Que sont ces automates?
Sont-ils une menace?


Depuis le dernier conduit central accidenté inexploré s'échappe un grognement encore lointain.
Le genre de son qui ne signifie rien de bon.

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 21 Nohanur 816 à 20h25
 
Les deux lanyshstas étaient parvenus à un instant lors duquel ils devaient faire un choix. Ils échangèrent leurs informations.

S’intéresser de plus près à la cavité qui venait d’être dépassée aurait pu être celui-ci. Mais il ne semblait guère à propos d’opter pour ce choix. Les chances d’y découvrir ce que le Lecteur recherchait étaient minces pour ne pas dire absentes.

Par contre, la galerie cylindrique de droite était une possibilité à considérer… dans un premeir temps du moins. Si le dispositif des billes bleutées et celui des araignées bio-mécaniques étaient liés lequel agissait-il sur l’autre ? C’était une question importante que de savoir dans quel sens l’information se transmettrait. Etant entendu le bruit entendu depuis l’autre entrée du conduit, le Lecteur opta pour une transmission araignée – billes, plutôt que l’inverse. Les billes devraient alors peut-être résonner en cas de problème d’une araignée, réveillant ainsi l’occupant de la grotte.

L’arachnide de la pièce suivante était peut-être le point faible du dispositif. Elle boitillait. Son système était-il sur le point de tomber en panne ? Kharib interprétait la présence des deux araignées comme des gardiens du temple. Sans doute n’étaient-elles pas très dangereuses en soi mais elles pourraient indubitablement communiquer avec les billes bleutées observées dans l’autre conduit pour prévenir la créature qui s’y trouvait.

Et cela, en soi, était intéressant. En effet, pourquoi positionner des gardes si ce n’était pour protéger un endroit particulier, un lieu renfermant quelque chose auquel on tenait, que l’on ne désirait pas voir dérober ?

Enfin, le grognement qui s’échappait du boyau accident qui s’enfonçait dans la montagne au-delà de la partie qu’ils avaient quelque peu explorée se voulait relativement dissuasif quant à une éventuelle exploration de la partie plus profonde de la mine.

Le raisonnement poussait donc à penser que le coup le moins risqué consistait à pénétrer dans la pièce dans laquelle se trouvait l’araignée boitillante.

Résumant ses pensées à Barak, le Lecteur énonça ce qu’il considérait comme les deux choix qu’il restait :


Pensée :
On peut soit entrer directement dans la pièce, selon des modalités à discuter, soit attendre en spéculant sur l’arrêt prochain de l’araignée suite à une panne du système.

Je pense qu’il nous faut attendre en observant la bestiole bio-mécanique.


Si les grognements ouïs en provenance du dernier conduit accidenté se rapprochaient, ils pourraient accélérer le plan consistant à entrer dans la pièce, à moins que d’autres paramètres ne soient alors à prendre en compte à ce moment-là.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 21 Nohanur 816 à 21h10
 
***
Je vois l'araignée mais je me déplace pour avoir un visuel dessus un peu meilleur et voir ce qu'il y a dans la salle pour confirmer les impressions de Martel sur les lumières du fond. Malheureusement je fais un pas de trop et malgré mon attention, je ne suis pas assez discret, un rayon de la lanterne va frapper l'araignée révélant ma position. J'ai eu le temps d'avoir un aperçu du fond de la pièce quand même, mais je me recule aussitôt pour disparaitre de la vue de l'araignée.
Que s'est il passé exactement alors que j'ai manqué de discrétion vis à vis de l'araignée ?

Si il est encore temps, c'est à dire si il n'y a pas d'alarme visible j'indiquerais à Martel d'aller voir les lumières du fond pour voir ce qu'il peut faire. à l'inverse si une alarme se déclenche, je me prépare à combattre en me disant que j'ai merdé.
***


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 21 Nohanur 816 à 21h48
 
Il fallait avancer prudemment. Il ne fallait pas faire repérer. Il fallait être discret. Et tout cela, le Lecteur l'avait répété mille fois à son compagnon. A chaque halte. Car il savait que le Kildarien n'était pas discret. Raison pour laquelle il voulait le laisser à l'arrière. De sorte que Kharib puisse apprécier les menaces potentielles et gérer les anfractuosités sans courir le risque d'une mauvaise surprise.

