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Les poils au Kil'dara
 
Dassen Dorn
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Julung 15 Saptawarar 816 à 12h41
 
À poil. Les pupilles dilatées. Cela fait plus d'une heure que Djet se prélasse au soleil.

De temps en temps il parle à voix haute. Beaucoup d'inintelligible. Un peu de mystique. Beaucoup d'images. Et là, maintenant, il parle encore. Mais il pense en même temps. À la manière des Lanyshtas. Il pense à cette femme rencontrée l'autre jour sur les Entrelacs.

« Hey madame. Tu m'as toujours pas dis comment tu t'appelles. »

Djet enfile mollement son pantalon.

« Je serais là dans une heure. Comment je vais faire pour trouver ta planque ? »


alias Djet Tamère
 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Julung 15 Saptawarar 816 à 20h29
 
L'alchimie... Avec la musique, une des seules activités qui calme, repose, rend serein. Et l'autre jour quelqu'un était intéressé par un produit alchimique.

Elle arrange ses cheveux avec un soin maniaque puis ajuste ses vêtements. Voila tout est prêt.

Il y a une longue lame effilée posée sur la table, pas un couteau de cuisine ou un accessoire d'apparat, non un véritable outil de mort.


Prends ça avec toi,
On ne sait jamais,
Ta sœur qui veille sur toi,


Dis un billet. Rageusement elle le prend, le déchire en touts petits morceaux qu'elle va flanquer au fond des toilettes avant de tirer plusieurs fois l'eau.


« Je serais là dans une heure. Comment je vais faire pour trouver ta planque ? »

D'abord surprise elle répond.

Ne t’inquiète pas, je te trouverai.

Et tu peux m'appeler Tri'


Elle met sa cape noire et part après avoir verrouille la porte.

 
Dassen Dorn
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Luang 19 Saptawarar 816 à 22h11
 
Djet sangle son armure de cuir.

Pensée :
Tu me trouveras, Tri' ?


Le ton est malicieux, la pensée vaporeuse.

Pensée :
Tu fais donc partie de ceux qui ont ce pouvoir de voyance localisatrice ? Paraît que c'est loin d'être fiable. Si tu es si sûre de toi. Je suppose que tu es aussi capable de parler cette langue bizarre des Lanyshtas. Tu connais mon vrai nom, hein ?


Djet s'est enfin habillé. Il vérifie les liens du paquet attaché dans son dos. Sa vouge des forces est emballée comme un instrument de musique, une basse un peu trop longue. Il gagne en discrétion ce qu'il perd en temps pour s'équiper. Mais il semble qu'au cours de voyage Djet Tamère n'ait pas prévu de faire couler beaucoup de sang.

Il enfonce sa capuche sur son visage. Autour de lui la nature est silencieuse. Une partie du croisement Kreen apparaît au loin derrière lui. De l'autre côté, par-delà la forêt, on distingue clairement les murailles du Kil'dara.

Ses yeux s'attardent sur ce paysage. Les couleurs s'impriment sur sa rétine, plus que les formes. Il inspire l'air frais de ces étendues sauvages. Il dit souvent que c'est ici la vraie place des Lanyshtas. Leur avenir. Le seul endroit où ils peuvent exploiter sans limites le potentiel de leurs mutations. Il se rêve probablement établi dans sa forteresse, comme un chef Krynnän avec son armée. Mais lui, il ne resterait pas terré dans son abri à vénérer un Dieu ou à se cacher des cités. Il partirait à la conquête de Syfaria…
Laissons-là les pensées simplistes qu'on lui attribue. Djet se remet rapidement en route. Discret et vigilant, il pénètre déjà dans la forêt.

