« Krelveshnyck »

« est ce que par hasard ce serait l'endroit où réside Dar'hul Gal ? »

« Et puissant comme vous êtes, ne pouviez vous pas affronter les foediens ?
En tout cas ici nous sommes dans le cimetière de phralïn »

*** A l'invitation de Leyhraj pour la réapprovisionner, Népenthis a désormais quelques brochettes préparées à ses pieds. Et visiblement, l'heure est à la discussion autour d'un repas improvisé.
Sans geste brusque, elle les saisit et les dépose à côté de Leyhraj qui a si bien su établir un contact.
Elle lève les yeux vers la Liche puis pose sa main sur son buste, comme si elle se désignait en se présentant alors qu'elle incline légèrement la tête en avant. ***

*** Sans rien rajouter, elle relève la tête et tout en veillant à ne pas faire de geste brusque, elle recule derrière Leyhraj pour continuer à trouver de quoi nourrir la Liche. ***

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De son côté, à part les légendes courant sur Dar'hul Ghal, le Doc' ne sait pas grand chose sur les fuscusiens mis à part ce qu'on en sait au point de vue médical au Kil'Dara : il s'agit d'organismes-parasites capables de prendre possession d'autres organismes après la mort de ceux-ci, et se mettent alors à attaquer les vivants... outre cela, le reste l'a peu concerné jusqu'à son Eveil et qu'il commence à se promener en dehors de la cité. Le kildarien a ensuite dû bien vite apprendre à reconnaître les fuscusiens, de plus petit cadavre animé jusqu'aux ombres majeures, ne serait-ce que pour sa propre survie. Mais jamais il n'a croisé un être tel que la Liche qui leur fait face.

Ce n'est que très récemment, grâce à Olaf qu'il a appris qu'au delà d'un stade d'évolution, les fuscusiens cessaient de se repaître de vivants pour absorber leurs congénères plus faibles. Y aurait-il donc autre chose ensuite?
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Tout en partageant ses pensées avec les autres, Helhar'sen attaque la fabrication d'une nouvelle brochette de morceaux de fuscusiens en essayant de tâcher le moins possible ses vêtements avec des liquides biologiques putréfiées à l'odeur nauséabonde.
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Jusque là je nageais en plein cauchemar, paralysé par la peur je ne pouvais même pas m'enfuir. Bien que tremblant de tout mon corps je paniquais tellement que je n'avais d'autre choix que de rester. Il fait sombre désormais, je nage toujours en plein cauchemar, mais j'ai fini par m'habituer un peu à la peur. Je reprends contrôle de mon corps... et je n'ai aucune envie de rester ici dans cette atmosphère effrayante, non pire, terrifiante.
Pendant que la liche discute dans son coin et que les autres lanyshstas ici présents semblent trouver ça tout à fait normal, je m'éloigne, d'abord discrètement, puis je prends mes jambes à mon cou pour fuir le cimetière. Je ne suis clairement pas encore assez évolué pour ça si tant est que je le serais un jour.
Rien ne dit encore si j'arriverais à quitter le cimetière en vie, mais qui ne tente rien n'a rien.

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Tout en suivant les pensées de ses compagnons, Helhar'sen s'approche du mercenaire, tendu comme un sti... heu... une arbalète.
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La réponse à cette question, s'il l'avait, permettrait sûrement de trancher : si la transformation est imminente, il ne leur reste plus qu'à mettre à mort la chose avant qu'elle n'évolue...

La fuite de Lee BerT le surprend à moitié... mais le Doc peut comprendre sa terreur.
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Leyhraj laisse Barak converser avec la Liche. Comme Rhôz elle frisonne de le voir parler autant. Heureusement, l'être surnaturel aime manifestement parler.

La boxeuse s'accorde une pause, tandis que la troupe s'active aux cuisines. Elle remercie ses compagnons qui se succèdent pour approvisionner le pique-nique de la Liche.

Elle-même récupère son sac et en sort un sandwich qu'elle gardait pour plus tard. Malgré le dégoût que lui inspirent les brochettes de cadavre, la faim la pousse à manger.

