*** L’ambiance dans le campement était détendue, chacun se révélait un peu aux autres et au fil des conversations, des liens commençaient à se nouer. Important pour la suite à venir, car pouvoir compter sur les autres membres de l’équipée pourrait s’avérer important.
Le moment du départ approchait, Népenthis avait préparé son paquetage après quelques heures de repos. La pensée envoyée par Yiu lui fit esquisser un sourire alors qu’elle resserrait une sangle de son sac. ***

*** La petite troupe se remit en marche, très vite assaillie par de nouveaux prédateurs. Les combats font rage. Népenthis se camoufle pour pouvoir être au plus près des combattants ou ceux qui sont les plus attaqués. Ainsi dissimulée, elle pourra lancer des sorts de soin pour ses co-équipiers.
Les balles de ses pistolets ne peuvent pas entamer beaucoup le cuir des loups mais peuvent être fatales s’ils sont déjà touchés.
La kildarienne garde une main sur la crosse d’un des pistolets pendant qu’elle envoie plusieurs sorts sur Saskia qui subit les attaques répétées d’un loup. ***

***
Que les jeunes lanyshstas se mettent "à l'abri" à l'orée du désert qui nous sépare du camps dath'ogal est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Rien ne dit qu'ils ne se feront pas attaquer là bas par une créature plus dangereuse encore, mais d'un autre côté c'est une bonne chose quand même qu'ils ne restent pas là à se faire massacrer par les loups...

Mais les loups ce n'est pas ce qu'il y a de pire, surtout pour moi :
une dévoreuse éphémère viens se joindre à la fête, ce qui outre le fait de m'immobiliser est catastophique pour ma monture qui semble t il fait une réaction alergique au suc gastrique de celle ci. Je me sent mal car j'ai du mal à soigner ma monture tout en combattant et il est absolument nécessaire que je soigne ma monture : je ne peux absolument pas porter tout mon équipement sans elle.
Bref c'est la débandade. Mais j'arrive quand même à blesser mortellement un loup déjà blessé par d'autres et j'espère que quelqu'un pourra l'achever pour diminuer la pression sur tout le monde.
***

*** Fini la rigolade. ***

« Au tour des suivants ! Un tireur peut-il faire un sort à la plante ? Nous allons perdre du temps à nous approcher d'elle. Barak, besoin de soin ou cela va aller ? Si non, je vais m'occuper du second loup, je vous laisse le racleur.

Que les moins aguerris courent se mettre à l'abri ou au moins plus loin de ce piège à lanystha. Nous sommes trop exposés et au milieu du terrain de chasse de bien trop d'animaux. Le temps que nous les éliminons, d'autres arrivent. Nous avons déjà tué 3 loups et un racleur ! Nous n'avons donc pas le choix, à moyen et long terme, que d'avancer ; notre seul choix est de le faire de façon ordonnée. »

*** C'est sans relâche que la femme rousse assène une pluie de coup à l'aide de son épée. Elle en reçoit de nombreux en retour et même si sa danse rapide lui permet d'en éviter une bonne moitié les autres font mouches. Pourtant, elle ne semble rien sentir. Un oeil avisé et versé dans la médecine - comme celui d'Helar'sen - s'apercevrait vite que c'est d'une certaine façon le cas. Ces plaies se referment à une vitesse incroyable ne laissant aucun doute sur sa nature lanystha. De même son armure, imbibée par ses flux ne semble pas trop se déliter. ***

***
Nous sommes cernés, c'est la panique ! je me fait attaquer de toutes part, mon armure tient le choc, mon casque par contre se prend un pet. J'essaye de le réparer mais à la place je le détruit entièrement. Je panique un peu, je n'ai plus que mon armure, je suis bien blessé, mais la panique ce n'est pas la solution.
Alors que je tente en vain d'accélérer ma guérison, les loups qui ressentent ma peur me sautent dessus, un coup de mâchoire à la gorge plus tard et je tombe mort.
Mort ? Mes pensées se rassemblent petit à petit dans l'au delà pendant que mon corps disparaît de là où il se trouvais. C'est vrai que la mort pour les lanyshsta n'est pas définitive. Mais c'est un procédé douloureux dans lequel je perd une partie de ma santé mentale.