« Plus qu'à trouver le tuyau. »

Il court entre les arbres, saute par-dessus les buissons. Il sort d'une de ses sacoches une carte qu'il consulte régulièrement. Elle indique un vieux canal souterrain relié aux catacombes du Kil'dara. Vieil égout ou acheminement de ressources ? Djet se repère difficilement aux arbres et aux sentiers délaissés. La carte est imprécise. L'informateur était douteux. Mais au bout d'une vingtaine de minutes il ralentit le pas il plisse les yeux. La configuration des arbres est étrange. Leur opacité, leur écartement. La végétation est très dense, et soudain plus agressive. Des ronces. Beaucoup de ronces. Djet se fraye un chemin à grand coups de botte. L'arbre tordu ; le rocher bordé de mousse. Il vérifie leur disposition sur sa carte. Ce doit être le bon endroit. Un endroit trop composé pour être naturel.

« Foutus idiots. C'est pas discret... »

Djet enjambe un arbre mort et se met à gratter la mousse entre l'arbre tordu et le rocher. Il a à peine atteint la terre qu'il sent un courant d'air sous sa main. La terre s'effrite d'elle-même, des cailloux glissent et se font aspirer dans le sol. Une fissure étroite apparaît, un passage totalement obscur duquel émergent de puissantes odeurs de moisi.
Djet renifle un grand coup. C'est un habitué.
Il se concentre un instant. Un flux d'énergie lui traverse lentement le corps et lui remonte dans la tête. Ses yeux se révulsent. Ils disparaissent progressivement. C'est son sort de vision vitale. Un sortilège qui devrait lui permettre de voir dans le noir.
Avant d'avancer le jeune Lanyshta jette un oeil autour de lui. Il semble seul dans cette forêt. Puis sans même regarder où il met les pieds il se jette dans la fissure dont les bords s'effondrent sous son poids.



Une heure plus tard.


Jusque-là Djet est resté silencieux aux pensées de Tri'.

Pensée :
On joue ?


La pensée arrive brutalement.

Pensée :
Je te laisse deux heures pour me trouver. Si tu gagnes, je te dois une faveur. Sinon. Je veux une remise de cinquante pourcents sur ton premier prototype avec mes poils. Mes poils de Frobekh je veux dire.



alias Djet Tamère
 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Merakih 21 Saptawarar 816 à 19h39
 
Tu me trouveras ?

Et bien oui, elle avait toujours trouve les gens qu'elle cherchait sans jamais avoir su pourquoi ni comment. C'est tout ce qu'elle avait voulu dire mais si cela faisait plaisir a Dassen de jouer a cache-cache. Les hommes avaient très souvent des fantasmes bizarres et étranges. Tant qu'ils n’étaient pas trop glauques elle ne s'en formalisait plus.

D'accord

Elle n'avait aucune idée de comment s'y prendre alors elle marcha jusqu'au pont du Glou, un lieu de passage important. Elle y trouva ce qu'elle pensait trouver: Léon l’accordéoniste. Assis sur un tonneau, il distrayait les passants pour quelques pièces.

Salut, pourrais-tu me prévenir si tu vois passer Dassen Dorn ? Un krolanne plutôt costaud avec une grosse hache dans le dos ? Non, pas plantée dans le dos, il la porte dans le dos.

Comment connaissait-elle ces détails sur Dassen? Elle ne le savait pas et cela l’inquiétait un peu.

Voila, il n'y avait qu'a continuer ainsi. Elle connaissait tous les musiciens ambulants du Kil. Quelqu'un finirait bien par trouver Dassen. Et si elle le trouvait elle-même tout d'abord ? Et bien peut-être qu'elle avait ce mystérieux pouvoir dont parlait son futur camarade d'alchimie.


 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Julung 22 Saptawarar 816 à 23h10
 
Qu'est-ce qu'il y avait comme autre passage obligatoire au Kil'dara ? Le monte-charge bien sur. Pour passer d'un niveau a l'autre c’était le moyen le plus rapide, sauf quand il tombait en panne bien sur. C'est donc vers lui qu'elle se dirigeait passant en revue les personnes a qui elle pourrait demander de lui signaler le passage de son nouveau correspondant.

L’inconvénient c’était que vu le bruit de l'installation, les musiciens y étaient plutôt rares. Elle pensa tout a coup a Nesol, un technicien de conduite qui y travaillait une grande partie du temps. Il n’était pas musicien mais elle lui avait jadis fourni des potions pour soigner son mal de dos et il l'avait donc prise en affection. Seul inconvénient, il était sourd comme un pot, a force de travailler la sans doute.


