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Contre-attaque sur la Place Martel !
Expédition punitive
 
Narrateur
 
Le Julung 16 Marigar 817 à 23h00
 
Dans les sous-sols...

Les efforts de Rhôz ont payé, elle a réussi à passer les vers sans que ceux-ci ne la repèrent. Le boyau se rétrécit peu à peu ensuite, pour devenir un couloir taillé dans la roche brute. Plus elle s'éloigne des vers, plus la lumière diminue, mais pas suffisamment pour ne pas lui permettre de constater que les murs n'ont pas été taillés avec des outils conventionnels à cet endroit là.
La structure est clairement artificielle -le sol est plat, les murs verticaux et le plafond vouté- mais il n'y a aucune trace de forage... la pierre est lisse, pas autant que du verre, elle a tout de même un certain grain, mais elle est parfaitement uniforme, les surfaces parfaitement régulières. Pour obtenir ce genre d'effet, peut-être que des gens auraient passé toutes les surfaces au papier de verre? Difficile de savoir comment un tel effet a été obtenu...

Toujours est-il que le couloir opère plusieurs coudes, parfaitement à angle droit. Gauche, droite, droite, gauche...
Outre cette curiosité architecturale, la surprise vient surtout d'une lumière jaunâtre, parfaitement régulière, qui ne se voyait pas de l'extérieur.
Après un dernier coude, une vaste pièce ronde -environ une vingtaine de mètres de diamètre- au centre de laquelle est installé une énorme parallélépipède de verre semi-opaque : c'est de l'intérieur que luit de cette douce lueur chaude. Il n'y a rien d'autre dans la salle...

De là où elle est, Rhôz ne distingue gère la forme qui émet la lumière dans le bloc de verre, cependant elle est désormais sûre d'une chose : c'est bien de là que les flux magiques ressentis à la surface venaient. Elle les ressent désormais de plein fouet, comme la chaleur d'un foyer.


A la surface...

Le combat fait rage, mais les lanyshta sont toujours vivants.
Les Pest'hilents ne sont plus, mais Samalthia est toujours là avec ses créatures ailées. ce sont ces dernières qui attaquent les télépathes désormais, la Marionnettiste s'est placée en retrait mais désormais très proche de la bâtisse... Tandis que les lanystas sont occupés, elle parait immobile... "parait" seulement, car elle a tendu ses mains, paumes ouvertes vers le sol. Impossible de dire ce qu'elle fait exactement, mais une étrange pression devient perceptible pour Barak, Salîman, Helhar'sen et Klem, ineffable sentiment que quelque chose de très mauvais se trame...


 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Dhiwara 19 Marigar 817 à 14h16
 
Rhôz s'avance dans le passage aux parois presque lisses, taillées de façon étrangement droite et régulière. Cela ne l'empêche pas de suivre un chemin sinuant, avec tous les coudes que fait le boyau. L'Arlequin et le Blondin sont totalement hors de sa vue – elle ne saurait dire, même, s'ils la devancent ou si c'est elle qui fait l'éclaireuse. Trop prise par la curiosité, elle n'envoie pas la de pensée – pas plus qu'elle n'en reçoit. À mesure qu'elle progresse, la luminosité et la chaleur se font sentir de plus en plus nettement.

Et la voilà enfin qui arrive au seuil de la pièce ronde à l'éclairage jaunâtre mais vif. C'est une grande cavité circulaire, taillée dans le même style que le couloir, et il y au centre cet étrange objet cubique irradiant lumière et chaleur... Un réceptacle, une carapace, une prison ? Impossible à trancher pour l'instant. Mais c'est de toute évidence le cœur de la situation présente, la raison de leur venue sur place – et une force opposée aux êtres hostiles qui, en surface, occupent le pavé de la Place. Reste à savoir s'il se confirmera que l'ennemi de leur ennemi peut être leur ami, comme le veut un fameux adage.

Pensée :
Mes amis, je crois que je suis parvenue au sein du sein.
J'ai la source d'énergie juste en face de moi... enfermée dans une sorte de bocal de verre.

