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Contre-attaque sur la Place Martel !
Expédition punitive
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Merakih 14 Jayar 817 à 20h04
 
Pensée :
Sous terre ? Forcément, on est dans une cave, je te rappelle !

Rhôz a bien remarqué que Cal n'a pas l'air dans son assiette mais elle s'emporte, parce que le Frérot a souvent cet effet sur elle.

Pensée :
Bon, tu es allé te cacher où, alors ? Le Bariolé est avec toi ?



Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Julung 15 Jayar 817 à 02h03
 
*** Le blondin secoue la tête. ***


Pensée :
Cal : Sous terre, pas sensé y être, pas naturel... Je...


*** Le Bariolé ? ***


Pensée :
Cal : Qui ?


*** Plutôt simple. Il voit bien un visage, mais il n'est préoccupé que par une chose. Suivre l'air. La sortie. Sortir, vite. Sortir. ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Luang 19 Jayar 817 à 20h02
 
***
A la surface, le Doc' entame un deuxième round de sortilèges de soins.
Après avoir réparé l'essentiel de ses mains, il s'attaque au visage... Le plus difficile, pendant que la magie coure dans les tissus brûlés de sa face, c'est de ne pas grimacer tandis que les connexions nerveuses se remettent douloureusement en place afin que tout repousse au bon endroit. Ca serait bête de se retrouver avec des plis de peau en plus pour une grimace au mauvais moment, non?

Quand l'opération est finie, les morceaux brûlés de son visage ont été remplacés par une peau toute neuve, rose, lisse et diaphane, qui lui donnerait un air quelque peu juvénile s'il n'y avait pas quelques touffes de cheveux grisonnants qui avaient échappé aux flammes et se dressait en désordre sur son crâne. la prochaine étape consisterait à remettre de l'ordre dans son système pileux, pour l'instant encore en piètre état.
***

Pensée :
Ah, le Caïd! On se demandait où vous étiez passé! La dernière fois qu'on a eu des nouvelles vous étiez tombés sur des vers thirdoks, dans les souterrains de la place du Martel, et puis plus rien.
Le Bariolé, l'Arlequin, il n'est pas avec vous?

Si vous êtes sous terre, c'est peut-être que les vers ont essayé de vous embarquer dans un de leurs trous... Si vous n'avez pas de lampe, songez que vous devriez pouvoir faire de la lumière avec vos pouvoirs...





(Agur 816)
 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Julung 22 Jayar 817 à 22h59
 
A peine finit-il de descendre dans la cave avec un petit bond, que le Compteur reçoit de plein fouet la pensée désorientée de Cal.

*A la bonne heure ! Banane flambée toi-même ! Je viens d'entrer. Tu dois pas être loin, c'est pas un labyrinthe ici quand même !*

En fermant les yeux et se concentrant, il tente de percevoir dans quelle direction se trouvent ses amis mutants. C'est un exercice dans lequel il ne s'est pas particulièrement essayé, les résultats ne sont donc -évidemment- pas probants.


Bon.

Il hausse les épaules, et tend la main devant lui. Une lumière assez forte, tirant légèrement sur le rouge, éclaire devant lui. En courant tout droit dans le conduit principal, il devrait tomber sur la Rose, au moins.

 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Sukra 24 Jayar 817 à 13h45
 
Pensée :
L'Arlequin, Cal – un type tout maquillé qui aime jongler avec du feu et des explosifs.

Et qui sait aussi très bien disparaître.

L'Étudiante entend s'approcher les pas de Sâliman, pas fâchée de bientôt ne plus être seule dans le sous-sol. Ce sera plus pratique s'il faut porter secours au Blondin.



Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Julung 29 Jayar 817 à 16h20
 
*** La lumière, suivre la lumière, se concentrer sur cette putain de lumière et rien d'autre. L'air, sentir, l'air, le courant d'air, le sens du courant, le courant électrique et la lumière, logique. Une logique sans faille. Quelques pensées l'effleurent. Pas les siennes, des pensées étrangères.Il n'était pas venu seul, impossible de se rappeler du nombre exact, mais pas seul. ***


Pensée :
Cal : Non, il n'est pas avec moi, je...


*** Les cocons. ***


Pensée :
Cal : Je ne sais pas où les vers l'ont... Nous ont emporté.


*** Le courant d'air devient plus frais. ***


Pensée :
Cal : Je reconnais les tunnels, on est passé par là, la sortie, j'y suis bientôt...


*** Retenant un juron lorsque sa tête heurte le coin d'un mur, il ralentit, tatonant doucement. Inutile de se tuer si près du but. ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Dhiwara 2 Julantir 817 à 12h06
 
*Eh ben sors pas, rejoins-nous, Cal, si tu veux bien.*

Envoie le Compteur en pensée en rejoignant l'érudite.

Il la salue d'un hochement de tête et jette un coup d’œil sur l'ouvrage devant lequel elle se tient, s'aidant de sa lumière.


Alors, ça dit quoi ce machin ?

 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Dhiwara 2 Julantir 817 à 20h08
 
Les vers... C'étaient donc les vers, et pas un stratagème des deux partenaires de filouterie. Quelle ironie, quand on pense à la sollicitude condescendante dont ces deux-là ont fait preuve à son égard, doutant apparemment de sa capacité à passer sans problème – alors qu'en fin de compte, elle est la seule des trois à être passée sans encombre ! Par bonheur, aussi groggy qu'il paraisse dans le contact télépathique, Cal semble être encore capable de se sortir du pétrin tout seul.

Pensée :
Quand tu seras sorti, Frérot, rejoins-nous dans le tunnel du fond, celui avec quelques coudes et une lueur chaleureuse au bout.

Quant à l'Arlequin, il faudra à un moment se préoccuper de son sort. Mais dans l'immédiat Rhôz préfère ne pas laisser le Bocal sans surveillance.
Cette histoire avec les vers montre en tout cas que, même les Thirdoks repoussés, l'endroit n'est pas sûr pour les Lanyshtas. Cela balaye les dernière hésitations de l'Étudiante : il faut rompre le sortilège, récupérer ce qu'il protégeait et retourner au plus vite dans des lieux plus sûrs. C'est à peu près au moment où elle arrive à cette conclusion qu'arrive le Compteur, qui la trouve au contact du gros parallélépipède lumineux (un peu cubique, pour un bocal).


Voici le fameux artefact de concentuation. Il est possible de lui transférer de l'énergie thaumaturgique et de moduler sa puissance ou sa portée. Je peux prolonger la durée du sortilège ou bien tout arrêter.
Après réflexion, je penche plutôt pour la rupture du sort... Dès que Cal nous aura rejoints.


Si jamais il leur faut à ce moment-là évacuer les lieux, autant être groupés pour le départ.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Vayang 21 Julantir 817 à 02h03
 
Le Compteur opine du chapeau.

Oui. Je te laisse faire pour arrêter le sortilège. Je t'aiderai ensuite à ouvrir le bouzin.

Il tourne la tête vers l'arrière.

Si tout se passe bien, en repartant, j'aimerais que Cal m'emmène à l'endroit des vers. Ce serait pas si mal de récupérer le Clown, et de pas le laisser pourrir ici.

 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Sukra 22 Julantir 817 à 16h04
 
***
Le Doc' ne chôme pas pendant que le Caïd se fraye un chemin vers eux et que le Compteur rejoint l'Erudite, devant recharger plusieurs fois son énergie pour régénérer intégralement les dégâts physiques de l'attaque de la cocotte-minute.
Les blessures externes sont guéries, cependant la manoeuvre de bourrage d'énergie magique l'a laissé avec une vilaine migraine, l'impression d'avoir eu la tête comprimée dans un étau jusqu'à exploser.
***

- Bordel, et pourtant je m'étais promis de ne jamais retenter ce genre de connerie... dit-il en ayant une pensée pour l'Archivecte, authentique inventeur de la méthode.

