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Y'a d'la joie au Ras-du-sol
(suite du sujet en cité - kildara)
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 9 Nohanur 814 à 11h01
 
Jouer avec le feu.. C'est un défaut, certes. L'adrénaline a tendance à endormir les réflexes habituels de la prudence et elle préfère relever le gant qui lui a été lancé.

Après tout, Yloyse n'imagine même pas que la pensée perçue n'a pas été envoyée volontairement. Et puisque de toute manière il est possible à celui ou celle qui l'a repérée de s'informer sur elle... autant lui faire face volontairement. Voyons voir s'il osera faire le second pas. S'il aura apprécié le choix musical. Elle n'était pas de celle qui se rendent sans combattre.

C'est sans doute pour ça, parce qu'elle l'attendait, que la pensée qui effleure son esprit ne la surprends pas. Ce n'est pas une saveur qu'elle a déjà goûté ou perçut sur les entrelacs.

Ne pas se retourner tant qu'il n'est pas intervenu physiquement...


Lever un sourcil. Sourire. Amusé, provocateur.

Madame ? Et bien... qu'ai je fait pour mériter ça mister.... ?

Un silence, le temps qu'il se présente. Un battement de cils. Elle détaille son interlocuteur. Des vêtements qui détonnent, à la peau et aux cheveux pales. Il lui sourit. Elle s'amuse.

Intéressant ? Seulement ? Alors je suppose que j'ai raté mon effet. Je ne chante pas pour être juste, intéressante. Je préfère laisser une impression plus durable que du simple... intérêt.

La voix est un peu rocailleuse, et elle ne semble pas gênée le moins du monde par le regard que porte sur elle le Lanyshsta. Pas un geste pour réduire ou dissimuler sa gorge nue. Ses lèvres laissent transparaître des petites dents blanches.

Je ne refuse jamais un verre offert par un bel inconnu. Installez vous donc.

La main porte le verre à ses lèvres et elle avale une petite gorgée.

Je ne vous avais encore jamais vu dans ce bouge... la soirée vous plaît ?

Ne pas user de la télépathie... pas encore...


Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Jahel Tyrell
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 9 Nohanur 814 à 11h43
 
Sans te départir de ton sourire et en recoiffant ton couvre-chef


''Appelez moi Jahel, pour vous servir, bien humblement.

Si je vous ai vexé Madame, avec ce terme, qui peut sembler bien terne je vous l'accorde, alors permettez moi de me rattraper. J'aurais du dire 'Magique', voire 'Magnifique'. Considérez même, je vous prie, que je l'ai dit, car 'Intéressant' parait désormais bien fade.

Encore plus maintenant que je vois la chanteuse de près.''



Aucune lorgnade, pas un glissement d'œil indiscret. Tes yeux pétillants ne quittent pas ceux de l'Enigmatique, alors que tu prends place, comme proposé.

Elle semble refuser d'abattre son jeu. Ou alors tu es complètement à côté. Néanmoins, tu t'accroches à ce qui devient une quasi certitude. Son attitude tu la connais. Tu l'as adopté toi même trop souvent. Elle joue avec toi.


''Ma soirée ne fait que commencer belle dame, mais je dois avouer qu'elle démarre déjà sous de beaux auspices, et je dois sans doute remercier l'intuition qui m'a mené ici puis à vous et votre musique.

Je ne connais guère ce lieu non, j'aime à me définir comme... un nomade des plaisirs. Toujours en mouvement, à la recherche de quelque chose de nouveau. De frais.''



Pensée :
~D'inattendu~



Après un nouveau sourire pour ponctuer la phrase et la Pensée, tu romps votre contact oculaire pour chercher le barman. Celui-ci semble hélas fort occupé, en plein .. échange buccal avec une créature assise à même le bar.

Fort bien.


Ta main frôle celle de ta nouvelle compagnonne de soirée..

et s'en va saisir la bouteille délaissée restée cachée sous le zinc du comptoir.