Sans quitter le seuil de la pièce, elle mobilise une fois encore la totalité de ses sens, naturels et surnaturels – les uns après les autres, puis tous ensemble. Il lui faut comprendre la nature de cette source radieuse, et pour cela il lui faut saisir la moindre chose qui puisse lui donner indice. Dans le même temps, elle forme peu à peu une image télépathique de ce qu'elle a sous les yeux, de ce qu'elle perçoit, et la retransmet à ses compagnons.

Enfin, mue par sa curiosité davantage que par sa prudence, elle commence à s'approcher tout doucement de la source ardente...
S'y brûlera-t-elle ?



Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Luang 20 Marigar 817 à 21h48
 
***
A la surface, le combat fait toujours rage. Les lanyshtas ont tous failli y passer à un moment où à un autre, mais à chaque fois que l'un d'eux était en danger, les autres se sont mis en première ligner pour lui permettre de récupérer.

Ceci dit, cette situation ne pourra pas durer longtemps... D'une part parce que les créatures de technomancie invoquées par Samalthia ont presque toutes été éliminées, d'autre part parce que les réserves de munitions des lanyshtas sont à présent proches du néant.
Face à la dernière des créatures ailées, Helhar'sen et Barak ont d'ailleurs changé de stratégie tandis que le Compteur récupère son souffle un peu plus loin : le Doc' a cessé ses tirs pour conserver ses dernières bonbonnes de feu liquide, et soigne autant qu'il peut le guerrier qui rend coup pour coup à l'hybride biomécanique. Il s'agit d'un équilibre délicat... le médecin doit guérir les blessures de Barak plus vite qu'elle n'apparaissent, et celui-ci doit endommager leur adversaire plus vite qu'elle se régénère.
Peu à peu, coup après coup, l'équilibre bascule en leur faveur...

Enfin, le message télépathique de l'Erudite leur parvient.
***

Pensée :
"Intéressante trouvaille! S'il s'agit d'un bocal, la logique voudrait qu'il y ait un couvercle... ceci dit, s'il est fait pour protéger quelque chose des thirdoks, il y a de grandes chances pour que son ouverture ne soit pas si simple...
Tu vois quelque chose qui ressemble à une poignée, ou un système d'ouverture?"


***
Tandis qu'il répond à Rhôz, le Doc' garde également un œil sur la Marrionnettiste qui trame quelque chose de louche dans son coin tandis qu'ils affrontent ses créations. Soudain, le souvenir de la façon dont Vic et lui étaient venus à bout de l'Oeil biomécanique, il y a bien longtemps, lui revient. Ca n'était peut-être qu'un coup de chance à l'époque, mais aujourd'hui ils pouvaient faire beaucoup mieux...
***

Pensée :
"Hé, Klem! Vous vous rappelez de notre première rencontre? Vous m'aviez amené ce foutu Oeil qui s'était être avéré être un drone thirdok!
Ce jour là, le lanyshta qui m'accompagnait avait tenté une manip' un peu folle, mais qui avait porté ses fruits... Vu que l'Oeil avait la propriété d'absorbé notre magie, nous empêchant d'en faire usage, nous avions joint nos deux réserves magiques en une seule - la mienne - et réalisé une décharge brutale de l'ensemble de cette énergie qui avait fini par saturer le drone thirdok et l'avait fait fondre. Bon, ok à l'époque on ne maîtrisait pas grand chose et ma tête avait failli exploser, mais ça avait fonctionné!

Si on part du principe que la thirdok ici présente est jusque beaucoup plus puissante que l'Oeil, n'y a-t-il pas une possibilité de lui faire absorber également tellement d'énergie qu'elle finisse par fondre? Il faudrait "juste" balancer beaucoup plus d'énergie, mais nous sommes nombreux, et beaucoup plus expérimentés..."





(Agur 816)
 
Klem' Athis
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Vayang 24 Marigar 817 à 19h28
 
Dans les sous-sols.

