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Les Tours & Détours » Éveil & Réveil » Trois-cent-vingt-et-un Krolannes à leur tour sont appelés

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Trois-cent-vingt-et-un Krolannes à leur tour sont appelés
,la place qui leur échoie est restée inoccupée.
 
Ludia Laluun
Prédicateur
Kil'dé  
Le Julung 23 Otalir 814 à 18h28
 


*** 22h00…

La nuit était douce pour un mois des feuilles tombantes, aucun courant d'air pour vous glacer le sang, aucun givre pour vous faire grelotter.

La nuit était calme, vide de mot, vide d'écho, même la faune s'était tue.

La nuit était claire, l'astre lunaire l'avait prise sous sa protection, protégeant du noir, les noctambules. ***




*** Sur un balcon, en surplomb de la faille, se tenait la prédicatrice, vêtue de ses vêtements de nuit. Sur son visage perlait la transpiration d'une nuit agitée, d'un sommeil perturbé.

La respiration haletante, elle respirait à plein poumon, afin d'évacuer une température corporel au-delà des normes de santé. ***


°°°Un cauchemar ? Impossible à savoir, tout est si vague dans mon esprit …

De la fièvre ? C'est fort probable … je me sens bouillir comme une théière que l'on chauffe à blanc !°°°


*** Ses mains parcours alors la pierre du garde-corps, en extraient, en arrachent, en pillent la fraîcheur, laissant un subtil plaisir prendre la place du malaise.

Sa température baisse alors, son corps se relaxe, entre en symbiose avec le calme de la nuit.

Pourtant au fond de son crâne, un bruit grésille discrètement, comme un millier d'oiseau qui piaillent, comme une millier de voix lointaine … ***



 
Ludia Laluun
Prédicateur
Kil'dé  
Le Vayang 24 Otalir 814 à 19h26
 
*** 23h00…

La brume avait terminée par surgir de la faille, la nuit devint plus sombre, l’atmosphère plus lourd, pendant que l’insomnie guettait la jeune prédicatrice. ***




*** La plume parcourait de son propre chef le parchemin, la jeune prédicatrice prédisait un destin, mais ces mots, ces lignes, ces vers, elles les avaient déjà lu, il s’agissait de sa propre augure. ***




<<Huit cent quatorze … mais huit cent quatorze quoi ?!>>

*** Le parchemin vola à travers la pièce, parcourant le chemin jusqu’à la fenêtre d’un trait, elle s’arrêta alors nette devant la petite bibliothèque pour en attraper un ouvrage peu épais sur Scylla, une copie unique rédigé par ses soins, remplit des brides d’informations glanées tout au cours de sa vie. ***


<<Pas de prédiction 814 …>>


 
Ludia Laluun
Prédicateur
Kil'dé  
Le Dhiwara 26 Otalir 814 à 20h00
 


*** 00h00… ***


Mille galaxies, mille étoiles, milles mondes, mille vies, milles grains de poussières … inexorablement tout s’attire tout reflux.

L’un percute l’autre, l’autre se fond dans l’un, tout s’agglutine, au centre de tout cela, les ténèbres.

Ils sont immuable, inflexible, ils aspirent tout, ils aspirent mille galaxies, mille étoiles, milles mondes, milles vies, milles grains de poussières … et eux-mêmes.

Ce fût le jour de la désolation.




Illogique, improbable, impossible, aussi minuscule soit elle, une étincelle scintilla dans le néant, de cette étincelle jaillit l’espoir, mille galaxies, mille étoiles, mille vies, milles mondes, milles grains de poussières … mille esprits dont moi-même et nous nous accaparâmes de l’univers.



Mais avec la création, apparu un mal sans nom, je partie donc avec les miens me tapir dans l’ombre, pour observer, et revenir en des temps plus propices.

Ce fût le jour du choix

Sombre, calme, solitaire, les ères s’écoulèrent sans nous, et notre patience s’étiolait. Nous savions tous que la précipitation causerait notre perte, mais rien n’indiquait que le temps était venu.




Puis un beau jour, comme la douce caresse de la brise matinal d’été, une conscience toucha délicatement la nôtre, tous comme un, un parmi tous, nous nous lançâmes de nouveau sur le chemin de la vie.

Ce fût le jour de la découverte

Mais la déception nous attendais, nous étions partie trop longtemps, devions nous écraser ces nouvelles vies pour retrouver notre gloire d’antan ? Mais l’ennemi était toujours là, sans doute avait-il manigancé tous cela. Nous nous fondîmes alors dans la vie, il nous fallait faire preuve de ruse, espérons que cela n’entraine pas notre extinction.

Ce fût le jour de l’éveil.


Au commencement a dit :
Vos yeux s'ouvrent alors…




 
Ludia Laluun
Prédicateur
Kil'dé  
Le Matal 28 Otalir 814 à 19h38
 
*** 01h00… ***


L’Eveil a dit :
Vos yeux s'ouvrent une première fois.


<<Un frisson, puis la chaleur s’installe, elle part du bout des doigts, réchauffe mes bras, enflamme mes épaules. Du bout des orteils la même scène se rejoue, puis mon corps entier bouillonne.

Un battement lourd de fait entendre … boum boum … boum boum … la vie résonne, je peux ressentir les flux et reflux de mon cœur. Mon torse se bombe et s’écrase de lui-même, un courant d’air s’échappe de mes lèvres, laissant une pointe d’humidité s’écouler de ma bouche.

Mon corps fourmille d’activité, la vie s’en échappe désormais. Puis toutes ses sensations s’envolent loin de moi.

Une sensation de vertige prend possession de mes cinq sens, je chute à une vitesse astronomique, est-ce là mort ? Mon esprit arrête alors le temps, il me fixe, m’examine, me définit, je suis un Krolanne de Syfaria !!! Mais bien sûr ! >>


L’Eveil a dit :
Vos yeux s'ouvrent une deuxième fois.


<<L’ennemi ? La guerre ? La peur ? … que signifie ces illusions ? Ces sensations ? Je ne suis qu’une simple Krolanne. >>

Voix de Cendre a dit :
…………………………………………………………………………………………….


<<QUE ME VOULEZ-VOUS !!! QUI ETES VOUS !!!! LAISSEZ-MOI TRANQUILLE !!!!!!

Ce fut le quatrième jour.
Le jour de l’Éveil. >>



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