Hochement d'épaule et clin d'œil complice. Tu lui remplis son verre à peine entamé, en pioche un trainant dans le coin, et te sers à ton tour avant de laisser la bouteille entre vous deux.


''Vous me semblez quant à vous être une habituée, je me trompe? Madame.. ?''


Médecin Légiste~Gentleman Libertin~Lanyshsta
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 9 Nohanur 814 à 11h44
 
On peut dire une chose sans vraiment risquer de se tromper : l'individu ne ressemble pas aux stéréotypes habituels du lanyshsta. Le spécimen même....

Les sourcils de la chanteuse se soulèvent légèrement et une moue amusée se dessine sur ses lèvres. L'un des mots ne lui semblent pas du tout adapté à la situation..


Humblement ? Jahel, n'utilisez donc pas des termes que vous ne comprenez pas. Mais vos excuses sont acceptées. Du moins si vous parvenez à me prouver qu'elles sont sincères.

Elle avait déjà but quelques verres avant le début de la soirée. Celui là diffusait un agréable sentiment de chaleur. Pour le coup, elle allait tout de même éviter que ladite chaleur lui monte à la tête puisque l'option, soirée normale au possible venait de disparaître. Tant pis, ce n'était pas encore ce soir qu'elle serait ivre au point de danser nue sur une table. Ou tant mieux..

Une main frôle la sienne. La ressert. Les lèvres d'Yloyse s'incurvent, charmeuses.


Un nomade des plaisirs? C'est intéressant. Vous êtes bien sur? Faites attention, à jouer avec le feu, vous pourriez vous brûler les ailes sur ces surprises, joli papillon des cimes. Les joueurs de ces profondeurs ne sont pas toujours les plus recommandables. Etes vous sur de vouloir tacher votre joli pourpoint?

L'alcool a rendu ses yeux légèrement brillants.

Yla pour les fans et les intimes. Quelle catégorie préférez vous? Et je chante ici régulièrement oui même si habituée est un bien grand mots... Le public y est agréable, vivant. On ressent très bien les émotions qu'on provoque chez lui. Avez vous déjà testé cela? Vous pratiquez vous même?

Son propre verre est terminé et plutôt que d'utiliser la bouteille, elle a saisit délicatement celui de Jahel, y buvant une gorgée avant de le reposer. Il voulait jouer à ça? Chiche. Ils étaient deux à pouvoir le faire. Apres tout l'allumer était une solution facile pour en apprendre plus et il n'était pas désagréable à regarder.

Et qu'avez vous prévu pour la suite de la soirée....?


Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Jahel Tyrell
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 9 Nohanur 814 à 12h29
 
Tu hausses un sourcil à cette suggestion d'un manque de modestie de ta personne. Allons donc?
Avant d'étouffer un rire derrière ta main et saluer la répartie de ton interlocutrice.


''Touché. Mais quant à mes excuses, je vous assure de leur sincérité puisque je vous promets que le terme 'Magnifique' est celui-là même auquel j'ai pensé en vous entendant.''

Allons donc belle demoiselle,
Cesseras-tu de louvoyer?
Accepte donc de l'avouer,
Tu n'en seras que plus belle!


Tu prends un air songeur à ses interrogations.

''On m'a déjà, souvent, traité de volage. De libertin même. Je ne m'en cache pas. Mais jamais de papillon. Pourtant j'aime votre image,elle m'inspire la liberté,acquise de ses propres ailes, cet éphémère qui n'a que quelques jours à vivre et prêt à se sacrifier pour la première lueur. Qui se sait menacé, fragile au milieu d'un monde parfois hostile. Et qui s'en va, volant de fleur en fleur.
Vous parlez de danger? Ou serait le plaisir sans l'interdit, l'excitation et l'adrénaline sans le danger? Les plus belles fleurs ne sont-elles pas parfois les plus dangereuses? Les plus piégeuses, les mieux défendues? La rose est jolie, mais gare aux épines. le jasmin délicat, mais gare aux abeilles qui en seraient jalouses...''