Tandis que Rhôz approche et ouvre ses perceptions à la source radieuse, elle constate qu'il n'y a nulle brûlure, la chaleur n'a rien de physique. En effet, l'Erudite se rend bien vite compte que cette sensation atteint directement son esprit, comme la saveur télépathique des lanyshtas.
Lentement, au fur et à mesure que la distance entre elle et l'objet mystérieux se réduit, le sens de cette saveur se précise et elle peut sentir une connexion s'établir. Cela n'a rien à voir avec une connexion télépathique avec un être doué de sentience comme c'est le cas avec ses pairs lanyshtas, non, cette fois c'est comme accéder à des pensées imprégnées dans un objet, intriquées en un noeud complexe qui scelle le contenu de l'objet tout en laissant savamment filtrer les flux magiques qui ont jusque là tenu les thirdoks à distance.

Cependant, si elle repousse les hybrides biomécaniques, cette magie semble au contraire accueillir Rhôz. Le flux thaumaturgique prend alors une forme sémantique.


Pensée :
Puissance rémanente... quarante-trois cycles.
Portée effective... quatre-vingt sept toises.
Intégralité du sceau... non compromise.
Compatibilité du paradigme... acceptée.
Accès opérateur... approuvé.
En attente d'instructions.



A la surface.

Tandis que Salimân délivre le coup de grâce à la dernière créature ailée, le lanyshta de la première vague vérifie lui aussi ses munitions. Comme les autres, il ne lui reste plus guère de quoi faire face à un nouvel assaut de créatures que Samalthia ferait jaillir des brumes pour leur faire face.
D'ailleurs, tous peuvent le sentir à présent : les brumes se rassemblent à nouveau. Cette fois, elle ne se focalisent qu'à un seul endroit, proche de la Marionnettiste. Ce qu'elle se prépare à invoquer n'a rien à voir avec les précédentes petites créatures, ce sera quelque chose de gros, beaucoup plus gros...

Klem envoie une pensée à ses compagnons lanyshtas.


Pensée :
Cette chose, cette "boîte"... d'après ce que vous nous montrez elle renferme une source de Concentuation, vous aviez raison. Impossible de dire ce que le sortilège protège en revanche, mais s'il est là c'est pour sauvegarder quelque chose des thirdoks, ce quelque chose qui pourrait nous être d'une grande utilité et il faut tenter le tout pour le tout afin de le récupérer, mais pas avant d'avoir éloigné la menace.
Peut-être que nous pourrions tenter de surcharger le sortilège pour le rendre plus puissant, il y a des chances que cela affaiblisse la Thirdok suffisamment pour contrer ses défenses.

L'espoir est mince, mais nous arrivons à court d'options.

Doc', cette idée est extrêmement risquée, si vous contrôlez mal le processus vous y laisserez votre peau, et la nôtre aussi. Néanmoins je n'en ai pas de meilleure... il faudra parfaitement synchroniser notre action avec celle de l'Erudite.
Comment voulez-vous procéder?


 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Sukra 25 Marigar 817 à 20h15
 
Pffiouuu ! La vache !

C'était même plus incroyable, ça tenait du miracle ! Ils avaient trouvé la faille, et s'étaient engouffrés dedans. Comme quoi, il n'y avait pas qu'une mécanique froide et intelligente qui était capable de s'adapter... Les mutants, eux aussi, par leur sensibilité et le pouvoir magnifique que leur offrait la Voix de Cendre, pouvaient être capables de calcul.

Mais à quel prix ?

Les retours de sortilège avaient ébranlé le Chapeauté. Le guerrier était en sang, et le médecin avait soigné tout ce beau monde avec brio, mais avait les traits tirés.

A l'allusion du Vieux sur la probabilité d'une mort dans la douleur, le Compteur hausse les épaules, puis hoche du chapeau en direction du Doc et de Barak.

*Plutôt que de balancer l'énergie magique vers la sorcière, l'insuffler dans le sortilège. Il se trouve que nos magies ont des ... teintes ... différentes. Peut-être qu'ensemble elle trouveront une forme d'équilibre, de stabilité.*

Il fallait bien tenter de se rassurer d'une façon ou d'une autre.