Salut Nesol! Tu pourrais me rendre un service ?

Salut ptite, une vis ? Et pourquoi pas ? On en a plein nos caves.

Non, pas une vis, un SERVICE.

Elle s’efforça d'articuler, tandis que le collègue de Nesol lui demandait de tourner le volant qui mettait en route le monte-charge. Tourne Nesol !

Un service? Fallait me le demander tout de suite.

Faudrait me prévenir si tu vois passer un krolanne costaud portant une hache dans le dos.

De la gouache a l'eau ? J'suis pas peintre moi.

Elle soupira et parti chercher un papier pour lui noter le tout. A sa lecture Nesol rougit legerement.

Ah ouais, je vois. D'accord.

 
Dassen Dorn
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Sukra 24 Saptawarar 816 à 10h52
 
Cela fait un moment que Dassen est sorti du tunnel. Couvert de tâches verdâtres et de toiles d'araignées, il s'allonge tranquillement sur un banc, la capuche tirée sur son masque de vieux Démon.



alias Djet Tamère
 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Sukra 24 Saptawarar 816 à 22h52
 
Ou pouvait-elle encore aller quémander un peu d'aide pour retrouver ce mystérieux personnage? Elle craignait de ne pas le retrouver assez vite. Non pas a cause de cette histoire de rabais a offrir si elle ne le trouvait pas, plutôt parce qu'a plusieurs reprises au cours de sa vie, elle avait découvert des gens qu'elle cherchait morts. Oui, morts sans vie. Par exemple ce garçon un peu collant qui lui faisait la cour. Et bien au dernier rendez-vous, il était a l'heure mais déjà vide de son sang.

Ah voila une petite vieille, moitie-musicienne moitie-mendiante, qui passait son temps a arpenter les rues du Kil. Elle la connaissait assez bien et entre gens bizarres on s'entend.


Bonsoir Mère Flutine, je cherche un homme.

Quelle drôle d’idée, ça n'attire que les ennuis ces bestiaux la. Toujours plus prompt a agiter leur ptite kekette que de réfléchir avec leur grosse tête.


Elle partageait plutôt son opinion mais s'abstint de tout commentaire. La Mère Flutine pouvait être plutôt bavarde si on la lançait sur un sujet qui lui plaisait. Elle préféra donc lui décrire Dassen Dorn.

Ah j'vois, j'pensais que tu cherchais un homme au hasard. Si j'croise celui-la je te préviens pas de problèmes.

Elle lui serra la main et repartit dans les méandres du Kil. Elle pensa alors a Bruk, il saurait sûrement ou trouver ce genre de visiteur.

 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Dhiwara 25 Saptawarar 816 à 16h20
 
Quelques heures tout au plus, voila tout ce qu'il lui restait pour trouver Dassen. D'habitude plutôt calme elle sentait la pression monter lorsqu'un gamin des rues l'interpella.

Madame! He, madame!

Le genre de gamin qui traîne en Kil, nombreux dans les bas-etages, beaucoup moins en haut vu leur réputation de chapardeurs. Ils étaient souvent utilises pour transporter des messages aussi elle pensa qu'un de ses informateurs avait découvert Dassen. Sans réfléchir davantage elle prit le papier qu'il lui tendait et lui donna une pièce qu'il empocha avant de déguerpir sans autres formalités.

« Chère sœur, depeche-toi. Ce nouveau monsieur me parait peu fréquentable aussi je me permettrai de lui donner une bonne leçon si tu ne le trouves avant. »


Folle de rage, elle déchira le billet en confettis avant de les lancer violemment. Encore elle! Pourquoi fallait-il toujours qu'elle vienne se mêler de tout, n'avait-elle rien d'autre a faire de ses journées? Il fallait prévenir Dassen mais comment? Il s’était drôlement bien dissimule. Ou alors le protéger une fois qu'elle l'aurait rejoint? Tout cela n'allait pas aider a faire de l'alchimie qui tienne la route et cette simple pensée la mit de fort mauvaise humeur.