Pensée :
Je suis à peu près sur pied, par contre je suis en rade de munitions. Si jamais ils reviennent, je ne pourrai faire que du soutien

Je crois que je penche aussi pour une rupture "normale" du sortilège.
L'autre solution - épuiser le sortilège si j'ai bien compris - ne nous apporterait pas forcément plus d'information, alors qu'il y a peut-être une autre de ces interfaces télépathiques quand donne l'instruction d'ouverture de la boîte...






(Agur 816)
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Dhiwara 23 Julantir 817 à 09h56
 
L'Érudite répond au Compteur sans quitter des yeux la source lumineuse, sur laquelle elle porte de nouveau l'essentiel de son attention.

Il faut voir dans quel état il va nous sortir, le Cal... mais le gros problème, surtout, ce sera de parvenir à localiser le Bariolé s'il n'y a pas de traces physiques pour nous offrir une piste à suivre.

Cela dit, si on peut, il vaut toujours mieux vérifier avant de partir, c'est sûr.


Il serait en effet malencontreux de laisser l'Arlequin sur place sans rien tenter. Peut-être que les vers dégoûtants se contenteraient de le dévorer rapidement, ce qui, malgré l'inconfort, lui permettrait au moins de se rematérialiser ailleurs, à l'abri... mais ils pourraient tout aussi bien préférer prendre leurs temps, voire le conserver en léthargie pour nourrir leur progéniture, qui sait ? Ce pourrait être long et douloureux. Et, maintenant que le sceau protecteur est sur le point d'être rompu, la possibilité qu'il tombe entre les mains des Thirdoks ne peut être exclue. Oui, il faudrait vraiment, dans la mesure du possible, s'efforcer de retrouver Elyas avant de quitter le quartier...

Elle envoie ensuite une pensée à l'ensemble des Éveillés présents sur place pour annoncer qu'elle se lance.

Pensée :
C'est parti pour la rupture du sortilège.

Rhôz renoue la connexion télépathique avec la bulle de pseudo-pensée du sortilège, toujours en attente d'une instruction. Cette fois-ci, elle n'hésite plus sur l'ordre à donner.

Pensée :
Libération du sceau.

Elle ne peut s'empêche de retenir son souffle.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Narrateur
 
Le Dhiwara 23 Julantir 817 à 23h20
 
Dans les sous-sols.

Pensée :
Instruction acceptée.
Rupture flux générateur dans trois... deux... un...

A la fin soudaine du compte à rebours tous peuvent sentir la dissipation de la pression magique du sortilège qui les entourait.
En même temps, face aux lanyshtas dans les sous-sols, la boîte de verre opaque se désagrège -faisant réaliser aux personnes présente qu'il ne s'agissait pas de verre mais de la manifestation physique d'une seconde couche de magie protectrice- pour ne laisser que quelques vapeurs rapidement dissipées.

La lueur dans la "boîte" a également disparu, mais faire de la lumière est un jeu d'enfant pour les lanyshtas...
Quand Rhôz et Salimân éclairent à nouveau la rotonde, un petit cube de métal siège à présent au centre. Il ressemble à s'y méprendre aux Cubicules vendus à prix d'or dans les caches lanyshtas pour transmettre les connaissances magiques.


 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Matal 25 Julantir 817 à 22h00
 
Avec la rupture du sortilège, toute l'activité énergétique ambiante s'évanouit. D'abord la bulle magique qui maintenait les Thirdoks à distance. Et puis la boîte lumineuse qui se désagrège et plonge l'Étudiante et le Compteur dans le noir. Il ne faut qu'un instant pour que les yeux de Rhôz s'adaptent à l'obscurité et perçoivent de nouveau les contours des objets environnants grâce aux réverbérations thaumiques résiduelles – le fond d'énergie magique qui baigne tout Syfaria. Ce qu'elle découvre dans cette vision ultra-thaumique est proprement époustouflant.

