|
Contre-attaque sur la Place Martel !
Expédition punitive |
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
|
|
Le Luang 23 Jangur 817 à 22h08 |
***
Les créatures se mettent en mouvement. Lentement mais sûrement, elles convergent vers la position de la "boîte de conserve".
***
Pensée :"Barak, les bestioles viennent vers vous, ça va vite devenir très chaud. Si vous voulez rentabiliser un maximum la diversion, essayez de les entrainer au nord. Si ça marche, on aura gagné encore quelques précieuses minutes. Sinon, on aura essayé. Et...
Barak? Ne les laissez pas vous avoir hein?"
***
Le Doc' sort trois petites bonbonnes de feu liquide d'une de ses poches et les fourre dans la main de l'Artificier.
***
Pensée :"D'accord Arlequin, fais ton truc : tu ouvres une brèche, tu passes en premier pour prendre la température.
Dès que t'es dedans, tu nous dit ce que tu vois.
S'il y a du danger, on entre te filer un coup de main. En absence de contact télépathique, on entre aussi te filer un coup de main.
Si la voie est libre, j'aurais bien vu notre chère Etudiante t'accompagner : de nous tous c'est sûrement elle la plus à même de décrypter les vieilleries... sans vouloir t'offenser Rose. Le Caïd aussi, si je ne me trompe pas les razzias sont aussi une de ses spécialités.
En revanche mon petit doigt me dit que c'est dehors que ça va chauffer : dès qu'on aura fait une percée, les thirdoks vont essayer de rentrer pour s'emparer de quoi que ce soit qui se terre dedans. Donc pour ma part, je pense rester à l'extérieur pour repousser les assaillants le temps que ceux à l'intérieur voient ce qu'il y a à voir et prennent ce qu'il y a à prendre... Sans vouloir vous offenser non plus Klem, vous allez avoir besoin de quelqu'un qui puisse tenir au contact de ces saloperies pendant que vous les alignez de loin avec votre fusil. Compteur, tu te sens de rester avec nous dehors pour retenir une éventuelle charge ennemie?"
***
Tout en envoyant ses pensées, Helhar'sen - frouzeur en main - dégrafe la lanière qui bloque le dépeceur dans son holster de poitrine. Si un thirdok de type Obadia ou assimilé pointe le bout de son nez, il sera bien reçu.
***
Pensée :"Aller. Si ça vous va on passe à l'action, faut pas trainer." |
(Agur 816) |
|
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
|
|
Le Matal 24 Jangur 817 à 22h19 |
Le contact de la pierre est froid et dur... comme le serait celui de n'importe quelle pierre dans les rigueurs de l'hiver. L'Étudiante essaie de projeter son esprit dans la pierraille, comme si elle tentait de communiquer par télépathie, de capter un écho ou une empreinte, mais rien ne vient en retour. Cette pierre n'est vraiment que pierre. Un instant l'idée de transmettre du fluide au mur, comme pour une infusion, lui passe par la tête, mais elle s'abstient. Ce serait sûrement comme vouloir remplir un puits sans fond – à quoi bon ? Avec un peu de malchance, elle pourrait même alimenter la brume solidifiée qui enserre une partie du bâtiment...
Pensée :Je ne ne m'offense pas, Doc, et je suis même d'accord : il peut être utile d'avoir une philologue à l'intérieur, si jamais il faut tenter de décrypter un langage ou des signes qui sortent du commun, où s'il s'y trouvait un être disposé à communiquer dans une langue étrange...
Mais je vous laisse passer devant, Bariolé.
La perspective d'une rencontre, autre que belliqueuse, dans les entrailles de la bâtisse est proprement passionnante. La curiosité de Rhôz se réveille et commence à palpiter... En attendant que l'Artificier ouvre une brèche, perce un petit trou dans la coquille assiégée, chose à laquelle en fin de compte Rhôz consent maintenant de façon tacite, elle se reconcentre pour prolonger son exercice de projection psychique. Elle essaie d'établir un contact télépathique, de localiser un écho, une présence, quelque chose. Simplement, au lieu de diriger ses émissions vers une cible bien précise, à laquelle elle enverrait un message, ou dont elle chercherait à détecter la position, elle irradie vers l'intérieur de la bâtisse, vers la chaleur du sous-sol, sans avoir cependant une destination beaucoup plus définie que ces vagues orientations. Elle étend une émanation psychique diffuse et ténue, fine comme un voile – un filet, une toile, dans l'espoir de capter la plus petite anomalie trahissant une présence. Et elle essaie en plus de donner à tout cela une tonalité ouverte et amicale. |
Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
|
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd
Kil'sin
|
|
Le Merakih 25 Jangur 817 à 14h55 |
*** Arrivé en haut du bâtiment, un constant... Un bon grimpeur pourrait passer sans problème. Un bon grimpeur équipé et au sommet de sa forme. Et avec sa main qui le tiraillait de plus en plus... Le simple fait de la poser sur la chambranle de la fenêtre semblait lui poser problème, et sa main se refermait mollement sur la pierre. Merde.