*Je sais bien comment vous transmettre ma mana, Doc. Et Barak aussi, il l'a fait avec moi. On est partants.*


 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Dhiwara 26 Marigar 817 à 17h09
 
Pensée :
"Parfait, merci les gars..."

***
Helhar'sen se replonge un bref instant dans ses souvenirs. Le processus serait certainement aussi douloureux aujourd'hui, mais comme Klem vient de le souligner, leurs options pour venir à bout de la thirdoks ne sont guère nombreuses.
***


Pensée :
"En gros, nous allons appliquer la technique de la cocotte-minute. Dans le ponde réel, quand on chauffe de l'eau dans un espace fermé et qu'elle passe à l'état gazeux, elle cherche a besoin de plus de volume... sauf qu'il n'y en a pas, donc la pression monte. Heureusement, les cocottes sont équipées en principe d'une valve qui permet d'évacuer le trop plein pour garder une pression élevée mais constante. Sans cette valve, la cocotte exploserait comme une bombe car la pression monterait en continu.

Là, on va faire la même chose, sauf que l'eau sera notre énergie psychique et je serai la cocotte. Le souci, c'est que je n'ai pas de valve de sécurité, tant que je maintiendrai le "couvercle fermé", la pression montera quand vous me transférerez votre énergie. Il faudra que "j'ouvre le couvercle" au bon moment : trop tôt et il n'y aura pas assez de pression pour que ce soit bien efficace, trop tard et la cocotte explose.

Pour continuer avec l'analogie de la cocotte, le souci c'est que la pression se dissipe si on ne chauffe pas assez fort, c'est pareil avec l'énergie psychique, le trop plein se dissipe assez vite... du coup, je vais avoir besoin que vous me transfériez rapidement votre énergie, mais il faudra que le flux soit assez constant car s'il y a des à-coups je ne pourrait pas bien contrôler la montée en pression : la seule solution que je voies, c'est que vous me transfériez tous les trois votre énergie au même moment.

Après, l'autre défi va être de synchroniser l'opération avec ce que fera l'Erudite dans le sous-sol...
Chère Rose, vous vous sentez prête? Il faudrait que vous nous informiez en direct des effet des votre manoeuvre pour qu'on sache si on peut entamer la nôtre."





(Agur 816)
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Luang 27 Marigar 817 à 14h09
 
À mesure qu'elle se rapproche de la source radieuse, Rhôz se sent immergée dans une bulle télépathique – ou quelque chose qui s'en approche : c'est un peu comme si elle accédait à un nouvel entrelacs, mais sur le mode d'un englobement davantage physique que psychique. Il s'agit moins ici de langage que de sensation – du sémantique non verbal. Le rayonnement d'énergie est chaleureux, sans brûlure, doux et enveloppant, et n'est pas sans lui rappeler la chaleur souvent émise par ses propres pouvoirs. Il y a là comme une résonance. Elle est face à une entité familière, et il ne fait plus aucun doute qu'il faut la secourir des êtres froids qui font le siège de la place.

Le premier contact établi, un lien plus consistant se forme. Et la Source émet quelque chose, une sorte de pensée articulée au-delà du langage, de la sémantique à un état plus pur que par le truchement de n'importe quel langage oral. Quarante-trois cycles... vingt-sept toises... intégrité non compromise... compatibilité reconnue... accès approuvé... en attente d'instructions. Quelles instructions ? Ce sera à elle de le dire... Bien que d'autres télépathes soient présents dans les parages, Rhôz est submergée un sentiment de solitude. Elle se retrouve fort seule face à une grande responsabilité.