 
Dassen Dorn
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Luang 26 Saptawarar 816 à 20h31
 
Pensée :
Perdu. Retrouve-moi devant la mairie.


Dassen saute de son banc et retire son masque. En quelques minutes il a atteint l'une des principales artères de la ville. Il se fond dans la foule, personne ne lui prête réellement attention.

Pensée :
Je serai accroupi dans l'ombre. Mon visage dissimulé par un masque de Démon. Ma main gauche sera posée sur l'étui d'un instrument de musique. Dans ma main droite je tiendrai une cuisse de poulet.

Lorsque tu me trouveras, ne m'abordes pas tout de suite. Ce serait dangereux. Regarde-moi dans les yeux et envoie-moi une pensée. Je te suivrai jusqu'à ton refuge.


Le ton est soudain plus dur.

Pensée :
Je te fais confiance. Une mauvaise surprise aurait des conséquences.

Désagréables.



Dassen Dorn s'installe bientôt dans l'ombre de la mairie. Son masque est de nouveau sur son visage. En mordant dans la viande, il se remplit férocement la panse.


alias Djet Tamère
 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Luang 26 Saptawarar 816 à 22h58
 
Voila que maintenant il lui parlait dans une langue inconnue, utilisant ses dons télépathiques.

Je ne comprends guère ce que tu penses mais je suppose que tu veux maintenant que je fabrique ces sels dont nous avons parle il y a quelques jours.

Elle empocha les poils qui puaient autant que prévu. Heureusement, son laboratoire était situe quelque part ou on pouvait faire toute la puanteur qu'on voulait s'en attirer l'attention.

Ce sera prêt dans quelques temps. Cette fois-ci je te trouverai avant que tu me trouves...

Elle pensa le prévenir du danger mais se ravisa. Après tout, il n’était pas plus sympathique que ça...

Je te souhaite un bon séjour au Kil'Dara

 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Merakih 28 Saptawarar 816 à 22h33
 
Tri' se dirige vers le quartier commerçant. Elle sait déjà que les divers ingredients vont lui coûter cher, trop cher a son goût. Ces commerçants radins nuisent a la progression de la science et cela la chagrine. Bien qu'elle ait pris un peu de bouteille en marchandage, elle n'a pas encore l'allant, le bagout et le goût des contacts sociaux nécessaires pour être réellement efficace.

Ces coupons de toile me semblent de bien piètre qualité Monsieur, je vous en donne la moitie du prix.

Le commerçant fait une grimace et rétorque.

J'en vends tous les jours a ce prix, vous êtes bien la seule a vous en plaindre.

Consciente de la luttte de pouvoir qui s'installe, la jeune krolanne répond d'une voix forte pour être bien entendue aux alentours.

Regardez vous-même! Des fils qui dépassent un peu partout, des taches douteuses et une odeur qui fait douter de ventes regulieres. Non, vraiment, sans rabais important je n'en achète aucun et conseille a tout un chacun d'eviter cet étal!

Les passants s’arrêtent et regardent, le commerçant sent le piège se refermer sur lui et propose 10% de réduction.

 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Vayang 30 Saptawarar 816 à 23h03
 
La foule se fait plus dense tandis que le regard de la cliente devient lui plus acéré.

10% ? Vous plaisantez j’espère.

Du bout d'un doigt elle soulève la plus vilaine des pièces de tissu, on peut y voir une tache sombre, même de loin.

Regardez, vous tous, chalands et badauds, regardez ce que ce commerçant ose essayer de vendre! Sans nul doute parfois parvient-il a tirer des pièces a une personne dont la vue est basse ou le toucher déficient. Je n'appelle pas cela du commerce mais de l'escroquerie! En plus il a le culot de refuser la négociation, preuve s'il en est que ses proies sont bien plus les individus a l'esprit faible, qu'il peut ferrer facilement que les clients avises sachant fixer un prix adéquat même pour des objets pareils!

Le marchand semble ne plus trop savoir comment gérer la chose qui prend des proportions peu ordinaires.

Euh... mais si on peut négocier. Les 50% sont acceptables.

