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Le Doc' se lève à l'approche de leur guide, et le rejoint tandis qu'il descend de sa monture pour lui serrer la pince.
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Alors qu'elle zigzague entre les pavés manquants, qu'elle évite les vitrines depuis longtemps éventrées, elle a peur d'être agressée.

Elle réalise trop tard que sa présence dans le quartier est déplacée. Quelques krynnäns qui traînent ici la repèrent. Ils l'intimident. D'autres marchent sur ses pas en la chahutant. En quelques minutes, la bande qui fait la loi dans la zone l'encercle méthodiquement.

Les krynnäns ne l'impressionnent pas tant qu'ils sont perdus dans la plaine. Elle les éclate. En bande organisée dans un dédale urbain, leurs coups répétés sont mortels. Seules son esquive et son endurance surnaturelles lui laissent une chance. Au fond d'une ruelle, elle se crispe violemment tandis que son organisme filtre le poison de ses agresseurs.

Sont-ce les fabuleux soins du Doc ou son propre acharnement à vivre qui l'empêchent d'y passer? Elle est contente de voir un "proche" à ce moment. Il faut se relever et le suivre jusqu'au point de rendez-vous, un puits à l'abandon dans les faubourgs.

Il y a deux autres krolannes. La première lui paraît inamicale et ennuyeuse. Pour arriver jusqu'ici sans froisser ses vêtements, Leyhraj pense qu'elle cache une grande puissance. Elle en devient aussi effrayante que le Doc quand il use de ses pouvoirs. L'adolescente ne lui parle pas pour l'instant, un peu craintive.

Quand elle aperçoit le Brancal, c'est l'inverse: ses yeux s'illuminent. L'aspect rustre d'Olaf lui inspire immédiatement de la sympathie.

J'm'appelle Leyhraj, dit-elle aux deux.

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J'ai du retard. Comme un idiot, j'ai tenté une première traversée du quartier abandonné en étant encore en train d'enfiler mon armure parce que j'ai voulu aller trop vite. Après avoir senti les premières lames krynnänes me blesser et avoir repensé que c'est une très mauvaise idée d'aller dans le quartier sans armure, j'ai fait demi tour en courant pour aller me désinfecter chez moi vu que ces renégats utilisent souvent des poisons.
Cela m'a fait perdre beaucoup de temps, mais d'un autre côté c'est peut être ce qui a sauvé Leyraj, vu que j'ai vu une personne que je ne connaissais pas encerclée par des Krynnäns avant de m'enfuir et ai signalé ce fait au doc ne pouvant intervenir personnellement sur le coup.

Un peu plus tard, une fois mes blessures désinfectées et pansées - au moins un minimum - je retourne dans le quartier abandonné pour rejoindre mes camarades... et perd encore du temps à cause du filet d'une trappeuse krynnäne lancées parfaitement et qui m'empêtre plus que je n'aurais pensé.

Je rejoins donc mes camarades très en retard, encore un peu affaibli par les poisons des krynnäns - mes soins étant loin d'être suffisants pour neutraliser totalement les poisons - équipé de ma bonne vielle cotte de maille renforcée (très très renforcée d'ailleurs au point que ça peut paraitre louche à un krolanne). Je suis un peu essoufflé et parais moins puissant que je ne suis, mais au fil du temps qui passe ceux qui ont l’œil pour ça peuvent constater que mon état s'améliore nettement plus vite que si j'étais un krolanne lambda.
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Helhar'sen observe le petit groupe avec un sourire aux lèvres.
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*** Népenthis s'était mise en route... en retard, mais en route tout de même !
Elle n'avait pas eu le temps de faire autant de potions qu'elle souhaitait mais qu'importe : c'était déjà ça de fait et qui pourrait s'avérer utile.
En suivant les indications données, elle s'était rendue au lieu de rendez-vous. Apercevant ceux qui allaient être ses compagnons d'aventure, elle s'avança sans se méfier, mais un Krynänn se chargea de venir à sa rencontre. Outch ! L'expédition n'a pas encore commencée qu'elle est déjà blessée, ça commence bien !
Malgré la douleur qui la rongeait, elle avança vers le petit groupe. ***

*** Elle baissa les yeux, pas besoin d'en dire plus. Elle était d'un naturel discret et sa faible expérience n'était pas un atout à mettre en avant. Elle espérait surtout ne pas être un poids pour le reste du groupe. Machinalement, elle posa sa main sur la poche qui renfermait ses potions. Une manière de se rassurer sur son utilité... ***

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Quand elle s'appelait encore Vunkisht et qu'elle assemblait des vromballes dans un atelier du Kil'dara, l'adolescente avait appris ce que signifiait "passer une nuit blanche".