Elle ne s'est pourtant pas entièrement coupée de ses compagnons. Elle a continué de leur retransmettre ses perceptions, même si elle reste télépathiquement coite depuis la communication de la Source – dont elle a retransmis un écho à ses compagnons, même si elle ignore s'il a bien été reçu. De son côté, elle continue en tout cas de percevoir en arrière-fond les pensées de ceux qui sont aux prises avec la Sorcière – mais elle n'ose renouer un contact plus direct, de peur de rompre celui avec la Source lumineuse face à elle. Elle comprends qu'elle est en présence de cette fameuse « concentuation »... Elle en a la confirmation, mais cela ne l'avance que peu car sa connaissance du sujet est assez chiche – tout au plus de vagues conjectures.

Ceux qui sont restés en haut semblent prêts à tenter une expérience incertaine et risquée. Et ils attendent une réponse de sa part, tout comme la Source – deux demandes pressantes en simultané. Elle va commencer par celle qui lui paraît la plus urgente : la Source attend ses instructions... Difficile d'ordonner quoi que ce soit sans saisir l'intégralité d'une situation et des possibilités qu'elle recèle – même s'il est maintenant aisé de distinguer amis et ennemis, que la situation de siège est évidente, et la difficulté de l'assiégé manifeste... Une seule idée lui vient à l'esprit – qui n'est peut-être seulement une façon de gagner du temps quand il y en a si peu.

Pensée :
Récapitulatif de la situation et des issues possibles.

Autant commencer par pêcher un minimum d'informations complémentaires (dans la mesure du possible). Elle projette sa réponse de telle sorte que ses compagnons Lanyshtas la perçoivent aussi – ainsi pourront-ils saisir ce qu'elle entreprend, à défaut d'une réponse plus directe.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Narrateur
 
Le Luang 27 Marigar 817 à 20h06
 
La pseudo-bulle de pensée accepte sans peine le message télépathique de Rhôz. Après un court instant, la réponse lui parvient de façon limpide.

Pensée :
Puissance rémanente... quarante-trois cycles.
Portée effective... quatre-vingt sept toises.
Intégralité du sceau... non compromise.

Instructions possibles...
Libération du sceau... fin du sortilège.
Augmentation portée... réduction durée, risque libération du sceau.
Réduction portée... augmentation durée.
Augmentation durée... réduction portée.
Réduction durée... augmentation portée, risque libération du sceau.

En attente d'instructions.


 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Dhiwara 2 Astawir 817 à 16h19
 
Il y a donc un sortilège et il fonctionne toujours comme prévu... mais il touche à sa fin. Celle-ci est sûrement proche, et viendra plus ou moins rapidement selon la modulation d'intensité qu'on donnera au « sceau ». Un dispositif magique réglable et, en l'occurrence, c'est Rhôz que le hasard a mis aux commandes. Reste juste à savoir si le Sceau est là pour protéger ou retenir quelque chose – en d'autres termes : la Sorcière et ses amis sont-ils venus pour détruire ou pour libérer quelque chose ?

Pensée :
Préciser utilité du sceau.

Un moment décisif approche – mais il reste du brouillard à éclaircir.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Narrateur
 
Le Luang 3 Astawir 817 à 19h45
 
Pensée :
Instruction inconnue.

En attente d'instructions.

Malheureusement, il semble que les capacités de la pseudo-bulle de pensée à entretenir une conversation soient relativement limitées...

 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Matal 4 Astawir 817 à 11h54
 
*** Alors que l'érudite continue d'agir au sous sol, je continue d'observer la situation et d'y réfléchir sérieusement. ***


Pensée :
En gros le but est de surcharger le bouclier par une attaque suffisamment puissante pour qu'il ne soit pas capable de l'encaisser ? Avant de tenter quoi que ce soit de risqué au point que si ça rate ça nous saute à la gueule, je tenterais bien de donner un coup unique de toutes mes forces sur Samalthia. Je suis capable de faire des attaques très peu précises mais qui sont capable de passer les meilleures armures et d'infliger une blessures très sérieuse si j'y met toutes mes forces, ça suffira peut être à ce que son bouclier ne soit pas capable de l'encaisser, d'autant que son bouclier semble attirer les coups sur elle. Mais tant qu'à faire pour que mon coup soit vraiment au maximum de sa puissance, ça serais bien si tu me lançait quelque boost de puissance dessus.