Jetant un coup d'oeil à la situation en contrebas, le voleur note la pensée du Doc. ***
Pensée :Cal : J'arrive.
*** Lâche-t-il en pensée, avant de se précipiter vers l'escalier. Dire qu'il était dépassé était un mot assez faible. Le voleur était un rat des villes. Un parleur, un leader d'égoût, et plutôt discret, mais ça ne faisait de lui ni un guerrier, ni un sage capable d'anticiper les évènements. Et ça le mettait en rogne.
Se faufilant en vitesse entre les masses des pestilents toujours en train de tourner sur la place, le blondin en profite pour lever un doigt très haut à l'un d'entre eux, passant devant lui sans le voir. Ca ne servait à rien, voir, c'était dangereux, mais qu'est ce que ça faisait du bien. ***
Pensée :Cal : Arrêtez si je me trompe... Mais si je résume, on fait péter un mur, on rentre dans un endroit où personne n'a la moindre idée de ce qu'on pourrait y trouver, le tout dans une place infesté par des machins qui, tôt ou tard, auront défoncé l'ami Barak, et tout ça sans savoir ce que faire péter le mur aura comme résultat ? Genre fait sauter la place, ou détruire ce qu'on veut trouver DEDANS ?! C'est un plan parfait. Quand ça explose, je suppose que les machins vont se retourner vers nous, je me trompe ? On... Vous avez de quoi les ralentir, pour que ceux qui rentrent au chaud n'aient pas trop à y penser ? |
Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain |
|
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
|
|
Le Merakih 25 Jangur 817 à 15h17 |
***
Je laisse tomber le pest'hilent que j'essayais en vain de tuer pour me déplacer vers le nord. Je vois bien le mouvement des troupes, mais celles ci ne m'attaquent pas lorsque je me déplace. Bien qu'elles semblent partiellement réactivées, les troupes ne sont pas encore pleinement opérationnelles.
Je me remet à faire une diversion, au nord cette fois ci pour attirer les troupes dans cette direction. J'attaque donc un pest'hilent qui passe par là.
Celui ci semble plus réveillé que l'autre bien qu'il ne fasse aussi que riposter. En effet, il semble plus vif et réussi même à esquiver une de mes attaques que je pensais avoir bien placé. Un hasard ? Peut être. Peut être une surestimation de mes capacités, je n'ai pas réussi chaque coups contre le pest'hilent précédent non plus, j'avais juste l'impression que contre le précédent tout échecs était lié à ma maladresse alors que contre celui là non.
Je réussi quand même à bien le blesser, en me prenant aussi un sacré paquets de coups en retour, et décide de changer de stratégie : au lieu de reprendre mon souffle en laissant aussi mon adversaire se remettre je maintiens la pression d'avantage. à voir si ça influera la suite du combat en bien ou en mal.
*** |
|
|
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix
Kil'sin
|
|
Le Merakih 25 Jangur 817 à 20h55 |
Un simple *Yep* vient répondre à l'interrogation du Doc. Un plan simple, et qui a le mérite d'avoir été conçu rapidement.
Le Compteur regarde autour de lui, repère un muret derrière lequel le Vieux pourra camper et tirer sans être repéré -au cas où il se replierait par là. Il y pose son barda, et en tire une sacoche qu'il passe en bandoulière. Il l'entrouvre et en montre le contenu avec un clin d’œil : une cinquantaine de boitiers larges comme la main, identiques au magasin accroché à son fusil à répétition.
*Ouais, on couvre vos arrières. Et si y a un problème là-d'dans vous criez.*
Il observe, au loin, la manœuvre de Barak. Pas si mal, comme résultat. Tout seul, il n'a pas pu faire grand chose... Nul doute qu'à plusieurs...
|
|
|
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
|
|
Le Merakih 25 Jangur 817 à 21h51 |
C'est avec un large sourire que je récupérai les fioles de feu liquide.
Ah-la-la-la Doc', si tu savais combien tes mots m'avaient fait plaisir. A croire que t'étais plus tout feu tout flammes que tu ne l'affichais hein?
A mon grand étonnement, le reste du groupe fit bloc derrière le plan.
Pas très Kil'sinite tout ça.
*Oh putain Gueule d'Ange tu nous prends pour qui?!
Un amateur?*
Faire fondre des trucs et sauter des machins avait occupé près de la moitié de ma vie, si ce n'est plus.
Cette remarque était donc à la limite de l'insulte.
Faisant fi du scepticisme dont le petit Caïd faisait preuve, je me mis à tâter les pierres du mur Est en quête d'un angle d'attaque satisfaisant. Le feu liquide étant de ma fabrication, j'étais à peu près sûr de la manière dont il réagirait. C'était déjà ça. une chance que le Doc' n'aille pas se fournir chez ces charlatans pour qui l'adjectif "liquide" justifiait le fait de produire un genre de pisse brûlante.
