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Je cherchais depuis le début du combat à me positionner au mieux pour encourager les combattants et à être efficace pour les encourager même si je ne combattais pas moi même.
J'avais enfin compris un point essentiel de l'encouragement :
si je veux que mes encouragements servent à quelque chose, je dois les dire AVANT l'attaque et non après.
Ma voix porte cependant bien et peut être que j'aurais une utilité maintenant... si on puis dire ainsi.
Bah déjà si j'arrive à éviter de me faire tuer c'est déjà bien.
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Comme d'habitude, le Brancal connait son affaire... En effet, après la demi-ombre, c'est au tour d'un fuscusien instable de faire son apparition. La créature semble osciller entre un état éthéré et un état matériel, visiblement en pleine métamorphose après avoir absorbé son quota de nutriments pour passer au stade supérieur.
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*** Je suis d'une oreille attentive, la discussion, mais la fatigue me gagne un peu et il n'est pas impossible que j'ai loupé une partie. Pour vérifier si j'ai bien compris je pose quelques questions : ***

*** Népenthis écoute attentivement les explications d'Olaf tout en gardant un œil sur les autres membres du groupe. En le voyant tabasser un buisson qui bouge, elle hausse un sourcil.
Allons bon, il faut aussi se méfier de la végétation qui peut être "contaminée" ? Elle qui est passionnée par la flore, ça va être compliqué.
L'herboriste était en train de se demander si les plantes de sa serre à Kil'Dara risqueraient un jour de l'attaquer ou bien si elle devrait renoncer à aller cueillir un jour des plantes nécessaires à ses potions lorsque l'activité devient plus dense : plusieurs fuscusiens font apparition, attaquant sur tous les fronts le petit groupe.
Elle se fait discrète et se déplace pour aller soigner Barak qui lui semble à ce moment là assez amoché. Alors qu'elle achève de lancer son deuxième soin et essaie de le suivre dans son combat pour l'épauler, un fuscusien la repère et décide de l'attaquer en la faisant tomber au sol.
Par réflexe, Népenthis se retourne vers l'amas qui rampe vers elle et dégaine ses pistolets : ses coups font mouche et l'amas fuscusien s'effondre au sol. Ouf ! Finalement, elle a bien fait de se mettre au tir.
Satisfaite, elle se relève, range ses armes et époussette ses vêtements. ***

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Le temps passe, mais parfois plus lentement qu'on ne s'y attendais, et bien que j'ai détruit de nombreux fuscusien le soleil n'est pas encore totalement descendu. Au final je me lasse de me battre contre ces fuscusien quasi sans défense - surtout quand je suis renforcé magiquement par le doc dans ma régénération - et je me met un peu plus à réfléchir à que faire.
Soudain il me viens l'illumination, cette sortie est sensée servir à plusieurs choses. La première, à s'entrainer et c'est ce que j'ai fait jusque là. Mais elle sert aussi à mieux se connaître, à sociabiliser, et pour ça si un vétéran comme moi massacre tous les petits fuscusien, certes je m'entraîne, mais je nuit à l'entrainement de nos plus jeunes membres aussi.

Je change donc de stratégie tant que les fuscusien plus dangereux ne sont pas sortis : je vais observer mes compagnons d'armes et au lieux de massacrer les menaces je vais leur donner des conseils pour qu'ils soient capable de le faire eux même.
Dans un premier temps je me concentre sur la défense plus que sur l'attaque en commençant par un cours de positionnement stratégique pour regarder les adversaires mordre la poussière quand on les attaque. C'est un sujet que je domine et rare seront mes camarades à ne pas trouver ce cours utile pour peu qu'ils écoutent mes conseils en attaquant.
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*** Il semblait qu'une accalmie se dessinait dans les attaques... du moins, c'était ce que pensait Népenthis. A tort...
C'est donc sans prendre la peine de se camoufler qu'elle suivit le groupe dont les membres en tête s'attaquaient à un zombie. Et c'était une mauvaise idée car un amas fuscusien ayant pris la forme d'un buisson tenta de l'attaquer.
Mais apparemment, il n'était pas très évolué : en voulant l'attaquer avec plusieurs branches, ces dernières s'emmêlèrent et le firent lourdement chuter au sol.
Népenthis le regarda gigoter ses racines en tentant de se relever, presque avec un sourire aux lèvres.