Pensée :
Un cubicule !

Sans faire ni une ni deux, elle s'empare du petit objet de métal hyper lisse et ressent le petit picotement si typique de ces objets. Sans le lâcher, elle se tourne vers Salimân pour le lui montrer, qu'il le voie mieux (si toutefois il voit bien dans le noir). Elle se retient de trembler, mais son émotion est immense – la tentation, aussi. Elle ne tarde pas à tourner et retourner l'objet, à caresser sa surface à la recherche d'aspérités, à le manipuler un peu machinalement. Sans vraiment y penser, car elle agit de façon presque automatique, sans en tout cas se retenir, elle ouvre le cubicule…


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Narrateur
 
Le Matal 25 Julantir 817 à 23h11
 
A peine Rhôz accède-t-elle au Cubicule qu'une bulle de pensée éclot soudain. Tous les lanyshtas présents peuvent la capter.
La voix qui se fait entendre est ancienne, désincarnée, abyssale. Elle a un goût de renfermé, de poussière. La saveur télépathique de la personne qui a créé cette pensée n’est même plus reconnaissable.


Pensée :
Nous étions sept, et je suis dernier.

Ils m’appelaient leur chef. Leur guide. Leur maître.
Mais cette fois-là, ils ne m'ont pas écouté.
"C'est un don !" disait l’une. "Une opportunité incroyable", ajoutait l’autre.

Ils ont bien vu que je n'étais pas d'accord. "Tout cadeau a un prix" ai-je affirmé, mais l'autre a glissé "il faudrait être stupide pour refuser ce pour quoi nous sommes venus".
Stupide ? Je suis encore là.

Mais ils ne m'ont pas écouté, ils ont préféré les paroles des êtres gris, aux paroles aussi volatiles que la chair.
Ils ont écouté les êtres gris, et le chant des loups de feu...
Moi pas : j’ai entendu, mais ma voie est celle de l’acier.
Et j'ai su, alors, au plus profond de moi, que je serai le dernier.

Ils se sont donné des surnoms, afin de mieux pouvoir sublimer leur art, disaient-ils. Afin de mieux courber l'échine devant leur nouvelle maitresse, rétorquais-je.
Ils me nommèrent alors aussi. J'étais leur chef, je devins le Morne. Eux ne servaient plus que la magie, tandis que la magie se servait d'eux.

Le premier à tomber fut -Ah !- le Mage Ultime.
Lui qui allumait le feu de sa dextre, et repoussait les crocs de sa sinistre ne jurait plus que par sa magie. Ses deux mains ne servaient qu'à invoquer ses pouvoirs, il avait oublié comment on manie la lame et le bouclier.
Il en usait, fort habilement. Encore et encore. Et encore, et encore, et encore...
Et lorsqu'il n'en pu plus, lorsqu'il fut bien épuisé, la mort vint le cueillir.
Le Knorg qui le terrassa me brisa la jambe, en même temps que son échine.

Le Maître de la Vie fut le suivant.
A croire que la poisse suit les titres ronflants.
Il s'extasia de ses pouvoirs, prétendait pouvoir inverser le cours d'une rivière de sang. Et il est vrai que les blessures, qu'il s'agisse de les refermer ou de les rouvrir, n'avaient plus de secret pour lui.
Je l'avais vu rire en s'enfonçant au coeur d'une meute de Frobekhs, et ressortir d'une mer de cadavres.
Il a moins rit, lorsqu'il plongea dans la mauvaise flaque.
Le poison de ses maîtres l'a achevé lorsqu’il le priva de sa magie, moi, il me fait encore tousser.