Loin de se calmer, la belle mais implacable acheteuse continue.

20% ! Pas un sou de plus! Nous n'allons pas vous laisser profiter plus longtemps de la populace du Kil!

La foule acquiesce face a la proposition que le commerçant accepte sans broncher davantage. Emportant sa pièce de tissu, la krolanne semble tout a coup reprendre ses esprits, comme si elle avait été dans une sorte de transe et regarde incrédule le carre de toile qu'elle tient en main.

 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Sukra 1 Otalir 816 à 19h57
 
*** Alors que Tri négocie, Barak passait - totalement par hasard par là. Il laisse la transaction s'effectuer sans intervenir de peur de gêner la négociation, puis une fois celle ci terminée il se dirige discrètement vers Tri. ***


Héhé, je ne savais pas que tu avais un don pour négocier. Comment ça va, Tri ? ça doit être le destin qui te met sur ma route, j'avais justement besoin d'un négociateur si tu es disponible.

 
Dassen Dorn
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Dhiwara 2 Otalir 816 à 21h05
 
Désemparé, Dassen claque sa main sur le front de son masque.

« Maudits étrangers. On ne peut même pas leur faire de blague. Ils ne comprennent rien ! »

Et la jeune femme s'enfuit comme une voleuse sans lui laisser le temps d'en placer une.

Aussitôt Dassen se fond dans la foule et la prend en filature.


Pensée :
Je t'ai fais peur. Tu es pressée ?

Pourquoi ne me ferais-tu pas visiter ta planque, Tri ? Si je ne sais rien de ce que tu comptes créer avec ces poils. Comment pourrions-nous en négocier le prix ?

Et puis. Entre Lanyshtas, nous pourrions avoir des intérêts communs. La guerre approche. Nous devons savoir quels sont les Lanyshtas sur lesquels nous pourrons compter.


Le jeune bandit entre dans une boutique de souvenirs aux gadgets parfois étranges. Il fait semblant de manipuler un petit automate. Mais derrière la vitrine il ne perd pas la Lanyshta de vue.


Soudain il se glace.

Une silhouette qui lui est familière vient de pénétrer dans la foule.

Barak Hastus.

Au Kil'dara. Comme si deux mutants n'étaient pas assez.



alias Djet Tamère
 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Dhiwara 2 Otalir 816 à 23h06
 
Elle sursaute machinalement lorsque Barak débarque. Sa main s'est crispée sur quelque chose. Une dague très acérée cachée dans ses vêtements. Sa sœur! Encore elle, a du la lui mettre la. Constatant que c'est seulement Barak, elle se rassérène.

Bonjour Barak! Tu plaisantes sans doute, je suis une bien piètre négociatrice. J'obtiens parfois de maigres réductions auprès de commerçants que je connais depuis longtemps mais c'est bien tout. J'ignore ce que tu comptes acheter mais je ne suis sans doute pas la bonne personne.

Pendant ce temps elle entend Dassen penser a haute voix.


La guerre? Que me chantes-tu donc la.

Voila le genre de propos décousus que tiennent d'ordinaire les fous. Finalement elle est assez contente que Barak soit la. Il ne faudrait pas que ce nouveau lanyshta lui pose problème.


Tu m'en diras tant. Pour le moment cesse de penser si fort, tu vas nous attirer des ennuis.

 
Dassen Dorn
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Luang 3 Otalir 816 à 23h23
 
Dassen grince des dents. Il répond à la jeune femme.

Pensée :

Chaque mot est étrangement emmêlé à un noeud d'autres pensées.


alias Djet Tamère
 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Merakih 5 Otalir 816 à 22h54
 
Decidemment, les mâles étaient de bien étranges créatures avec des raisons que la raison ignorait. Ces idées de guerre et autres combats étaient si fréquentes pour eux qu'elle s'en sentit lasse. Tout aussi commun, ce préjugé qu'elles étaient de pauvres petites choses fragiles... ...peu importait après tout.

Oui, oui, merci, je serai prudente.

Bon maintenant passer aux choses sérieuses. Barak n'avait pas pipe mot depuis sa remarque sur d’éventuels talents de négociatrice.