Elle écoute. Elle entend les pensées des lanyshtas, mais pas les remarques du Brancal qui discute avec le Doc'. Elle persiste à suivre son instinct pour intervenir dans la conversation.

Non, Dar'hul Gal jamais venir ici.

Quelle est la place de Shain'Tzoul dans ce monde? Par sa nature, il n'a pas de place. Comme elle. Depuis qu'elle parle avec lui, Leyhraj ressent une étrange proximité. Elle croit qu'elle doit aider Shain'Tzoul à trouver sa place.

Mais elle ne peut pas prendre cette décision seule. Surtout, elle ne saurait pas monter seule une stratégie pour aider la Liche. Les idées ne s'enchaînent pas comme elle le voudrait.

Pensée :

Shain'Tzoul est comme un lanyshsta: rej'té. J'veux l'aider à trouver sa place. P'têtre qu'en faisant ça, on trouvera la nôtre.

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*** Tout en continuant son activité culinaire pour la Liche, Népenthis remarque du coin de l'oeil le départ précipité de Lee BerT.
Rien à dire en bien ou en mal : chacun réagit différemment et nul ne peut blâmer l'autre de la réaction choisie...
Après tout, à son Eveil et durant plus d'une année, elle a choisit le rejet, la dissimulation et le déni de sa nouvelle condition.

Espérant qu'il ne lui arrive rien en retour, Népenthis entame une nouvelle brochette... hormis le côté "cimetière, liche et mort potentiellement proche", elle se croirait presque aux cours de cuisine qu'elle suivait à un moment, animé par un cuisinier volubile qui aimait à ponctuer ses phrases d'un "c'est gourmand, c'est craquant, c'est maliiin !!!"

Elle sourit à son évocation. Lancerait-il cela en ce moment, tout en constituant sa brochette de zombie ?
Gourmand ? Pas pour elle.
Craquant ? Aux bruits que faisait la liche, oui.
Malin ? Assurément oui, puisque cela leur faisait gagner du temps et évitait au groupe d'être le plat suivant...

Appliquée à sa tâche, Népenthis écoute les pensées émises par ses congénères... l'idée de la créature rejetée est tout à fait bien trouvée. Et effectivement, il y a des similitudes avec la condition lanyshta. Un regard est adressé à Leyhraj : Népenthis rejoint son point de vue.
La dernière pensée envoyée lui plaît également : discuter peut être instructif... et salvateur. ***

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Juste après avoir émis cette pensée je continue de discuter avec Shain'tzoul comme si de rien n'était.
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« Oh, en effet nous n'avons pas la même méthode d'apprentissage. C'est complexe d'expliquer comment nous apprenons. Et non il n'y a que rarement des lanyshsta dans phralin, nous sommes venu exprès pour vous rencontrer et discuter avec vous.

En gagnant la connaissance d'un langage, apprenez vous par la même occasion la notion du temps des personnes que vous mangez ? Si oui, est ce que cela fait longtemps que vous êtes né ? Ou que vous avez évolué la dernière fois ? »

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Helhar'sen se décide enfin à interpeler la Liche directement. Tout comme Leyhraj, il opte pour un phrasé simple et facilement compréhensible pour le fuscusien.
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*** Népenthis suit les échanges avec intérêt. Si au début elle était pétrifiée de peur, au fur et à mesure que la conversation s'engage avec la liche, elle se détend peu à peu.
La dernière brochette est offerte et elle comprend à l'hésitation de la liche que cette dernière arrive à la fin de son repas. Il reste des tas de viande et quelques os mais visiblement, il n'y a plus besoin de continuer l'atelier cuisine.

Elle sourit à la dernière remarque de Shaïn'Tzoul. "Sympa"... Venant d'une créature qui pourrait broyer et dévorer tout le groupe dont elle fait partie, elle trouve le terme plutôt appréciable (et presque salvateur). A son tour, elle se risque à prendre la parole. ***

*** Dit-elle à la suite du Doc. ***

*** Elle s'est exprimée en veillant à ce que son ton soit posé, sans trace de menace. ***