Les pierres étaient globalement régulières, scellées par une épaisse couche de ciment qui avait plutôt bien résisté au temps. L'opération nécessiterait rapidité et précision. L'utilisation d'un Crach'Feu ou d'un Verse'Jus était à proscrire, la propulsion risquant de provoquer plusieurs fissures potentiellement fatales pour la structure du bâtiment.
*Doc', dévisse nous la première fiole.
On va appliquer quelques gouttes de feu liquide sur les joints, juste histoire de les chatouiller un peu tu vois. Ça devrait crépiter, avec des flammes verts bleuté, ça dépend du type de ciment. A ce moment là, fous un bon coup de crosse du Verse'Jus dans la brique. Bien sec. Ça dégagera la brique tout en préservant le haut de la structure.*
Enfin ça s'était la théorie.
En pratique, on ne savait jamais vraiment comment le bordel allait se comporter. C'était entre autres les risques du métier.
*Aller, c'est parti !*
Ma pensée se teinta d'une drôle d'excitation, comme un gosse qui découvrait à un nouveau jouet.
Le long de mon tibia, planqué dans mon pantalon, je tirais un tube d'une trentaine de centimètres pour moins d'un pouce de diamètre. Un outil pratique et multitâches. Il me permettait d'effectuer des mélanges à la va-vite, de récurer les canons usages ou encore de doser avec un précision relative une solution explosive. Comme quoi, pas besoin de faire compliqué.
D'une main, je récupérai la fiole de feu liquide tandis que de l'autre, j'y glissai le tube métallique. Le traitement du métal à l'huile de frobekh permit de limiter l'effet du feu mais quelques crépitements se firent tout de même entendre.
Lentement, j'inclinai l'engin de fortune, le tube dirigé vers une jointure située à près d'un mètre au dessus du sol. Le feu liquide fila à travers le long cylindre en dégageant une chaleur intense. Sans mes gants, inutile de dire que mes phalanges en auraient prit pour leur grade.
*Vous faites pas de soucis, c'est normal jusque là, enfin à peu près ah-ah-ah !*
Lorsque le liquide entra au contact du ciment, de fines flammes verdâtres apparurent autour de la pierre sans toutefois se propager vers elle, la texture à la limite du gel de mon feu liquide permettant de concentrer l'action du grignotement. En moins de dix secondes, j'avais fait le tour de la première pierre.
*Doc' ! Maintenant !*
A peine avais-je lancé l'ordre de frapper que j'étais déjà accroupi en train de badigeonner les joints d'une seconde pierre, quelques centimètres plus bas.
En moins de trois minutes montre en mains, une surface d'environ cinquante centimètres par un mètre de haut avait été dégagée, de quoi laisser passer un homme adulte, fut-il légèrement bien portant.
Sans me faire prier, je me faufilais à travers la faille.
*Faites gaffe, touchez pas aux bords, y se pourrait bien que vous n'aimiez pas la sensation hé-hé !*
Mon regard se posa alors sur deux petites choses...
Tic et Tac, mes deux bestioles vertes hallucinés. Les deux me regardaient d'un air fier, usant de leur drôle de patte pour mimer des applaudissements.
Ouai, moi aussi j'étais bien content de mon oeuvre.
Oh oui-oui-oui...
|
- Thème d'Elyas - |
|
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
|
|
Le Julung 26 Jangur 817 à 20h43 |
***
Quelques secondes après le cri télépathique d'Elyas, une silhouette apparaît au centre de la place.
Une silhouette de femme avec un long bec d'oiseau.
Elle reste immobile, stoïque.
Je signale la présence de cette créature étrange à mes camarades :
***
Pensée :Je viens de remarquer, et je ne sais si elle est là depuis longtemps, mais une créature étrange se trouve près de la fontaine. Elle regarde dans la direction d'une bâtisse au sud, je crains que ça ne soit là où vous êtes.
Je pense que c'est l'invocatrice des pest'hilents dont on a déjà parlé.
***
J'approche sans aucune discrétion et scrute la créature avec mes pouvoirs lanystha en espérant en apprendre plus sur elle et attirer son attention. J'échoue aux 2 bien que je sois sur d'avoir réussi le pouvoir lanystha. Je signale l'insensibilité à mes camarades :
***
Pensée :J'ai tenté de lancer le pouvoir lanystha vision magique sur cette étrange créature, je suis sur d'avoir réussi mais elle semble y être insensible. Qui sait à quels autres sorts elle peut être insensible ?
Si vous avez des conseils à me donner n'hésitez pas, mon rôle est il toujours d'attirer l'attention ? |
|
|
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix
Kil'sin
|
|
Le Julung 26 Jangur 817 à 21h05 |
Au moment où l'Arlequin envoie sa puissante pensée en direction du Doc', quelque chose vient déranger la vision périphérique du Compteur.