Lentement, tu avales une bonne gorgée de ton verre, le reposant à moitié vide.

''Votre question est cruelle Yla. Comment pourrai-je prétendre en ce moment être plus qu'un, si ce n'est un vulgaire fan, du moins un admirateur? Intime, cela me semble encore, bien loin hélas, je peine déjà à vous arracher votre prénom.''

Elle se penche pour se saisir de ton verre. Ainsi placée, sa poitrine déjà offerte à la vue semble s'offrir à toi, et devant une telle offrande, on ne peut du moins refuser le regard. Celui-ci n'est pas concupiscent, il est flatteur.

''Je ne suis pas doué pour le chant, j'en ai bien peur, en fait je n'ai jamais vraiment essayé. J'ai eu une période poésie, mais cela remonte déjà à longtemps. Pour ce qui est d'autres talents et de ressentir les émotions que l'on sait provoquer, en revanche...''

Tu t'es penchée vers elle pour finir ta phrase que tu laisses volontairement en suspension et vous vous faites front. Complices et mutins.
Finira-t-elle par sortir de sa réserve?

Vos deux verres sont vides.
Le silence se prolonge quelque peu avant que tu ne relèves la tête.

''Que fait le nomade, douce Yla? Il se guide avec les étoiles ou selon les aléas de sa migration. Qui peut donc attirer le papillon au point qu'il renonce à volter de fleur en fleur si ce n'est un lueur, une flamme intense pour laquelle, il serait prêt à s'embraser?''

Regard plus intense

Pensée :
~Seriez vous cette étoile ou cette flamme pour ce soir?~



Médecin Légiste~Gentleman Libertin~Lanyshsta
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 9 Nohanur 814 à 12h31
 
Il a beau avoir l'air aussi sincere qu'un jeune chiot fou, il n'en est pas moins extremement plaisant à regarder ou à entendre. Elle ne lui donne pas plus de quelques années de plus qu'elle. Probablement trois ou quatre, peut etre cinq mais pas plus.


Yloyse sourit en entendant le compliment. Bien sur qu'il l'a pensé, le terme magnifique. Elle l'a entendu.



"La liberté acquise ? Moi qui pensait que le papillon était symbole d'inconstance... Le papillon voit le danger et vole s'y immoler. Et ne peut on alors se poser la question de la vrai vie du papillon. Est elle celle qui dure quatre jours et disparaît à l'aube du cinquième ou bien celle de plusieurs mois où grandit la chenille et où se construit la chrysalide. Etes vous alors la chrysalide ou le papillon ? Etes vous un papillon citronné ou l'enfant du murier ? Choisissez bien, l'un ne vit que quelques heures et n'as même pas le temps de goûter aux plaisirs de ce monde... l'autre peut les savourer plusieurs mois durant."


La jeune femme pose la joue au creux d'une de ses mains, le coude sur le comptoir.


"Cruelle moi ? Allons... vous me sembliez bien sur de vous. Comment aurais je pu croire que vous ne vous sentiez pas capable de me convaincre de vous compter parmi mes intimes. Vous renoncez donc si facilement ? Quelle déception. Vos pensées sont flatteuse mais les actes..."


Les deux visages sont proches l'un de l’autre. Elle sussure.


"Il faut qu'ils soient à la hauteur mon beau merle."


Pensée :
~ En valez vous la peine ?~


La pensée cache à peine le défi implicite qu'elle contient. Défi qui flotte sur les lèvres de Yloyse.