Ça vient d'un bizutage entre outre-scientifiques. La victime doit porter une blouse blanche durant toute une nuit de récurage d'éprouvettes et de tuyaux. Les ingénieurs trouvent ça drôle, d'un humour creux comme leur caboche.

L'expression convient à l'herbe et la roche pâles, à Leyhraj qui devient un peu pâle aussi, quand elle se rappelle le croisement Kreen infesté de fuscusiens. Sueurs froides, car elle sait que cette nuit sera bien blanche. Les torches sont déjà prêtes.

Elle ne peut pas briser l'armure animée, à moins de concentrer tout son pouvoir dans une décharge et d'être précise. Elle reste au niveau des torches, scrute les alentours, répare son équipement. Elle se tient prête au cas où la situation se dégrade.

Pour l'instant, les membres du groupe défoncent l'ennemi. Ils n'ont pas besoin d'elle au combat.

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Il faut dire qu'à l'époque de leur rencontre, l'alchimiste semblait très mal vivre son Eveil, acceptant difficilement les inéluctables changements de sa nature profonde. Aujourd'hui, Helhar'sen est tout simplement ravi de voir qu'elle a su surmonter ce passage délicat.
La route jusqu'au cimetière n'est pas longue, comme l'a promis leur guide, et les voilà bientôt arrivés...

Au départ, le Doc' pense qu'il va profiter de cette petite virée pour s'entrainer un peu au combat au corps à corps. En effet, après l'épisode de la place du martel il a compris que certains combats seraient tout simplement trop longs et qu'il en viendrait à épuiser ses stocks de munitions. Il lui faut donc une solution de rechange.
Plein d'entrain, c'est donc à mains nues qu'il porte ses premiers coups dans l'armure animée, mais aussi rouillée soit elle, elle est bien plus dure que ces phalanges.
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Le tir de feu liquide est bien plus efficace, évidemment, s'infiltrant instantanément entre les plates de l'armure animée.
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Alors que le combat fait rage et que le soleil commence à descendre vers l'horizon, sans que je sache bien évaluer le temps qu'il lui faudra encore avant la nuit, j'arrive au cimetière. Le trajet a été étonnamment facile et sans réel danger contrairement à ce que je craignais, mais comme rien ne sert de courir il faut partir à point, j'arrive bon dernier loin derrière les autres.

Je me présente à ceux qui ne combattent pas en ce moment, cet à dire à la moitié de l'équipe :

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Enfin pas à la moitié mais à un tier en fait de l'équipe car j'ai déjà rencontré Leyhraj il y a quelques jours.

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*** Après avoir constaté que l'armure animée était très résistante et qu'en plus elle régénérais relativement rapidement, j'estimais la difficulté à la vaincre du même ordre que celle des pest'hilent de la place du martel. Cela dit, la même résistance ne signifie pas le même niveau de dangerosité, car là où les pest'hilent faisaient des ravages dans leur répliques, l'armure quand à elle chatouille doucement le lanyshsta expérimenté que je suis.

Battre l'armure seul est possible pour moi et je le sais, mais à quel point ça sera difficile ? Telle est la question que je me pose au début. Après quelques tests de stratégie, j'opte pour être le premier à utiliser mes capacités de lanyshsta sur ce combat et lance un sort qui fait disparaitre mon arme dans un torrent de flamme qui s'estompe rapidement en laissant cependant une aura sacrément visible.
J'ai une chance de cocu sur ce combat - ou peut être suis je juste particulièrement en forme - et réussi parfaitement mon sort et réussi la majeure partie de mes coups ce qui me permet de mettre en pièce l'armure et son propriétaire.