La silhouette qui se tient près de la fontaine ne laisse aucun doute. Même s'il ne l'a jamais vue, son apparence rencontre celle de la description entendue sur les entrelacs, de longs mois auapravant.
*Hem.
La ... la ... la Marionnettiste là, l'Invocatrice machin. Hem. Elle est là !*
Il tourne la tête vers ses compagnons, se souvenant de toutes les pensées qui parlaient d'elle : le genre de gonzesse qu'on ne peut pas vraiment arrêter.
*Magnez-vous d'entrer ! On va ... je sais pas ce qu'on va faire, mais on va essayer de gagner du temps.*
Les pouvoirs ne serviraient pas à grand chose, donc. Il hausse les épaules, marmonne une parole inaudible, et fait apparaitre une lumière rouge sur ses mains. Il caresse son arme, qui s'empreint aussitôt de la lumière en question.
Comment le gagner, ce temps ?
Il fait quelques pas en direction de la fontaine, et tandis qu'il marche, une mélodie lui vient en tête. Il commence à la siffloter, affichant comme il le peu une face détendue lui aussi, tout en envoyant une pensée au Doc'.
*Y a un gros lourdaud qui se radine vers la baraque, là. A vot' signal, je peux accompagner*
|
|
|
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
|
|
Le Julung 26 Jangur 817 à 22h52 |
***
Ca bouge, et plutôt vite.
Du côté Est de la fontaine, une des créatures pestilentes s'approche à pas pesants. Du côté Ouest, Helhar'sen en aperçoit six, dont une fichtrement trop proche.
Sans compter la "Marionnettiste" signalée par les autres mais que le Doc' ne voit pas encore d'où il est.
***
Pensée :"Ok tout le monde c'est parti...
Compteur, essaye de tenir à distance la grosse bestiole qui s'amène par l'Est.
De mon côté je vais repousser ceux qui arrivent par l'ouest : si la cohésion de leurs éléments métalliques - de petites billes si on en croit les témoignages - est due à des éléments biologiques, on va voir s'ils arrivent à maintenir leur cohérence quand on leur donne un coup de chaud.
Barak, la diversion ne fonctionne plus... je ne sais pas si vous pourrez traverser les lignes ennemies, il vaut peut-être mieux profiter de votre position pour souffler un peu et vous préparer à prendre l'Invocatrice par revers.
Klem, quand vous avez une ligne de tir dégagée, collez un balle dans sa tronche, ça donnera peut-être une ouverture à notre tête brûlée pour lui porter un coup qui la mettra à mal. Dans tous les cas, si elle est aussi dure à abattre qu'on le dit, je pense qu'il faut la harceler, ça amoindrira peut-être son contrôle sur les gros moches."
***
Les Pest'hilents sont massifs, et le médecin remarque à leur approche qu'ils sont entourés de nuées de petits insectes. Avec un large sourire, il lève le canon de son frouzeur vers le plus proche : rien de tel qu'une bonne rasade de flammes pour éradiquer les nuisibles!
Le premier jet de feu liquide n'a aucun mal à toucher sa cible. Vu la taille du machin, ça ne relève vraiment pas de l'exploit...
Les insectes sur la trajectoire du tir sont tout simplement volatilisés par la gerbe de flamme, cependant celle-ci déclenche une réplique immédiate du reste de l'essaim qui lui fonce dessus sans attendre. Les impacts des petites mouches ne font guère de dégâts, mais elle s'explosent en libérant un liquide nauséabond et de toute évidence empoisonné. Rien qu'un bon sortilège de réjuvénation ne puisse purger en principe.
Prenant confiance, Helhar'sen continue de vider son chargeur sur le Pest'hilent le plus proche en faisant fi des insectes qui s'acharnent autour de lui... et il ne faut guère de temps pour que les résultats soient visibles : le carburant enflammé accroche très bien sur la grosse créature qui est rapidement prise dans un véritable brasier.
Sans un cri, elle s'effondre, dissoute par les flammes...
***
Pensée :"Et de un.
Faites gaffe aux mouches, elles libèrent du poison!"
***
Il ne reste plus qu'à voir s'ils seraient capables de les abattre plus vite que la Marionnettiste pourrait les invoquer...
*** |
(Agur 816) |
|
Klem' Athis
Commis à la Défense
Kil'dé
|
|
Le Vayang 27 Jangur 817 à 16h58 |
Le bariolé effectue sa besogne avec minutie.
Les lanyshtas retiennent leur souffle. Créer une brèche peut être un déclencheur.
Néanmoins, au moment où Elyas se précipite à l'intérieur de la maison, rien ne se passe, du moins rien de bien magique.
Klem plisse les yeux en direction de Barak Hastus.
Pensée :Il y a du mouvement au centre de la Place.
Mais la visibilité n'est pas aussi bonne que ce que le Vieux l'aurait espéré.
