*** Le petit groupe arrive enfin à venir à bout des attaques venant de toutes parts. Népenthis, à bout de souffle, regarde les autres membres de l’expédition qui, eux aussi, essaient de retrouver un peu de calme.
Certains manquent à l’appel, comme le signale le Doc... peut-être aura-t-elle l’occasion de les croiser à nouveau.
Une pensée émise la rassure sur le sort d’Ubara : ouf !

L’herboriste sort un onguent de sa poche et masse ses plaies superficielles avec. Pas besoin d’utiliser la magie pour ce genre de blessures si superficielles, ce serait dommage de gâcher ses forces.

Bien que sous le coup de la perte des jeunes lanyshtas, il faudra avancer coûte que coûte... ***

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Le Doc' hoche la tête. Il est quelque peu abattu, mais le Brancal a malheureusement raison : les loups ne les auraient pas si facilement décimé s'ils avaient été organisés.
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*** Le souvenir de la soirée sur l'île est encore présent, Népenthis se remémore ces instants légers... Malheureusement, il ne fallait pas baisser sa garde et certains, les plus inexpérimentés, en ont payé le prix fort.

Cependant, il est vrai qu'en terrain ennemi, il faut avancer prudemment, en prenant les précautions qui s'imposent et de manière coordonnée, en fonction des aptitudes de chacun.

Les paroles d'Olaf sont pleines de bon sens, effectivement. Celles du Doc et de Youl le sont également.

Népenthis prend la parole à son tour : ***

*** Elle ajoute, en tapotant la crosse d'un de ses pistolets rangés dans leurs étuis, accrochés à son ceinturon ***

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Je replonge dans mes pensées en me demandant ce que j'aurais pu faire de mieux pour éviter cette tragédie.
Je pense que je n'aurais pas du venir avec ma monture, mais il est trop tard pour la laisser, faut juste que je m'améliore encore en équitation.
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Le climat aussi est saisissant, entre le sable qui vole, la chaleur et le froid selon si c'est la nuit ou le jour, je suis bien content d'avoir mon baume anti irritation inépuisable. Enfin presque inépuisable.

Naturellement on ne tarde pas trop à croiser quelques foediens, mais pour l'instant rien d'ingérable.
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*** Durant tout le débat Yiu était resté silencieuse mais avait suivi le groupe une fois qu'il s'était remis en marche. ***

« Nous continuerons donc. »

*** Lorsque le convoi se remis en branle elle se mit en tête comme l'avait indiqué Olaf. ***

« A quel distance en avant souhaites-tu nous voir ? Si nous sommes trop loin, nous pourrions être coupé du groupe que nous ne pourrons plus défendre, trop prêt nous ne pourrons rien anticiper ... Disons 50 pas ?
Quant à ces foediens, un conseil ? Des quels faut-il se méfier et dans quel ordre faut-il dératiser ? »

*** Elle était sur ces gardes, prête à dégainer (gardait l'épée au bras pendant une longue marche l'aurait inutilement fatiguée). ***

*** Alors qu'elle arrive à une vingtaine de pas en tête du groupe, un bruissement d'aile capture son attention. ***

« Attention !! Une bestiole volante ! »

*** Un patrouilleur foedien lui fait fasse. ***

« C'est du coriace. N'AVANCEZ PAS, s'il se rapproche, reculé. Doc, je vais avoir besoin de ton aide pour accélérer le rythme sans y passer sinon nous sommes encore là dans des mois. Ces attaques sont brutales ! »

***
Alors que je crie ces mots, un manque d'attention et un coup de la créature me met à terre, sérieusement blessé. J'ai vraiment besoin de soin, et j'essaye de parer les coups adverse en attendant d'être de nouveau en forme pour repasser à l'attaque. Je m'apprête à mettre mes grigris pour la prochaine fois que je tente d'attaquer, sans mes grigris j'ai peu de chances de triompher, mais avec j'ai une petite chance.
***

*** Keir avait sourit en voyant la troupe les rattraper lui et Ubara.
Il s'était levé de son cailloux pour les accueillir d'un geste de la main quand tout à coup, une ombre lugubre passa sur eux.
Aussi-tôt, par réflexe, le Lecteur se jeta sur le côté, derrière le cailloux et y resta tapi pour voir le monstre arriver sur eux et attaquer le reste de la caravane.