Pendant le combat le doc me lance une régénération dessus - ce qui n'était pas vraiment nécessaire encore mais est toujours agréable - et au vu du combat le doc peut avoir l'impression que je me suis nettement amélioré au combat - en fait je ne me suis qu'un peu amélioré mais sur ce coup je donne l'impression d'être meilleurs que je ne suis - et le brancal peut constater que mes capacités martiale sont probablement du même ordre que celles du doc, mais je suis un guerrier utilisant des armes de corps à corps et une grosse armure comme lui et non une armure légère qui n'entrave pas l'esquive comme le doc.

à noter cependant que mon adversaire étant maladroit, j'esquivais quelques un de ses coups plutôt que de parer ses coups comme d'habitude, mais je n'arrivais à esquiver que quelques rares attaques de l'armure.

Fatigué par le combat même si je semble heureux de me battre - plus heureux que l'on devrait l'être - je décide d'aller me reposer en attendant la nuit pour être prêt à affronter la vague d'ennemis.
Je vais dire bonjour au nouveau venu, un rapide coup d’œil sur lui m'indique qu'il est probablement le plus jeune lanyshsta de nous tous, à la fois moins résistant, moins adroit et moins fort que Leyhraj et Nepenthis qui sont les lanyshsta les plus faible de leur groupe.
Je me présente de nouveau au nouveau venu : ***

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Elle salue poliment Liadrin, même si elle ne peut pas cacher une certaine pitié à son égard. A-t-il réussi à dominer ses humeurs? Accepte-t-il d'être Lanyshta?

Elle se détourne quand elle entend l'arc de Rhôz se détendre. L'archère lui offre l'occasion d'agir. L'adolescente fonce sur le zombie, s'arrête pour fortifier son ancrage, puis l'achève d'un coup sec de lame à énergie. L'être en décomposition n'a plus assez de cervelle pour comprendre ce qui lui arrive.

Elle se replace immédiatement dans le cercle. Elle se surprend à saluer Rhôz d'un poing levé, comme une compagne d'armes. Le brin de folie de son geste la fait rougir. Ça va pas bien des fois?

Son déplacement était rapide et efficace. Le groupe lui donne de la confiance. Elle garde la posture de combat, prête à ce que des dizaines de zombies les assaillent.

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Liadrin? Helhar'sen reconnait sans peine la saveur du jeune télépathe avec qui il discute en ce moment dans les Entrelacs. Encore un qui ne sait pas que certains d'entre eux n'ont aucun mal à connaître la véritable identité d'un lanyshta...
Le Doc' laisse faire, si ça peut rassurer Lee de croire qu'on ne connait pas son vrai nom, il serait bien temps plus tard de lui signifier l'inutilité de la précaution.

Le petit groupe commence à entrer en action : après l'armure, divers zombies commencent à pointer le bout de leurs nez plus ou moins putréfiés. Le médecin range à nouveau son frouzeur, et colle deux ou trois pains dans la tronche du mort-vivant le plus proche, envoyant sa mâchoire voler dans l'herbe peu avant que deux traits d'acier issus de l'arc de l'Erudite le clouent au sol.

Jusqu'ici, tout va bien...
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Divers zombies et autres créatures me blessent, mais pour l'instant la douleur est largement supportable. Je reste proche du groupe afin qu'ils puissent me venir en aide en cas de besoin, mais je suis assis en train de terminer de la couture : une belle tenue brodée.
J'ai pensé que ça m'aiderais à encourager mes camarades pendant qu'ils se battent.
Je suis décidé de ne pas me battre pour l'instant - de toute façon je n'avais pas les moyens d'avoir une arme décente quand je suis allé à l'armurerie -, par contre ça m'énerve de ne pas avoir d'utilité, même si mon principal but était de faire connaissance des autres en venant ici et non me battre.