La brume s'anime mais la fontaine, entre autres, gêne sa visée.
Helhar'sen et Salimân se détournent alors de la bâtisse focalisés sur les Pesti'hilents et la nouvelle arrivante.
Pensée :Samalthia... Elle reste hors de portée. Impossible à atteindre depuis ma position.
La pensée est froide, pleine d'aigreur.
Ramener une thirdok vivante permettrait de faire la preuve de leur existence, en supposant bien évidemment que les grandes pontes de la Cité ne soient pas déjà au courant.
Klem était encore une fois face à une dilemme...
Pourtant, cette fois là, la décision fut prise bien plus rapidement : il n'était pas question de prendre des risques inconsidérés.
Le Compteur et le Doc', comme il aiment à se faire appeler, prennent pour cible l'un des amas de brumes qui s'approche dangereusement de la base de repli, à l'Est. Leurs attaques sont puissantes, percutantes et compensent sans mal la régénération exceptionnelle dont font preuve ces créatures.
Un premier Pest'hilent tombe sous les coups du kil'darien tandis qu'un autre, après s'en être sauvagement prit à Salimân, se dirige vers Klem.
Pensée :Celui-là est pour moi.
Le kil'déen ajuste sa lunette, coupe sa respiration.
Durant ces quelques secondes avant le tir, il est seul avec son fusil.
Il sent la balle prête à bondir.
Le moindre bruissement d'air.
Puis il actionne la gâchette.
La détonation résonne sèchement à travers la place.
Au même moment, ce qui servait de crâne à la créature explose en une infinité de billes bio-métalliques.
Pensée :Et de deux. |
|
|
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
|
|
Le Vayang 27 Jangur 817 à 17h25 |
Pensée :J'essaye d'attaquer l'invocatrice pour attirer son attention ! émis-je à mes camarades avant de passer à l'attaque de l'invocatrice, puis aussitôt après j'attaque Samalthia.
Une première attaque au corps à corps à très faible distance, puis un sort de Noxamancie, puis dans un espoir un peu fou une attaque supplémentaire en utilisant toute l'allonge de mon arme...
***
Dans les 3 cas le résultat est le même : ça ne marche pas.
Pire encore, au moment de mes attaques aussi bien avec mes sorts qu'avec mes armes je me prend des ripostes.
Je remarque que quand j'attaque avec une arme mon arme frappe correctement Samalthia, ma lame rentre comme dans du beurre sans effusion de sang, puis la blessure se referme instantanément et le corps de samalthia semble s'animer et certaines parties se détachent pour contrattaquer avec la même force que celle de mon attaque à peu de choses près.
***
Pensée :Elle semble insensible à toutes mes tentatives pour la blesser. Par contre en remarquant que plus on l'attaque dur plus elle riposte dur, je me demande comment elle réagirais si on la soignais magiquement. Si tant est qu'elle ne soit pas insensible à tous les sorts sans exceptions.
Je vous demande l'autorisation de tenter un transfert de mana sur elle. Il se peut que ça l'avantage, que ça ne lui fasse rien ou que ça perturbe sa magie avec du mana étranger - si tant est que ce soit magique et non purement technologique. |
|
|
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
|
|
Le Sukra 28 Jangur 817 à 15h09 |
L'Étudiante a beau étendre ses filets psychiques vers l'intérieur de la bâtisse et se pousser à un paroxysme de réceptivité télépathique, aucune présence précise ne semble se dessiner. Les émanations sont bien là, elle les ressent plus nettement que jamais, mais aucune individualité ne semble se dégager du champ de ce côté-là. Chou blanc total. Soit ils se trouvent en présence d'un être qui sait se rendre psychiquement invisible avec encore plus de maîtrise que l'Arlequin lui-même, soit il s'agit d'un champ « naturel » émanant des lieux eux-mêmes, un peu à la façon des exhalaisons d'un égout ou d'un marécage...
Rhôz ramène tous ses esprits à elle-même, et porte de nouveau son attention sur son environnement plus direct. Pas très loin d'elle, l'Artificier et le Doc sont en train de s'occuper du mur avec une substance manifestement fort corrosive. Elle est soulagée de voir que, quand il le faut, Elyas sait user de ses talents de chimiste autrement que pour provoquer explosions et incendies. Pas si fou que ça, le Bouffon. Si une forme de sentience est présente de l'autre côté, leur intrusion paraîtra ainsi plus facilement amicale.
Elyas bientôt se faufile dans l'ouverture pratiquée. Alors qu'Helhar'sen s'en retourne en direction du centre de la place et des gros tas de brume pestilentielle, Rhôz quant à elle tourne le dos à la bataille qui s'amorce dans la rue pour se faufiler jusqu'au trou dans le mur par lequel l'Arlequin a disparu. Avant même d'y pénétrer à son tour, elle sent une concentration de fluide nettement plus forte à l'intérieur. Une émanation chaude. La confirmation, s'il en était besoin, qu'une partie du mystère trouve son explication de ce côté. Elle envoie une pensée à Elyas :
Pensée :Ça se présente bien ?