Cette situation le frustrait terriblement mais il ne pouvait hélas rien faire. Ce n'était pas lui qui allait pouvoir aider à combattre cette chose. Aussi resta-t-il caché, en observateur. ***

***
J'avais suivit le mouvement du savant, celui de se lever. J'étais persuadé qu'il était bien plus encré dans ses positions que moi. J'avais tords et quand il esquiva habillement j'avais une nouvelle douleur, inhabituel, qui se propageait en moi. Je perdis un peu plus mes sens et ma clarté de la situation. Je décidais néanmoins de ne pas fuir comme la dernière fois, mais d'affronter la créature. Clairement elle était plus coriace que moi. Je n'avais pas l'occasion de lui sortir des compliments mérité ni d'imaginer, ou demander, quel genre de vie elle avait subit pour arriver à ce stade. Quoi qu'il en soit, avec à plusieurs je questionnait pas nos chances de réussite à faire tomber l'immense créature. J'ai perdu la notion des chiffre, je leur fais plus confiance, je suis imperméable, c'est dommage, ils sont serviables et précis.
J'arrivais à rapidement soutenir un manieuse d'épée dont j'avais pas fait l'effort de retenir le nom. Elle doit briller dans les salles de bals, même sans tous ce sang qui l'orne. Je lui demanderais peut-être des cours, je ne sais d'où elle vient, elle connait peut-être des pas qui me sont inconnus.
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Finalement on fini par tomber sur un os : l'équipe de nettoyage des menaces n'arrivais pas à se débarrasser des menaces en attendant que les autres, plus faibles, arrivent. Nous fîmes ce constat et il fut convenu d'améliorer le matériel pour être capable de faire face à la menace. L'amélioration du matériel est un processus long qui prit plusieurs jours pendant lesquels on s'était installé assez loin des menaces. Enfin on avait terminé de préparer notre matériel, et on s'apprêtait à partir à l'assaut Ubara, Yiu et moi, le brancal et le doc restant en arrière pour défendre les plus jeunes lanyshstas.
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Lors de l'enchantement de l'équipement, même si je ne peux pas voir grand chose, j'observe le procédé avec attention tout en me demandant si mon armurier est aussi un lanyshsta.
Mais même avec l'équipement amélioré ils ont du mal à tuer le foedien, aussi je décide d'aller leur donner un coup de main.
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Au final la vilaine bête fini par tomber. Comme les plus beaux cheveux finissent pas perdre leur éclat. Il aura fallu plus que du temps pour que cela arrive, mais c'était fait. Non pas sans peine mais bien sans trop de récompense. C'était qu'une parmi d'autre, la plus redoutable ? j'en n'étais même pas certaine. De nouveaux loups, plus chatoyants, se montraient. Je me replier vers le reste du groupe. Encore plus parsemé, j'avais encore du mal avec les noms, encore plus les tête, mais je me tournais vers le libraire en levant un sourcil, une main à plat l'autre qui tourne au dessus et montrant de temps à autre le dernier venu. Je me demandais si l'objectif était encore loin car on commençait à pataugeait. Non pas que ça me déplaise.
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*** La forgeronne reprend ces pas. Peu à peu elle danse. Vite très vite. De nombreux coup atteigne leur cible. Mais en retour, si celle-ci parviens parfois à l'atteindre. ***

« Cela ne fonctionne pas. Je lui inflige de multiple petite blessure mais ces attaques, même si elles sont rares, altère le flux. La vitalité qu'elles m'ôtent lui est rendu et il arrive ainsi à récupérer ainsi des nombreuses petites blessures que je lui inflige.
Il me faut tester autre chose. »

*** Une rupture. D'abord imperceptible. La danse semble d'abord plus lente. Ce n'est qu'une impression. A ce rythme lent s'en superpose un autre, infiniment plus rapide qu'auparavant. Si les attaques de l'escrimeuse se font plus rares, elles sont beaucoup plus rapide. De la même façon, lorsque la créature tente de contre-attaquer, l'épéiste n'est déjà plus là mais dans le dos du foedien. ***

*** C'est à ce moment que ces compagnons entrent dans la danse. Le combat ne sera pas instantané et nécessitera une attention de tous les moments mais le sort du patrouilleur est désormais scellé. ***

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Alors que la majorité des lanyshsta encore conscient sont partis en expédition, pour une raison encore inconnue un nid de Frobekh attaque le kil sin. Les lanyshstas ne sont pas les seuls à être absent de la ville et rare sont ceux capable de défendre la ville présent, mais il y a plusieurs messagers qui bien qu'incapables de se battre sont capable de retrouver les personnes qu'ils connaissent en peu de temps. L'un de ces messagers est envoyé pour retrouver Olaf en espérant qu'il puisse revenir vu l'urgence de la situation.
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Il s'est écoulé déjà 36 h depuis que je suis parti de kil sin pour retrouver le brancal. J'ai un instinct pour savoir où sont les gens mais il me faut le temps de contourner les obstacles sur le chemin et il y en a eu plus que prévu. J'informe Olaf de la situation et attends qu'il me réponde pour que je sache si nous pouvons compter sur son aide pour repousser l'attaque.
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*** Je rapporte la situation à mes camarades après avoir reçu le rapport de Gauvain. ***