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Jahel Tyrell
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 9 Nohanur 814 à 16h18
 
Les yeux dans les yeux, vos visages à quelques centimètres, tu l'écoutes, retourner ta version du papillon. Souriant, devant l'habilité du processus. Une réponse à une telle question est elle possible? Oui tu es ce papillon qui reste attiré par ces flammes, ces désirs et plaisirs divers, qui s'en approche, les consume, prêt à s'y bruler les ailes et s'y consumer lui même. Mais tu restes aussi doué de ce sens de raison et de repli avant que de franchir la distance fatale, car pour tout vivre, tout expérimenter, il faut avoir tout savoir survivre. Pour continuer de l'avant, il faut savoir marcher, voler de ses propres ailes.


''Vous me parlez de capacités quand je ne vois là encore que cette modestie dont vous semblez me croire si parfaitement dépourvu. Vous me parlez d'actes non ébauchés là ou on pourrait voir fantasme ou précipitation. Il y a à peine quelques minutes, nous ne nous connaissions pas. Quelques instants, je vous ai aperçu de loin. Puis nous voila maintenant face à face. L'intimité, la vraie, cela se mérite, ma douce. Se construit. Et j'aime être, sur ce sujet, un artisan.. méticuleux.''

Enfin.
Son aveu.
Sa Pensée.
La valse prend fin, les masques tombent et les deux danseurs que vous êtes se font face maintenant.
Quelle est la suite logique à cette sérénade?

Elle se tient accoudée au bar, l'air de te narguer. De te défier. Tu sens son souffle sur ta peau. L'alcool a enflammé vos sens. Vos paroles ont échauffé l'autre. Vos pensées l'ont défié.
D'une main, tu viens caresser celle qui soutient sa tête, glisse lentement sur la joue, puis sur les lèvres entrouvertes, venant caresser cette proposition secrète, ce piège si délicat.

Tu n'es que Papillon. Comment résister à si belle promesse alors que l'on a une seule envie, c'est s'y laisser piéger et consumer?
Ton visage se rapproche et tes lèvres viennent se sceller aux siennes.

Le Baiser est doux et délicat. Prolongé. Mais discret. Comme attendant une réponse, une réaction.




Médecin Légiste~Gentleman Libertin~Lanyshsta
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Matal 11 Nohanur 814 à 15h51
 
Battement de cils.

Doit elle semble le croire?

Non... elle ne semble pas. Elle le sait. L'individu qui lui susurre ces phrases n'est pas modeste. Il est tout sauf humble et pudique.


Seriez vous en train, Jahel, de tenter de me faire un cours sur la... patience? De vouloir m'expliquer comment par petite touches savamment dosées on peut éveiller tout d’abords la curiosité puis faire naître l’intérêt? L’intérêt grandissant... glisser lentement sur d'autres terrains? Ce n'est pas bien difficile mon cher... Sauf lorsque deux artistes jouent le même jeu. Mais elle en devient alors d'autant plus savoureuse que sa beauté change de registre... et devint non celle d'une démonstration de maître mais celle d'une création à deux.

N'y voyez vous pas là un plaisir autrement plus satisfaisant et plus intense?


Les deux ont déposés le masque. Se tourner autour est doux, mais la perspective d'une danse plus complexe est autrement tentante. Elle laisse la main de Jahel l'effleurer, ferme a demi les yeux pour mieux profiter de la caresse, les levres a demie ouvertes.

Les paupières se réouvrent lorsque la bouche de l'autre quête la sienne. Un baiser doux. Une caresse faite d'un peu plus prés. Elle le savoure... mais c'est bien trop facile. Trop simple. Ce monsieur se permet des privautés (qui lui sont certes accordées de bon cœur) un peu trop facilement. Les dent blanches se referment sur une lèvre du tydale. Pas suffisamment fort pour lui faire réellement mal mais le principe y est. Tout comme le canon de son arme qui ne se trouve plus sur sa hanche.

Et ce n'est pas pour autant qu'elle ne se permet pas de s'emparer du baiser suivant. Sans forcement laisser le choix à Jahel.