Mais, même en procédant ainsi, il n'était pas à l'abri. Pourtant, il avait dit de ne pas s'approcher. Pas maintenant. Mais rien n'y fit.

Désormais, il fallait agir. Se replier aussi vite que possible vers l'entrée – ou la sortie, selon le point de vue – ou profiter du mouvement pour entrer discrètement dans la pièce en évitant la bestiole. Le Lecteur savait en être capable puisqu'il s'était précédemment retrouvé nez à nez avec celle-ci sans avoir été repéré.

Il se glissa dans la pénombre de la pièce qu'il commença immédiatement à observer, tâtant ses poches pour vérifier l'emplacement d'une bougie et de son briquet d'amadou.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Narrateur
 
Le Matal 22 Nohanur 816 à 15h54
 
Le Lecteur prône la prudence alors que son comparse est plus maladroit.
En voulant un voir un peu trop, s'approchant trop près, faisant trop de bruit, il attire naturellement l'attention de la créature.
A trop jouer avec le feu...Trop de trop tue le trop.

Car oui, Barak a bien évidemment "merdé".
Il en a l'assurance dés lors que l'araignée métallique se dresse sur ses pattes malgré son handicap. La sphère bleu au niveau de son abdomen se met à brille avec plus d'intensité, comme si elle transmettait quelque chose.
Un signal?

Durant les premières secondes, elle n'émet aucun son.
Puis tout à coup, une sorte de voix désincarnée, mécanique, tout sauf humanoïde, émane de son corps.

Intrus repérés.
Intrus repérés.
Intrus repérés.


A l'oreille des deux as de l'exploration, cela ressemble plus à un amas de bip-biiiiip-bibiiip enchaîné à un rythme irrégulier.
Bref, un sacré charabia.

Procédure 2A6B enclenchée.
Procédure 2A6B enclenchée.


Contre toute attente, la créature ne parait pas s'attaquer au kil'darien.
Elle parait d'ailleurs sur la défensive, reculant quelque peu face à l'endroit d'où provenait l’intrus.
Les bip-biiiip-bip se poursuivent toujours, résonnant dans les galeries de Tal'shen.
A force, ils finiraient bien par éveiller tout ce qui dort ici bas.
Alors qu'il profite de la confusion pour se glisser dans la galerie gardée par l'araignée mécanique, Kharib remarque que la créature agite frénétiquement ce qui lui sert de tête. Comme si là encore, son mécanisme était enraillé et ne fonctionnait pas pleinement.

Une poignée de seconde après que la gardienne se soit activée, les deux lanyshtas remarquent chacun de leur côté que les parois lisses des différentes conduits commencent à lui faiblement
Ou plus exactement, qu'ils contiennent eux aussi, figés dans le charbon, des petites sphères semblables à celles à celles entraperçues dans la pièce reliée par le conduit cylindrique précédemment observé.
Pour l'heure, il était impossible de savoir si ce qui se produisait était une bonne ou une mauvais chose pour la mission qu'ils s'étaient fixés.
Seuls, isolés et livrés à eux même, il leur faut choisir vite et bien désormais.

...D'autant plus que les grognements en provenance de la galerie accidentée s'accentuent, tant en force qu'en nombre...
Les choses risquaient de devenir beaucoup, beaucoup plus sportives à partir de maintenant.

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Matal 22 Nohanur 816 à 21h44
 
Sachant le temps compté, le Lecteur se presse dans la pièce cherchant à la fois à faire un bruit minimum et à avancer au maximum pour observer, regarder, analyser la pièce dans laquelle il est entré. Il procèda de façon identique dans la pièce pratiquement en enfilade qui suivait la première.

Y avait-il un coffre, une table une anfractuosité que l'on pourrait supposer d'origine krolanne, un meuble, quelque chose qui soit susceptible d'abriter ces fichus rapports pour lesquels il risquait sa vie.


Pensée :
Si quelque chose déboule de la galerie, tu le retiens ! Tu me dois bien ça ! Tu dois bien cela aux lanyshstas !


L'injonction ne laissait pas de place à l'interprétation des pensées de celui qui avait émis celle-ci. Il fulminait à l'intérieur, totu en conservant son calme pour tenter de sauver ce qui pouvait l'être.

Un Pest'hilent dans un magasin de porcelaine aurait été encore moins voyant.