Que faire ? D'un côté, elle pensait utiliser plus souvent ses sorts pour soigner ses comparses plutôt qu'utiliser ses pistolets, mais c'était sans compter sur la masse des attaquants.

Elle se camoufla puis s'avança vers l'amas qui, malgré ses blessures qu'il s'était infligé lui-même, parvenait à se relever. Ses mains enserrées sur les crosses des pistolets elle les dégaina et tira trois coups sur l'amas. Elle fit mouche à chaque tir et l'amas, qui n'eut même pas le temps de réagir, s'effondra au sol.

Elle préféra garder ses armes en main. Plutôt satisfaite d'elle-même, elle constata qu'elle touchait plus souvent ses cibles désormais... et ne plus se sentir victime ou proie face à des dangers commençait à lui plaire de plus en plus.
Forcément, elle n'arriverait peut-être pas à un aussi haut niveau que certains combattants aguerris et peut-être qu'elle aurait besoin d'aide et de protection encore pour aller récolter des ingrédients en milieu hostile, mais au moins, elle ne serait plus passive face à des dangers. ***

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Les combattants frappent mécaniquement les ennemis pendant ce crépuscule interminable. S'il y en a un qui meurt enfin, son âme paraît se réincarner immédiatement dans un autre corps, dans leur dos, comme une désagréable sueur froide.

Les encouragements de Liadrin concurrencent les râles des fuscusiens, qui voudraient le dévorer tout cru à coup de dents et de griffes et de branches et d'épée. Lui se défend avec ses poings.

Cette scène décalée la fait rire. Avec plus d'entrain, elle se rapproche de l'adolescent pour abattre les monstres qui le menacent directement, sans pour autant écarter efficacement le danger. Deux adolescents qui n'ont rien à faire là, en théorie. Elle lui crie:

Vas-y, frappe, frappe avec tes poings, frappe champion!

En réussite, la jeune krolanne taquine une armure animée. Elle matérialise soudain une perle de lumière dorée au bout de son épée. Elle frappe d'estoc une première fois, sans effet, puis continue bêtement d'essayer cette décharge magique jusqu'à ce qu'elle réalise que l'adversaire y est insensible. Elle n'a guère plus de succès avec le tranchant de sa lame.

Pour la consoler, le Doc lui donne un bout d'acier légèrement calciné quand il a fini de cramer l'armure au frouzeur. Elle lui fait un grand sourire de petite fille gâtée, pour rire. Elle l'adore.

Barak l'empaleur lui montre quelques passes. Après le cours d'Olaf sur les fuscusiens, la bagarre se passe sans aucun mot. Seul le bruit de la chair déchirée les perturbe, ainsi que l'odeur putride des morts-vivants.

En attendant le caïd local, qui fait son timide...

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En effet je me bat aux poing et de manière extrêmement brouillonne. Je ne suis ni précis ni ne fait de dégâts. En fait en attaquant je sais que c'est désespéré et je ne me berce pas d'illusion, mais ça me soulage de ma frayeur de voir que je peux attaquer ces monstres qui ne sont guère plus efficace que moi en retour.
Cela dit je me remet bientôt à chercher à m'améliorer dans mes encouragements qui sont encore bien peu efficace, bien que ma voix porte plus loin que je ne m'y attendais.

Enfin bon, encore heureux, on a un bon docteur dans l'équipe, sinon ça fait longtemps que je me serais déjà enfui, trop blessé pour oser rester au milieu de ce groupe de personnes bien plus expérimentées que moi. Ou peut être même serais-je déjà mort. En tout cas cette magie du docteur me fascine et je pense que quand je trouverais l'occasion je lui demanderais si il y a quelque chose qui permet de déclencher son apprentissage car même si j'arrive à percevoir des "bribes" de la mana alentour je n'ai rien développé d'aussi extraordinaire qu'une magie qui permet de régénérer les tissus aussi vite.