Réfléchis et si t'as besoin de moi fais-le moi savoir.

Il fallait maintenant s'atteler a la confection de ces mystérieux sels. Au laboratoire tout était prêt mais il était indispensable que personne, surtout des trouble-fête potentiels comme Dassen ou Barak n'y parvienne aussi elle se mit en route en prenant un luxe de précautions et en multipliant les obstacles. Elle commença par entrer dans un débit de boisson rempli de monde. Après avoir commande une bière qu'elle but a moitie, elle se dirigea vers les toilettes. Elle savait que par un placard, elle pourrait passer vers une porte de service et sortit dans une petite rue discrète.


 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Julung 6 Otalir 816 à 00h23
 
Oh tu as l'air pressé. Bon ben ps de soucis je repasserais une autre fois. Dit Barak alors qu'elle s'éloignait rapidement. Puis il parti de son côté, de toute façon son besoin n'était pas urgent.

 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Luang 10 Otalir 816 à 22h18
 
Elle se méfiait que Barak ou Dassen ne la suive encore, aussi après être passée par le placard, elle sortit dans la ruelle de service derrière le bistrot. Ce n’était guère plus qu'un espace étroit qui sentait la pisse de chat et les relents de cuisine. Les bâtiments étaient si proches qu'on pouvait grimper en appuyant les jambes sur l'un et le dos sur l'autre. Bien sur, il fallait quand même être de taille plutôt grande et avoir une bonne constitution physique. Cela ne lui posait pas de problèmes particuliers.

Quelques mètres plus haut, elle entra par une fenêtre dans un bâtiment et pénétra dans le couloir de ce qui était un immeuble d'habitation. Au dernier étage, elle toqua a l'appartement 57 et une petite vieille a l'air soupçonneux finit par lui ouvrir. A l’intérieur, la petite vieille verrouilla soigneusement la porte et elles echangerent quelques mots.


- T'es encore en train de fuir quelqu'un ou quelque chose hein ? T’inquiète pas, si quelqu'un se pointe ici, j'ai toujours un tromblon rempli de poudre et de grenaille. Hehehe.

- Merci chère amie. Tu as toujours besoin d'onguent pour l'arthrose?

- Plus que jamais. J'ai d'ailleurs un concours de danse dans deux jours!


Tandis que la petite vieille lui ouvrait la porte du balcon, elle lui glissa une petite bouteille bleue. Elle quitta l'appartement qui sentait les parfums démodés et la tarte pomme-poire et depuis le balcon, en grimpant sur un tuyau parvint sur le toit. Toit qu'elle escalada derechef. Tout au faite du toit, a environ deux mètres de distance passait un pont piétonnier. Avec du culot on pouvait sauter du toit sur le pont. Bien sur, si on loupait son coup on risquait de se rompre le cou...

 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Vayang 14 Otalir 816 à 23h37
 
Pas le temps de dire "hop" qu'elle a saute sur le pont piétonnier, juste au moment ou le dernier badaud regarde de l'autre cote.

La voici maintenant plutôt vers le haut de la ville, va-t-elle s'approcher de la prestigieuse surface et ses snobinards ? Non, car en fait 100 mètres plus loin un tuyau d’évacuation ou quelque chose d'approchant descend vers les niveaux inférieurs ou ses liquides seront retraites. Elle s'en approche et grimpe dessus, l’étreint et se laisse glisser rapidement. Encore une manœuvre dangereuse mais qu'elle doit sans doute avoir effectue de nombreuses fois. Le tuyau étant legerement humide, il permet justement de bien glisser. Penser a se munir de bottes pour freiner, des chaussures trop lisses risquant une vitesse élevée synonyme d'atterrissage en catastrophe.

Elle s’arrête un niveau avant l’arrivée et se dissimule immédiatement dans un coin d'ombre. Sa vêture sombre lui permettant de passer inaperçue. Elle sort lentement et silencieusement sa longue dague et attend. Si quelqu'un la suit, il ne pourra que passer devant elle...

Patiemment elle attend pour être sure et certaine que personne ne saura ou elle va ensuite.


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