Sans perdre trop de temps à attendre de réponse, elle se glisse à son tour dans l'ouverture. |
Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
|
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
|
|
Le Sukra 28 Jangur 817 à 19h12 |
***
L'idée du transfert de mana vers l'Invocatrice est une option dangereuse aux yeux du médecin. La magie, ça reste de la magie : en donner plus à leur ennemi pourrait tout à fait empirer la situation. Mais la vérité, c'est qu'il n'en sait rien...
***
Pensée :"Pas sûr que ce soit une bonne idée... cette chose manipule les flux, de façon différente de nous - certes - mais je ne suis pas sûr que lui donner plus d'énergie arrange les choses pour nous.
Je ne vois d'ailleurs pas vraiment de raison que ça fasse autre chose que de la rendre plus puissante... à moins que vous sachiez quelque chose qu'on ignore?
Pour ma part je crois qu'elle a des capacités de régénération biomécanique tout bonnement beaucoup plus élevées que n'importe quelle bestiole que nous ayons eu à combattre jusqu'à maintenant. Ca ne veut pas dire qu'elles sont illimitées...
Si elle utilise son pouvoir pour régénérer, il suffit "simplement" d'attendre qu'elle doivent l'utiliser pour autre chose, ça devrait créer une brèche dans ses défenses. A vue de nez, j'ai envie de dire qu'elle sera obligée de mobiliser son énergie pour re-créer des créatures quand nous en auront abattu assez. C'est sûrement à ce moment là qu'on aura une ouverture pour l'atteindre."
***
Cette perspective n'enchante guère le Doc' car elle signifie qu'ils n'auront qu'une toute petite fenêtre de tir. Et s'ils la manquent, tout sera à refaire.
En parlant de fenêtre de tir...
***
Pensée :"Klem, c'est vous notre sniper, vous serez sûrement le plus à même de l'atteindre si nous sommes coincés en train de défendre la bâtisse. Vous voyez un endroit où vous positionner pour avoir une bonne ligne de tir sur elle le moment venu?"
***
Tout en émettant ses pensées, Helhar'sen enclenche une nouvelle bonbonne de carburant dans son frouzeur avant de tourner son arme vers un des mastodontes qui a pris la place libérée par le précédent que le lanyshta a brûlé.
Comme l'autre, celui-ci ne résiste guère à quelques tirs qui l'embrasent, rompant rapidement la cohésion des billes qui le composent.
A quelques mètres de là, il aperçoit la boite de conserve aux prises avec un autre de leurs assaillants. Le gaillard se bat bien, mais ses armes ont beau être affutées, elles ne parviennent pas à faire beaucoup de dégâts à la créature qui referme ses plaies quasiment aussi vite qu'il les ouvre. Quelques nouveaux jets de feu liquide cueillent le Pest'hilent à revers : pris en tenaille entre les deux lanyshtas, il ne tarde pas à s'effondrer lui aussi, masse biomécanique chauffée à blanc et disloquée.
Le Doc' avise Cal qui attend encore pour entrer dans le bâtiment et une nouvelle idée germe dans son crâne.
***
Pensée :"Hey, Gueule d'Ange... s'ils n'ont pas besoin d'aide à l'intérieur, tu te sens de te faufiler jusqu'à l'Invocatrice discrètement pour être prêt à joindre ton attaque à celle de Klem au moment où elle commencera à régénérer les monstres qu'on a abattu?" |
(Agur 816) |
|
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd
Kil'sin
|
|
Le Dhiwara 29 Jangur 817 à 19h09 |
*** Crachant dans ses mains, le jeune homme les frotte l'une contre l'autre, un sourire aux lèvres. Un mur bien ouvert. Un peu trop pour un casse mais bon, aucun propriétaire ne viendrait les faire chier aujourd'hui. S'apprêtant à passer par l'ouverture, il est stoppé net par le doc'...
Se retournant, il avise en silence les masses embrasées. Rapide calcul mental. Une petite grimace. D'un côté, un bâtiment inexploré, de l'autre une petite armée de machins susceptibles de l'écraser d'un revers de la main ? D'un côté, enfin savoir ce qui se cachait dans les tréfonds de la Cité, et de l'autre perdre son temps et son énergie sur ces choses dont il ne verrait sûrement pas le bout ?
Nouvelle grimace, il tape sur l'épaule du doc', un sourire aux lèvres ***
Pensée :Cal : Désolé, perte de temps et de moyens ! Vous êtes géniaux, ne changez rien !