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En voyant le spectre apparaître, je hurle de peur.
Ce hurlement a eu 2 intérêt :
- ayant exprimé ce que je ressent au fond de moi et ne m'étant pas fait attaquer en retour, je regagne un peu de confiance en moi et ose m'approcher des combattant pour continuer de les soutenir.
- Ce hurlement m'a fait ressentir que je pouvais lancer mes encouragements de plus loin, et même si ils ne sont pas vraiment plus efficace j'arrive maintenant à faire mes encouragement d'un peu plus loin. Un tout petit peu, mais c'est toujours ça.

Cela dit pas question d'essayer d'attaquer cette créature terrifiante, je suis au mieux capable de crier en boucle "Tuez la, Tuez la".

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Elle achève un zombie quand claque dans les airs le tapis volant. Elle est fascinée par la grâce du nouvel adversaire. Sillonnant le ring à la vitesse d'un rapace, il porte le jeu de jambe à un autre niveau! Il fonce sur tous les combattants en les blessant plus ou moins gravement!

Leyhraj se concentre (encore) pour se doper avec ses pouvoirs lanyshtas. Son sang devient une eau de jouvence qui peut réparer des blessures internes. Elle sait déjà qu'elle va manger des coups.

Dans une agression, la détermination l'emporte. C'était comme ça dans le Ras-Du-Sol du Kil'Dara. Elle fonce sur le spectre en braillant pour l'intimider. Elle matérialise la goutte d'or au bout de son épée, puis décharge cette magie sur lui pour le blesser. Il la frappe plusieurs fois, elle souffre horriblement, mais il recule!

Elle croit sincèrement qu'elle lui fait peur! Elle crie: Casse toi saloperie!

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La bestiole n'est pas là pour rire, son attaque surprise a propulsé le Doc' à terre comme un rien. Heureusement, le petit groupe ne se laisse pas effrayer pour si peu et les autres réagissent rapidement : Barak et Leyhraj entament un corps à corps furieux tandis que Rhôz décoche flèche sur flèche.

En fin de compte, aussi puissante soit la créature, le nombre de ses adversaire a eu raison d'elle...
Profitant de l’accalmie, Helhar'sen déploie ses talents de phérémancien pour refermer les plaies des uns et des autres. D'abord un sortilège de soin de masse, comme une bulle d'énergie verdâtre crépitante qui s'étend autour de lui sur plusieurs mètres, affectant tout le monde, puis un sortilège de régénération sur Barak, qui semble avoir plus morflé que les autres. Ses blessures sont telles que la magie du médecin n'est pas suffisante et qu'il doit employer des méthodes plus conventionnelles pour finir de le rafistoler, à coups d'onguents et de bandages.
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*** Après l'amas, voilà le temps des zombies (et pas des cerises, dommage !). Népenthis s'approche discrètement alors que d'autres sont au corps à corps avec lui... attitude courageuse, voire héroïque à ses yeux. Elle voudrait se suicider, elle ferait de même mais elle n'a pas autant de capacités que les autres.
Vivre terrée dans son laboratoire au Kil'Dara et tenir sa petite échoppe, ça n'aide pas à gagner en témérité et en expérience au combat...

Elle s'approche discrètement du zombie et un cas de conscience se pose : agir ou rester passive et attendre que la situation s'aggrave pour intervenir ? Elle pèse le pour et le contre puis ajuste son arme avant de tirer un coup. Pas plus. Après tout, ça ne peut qu'affaiblir un peu le zombie et ça n'enlèvera rien au mérite des autres combattants. Le projectile va se ficher dans la colonne vertébrale (ou ce qu'il en reste) du zombie. Le combat s'achève vite, sous les coups de l'adolescente brune aux yeux bleus.