Il fallait procéder vite et bien. L'oeil perçant, il scrutait les endroits qu'il visitait à la recherche d'une information, d'un élément qui ferait qu'il n'aurait pas tenté cette aventure pour rien...

Mais il avance également aussi rapidement que possible grâce à la lumière bleuté provenant des murs.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Julung 24 Nohanur 816 à 00h07
 
***
Je décidais de suivre l'ordre. Retenir ce qui allait se pointer. ça ne m'empêchait pas d'éviter de donner ma position exacte, ni de taquiner mon camarade. Le danger ne me fait pas peur et je peux faire de l'humour même au pire moment :
***


Pensée :
Je croyais que tu ne donnais d'ordre que pour sauver des vies ?


***
pendant ce temps je me concentrait pour faire tomber en décrépitude l'araignée qui était en train de révéler ma position à tous avec de la noxamancie. Pas évident et il fallu m'y prendre à plusieurs fois pour réussir un sort sur l'araignée, mais je fini par y arriver. à voir si ça suffit à la faire taire ou si au contraire elle va gueuler plus fort. Et faut voir aussi ce qui va arriver dans le couloir.
Dans tous les cas je pose ma lanterne un peu plus loin, j'ai besoin de mes 2 mains pour combattre efficacement. Elle éclaire la pièce mais attire aussi l'attention de l'autre côté de moi me permettant d'avoir l'initiative.
***


 
Narrateur
 
Le Dhiwara 27 Nohanur 816 à 19h20
 
Kharib
A vouloir être trop rapide, on est maladroit, peu méticuleux.
D'autant plus lorsqu'on a pour seule lumière des petites loupiotes dont la faible lueur bleuté n'éclaire pas vraiment le chemin.
En progressant dans la première salle, le lanyshta se heurte à tout un tas d'objets d'un temps ancien, principalement métalliques.
Ouille !
Son pied droit percute une espèce de cube opaque, très lourd, dans un bruit sourd.
S'il n'avait pas eut de si bonnes bottes, peut-être qu'il y aurait même laissé son orteil !

**

Barak Hastus
Sa lanterne posée au coin du conduit et lui de l'autre, le kil'darien s'apprête à combattre.
Mais combattre quoi au juste?
Les grognements se sont en effet dissipés, comme si les choses n'avaient été que de passage.
Étrange.
S'agissait-il d'une ronde périodique ou juste d'une fausse alerte?

L'autre surprise provient de l'araignée métallique.
Sous l'effet du sortilège lancé par Barak, celle-ci parait se décomposer lentement. La lueur sur son abdomen perd en intensité jusqu'à finalement s'évanouir.
La bestiole perd en consistance. Les pièces qui la composent se désassembles.
Désormais, elle n'est plus qu'un petit tas de ferraille sans vie.
L'instinct du lanyshta avait vu juste.

**

Kharib
L'araignée métallique était hors d'état de nuire.
Au moment même où sa sphère bleuté s'était éteinte, les billes enfoncés dans les salles virent leur lueur disparaître à leur tour.
Kharib était désormais dans la seconde salle, plongé dans une obscurité la plus totale.
En tâtonnant devant lui, il sent comme une espèce de table recouverte d'une épaisse couche de poussière.
Il n'y a plus un bruit, pas même un petit cliquetis métallique.

 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 27 Nohanur 816 à 21h24
 
***
Ne remarquant rien qui arrive et compte tenu du son de l'ennemi qui diminue, je me détends très légèrement. Je reste sur le qui vive, mais je m'attends moins à une attaque dans les secondes qui viennent.
J'essaye d'imaginer les différentes possibilités et n'en voit qu'une qui tienne la route : autant les araignées étaient peut être sensible à la lumière - à moins que le bruit n'ait été le seul facteur m'ayant fait repéré, autant l'autre ennemi ne doit être sensible qu'au bruit - quoi qu'il puisse être sensible à une lumière importante quand même, une lumière tamisée ne devrais pas poser de problème.

Alors que je me faisait cette réflexion, je me tourne vers le couloir où à disparu Martel en faisant attention avec tous mes sens en me demandant où il en est. C'est alors que je remarque que les lumières sur le mur ont disparues. Je m'approche légèrement - et discrètement - pour avoir une meilleure vue et confirme cette impression. C'est alors qu'un bruit résonne au loin dans le couloir. Aussitôt j'envoie une pensée :
***


Pensée :
Attention à ne pas faire trop de bruit ! J'ai l'impression que certaines des créatures présentes sont peu sensibles à la lumière mais beaucoup au bruit.