*** Avant de déguerpir vers le trou. Evitant les bords fumants, le jeune homme se glisse à la suite d'Elyas. Portant une main au briquet à sa ceinture, il s'apprête à le faire craquer joyeusement. Et s'il y a du gaz ? Bah, entre se balader dans une caisse noire et mourir écrasé dans un piège lent et douloureux, et se faire sauter le caisson proprement, le choix était vite fait. Et si gaz il y avait, il pouvait parier que le feu liquide aurait dégagé l'entrée si cela avait été le cas.
Arrivant dans le dos de l'Etudiante, il se rapproche doucement de son oreille. ***
Cal : Bouh.
*** Avant de passer devant, manifestement plus à l'aise à l'intérieur qu'à l'extérieur. Les vieux réflexes d'un cambrioleur... *** |
Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain |
|
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
|
|
Le Matal 31 Jangur 817 à 14h41 |
*On est en un seul morceau si ça peut te rassurer bi-biche*, répondis-je d'un air suffisant à l’Érudite.
La Rose et le Glaive, façon de parler, suivirent mon incursion à travers la faille tout juste créée.
Prenant les devants, je laissais mes yeux parcourir l'immense pièce jonchée de débris, ignorant autant que possible les pitreries de Pile et Face. Quelques murs fins étaient encore debout, laissant présager de la présence d’une ou deux pièces inexplorées.
Toutefois, il ne me fallu pas bien longtemps pour noter la présence d'un accès aux sous-sols.
*Là*, dis-je simplement en indiquant télépathiquement la localisation de la trappe.
A l'extérieur, la bataille paraissait faire rage.
Il fallait faire vite. Non pas pour le bien être du reste de l'équipe.
Non-non-non, ça, c'était accessoire. Les appâts étaient pleinement conscients de leur rôles.
*On passe en premier, collez nous aux basques si ça vous chante.*
Un voile d'invisibilité recouvrit mon corps.
Indétectable, je me faufilais vers la petite ouverture puis prit l'échelle en m'enfonçant dans le sous-sol...
|
- Thème d'Elyas - |
|
Klem' Athis
Commis à la Défense
Kil'dé
|
|
Le Matal 31 Jangur 817 à 15h14 |
Au moment où Barak Hastus évoque la possibilité d'effectuer un transfert de mana vers Samalthia, la voix rauque de Klem s'élève avec autorité.
Pensée :Ne tentez rien de ce genre jeune homme.
Nous devons tout d'abord réduire le nombre de créatures du brumes avant d'envisager nous en prendre directement à elle.
De plus, n'oubliez pas que notre mission concerne avant tout ce qui se trouve sous la Place.
La réussite de tout ceci dépendait ainsi grandement de l'efficacité dont ferait preuve le détachement envoyé vers la maison d'où provenait ce flux magique atypique.
Le sud de la place est désormais dégagé. Klem jauge un bref instant la situation avant de relever son fusil.
Pensée :Je me mets en mouvement vers votre position. Ne relâchez pas vos efforts, même si leur nombre diminue, nous savons que la Thirdok est capable d'en invoquer plus.
Il ne faut pas que nous nous laissions submerger.
Le Commis n'a plus vingt ans et ses déplacements sont limités.
Il se faufile entre les débris de la place pour finalement trouver refuge derrière un muret, prolongement de la bâtisse du sud dans laquelle les trois lanyshtas ont pénétré.
Le Vieux pose le canon de son fusil sur le rebord de la pierre puis ajuste sa lunette de visée.
Pensée :En position.
Les monstres de brume entourent la Thirdoks tels des boucliers.
Décidément, c'est un jour sans pour les tireurs embusqués...
Pensée :Abattez en priorité les Pest'hilents qui barrent ma vue.
Dés que j'ai une fenêtre de tir, retirez vous. |
|
|
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
|
|
Le Matal 31 Jangur 817 à 20h07 |
Comment ça, « Bouh » ? C'est que cet ahuri a failli la faire sursauter ! Et, en plus, il profite de la fraction de seconde de surprise de l'Étudiante pour lui griller la politesse et passer devant !
Pensée :C'est vraiment le moment de me crier dans l'oreille, tu trouves ? Tu veux nous faire repérer ?
Certes, il n'a pas vraiment crié, et on ne peut pas dire que la présence du groupe de Lanyshtas puisse encore passer inaperçue... Mais un peu de récrimination contre le Frérot permet à Rhôz de se redonner contenance. À son tour, elle entre dans la bâtisse et contemple avec Cal les ruines de ce qui fut... hum... À vrai dire, difficile de dire le genre de fonction que pouvait remplir ce bâtiment du temps de sa splendeur, tant l'intérieur n'est désormais plus qu'un misérable tas de gravats et de brisures de bois.