Le reste du groupe est désormais loin quand enfin je me réveille, à kil dé, et je renonce à essayer de les rattraper. L'expédition continuera sans moi.
***

***
Le temps passe et finalement le combat se termine. Nous nous rassemblons et je recompte les présents :
Nous ne sommes plus que 7 sur les 10 au départ. Les absent sont ils partis se cacher ou sont ils morts. Je demande aux présents :
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Keir regarda autour de lui, surpris et inquiet à la fois.
Avec toute l'agitation, il n'avait pas du tout vu les mouvements que chacun avaient pu faire ou non.
Quelques minutes auparavant, il avait encore Saskia juste à côté de lui.
***

« Je ne sais pas du tout... Saskia était à ma gauche il y a encore très peu de temps...
Je vais aller voir plus loin, peut être ont-ils foncé en avant pour voir si ce n'était pas plus sûr après les animaux. »

***
Aussi-tôt dit, aussi-tôt fait, le Lecteur s'en alla plus avant en copinant rapidement vers le camp des Dath'ogals.
Il passa à proximité d'une sorte d'énorme escargot, qui s'empressa de venir l'attaquer et l'empoisonner, sale bête!
Mais Keir ne s'arrêta pas pour autant, et après quelques coups de canne-épée bien placées en vengeance, il reprit son chemin.

Finalement, il arriva à un endroit assez rocheux et aperçu une silhouette qui lui était familière.
Avec un sourire rassuré et jovial, il s'approcha d'Ubara-Tutu.
***

« Ah, vous voilà donc, nous nous faisions du soucis. Vous allez bien? Vous n'auriez pas vu Saskia et Lee par hasard? »

***
Je n'avais pas trop écouté mon courage, ou ne l'avais pas trouvé. Quoiqu'il en soit j'avais abandonné mes compagnons dans la précipitation. Une fois mon souffle repris j'avais vérifié que les alentours n'étaient pas pire que le territoire des loups. Sales bêtes, enfin pas si sale que ça mais bien vilaine, efficace pour me mordre les molets, et autres parties. Je pense que c'est les mollets qui m'embêtent le plus, je les trouve plutôt bien conservés. Ce n'est pas de la vanité, c'est utile de connaître ses qualités, et ses défauts. Se connaitre, simplement. Bref, je le petit écueil à prit cher et on dirait qu'il ne va pas tarder à rejoindre les ruines englouties, usées, déformées, et maltraitées par le temps et les intempéries. Toutes prévisibles et arrêtables, ou du moins limitables. Je hausse donc les épaules, les sourcils, baisse les lèvres et montre là d'où je viens de la main gauche, de l'autre je l'agite -plate- au niveau de mes seins. Quand même étrange qu'ils ont perdu de vie la demoiselle.
***

*** Je réponds rapidement en même temps à Barik. ***

***
Il regarda le geste d'Ubara, perplexe.
Se demandant pourquoi elle agitait ainsi sa main devant sa poitrine, il haussa un sourcil ostensiblement tout en se questionnant.
Etait-ce une invitation?

Il n'en savait rien et n'osait guère trop demander...
Keir se contenta donc de s'asseoir sur un gros rocher avec sa jambe estropiée étendue, reprenant son souffle d'avoir "couru" jusqu'ici.
Après un léger massage de sa jambe il s'adressa de nouveau à Ubara.
***

« Ils sont sacrément hargneux les loups, hein? C'est à eux que je dois l'état de ma jambe, j'ai voulu sortir seul quand j'était bien plus jeune. Je vous laisse imaginer comment ça s'est fini.