Peu de temps après le début du combat, j'ai enfin terminé ma tenue brodée, je l'enfile, ça me donne confiance pour encourager les autres, et donc j'essaye de trouver le moment opportun pour crier un "Ouais, bien joué" ou encore un "paf en plein dans l’œil", mais bon je n'ai pas encore trouvé ce moment propice et donc j'observe pour l'instant en silence les événements.

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De mon côté je me démène comme un diable - si on peut utiliser l'expression - et n'hésite pas à me servir de mes pouvoirs.
Nous nous retrouvons - le gros du groupe du moins - entouré de Fuscusien mineur. 4 Fuscusien nous entourent, mais rapidement je perd de vue le fuscusien le plus effrayant du lot après lui avoir envoyé quelques éclairs dessus façon palpatine - j'ai déjà vu pire mais il peut faire peur aux jeunes lanystha - aussi je me décide à aller d'abord détruire les 2 zombies et le squelette qui entourent le reste de l'escouade.

L'escouade a au moment une formation quasi militaire et semble prête à se défendre vigoureusement. En effet le doc ayant indiqué que Olaf était digne de confiance, je ne cache absolument pas que j'ai des pouvoirs de lanystha, et le Fuscusien "effrayant" a ceci de particulier : on en voit 2 et un seul est le bon. Ce qui rend le combat avec une arme particulièrement délicat.
Bref pour l'instant tout va bien, mais de sorte à être toujours capable de réagir en cas de besoin je vais bientôt avoir besoin d'une pause réparation. Mieux vaut s'y prendre avant le dernier moment pour ne pas laisser les copains pile au pire moment.
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*** Les présentations sont courtes, mais après tout, le petit groupe n'est pas là pour faire du tourisme. L'essentiel est de savoir qui est qui. Les compétences de chacun ? Vu ce qui les attend, tout le monde saura qui sait faire quoi très vite.

Népenthis suit le groupe qui se dirige vers ce qui semble être une armure animée... les "réjouissances" commencent vite.
Elle laisse les combattants aller à la rencontre de leur premier ennemi.
Un peu en retrait, elle ferme les yeux l'espace de quelques instants : ces quelques secondes durant lesquelles elle se recentre sur elle lui permettent de jauger sa puissance magique. Elle rouvre les yeux, rassurée. Aucun souci de ce côté : elle pourra compter sur sa magie.

Très vite, l'armure est désossée. Un problème en moins.
Mais la veillée au feu de bois et aux torches ne sera pas occupée à chanter des chansons au coin du feu car déjà un autre comité d'accueil est en approche.

Les attaquants sont déjà en train de batailler et Népenthis ouvre l'oeil. Elle repère celui qui se prénomme Liadrin, visiblement, il a pris quelques mauvais coups. Elle se rapproche de lui puis tend discrètement sa main vers lui. Le sort est lancé, même s'il est faible, c'est déjà ça de moins à encaisser pour l'organisme de Liadrin.

Népenthis reporte son regard sur ceux qui combattent, prête à aider à nouveau. ***

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Ils poursuivent le massacre des fuscusiens sous le regard imperturbable du Brancal. Son épée énergisée à la main, puisque elle n'est pas assez forte pour blesser des monstres aux poings, Leyhraj s'y livre totalement.

Sur les rings du Kil'sin, elle a boxé avec des crapules sans technique et des maîtres qui l'ont mise KO plus d'une fois. Elle applique la méthode de base: esquiver l'attaque de l'adversaire, se concentrer sur lui pour trouver la faille, le frapper en un battement de cil, esquiver sa riposte, puis souffler avant la prochaine passe.

Elle évolue à un autre niveau que "La baraque" (?) qui fait de la bouillie avec son empaleur à piston. Il lui donne un cristal après avoir pulvérisé le zombie qu'elle affrontait. Juste retour des choses, elle apprécie.

Elle ne sait pas quoi penser du Doc qui paraît s'amuser en y allant aux poings. La dénommée Rhôz décoche ses flèches en silence. Liadrin se... taille... un costume? Elle a peut-être mal vu. Pour peu c'est un pique-nique avec un spectacle divertissant.

Elle ne trouve pas ça drôle, elle qui a sommeil et qui trouve ces fuscusiens répugnants!

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