La troisième fut la Marionnettiste.
Maitresse des ombres et de la lumière.
Tandis que le Maître de la Vie agonisait, elle se faufilait.
Insaisissable, impalpable, inaltérable...
Déconcentrable...
Quand son habit d'ombres et de lumières fut bien déchiré, ce fut sa chair qui fut emportée.
Et moi mon bras qui fut cassé.

Le suivant fut le Protecteur.
Lui se sentait capable de vaincre Malhautriness. Il proclamait que rien ne le terrasserait.
Que pas un coup sur dix ne l'atteindrait, et que celui-là, il l'encaisserait.
Son corps tout entier devenait un bouclier.
Il avait raison, à ceci près qu'un bouclier n'est pas idéal pour frapper.
Il se protégea, se fichant des coups.
Puis se dévoila, pour nous aider nous.
Il pouvait tenir seul, mais sans servir à rien. Il tenta de nous utiliser, mais le MOLOK l'a emporté.
Et trois côtes il m'a pété.

L'avant dernière fut la Destructrice.
Comme le Protecteur, elle affirmait que rien ne la toucherait.
Car elle les annihilait bien avant, par le corps ou par l'âme, par le feu ou le sang.
Tout ce qui lui tombait sous la main, jamais ne se relevait.
Pour peu qu'il fût sensible à la magie.
Heureusement, après qu'un Bicéphon lui eut arraché les entrailles,
Mon épée put finir le travail.
Même si j'y perdis, de mes dents l'émail.

L'ultime fut l'Ombre Mortifère
Qui voulut venger l'expédition suicidaire.
Il s'introduisit au Darogan pour y semer la pagaille.
Personne ne le vit entrer, personne ne le vit sortir.
Tout le monde vit la créature qui nous empêcha de dormir.
Mais si cette saleté m'arracha bien un oeil
Les tourelles de sécurité, pour l'ombre furent un écueil.

Ils ne m'ont pas écouté.
Je suis brisé, lacéré, empoisonné, mais entier.

Nous étions sept, et je suis le dernier !
Maudite soit la magie !

Mais nos commanditaires ne le voient pas de cet œil,
Ils veulent le monopole du contact avec les êtres gris,
Ils veulent être les seuls à entendre le chant des loups de feu.
Le Morne a survécu, mais il en sait bien trop pour sa propre sécurité à présent.

Maudite soit la magie, car en cette heure funeste elle est mon dernier ressort.
J’ai cru pouvoir me cacher, mais l’acier ne suffit pas pour échapper longtemps à mes poursuivants. Si vous captez cette bulle de pensées, c’est que vous avez réussi à passer la barrière magique que j’ai érigée -ce qui m’en dit déjà suffisamment pour avoir une lueur d’espoir- et assimilé le Cube dans lequel je laisse ces données.
Si vous êtes liés à d’autres comme nous l’étions tous les sept, il y a des chances que cette bulle de pensées s’intègre au consensus télépathique.

J’ai inséré dans le Cube la clef psychique contenant les diagrammes mentaux de la magie des gris et de celle des loups de feu. Les deux sont par nature incompatibles : une fois que vous aurez accédé à l’une, l’autre vous sera inaccessible à jamais.

Pourquoi transmettre ce savoir alors que je le maudis ?
Parce qu’il faut connaître les armes de ses ennemis pour s’en prémunir...

Je laisse ce savoir derrière-moi, scellé contre mes ennemis, en espérant que qui que vous soyez vous saurez l’utiliser pour contrecarrer ceux qui veulent s’en servir pour instaurer leur hégémonie.


La voix se tait tandis que la pensée s'immisce dans les Entrelacs pour y prendre forme.