*** Puis plus calmement je reprend : ***

Pensée :
un petit récapitulatif de mon côté : une créature semble être passé pas loin, mais malgré la lampe qui éclairait la pièce suffisamment pour qu'un krolanne voit qu'il y a quelque chose à l'intérieur, la créature s'est éloignée et n'est pas entrée. J'ai neutralisé à temps l'araignée d'alarme qui faisait beaucoup de bruit, elle semblait être sensible à l'érosion du temps que j'ai accentué.
Est ce toi qui a neutralisé les lucioles qui étincelaient dans le couloir ? Ou est ce une réaction à la destruction de l'araignée ?


*** Je rentre dans la première salle à la suite du couloir pour l'examiner plus en détail. (je reste toujours prudent sur ce qui pourrait venir du couloir) ***


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 27 Nohanur 816 à 22h09
 
La caverne s'était éteinte. Le lueurs bleues disposées dans les murs s'étaient éteintes. Le monde était plongé dans le noir.

La réponse à Barak dont le message arriva rapidement, était claire:


Pensée :
La disparition de la lueur sur les murs doit résulter de la destruction de l'araignée. Je n'y suis pour rien dans tous les cas.


Une table sous les mains, voilà tout ce qui le rattachait physiquement à la civilisation.

Que faire désormais dans la pièce? Sortir tranquillement dans la nuit? La fouiller dans le noir? Allumer une torche? Chanter une ode à Scylla?

Le Lecteur était perplexe quantà l'attitude à adopter.

Il sortit finalement une bougie, qu'il posa sur la table pour l'allumer. Ainsi fait, il se déplace désormais sans bruit, laissant la source lumineuse sur la table, pour autant que celle-ci ne présente pas d'intérêt particulier, pour partir à la découverte de la pièce.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Narrateur
 
Le Matal 29 Nohanur 816 à 21h24
 
Barak Hastus :
Non content de sa victoire sur l'araignée métallique, Barak range son épée et récupère sa lanterne.
Avec précaution, il empreinte le conduit lisse.

Après quelques pas, l'intensité de la lumière lui permet un examen plus approfondi de la créature mécanique. Ses pattes articulées se résument désormais à de petits osselets rouillés. Là où se trouvait initialement la bille bleutée se tient désormais une cavité révélant l'intérieur de la bestiole.

Du fait de ses maigres, pour ne pas dire inexistantes, connaissances en matière d'ingénierie, Barak n'y comprend rien. Il identifie plusieurs rouages interconnectés, certains très abîmés, qui semblaient toutefois servir dans le transfert de l'énergie mécanique.
La sphère se trouve à un pas de là, propulsée hors de son encoche sous l'effet des tremblements provoqués par le sortilège du lanyshta. Toute aussi terne que les billes fichées dans les murs, elle n'émet plus d'énergie.
S'agissait-il d'une batterie? D'un générateur autonome? Ou simplement d'un relais énergétique?
Un ingénieur qualifié pourrait probablement répondre à ces questions.

Néanmoins, il note une certaine ressemblance avec les images rapportés sur les Entrelacs lors des rencontres les thirdoks. Cette technologie ci parait toutefois moins évoluée, plus ancienne aussi. L'usure constatée des composés métalliques pourrait bien être la conséquence de dizaines voir de centaines d'années de vie.

Barak poursuit son exploration équipé de sa lanterne.
La première pièce se révèle alors à lui. Il s'agit d'un parallélépipède d'environ cinquante mètres carrés taillé de façon lisse dans la roche de la montagne. Les veines de charbon son clairement identifiée. Certaines ont même été extraite avec une précision qui suppose un arsenal technologie bien plus avancé que celui des mineurs de la Cité.
Le sol est parsemés d'éléments métalliques mais aussi de matières non-identifiables. On aurait pu les comparer à des sortes de gros saphirs aux formes organiques. Ils paraissent toutefois fragile à en juger par la poussière qui tapisse le sol et les rares éléments de mobilier. Le mobilier, parlons-en. Un établi est intégré au mur ouest, encombré par une bonne couche de poussière et de quelques artefacts sans fonction particulière. Il y a également des tabourets en métal, renversés.
En bref, c'est un sacré bordel.
Comme si quelqu'un s'était battu ou échappé en hâte.