 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Matal 4 Astawir 817 à 21h11
 
***
Alors que les pensées s'échangent, le temps semble suspendre son vol.
***

Pensée :
"L'idée semble logique... une sorte d'affaiblissement juste avant le coup de bélier...
Ceci étant, je crois que ce plan présente deux risques majeurs. Si le "coup de bélier" est basé sur une décharge d'énergie magique suffisamment puissante pour surcharger ses capacités, le fait de te lancer un sortilège avant sera autant d'énergie en moins dans le coup de bélier. D'autre part, nous avons tous bien senti ce que ses griffes peuvent faire : au moindre contact, l'énergie est drainée et tout lancement de sortilège devient quasiment impossible.

Après, on peut aussi imaginer qu'au lieu d'une attaque au corps à corps comme tu les pratiques, ce soient Klem et le Compteur qui déchargent leurs armes à feu, en étant à distance raisonnable pour éviter de subir une contre-attaque, non?"





(Agur 816)
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Matal 4 Astawir 817 à 22h48
 
Pensée :
Hum, oui effectivement affaiblir ta magie n'est pas une bonne idée puisque si mon attaque ne fonctionne pas on tentera ton plan juste après. Je n'avais pas pensé à ce détail.
Par contre je pense tenter une attaque vraiment de toute mes forces pour tenter de faire sauter sa protection en un unique coup. On pourrais certes essayer de surcharger sa protection en une série d'attaque rapprochée, mais c'est bien plus risqué. On a bien constaté que toutes tentatives d'attaques engendre un retour de dégâts de sa part, si on essaye de surcharger sous un grand nombre d'attaque on va s'affaiblir sur les retours de dégâts avec un trop gros risque que ça ne fasse rien au final, et si elle complète son invocation on sera alors très mal.
Je ne connais pas les capacités offensives de klem et du compteur, mais je sais que je suis capable de mettre une force assez impressionnante dans mes coups et sans que ça soit lié à toucher un point précis, juste sur la puissance de mon coup. Si tu pense que ça se tente, j'en ai pour 2-3 minutes le temps de concentrer toute ma puissance dans une unique attaque, en espérant ne pas taper à côté, mon arme en souffrirait terriblement.


 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Merakih 5 Astawir 817 à 01h00
 
*Barak, c'que dit le Doc, c'est que si tu restes au contact elle risque de riposter et de cramer ton énergie magique. A moins que tu passes dans son dos pendant qu'on l'avoine, moi et le Vieux...

Mais à mon avis ce machin a des yeux derrière la tête. Bref, fais comme tu veux, en attendant, vu qu'elle semble occupée, on peut prendre position.*


Le Compteur hoche la tête en direction de l'ancien et se rapproche de lui.

*Mettez-vous à l'abri, Doc, derrière nous deux, et commencez de vous concentrer sur vos machins. Il me reste quelques chargeurs, et c'qui est pratique avec ce type d'arme à répétition, c'est que j'ai qu'à appuyer sur la gâchette, pas besoin de bien viser. Comme ça je pourrai mettre tout mon esprit à la tâche de vous transmettre mon mana...*


 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Merakih 5 Astawir 817 à 14h22
 
Pensée :
comme tu dis, elle a l'air occupée. Je pense pas qu'elle pourra s'interrompre pour m'attaquer sauf si elle a terminé son invocation... auquel cas c'est nous qui seront occupés.
Mais tu as raison, autant transférer mon énergie magique au doc juste avant de lui foncer dessus comme un malade, ça limite les risques si le doc est capable de maintenir l'énergie quelques secondes.

Bref, je suis prêt, vous donnez le départ quand vous pensez que c'est bon. Ho, je ne sais pas où en est l'érudite je ne comprend pas un mot des sensations qu'elle essaye de nous transmettre.


 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Dhiwara 9 Astawir 817 à 17h19
 
En sous-sol, Rhôz est toujours en train d'essayer de comprendre la nature de la Source.