 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Julung 27 Julantir 817 à 19h42
 
Pensée :
Par les Vromballes

***
Il lui faut quelques instant pour assimiler le contenu de la pensée qui vient de les atteindre directement, et également via les Entrelacs.
Le juron prononcé dans sa langue natale dénote l'étonnement du Doc', et bien qu'il repasse ensuite à la langue commune, il reprend naturellement l'usage de la arième pratique...
***

Pensée :
Qu'est-ce qui s'est passé? Un Cubicule? C'est ce qui était dans le Cubicule?
S'est-il dissout comme les autres?
Qui pensez-vous que sont ces sept personnes? S'ils ont vécu à l'époque de Malhautriness, ça doit remonter à des centaines d'années!

Ah... Je vais traduire ça dans les Entrelacs pour que tout le monde le comprenne...





(Agur 816)
 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Julung 27 Julantir 817 à 22h39
 
***
Je me reposais en attendant que le doc me rende mon anneau de perpétuation - ce qu'il ne devrait pas tarder à faire maintenant que son état s'est grandement amélioré - et écoutait les entrelacs. Comme le doc j'ai été surpris par l'insertion de la bulle de pensée, mais moins et me suis dit encore un message incompréhensible quand j'ai essayé d'écouter le message.
Maintenant que le doc demande si je sais qui sont les sept, j'écoute sa traduction. Quelques secondes, voir minutes s'écoulent alors que j'écoute. Ou peut être moins d'une seconde, quand on est sur les entrelacs parfois la pensée va si vite qu'on a l'impression qu'il s'est écoulé longtemps alors que c'est instantané.

Toujours est il que je réponds à tous :
***


Pensée :
Il me parait évident qu'il s'agit là des 7 premiers lanysthas. La toute première vague qui justement n'a pas fait de vagues à l'époque. Quand à savoir où sont les clefs exactement des nouvelles magies, il faut probablement d'avantage entrer dans la bulle pour cela, je vais voir, mais comme je ne comprend pas le runique lanystha pas sur que je puisse accéder à ce savoir.


 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Vayang 28 Julantir 817 à 21h38
 
Pensée :
C'était une sorte de cubicule. Je l'ai ouvert, il s'est dissipé comme n'importe quel cubicule, mais au lieu de se graver en moi son contenu s'est gravé dans les Entrelacs.

Rhôz a terriblement envie d'y approfondir l'examen, dans les Entrelacs. Mais, malgré l'instant d'absence qu'elle a eu, elle n'oublie pas qu'elle se trouve dans un souterrain antique, grouillant de vers pas inoffensifs, et avec des Thirdoks qui pourraient plus ou moins vite décider de revenir à la charge... Même si le temps se déroule à une autre allure dans l'espace télépathique.

Pensée :
Il y a des chances que les sept soient des Éveillés, mais il est difficile de dire si le terme de Lanyshta est approprié pour parler d'eux...

Elle projette cependant une partie de son esprit dans les Entrelacs. L'offrande d'une telle source de savoir – car il ne peut pas ne pas y avoir de choses à découvrir – est impossible à ignorer.

Pensée :
Merci d'avoir fait la traduction, Doc.



Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Sukra 29 Julantir 817 à 10h35
 
***
A présent qu'ils ont réussi à mettre la main sur ce que les thridoks convoitaient - depuis très longtemps visiblement - le Doc' a l'impression qu'ils ont découvert des indices qui les rapprochent plus que jamais de la vérité. Il n'y a qu'en comprenant le passé qu'il sauront quoi faire à l'avenir!
***

Pensée :
Pas sûr qu'il s'agisse de lanyshtas effectivement, mais je crois que c'est surtout une question de définition... Si les lanyshtas sont définis par leurs pouvoirs et leur télépathie, alors ils en étaient clairement. S'ils sont définis par leur éveil via la Voix des Cendres, il faudrait savoir si ces sept là l'ont entendu aussi.

Ceci étant, si Klem et Carmïnn font partie de la première vague de lanyshtas, alors ces sept là sont bien antérieurs à cela. A moins que nous nous soyons complètement fourvoyés et qu'il ait existé des lanyshtas avant la première vague, ils étaient sûrement différents.