En s'approchant de l'établi, un détail attire l'attention du kil'darien : des inscriptions.
Elles ne sont pas compréhensibles et ne se rapprochent d'aucune langue connue par le lanyshta.
D'ailleurs, s'agit-il vraiment d'une langue?

**

Kharib :
La présence de la bougie au centre de la table poussiéreuse tire le lanyshta du noir complet.
Quel soulagement !
La pièce, semblable dans sa constitution à la première, se révèle aux yeux du kil'déen. A première vue, c'est là encore un sacré chantier. Pour un psychorigide de la trempe de Kharib, il y avait de quoi faire un malaise.
Après une poignée de minutes à farfouiller sous les particules poussiéreuses non-identifiées, le Lecteur tombe enfin sur quelque chose d'intéressant : un dispositif taillé à échelle humanoïde.

L'engin est plutôt massif, près de soixante centimètres d'envergure et une bonne trentaine de kilos.
D'aspect lisse, il s'agit d'un cube parfait.
Sur la face du devant, de fines inscriptions ont été gravées. Le langage a quelque chose de familier pour Kharib, comme un dérivé du krolanne. Pourtant, impossible pour lui de le décrypter.
Dommage.
Sur les faces des côtés, en passant ses doigts sur la matière froide, Kharib sent comme des marques de doigts. Étrange. Rien est visible pour autant.
Que se passerait-il s'il choisissait d'actionner le supposé mécanisme?
Enfin, la face du dessus, une surface parfaite régulière, légèrement plus sombre que les autres faces. Une petite diode bleuté luit faiblement sur la face arrière.
Que faire avec cet engin?
Était-ce un piège à lanyshtas comme beaucoup d'autres avaient pu en rencontrer jusqu'ici?
Pour savoir, il fallait essayer...

Du côté de la table, la cire commençait à y dégouliner doucement.
Rien d'inquiétant pour le moment.
Il ne restait toutefois qu'à espérer que la flamme, non protégée par une quelconque cloche de verre, ne provoque pas la combustion d'une veine de charbon.
Ah, l'espoir...

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Merakih 30 Nohanur 816 à 20h20
 
Une fois la bougie allumée et voyant le spectacle, le Lecteur se dit qu’heureusement que le maître d’hôtel de l’Hermine de cristal ne fût pas présent. En effet, car si Kharib pouvait apparaître d’un caractère fort, ce qui était une bonne chose en soi, cela n’était rien comparé à celui du personnage susmentionné. Le Lecteur se surprit même un instant à imaginer la réaction verbal de ce dernier à la vision qui s’offrait à lui. Cela n’aurait certes pas été un moment à rater.

Mais il n’était pas là. Et Kharib se moquait du capharnaüm qui régnait dans la pièce. Cela il s’y attendait. Pénétrer dans une mine abandonnée, cela impliquait immanquablement de rencontrer de la poussière.

Les engins mécaniques, c’est-à-dire les araignées, c’était plus étrange.

Et l’autre engin, celui qu’il venait de découvrir, le cube, était lié aux thirdocks. Il en était convaincu. Ne serait-ce que par la diode bleutée.

Le Lecteur envoya par télépathie une image des caractères figurant sur la face avant à Barak. Après tout, c’était peut-être du patois kildarien. Et on ne savait jamais, cela pouvait être utile. Même s’il semblait peu probable que les rapports se trouvent dans la boîte. Dans l’immédiat en tout cas, il était circonspect dans le fait d’essayer d’enclencher le mécanisme de la machine.


Pensée :
Je suis dans une pièce en enfilade de celle dans laquelle se trouvait l’araignée. Voici des caractères que je vois. Arrives-tu à les décrypter ?

Où te trouves-tu ?


Puis, avisant la bougie, il sortit un verre de son sac, de manière à placer à la bougie à l’intérieur de celui-ci, permettant à la cire de s’écouler dans le verre.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Merakih 30 Nohanur 816 à 21h30
 
C'était donc bien cela: du kildarien, ancien, mais du kildarien. Le Lecteur ne s'était pas trompé. Et il s'agirait là d'un journal... Comment cela fonctionnerait-il? En plaçant les mains sur le côté? Et ensuite? Y aurait-il une projection d'images sur le dessus du cube à la manière d'une table lumineuse?