Le Bocal n'est peut-être (en tout cas apparemment) qu'une espèce de simulacre, un esprit automatique fonctionnant seulement avec une série limitée de termes... L'Étudiante va devoir agir à l'aveuglette (plus ou moins). Des vagues échos lui parvenant de ses compagnons face à la Sorcière, elle comprend qu'ils prévoient d'envoyer un « coup de butoir » psychique, dans l'espoir de la désarçonner en la submergeant d'énergie. Une manœuvre hardie – un coup risqué... mais puisque le sortilège d'en bas semble voué à bientôt s'arrêter, Rhôz a peut-être de son côté une possibilité de leur donner un petit coup de pouce : peut-être qu'en ordonnant une brusque augmentation de portée du Sceau (à quoi qu'il puisse servir par ailleurs), il y aurait moyen d'accentuer l'effet incapacitant de la vague énergétique ?

Auparavant, avant toute décision définitive, Rhôz veut cependant vérifier une dernière chose : si le Bocal est un simulacre télépathique, une création de telle ou telle magie, il est peut-être possible de l'alimenter en fluide thaumaturgique. Voilà qui pourrait éventuellement augmenter leur marge de manœuvre. Elle ignore s'il faudrait plutôt lui transférer de l'énergie comme à un Lanyshta ou l'instiller comme pour une infusion, mais puisqu'elle sait faire les deux, elle peut tester les réactions du dispositif à l'une ou l'autre de ces opérations. La voilà donc qui rassemble ses énergies, les concentre en direction de ses mains, qui s'échauffent et prennent de la couleur – puis elle poser sa main sur le bocal et tenter une transmission, restant à l'affût du moindre signe indicateur de quelque effet ou réaction que ce soit....



Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Narrateur
 
Le Dhiwara 9 Astawir 817 à 21h31
 
Dans les sous-sols.


L'Erudite est prudente, elle pèse chacune de ses options avant de décider dans quel ordre les essayer.

L'Infusion semblait être une bonne idée, néanmoins pour infuser un objet, il faut que celui-ci présente des "défauts", des aspérités ou des espaces laissant de la place à la magie... Ici, elle se rend bien vite compte que tel n'est pas le cas, le Bocal est en réalité un chef-d'oeuvre de perfection si bien qu'il n'y a nulle place à l'amélioration...

Après l'échec de la première approche, Rhôz décide donc d'employer une méthode plus crue, le Transfert de Mana. Cette capacité que possèdent tous les lanyshtas dont les pouvoirs se sont éveillés revient simplement à créer un canal permettant à l'énergie magique de circuler vers sa cible. Si l'Infusion peut être comparée à de la peinture qu'on appliquerait avec un pinceau fin, le Transfert de Mana revient à renverser le pot de peinture d'un coup.
Dès le premier instant où elle ouvre les vannes de son esprit, la kilsienne sent son énergie être absorbée par le Bocal, comme un buvard absorberait la peinture. L'opération est finie en un instant, sa réserve de mana intégralement vidée.
Le contact télépathique reprend, faisant le point sur sa nouvelle situation.


Pensée :
Puissance rémanente... quatre-vingt onze cycles.
Portée effective... quatre-vingt sept toises.
Intégralité du sceau... non compromise.

En attente d'instructions.


 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Luang 10 Astawir 817 à 22h00
 
***
Tandis que l'Erudite mène ses essais et prépare sa manoeuvre, le Doc' aussi se prépare.
La masse biomécanique que la Marionnettiste est en train d'invoquer promet d'être pire que le pire de leur cauchemar, mais la peur est le pire ennemi du médecin à cet instant. Vu comment les choses s'étaient passées avec Vic lors de l'épisode de l'Oeil, alors qu'il n'étaient que deux lanyshtas fraichement éveillés, il sait qu'il va falloir faire preuve d'infiniment plus de calme et de maîtrise pour canaliser l'énergie provenant de trois lanyshtas chevronnés, dont un de la première vague.