Ce qui est tout à fait certain, c'est l'origine de la chaleur magique : une trappe dans le sol qui semble le seul et unique passage vers le bas. L'Érudite a tout juste le temps d'apercevoir un Arlequin fantomatique emprunter précisément cette voie. Elle ne voit pas vraiment autre chose à faire que lui emboîter le pas. |
Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
|
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
|
|
Le Matal 31 Jangur 817 à 20h11 |
***
Les Pest'hilents qui avaient le malheur de se trouver à proximité de la bâtisse gisent à présent tous à terre, disloqués, ou brûlés, ou les deux. Mais au nord de la place du Martel, c'est une tout autre histoire : l'Invocatrice a massé autour d'elle un groupe des monstrueuses bestioles... il s'agit d'un véritable mur de défense dressé entre elle et eux.
Ils n'ont guère donc d'autre alternative que la stratégie proposée par leur aîné, il faut faire une percée dans ce mur avant de pouvoir percer la tronche de leur adversaire!
Le Doc' s'apprête à avancer vers les troupes ennemies quand la boîte de conserve émet une pensée, utilisant le patois du Kildara.
***
Pensée :"...je ne me sens pas très bien même si ça devrait vite aller mieux."
***
Helhar'sen ne peut s'empêcher de lâcher un hoquet de surprise en apercevant un Barak ensanglanté, gisant à l'article de la mort au pied de la fontaine. Et dire qu'il avait déjà claqué toute sa réserve de magie seulement quelques minutes auparavant pour le remettre d'aplomb!
***
Pensée :"Pas très bien...? Sacré euphémisme mon gars, on dirait que tu viens de passer dans une broyeuse à gravier...
Je ne vais pas pouvoir continuer à te réparer ET à combattre, y a des choix à faire donc sois sympa, rompt le combat avant de finir en loque la prochaine fois, hein?"
***
Le médecin se concentre, accélérant ses flux magiques pour reconstituer de façon accélérée ses réserves d'énergie. La manoeuvre est douloureuse, mais lui fournit juste ce qu'il faut pour utiliser un sortilège qui leur profitera à tous... L'air grésille autour du Doc' tandis qu'il génère un champs de régénération qui englobe tout à plusieurs mètres à la ronde, couvrant Barak, mais aussi Salimân et Klem. Moins efficace qu'un sortilège de soin direct, la sphère d'abondance devrait leur permettre de contrer les effets du poison libéré par les nuées d'insectes des Pest'hilents.
***
Pensée :"Klem, on va être obligé de donner encore un peu de temps aux Thirdoks malheureusement : Barak est trop en vrac là... le temps de le remettre en forme, et on y va en bloc." |
(Agur 816) |
|
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
|
|
Le Merakih 1 Fambir 817 à 22h29 |
***
Klem avais indiqué que pour que samalthia soit accessible il fallait nettoyer les pest'hilents autour. Pas sur que ça suffise, mais peut être qu'il en sais plus sur samalthia que ce qu'il nous dit ? Dans tous les cas je m'étais donné sans retenu dans le combat et même si je ne faisais qu'affaiblir les pest'hilents, mes camarades se chargeais de les achever.
Même si je me prenais de sacrés coups, je n'estimais pas mes blessures aussi grave que le doc le pensais. En effet entre ses sorts de soins et surtout de régénération et ma régénération naturelle, mes blessures se refermaient totalement en quelques minutes donc c'est bien qu'elles sont superficielles.
Les pest'ilents commencent à se faire rare autour de Samalthia et je ressent l'envie de retenter de la blesser. Klem avait il raison en disant qu'on pourrais désormais l'atteindre ? Il est temps de tester.
Je tente de lancer un sort sur Samalthia, mais ceux ci restent inefficaces et comme précédemment une sorte de morceau de samalthia se détache et viens m'attaquer alors qu'elle reste intacte après sa riposte.
J'emet une pensée à mes camarades :
***
Pensée :la magie est toujours inefficace sur samalthia bien que l'on ait fortement diminué la présence de gros puants. |
|
|
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix
Kil'sin
|
|
Le Merakih 1 Fambir 817 à 23h48 |
Salmathia, hein ? Drôle de sale nom...
A la demande du Vieux de dégager la route, le Compteur fait un signe de tête.
*Ça sera fait.*
De fait une ligne de gros balourds sépare les mutants de l'invocatrice. Aux côtés des flammes émanant du Doc, et des coups d'estoc de Barak, le Compteur envoie des rafales de balles. Au bout de quelques minutes, ils viennent à bout des monstres, non sans essuyer une certaine résistance...
Il n'y a plus rien entre eux : le Compteur envoie une pensée à Klem.
*Z'avez une fenêtre, cher ami*
Il se rend compte qu'il lui reste une balle dans son chargeur, aussi décide-t-il, après un haussement d'épaules, de tirer en direction de la femme-oiseau.
Tiens, prends c'pruneau ma cocotte, ça te f'ra peut-être péter un coup...
A sa grande surprise, la balle traverse la donzelle pour se ficher dans une pierre, derrière elle.
*Eh ben, insensible à notre magie, insensible à nos armes. J'espère que votre fusil n'a pas des munitions en carton, Klem...*
|
|
|
|
|