30 kilos, cela fait beaucoup s'il s'agit de se déplacer furtivement. Surtout qu'il ne semblait pas y avoir de poignées pour en permettre le transport. Finalement, peut-être fallait-il le laisser là et poursuivre l'exploration, quitte à y revenir ensuite.

Peut-être que Barak avait également découvert quelque chose d'intéressant.


Pensée :
As-tu trouvé quelque chose de ton côté?


Il s'agissait de réunir les informations. Et Peut-être que d'autres éléments se trouvaient ailleurs dans les pièces qui serviraient à comprendre celui qui se trouvait ici.

D'ailleurs, il poursuivit les recherches dans la pièce. D'autres choses intéressantes encore dissimulées par la poussière pouvaient peut-être réapparaître... Il prêtait toutefois attention aux bruits et aux variations lumineuses pendant son exploration.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Merakih 30 Nohanur 816 à 22h47
 
***
Après un instant d'hésitation, je décide de ramasser la bille. D'ailleurs je ne ramasse pas que celle là, je range celle là dans une poche précise et prend d'autres billes sur les murs que je range dans une autre poche. Après un instant d'hésitation entre 2 et 3 je me décide pour 3 autres. Ces 3 autres sont rangées dans une unique poche, ce qui permet de différencier facilement la bille de l'araignée de celles des murs : celle de l'araignée est à part.

Alors que j'examinais les inscriptions en me demandant si elles avaient une signification - ce qui me parais probable, même si ça ne m'a pas l'air d'une langue, ça peut être un code - je reçois le message de Martel. Avant d'examiner l'image mentale qu'il m'envoie je lui répond :
***


Pensée :
de mon côté aussi il y a des inscription. Personnellement elles sont sur un établi dans la première pièce. Par contre impossible de les comprendre. As tu déjà vu ce genre d'inscription ?


***
Et je lui envoie une image mentale de l'établi, bien entendu en centrant l'image sur les inscriptions.

Après cela et pendant que Martel observe sans doute lui même l'image mentale que je viens de lui envoyer, j'observe mentalement l'image qu'il m'a envoyé. Je me demande un instant si ma difficulté à décrypter le texte vient d'une mauvaise transmission, mais je pense plutôt que c'est du patois ancien. Je lui répond :
***


Pensée :
Hum, quand on parlais de partager les informations, c'est justement si on trouvais ce genre de chose. Il semblerais que ça soit un journal. J'arrive, je souhaite découvrir son contenu en même temps que toi. Et on ne sais jamais, si tout s'effrite, être à 2 à voir les informations aidera peut être à les mémoriser.


*** Après quoi j'avance vers la pièce suivante pour découvrir en même temps que mon camarade les informations contenues dans ce fameux journal. De toute façon je ne pense pas avoir quoi que ce soit à trouver de plus dans la pièce où je suis. ***


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Sukra 3 Dasawar 816 à 20h57
 
L'image de la série de caractères découverts part Barak parvint au Lecteur par télépathie. Il s'agissait bien de ce qu'il avait vu sous la Place du Martel. Cela était peut-être pressenti à un moment donné, mais ce n'était pas le cas avant d'entrer dans la mine.

Pensée :
J'ai déjà vu semblable écriture. Mais j'en ignore la signification.


Persuadé que la pièce devait receler autre chose, Kharib poursuivit les recherches sur les murs et le sol de la pièce.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 4 Dasawar 816 à 12h17
 
*** J'arrive donc dans la pièce où se trouve Martel et vois soudain le "petit journal de bord". Bien que kil darien et pouvant avoir entendu à l'occasion des description d'objet recelant des informations, je n'en avais jamais vu et ne me souvenais pas de ces description. par conséquent je suis assez surpris en voyant le dit journal.

Par contre je me doute que si on écoute le journal on risque de faire du bruit, car on ne va pas juste le lire comme j'ai initialement pensé. Et donc il est probable que l'on attire des créatures.
Cela dit je pense que c'est un risque à prendre, mieux vaut tenter de l'activer maintenant. Même si en estimant son poids, je pense que je pourrais peut être le porter - en étant quand même ralenti, mais sans être immobilisé -, je ne suis en revanche pas certain que l'objet supporte d'être déplacé et qu'il ne tombe pas en ruine comme le système des araignées.
Il sera toujours temps de décider de le déplacer plus tard, quand on aura terminé l'exploration ou du moins d'écouter ce qu'il nous donne comme informations.
***


Pensée :
Oh ? Tient toi prêt, parce que l'activation du journal risque de faire du bruit et d'attirer une créature.
Prêt à l'activer ?