En retrait, elle s'apprête à s'avancer vers le groupe alors qu'Olaf, qui les félicitait à l'instant, se tourne vers elle, en lançant un "Nom de...".
Népenthis lui sourit avant de lui répondre, un peu gênée
***

*** Elle s'interrompt en voyant la mine décomposée du krolanne et en remarquant qu'il regarde derrière elle et plus haut.
La suite de ce qu'il dit ne la rassure pas et un souffle derrière elle accompagné d'une odeur putride la font blêmir.
Elle tourne légèrement la tête et étouffe un cri d'horreur en voyant ce qui vient d'arriver dans son dos.
Sans perdre du regard le groupe qui lui fait face, elle essaie de se déplacer le plus discrètement possible pour rejoindre ses compagnons d'aventure. Là, ça risque de faire mal si elle se fait prendre...
Elle se décale légèrement puis se jette au sol vers Liadrin pour arriver en boule devant Barak. Elle se relève prestement, face à ce monstre prêt à les attaquer.
Nerveusement, elle époussette sa cape. Pour le coup, elle doute pouvoir combattre, mais ses quelques pouvoirs en phérémancie pourront, elle l'espère, aider les autres. ***

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Devant l'apparition cauchemardesque je ne peux faire grand chose à part reculer d'un pas, trébucher, et trembler en pointant du doigt vers la créatures alors que je suis assis par terre.
ça n'a rien d'héroïque, rien d'héroïque du tout même. Mais un jour ou l'autre on entendra une toute autre histoire relatant l'événement qui me mettra bien plus en valeur, même si ce n'est pas pour tout de suite :

(hrp air : Le temps de l'amour de Françoise Hardy)
C'est le temps des zombies, le temps des cauchemars et de l'aventure,
de ce temps y en a marre, allez je me barre, malgré mes blessures,
mais je ne peux laisser, le combat s'enliser,
et sans tarder, moi je reviens...

éventuellement suivant le public il pourrait même y avoir la suite suivante :

on se dit lanyshsta c'est être les rois du monde,
et qu'il est bien certain que nous triompherons
des fuscuscien...

C'est le temps des zombies, le temps des cauchemars et de l'aventure,
de ce temps y en a marre, allez je me barre, malgré mes blessures,
car le temps des zombie, ça vous met au cœur,
beaucoup de frayeur, même de terreur.

Un beau jour c'est l'attaque et le cœur bat plus vite,
car les morts vont au CAC et l'on est terrifié,
de décéder.

C'est le temps des zombies, le temps des cauchemars et de l'aventure,
de ce temps y en a marre, allez je me barre, malgré mes blessures,
car le temps des zombies ça vous terrifie,
et chaque instant dure très longtemps,
dure très longtemps...

***

***

Le sang magique qui lui chauffe les veines lui procure la sensation d'être increvable. Elle profite de la confusion pour se glisser dans le dos du Cauchemar et pour tenter de le transpercer à coup de décharge magique. Ses perles de lumière font mouche plusieurs fois.

Sous l'armure, la moindre parcelle de son corps athlétique est sollicitée pour esquiver les répliques du fuscusien. Elle danse. Mais le souffle court, elle ne peut pas éviter son long bras qui fauche le sol. Amochée, elle se laisse le temps de récupérer un peu avant d'y retourner. Aux autres de prendre le relais.

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Le Cauchemar mérite bien son nom. Non seulement l'apparence de la chose semble tout droit tirée d'un cauchemar, mais en plus son assemblage d'os hétéroclite lu permet de répliquer dans toutes les directions : d'un côté des ses griffes fendent l'air avec des sifflements lugubres, tandis que ses ailes et sa queue frappent sur les côtés et derrière.
En non contente de ne pas avoir d'angle mort, la structure osseuse contrôlée par le fuscusien est rudement solide, repoussant sans peine l'essentiel des coups des combattants.

Le Doc', entre deux sortilèges de soutien lancés sur ses compagnons, tire quelques salves de feu liquide sur le Cauchemar. Le feu a au moins l'avantage de passer outre la solidité de l'armure pour ronger l'être de ténèbres qui habite ce corps monstrueux.
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La réplique instantanée du fuscusien calme néanmoins rapidement sa joie, ses griffes lacérant profondément l'armure de cuir enchantée du lanyshta et déchirant les chairs sous-jacentes.
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