Helhar'sen ferme les yeux et inspire profondément, tentant de faire abstraction de la tension qui l'habite. Il expire lentement, relâchant ses muscles un par un.
Depuis son Eveil, il s'entraine à agrandir sa réserve d'énergie spirituelle : n'ayant pas spécialement de capacités martiales offensives mis à part celle de savoir presser la détente d'un lance-flamme, sa stratégie de survie repose essentiellement sur la maitrise des flux magique, la capacité à ressentir finement ceux-ci, et celle de pouvoir mobiliser de grandes quantités d'énergie. Il tend son esprit vers les bagues fortement infusées de magie qui ornent ses deux mains. D'un côté les deux anneaux de quintessence, de l'autre le puits de mana, formant deux réserves en équilibre instable... le puits, vorace, attire les flux tandis que les anneaux en génèrent lentement mais continuellement.

Le Doc' se concentre sur l'équilibre des flux qui tourbillonnent en lui, jaugeant de la capacité de son esprit à les contenir, à en accueillir plus, et la façon dont il devra l'expulser quand le moment sera venu.

Aujourd'hui, l'heure est à vérifier si son entrainement thaumaturgique a été suffisant pour porter ses fruits...
***





(Agur 816)
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Sukra 15 Astawir 817 à 14h26
 
Rhôz se sent vidée. Après un première approche parcimonieuse mais infructueuse, elle s'est résolue à une méthode de relâchement plus généreuse. Il n'a fallu qu'un instant pour que le bocal lui aspire toute son énergie disponible. Un frisson la parcourt, un léger vertige – c'est la sensation habituelle de ces moments où elle est au plus bas de ses réserves de fluide thaumaturgique.
Ce passage à vide ne dure qu'un instant, la chaleur commençant bientôt à revenir, doucement mais sûrement, comme toujours. Elle pourrait même forcer un peu le réchauffement, mais pour le moment elle se préoccupe surtout de ce qu'a révélé la dernière transmission de la Source : le sceau est intact, sa portée inchangée, mais le temps de rémanence à plus que doublé...
Même sans savoir quelle durée recouvre exactement « un cycle », la première conclusion est qu'un Lanyshta peut alimenter le sortilège et l'étendre. Et comme elle peut apparemment opérer une modulation sur la durée et la portée du Sceau, cela ouvre d'autres possibilités que celle d'une ultime projection d'énergie signant la destruction du sortilège.
S'il y a quelque chose sauver, il y a peut-être encore temps...


Elle reprend son souffle, laisse son énergie magique revenir. Comme la situation est urgente, elle n'hésite pas accélérer le rythme en contrepartie d'un surcroît de fatigue, à puiser dans ses réserves vitales pour que le fluide rejaillisse plus vite. Puis, enfin, elle donne une instruction.

Pensée :
Augmenter de 10 toises la portée du sceau.

Elle est plus que jamais à l'affût de tout ce qui peut se passer – rien ne doit lui échapper dans ce moment crucial : la réaction de la Source, le résultat qu'elle lui annoncera, ce qui se passera dans la rue (nul doute qu'elle en aura un écho par ses compagnons restés à la surface). Elle se tient prête également à réalimenter la Source en urgence si jamais elle semblait descendre trop vite dans ses réserves – à ce stade, il est hors de question qu'elle la laisse péricliter sans tenter de la sauver – doive-t-elle pour cela mettre sa santé à l'épreuve.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Matal 18 Astawir 817 à 19h23
 
***
Alors que le doc se prépare, même si il n'a pas encore donné l'instruction de lui transférer nos flux ça se voit qu'il est bientôt prêt à agir. Pas la peine d'instruction quand c'est si évident.
Je me prépare aussi, dès que de doc fera un signe pour dire que c'est bon je serais prêt à lui transférer mon mana, me regorger rapidement de mana en utilisant les flux et à lui transférer de nouveau mon mana.

Je lui fait signe que je suis prêt à agir : un simple pouce vers le haut pour dire c'est bien.
***


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