De là à penser qu'ils étaient les premiers, j'ai un gros doute. En effet, dans ce récit il y a six personnes maniant différents pouvoirs, le septième s'y refusant. En considérant que les êtres gris et les loups de feu leur ont appris la Concentuation et l'Eversification, on pourrait aussi supposer qu'ils maitrisaient déjà auparavant les Phérémancie, la Korthomancie et la Noxamancie. Ainsi, les six seraient la combinaison des trois magies de base plus l'une des deux autres.
Néanmoins, si on considère qu'ils n'avaient pas de magie avant et ont obtenu tout leur savoir magique des êtres gris et des loups de feu, alors il faut s'interroger sur le lien entre ces deux partis et la Voix des Cendres, puisque dans notre cas c'est grâce à elle que nous avons accès à la magie... Mais alors, le septième n'aurait peut-être pas laissé un Cubicule, sachant qu'il n'y a que les lanyshtas qui puissent l'ouvrir, non?

Dans tous les cas, que diriez-vous qu'on se tire de là fissa à présent qu'on a ce qu'on est venu chercher?
Si l'Arlequin s'est fait embarqué comme le Caïd, je ne suis pas sûr qu'on puisse faire quoi que ce soit pour l'aider en restant ici malheureusement...





(Agur 816)
 
Klem' Athis
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Luang 31 Julantir 817 à 19h20
 
Resté à la surface avec Helhar'sen, Klem'Athis répond aussi par télépathie.

Pensée :
Je me range à l'avis du Doc'... Si les vers ont embarqué l'Arlequin dans un tunnel étroit comme ça a été le cas pour le Caïd, il y a peu de chances qu'on puisse se faufiler à leur suite sans risquer de se retrouver coincés ou pire ensevelis en cas d'éboulement.
C'est malheureux, mais je crains que nous ne devions abandonner l'idée de le retrouver tout de suite.

Ceci dit, posons nous la question de savoir ce qui va advenir de lui.
Il se peut que ces créatures le mettent à mort, auquel cas il y a de fortes chances qu'il se rematérialise loin d'elles et reprenne contacte avec nous. Mais mon petit doigt me dit que si elles avaient voulu le dévorer, elles l'auraient déjà fait et auraient fait subir le même sort au Caïd au lieu de les immobiliser et de les embarquer.
J'aurais donc tendance à miser sur le fait qu'elles l'emportent quelque part et que nous aurions sûrement plus de chances de remettre la main sur lui quand les vers auront atteint cet hypothétique destination. L'Arlequin pourrait même nous servir de balise pour traquer le quartier général des thirdoks si nous sommes chanceux...

Mais il s'agit avant tout de vôtre compagnon, à vous de décider ce que vous voulez faire... Pour ma part je vais retourner en ville. D'abord parce que je commence à être aussi à sec de munitions, et ensuite parce que je dois retrouver quelqu'un qui pourra peut-être me donner des réponses à propos de Malhautriness.


 
Barak Hastus
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 31 Julantir 817 à 19h50
 
Le groupe étant séparé, je suis aussi en surface avec le doc et Klem et je réponds à tous :

Pensée :
Exact, ne pas oublier que nous sommes à peu près tous à court de munition à la surface. Naturellement je n'y suis pas puisque j'ai une arme de corps à corps, mais j'aurais du mal à faire quoi que ce soit seul.
Je pense qu'il est préférable donc de s'arrêter et rentrer pour l'instant, quitte à prévoir de repartir au premières heures de l'aube demain matin.

Mais bon je pense qu'il ne faut pas laisser trop trainer les choses. Quoi que les thirdok aient prévu de faire, il me parais probable qu'une fois qu'ils auront terminé ils lui fasse subir le même sort qu'ils ont fait subir à Klem dans la dimension alternative.


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