***
Et je regarde les différents boutons présent à la recherche d'un bouton "on", que je n'appuie pas immédiatement attendant le feu vers de Martel. Si je ne trouve pas de boutons, j'essayerais des commandes au hasard ou je ferais ce qui me parais le plus logique pour activer une machine.
***


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 4 Dasawar 816 à 22h09
 
Le Lecteur observa un instant Barak, incrédule. Il semblait rechercher la manière de faire fonctionner le cube.

Pensée :
Il n'y a pas de bouton. Juste un emplacement pour les doigts, sur les côtés.


Fallait-il avoir les bonnes empreintes digitales pour faire fonctionner l'engin? Etait-il possible pour eux de parvenir à l'enclencher? C'était un présupposé non validé.

Pour sa part, Kharib partait du principe que, s'ils parvenaient à faire usage de la machine, le journal apparaîtrait sur la face supérieure du cube.

C'était, là aussi, un présupposé. Mais le premier l'avait conduit à penser qu'il ne fallait pas éclairer les araignées, et cela était vrai.


Pensée :
Pourquoi un tel empressement? Je découvre quelque chose et tu cours pour t'en emparer. Il reste d'autres pièces à fouiller.


Cela aussi, c'était vrai...


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 5 Dasawar 816 à 21h40
 
Pensée :
Hum ? n'est il pas naturel d'avoir envie de découvrir le lien entre le kil dara - ou plutôt le kil darogan probablement - et les thirdok ? cela serait une découverte majeure pour toute l'histoire du kil dara.
D'autre part si les données trouvée ici sont précieuses, repartir avec sera plus important que d'explorer chaque pièce : on pourra toujours revenir plus tard finir l'exploration.

Je suppose que la mentalité kil darienne est différente de la mentalité kil déenne en fin de compte, surtout pour une découverte qui est liée au kil dara.

Si tu n'a pas d'autres objection, j'active la machine.


***
Sans laisser vraiment le temps à mon compagnon de réfléchir à une autre objection, je repère l'endroit où on est sensé mettre les doigts et essaye d'activer le journal. Pour le reste je remet mon sort dans les mains du destin, ce qui doit se passer arrivera.
***


 
Narrateur
 
Le Matal 6 Dasawar 816 à 16h24
 
Malgré une inspection minutieuse du reste de la pièce, Kharib ne trouve rien de probant.
Tout n'est que poussière et débris.
Comme si quelque chose ou quelqu'un avait volontairement voulu tout détruire.
Diverses inscriptions dans ce langage incompréhensible relevé un peu plus tôt par Barak sont gravés sur des coins de mobilier, mais aussi sur les murs.
Certaines ont été rayées.
D'autres sont tout simplement maladroites voir...incomplètes.

Les choses deviennent plus intéressantes lorsque le kil'darien pose ses doigts sur les deux côté du cube.
Durant les premières secondes, rien, pas même un pet de mouche.
Puis l'objet se met à bourdonner.

La diode bleutée se met à clignoter.
Barak ne comprend pas exactement ce qu'il se passe, pas plus que son collègue d'ailleurs.
Seulement lui est comme collé au cube, incapable de décoller ses doigts des deux faces du mystérieux engin.
S'agit-il d'un piège?
Après tout, si la mouche s'il l'on capture des mouches avec du sirop, capturer un lanyshta avec un objet non-identifié pourrait être une bonne stratégie.

Mais voilà que la face du dessus s'anime péniblement.
La matière parait se liquéfier.
Est-ce une simple illusion?
Dans le même temps, Barak est saisit d'un spasme. Le cube communique avec lui...et seulement lui.

La face prend une teinte plus pâle, prête à réagir aux ordres
Kharib peut voir son collègue d'expédition complètement stoïque, les yeux plongés dans le vide.
Impossible pour lui de savoir s'il est en danger...

Dans la pièce, pas un bruit.
Les diodes ancrées dans le mur ne réagissent pas.
C'est déjà ça.

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