C'est pourtant bien étrange quand on y pense, car les loups sont des animaux très intelligents qui sont de nature à être méfiant envers nous et à ne pas nous attaquer, sauf dans de très rare cas. Je me demande ce qui pousse ceux-là à être si aventureux... Qu'en pensez-vous? »

***
Je regardais sa jambe endommagé, la mine triste. J'arrive bien à faire les mines triste, une connaissance du sujet, des histoires mal digérées, un peu de défiguration, je gère. Apparement il s'intéresse plus que les deux zigotos. J'ai pacifié, la blague, j'ai envoyer mordre la poussière deux créatures, le coin à l'air moins dangereux, je suis donc pas trop inquiète et je décide de taper la discussion avec bonhomme.
De ma main gauche j'agite vers le bas mon majeur et mon index, puis je pointe ce dernier et son homologue de mes yeux vers un peu tout autour de moi, pour enfin faire les yeux rond, ou au moins grand ouvert en ouvrant les paumes au dessus des épaules.
Après une pause j'enchaine en faisant tourner mon index droit en boucle et cercle tandis que ma main gauche forme se crispe, les doigts recourbées.
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Scepticisme...
Car c'était bien là ce qui illustrait le mieux l'expression faciale de Keir face aux gestes d'Ubara.
Il ne la jugeait pas, à aucun moment, cela aussi pouvait ce voir. Non, il ne comprenait juste pas du tout ce qu'elle tentait de lui transmettre.
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« Et par la pensée? Je ne suis pas habitué à converser de la sorte mais peut être cela serait-il plus simple, non? »

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Tout aussi interloqué que ses compagnons, le Doc' se lance sans tarder un sortilège de vision magique. A ses yeux, la scène s'éclaire alors des traces de magie environnante. Là, les sortilèges qu'il a lancé, ici ceux de ses compagnons, et là-bas... la rémanence de deux silhouettes, marquant l'emplacement où les corps de Saskia et Lee sont tombés, confirmant le pire.
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Le médecin extrait sa pipe de sa poche, et allume le fond de tabac qui y reste.
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Il n'attend pas de symétrie. Quelle condition, conditionnement se cache derrière. Blessure, éducation, travers, estime, c'est surprenant. Ou je ne suis pas dans le même wagon. Ça m'arrive de plus en plus. Ils sont pourtant toujours attachés et le plus souvent à l'heure.
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Keir fut fortement surpris de la tournée des pensées d'Ubara.
Il ne s'attendait pas à quelque chose d'aussi libre et il faut se l'avouer d'aussi peu... Compréhensible.
C'était très original, il fallait l'avouer, pas dans le mauvais sens du terme non, juste nouveau, inédit.
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***
C'est vrai ça, il a peut être faim, il semble fatigue, le souffle et l'estomac c'est lié. L'estomac c'est très lié, à tout.
Je fouille dans mes poches et mes plies, doit bien m'en rester un peu. Je ne suis pas bredouille et lui tend ma trouvaille.
Un érudit, il correspond effectivement au gars au fond de la bibliothèque. Il est sorti, il surf, il apprend. Pourquoi la Cendre l'a t'elle poussé hors de sa couverture ? Je m’interroge tout en lui répondant, je m'interroge aussi. Je me redis que c'est ma première sortie en groupe, doit-on s'unir ? ce serait logique. Mais pour devenir quoi ? Quelle unité ?
***

« La rouquine ? »

« A, l'autre ... Dématérialisée il me semble, non ? Car moi, je suis là ...

Oui je crois qu'il va nous falloir parler stratégie. A ce rythme-là, nous allons vite être décimé. L'expédition se transforme en baptême du feu inutilement dangereux pour les moins aguerris. »

*** Keir prit le biscuit d'un air un peu perplexe mais décida tout de même de croquer dedans.
Prenant bien garde de ne surtout pas l'inspecter ni le regarder plus en détail que ça, ne sachant guère depuis quand le biscuit était dans la poche ou si il était encore bon.
Toujours est-il qu'il croqua dedans avec sa molaire afin de ne pas prendre le risque de se casser une incisive.
***

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Puis sa pensée s'égara vers le reste du groupe.
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