Puisque votre soirée ne fait que commencer, que vous dit votre instinct joli merle?

Pensée :
Faites attention, je suis exigeante... Je n'aime pas le travail baclé.




Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Jahel Tyrell
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 12 Nohanur 814 à 00h31
 
La morsure est légère. Presque une caresse.
Beaucoup plus agréable que cette sensation de métal froid sous ton menton. Tu louches brièvement sur l'arme.

***
Adrénaline : augmentation temporaires des performances physiques et mentales.

Immédiatement, ta main est partie se coller au pommeau de ta canne et celui-ci a semblé commencé a se dévisser dans ta main.
Analyse rapide de la situation.
La perspective d'un piège est peu crédible. D'une votre rencontre n'est pas préméditée, de deux, elle ne s'y risquerait certainement pas entre Lanyshstas. Pas ici.
Ses lèvres démentent son arme.
Ses paroles et ses pensées sont .. rassurantes.
***


Retour du sourire.
''Mon instinct? Il me parait avoir été mis à mal. Manipulé par cet deuxième artiste dont vous parlez, qui se plait à tenter de le tromper, puis le réfréner brutalement..''
Ta main a quitté sa joue et vient lentement au contact de l'arme, glissant sur le canon et tentant de l'écarter délicatement de ta mâchoire.
Ceci fait, tu reprends la bouteille et vous ressert. Le barman a depuis longtemps disparu, happé par son admiratrice.
Tu lui tends son verre -va-t-elle daigner lâcher son engin?- et garde le tien en main.



''Ce pauvre instinct, toujours, me souffle néanmoins une idée. Comme quoi vous seriez trop à votre aise et votre avantage en ce lieu que vous connaissez bien mieux que moi.
Je pourrai vous proposer donc, si vous daigner pointer cet engin ailleurs, vous proposer de sortir d'ici en un premier temps avant que d'aller nous aventurer ailleurs.''


Pensée :
~Je pourrai aussi, -mais est-ce bien sage? mais faut-il être sage en pareille situations?- vous proposer mieux. De prendre de la hauteur sur ce qui vient de se passer. Avez vous déjà vu le kil d'en haut? La vue est magnifique et si vous le voulez bien, je vous invite.
Chez moi.~


Tu écarquilles les yeux avec exagération pour mimer un semblant de désarroi avant de sourire.
''Oups.''

Un duel d'artistes? Voyons donc voir qui ira le plus loin dans l théâtral et l'exagéré.


Médecin Légiste~Gentleman Libertin~Lanyshsta
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Julung 13 Nohanur 814 à 12h55
 
Le métal pourtant n'est pas fortement appuyé contre sa gorge mais il est vrai que la sensation peut... déplaire. Perturber au moins. La donzelle ne semble pas remarquer le mouvement de la main de Jahel et le pommeau se dévissant. Elle est occupée plutôt à découvrir les douceurs que lui offrent sans se faire prier les lèvres de Jahel sur les siennes.

Quelques uns des habitués ont remarqués l’échange et tout particulièrement les amis et camarades de scène d'Yloyse. Elle n'était censée s'être éloignée que quelques instants, le temps d'aller prendre un verre.... pas celui de se faire allumer par un godelureau endimanché. La vue de l'arme rassure, en un sens. Si elle avait voulu qu'il cesse, elle aurait pu réagir plus violemment. De toute manière les voilà qui séparent leurs lèvres.


Le refréner brutalement ? Si peu.... j'aurais tendance à dire qu'on se contentait de rappeler à vôtre instinct quelques réalités avant qu'il ne se croit autorisé à prendre plus de privauté.

D'autres se verraient bien à sa place... et risqueraient de lui en vouloir. La jeune femme laisse se dévier le canon -il n'y en a plus nécessité- et l'arme retourne se glisser dans son fourreau. Un verre le remplace avantageusement. As t'elle vraiment envie de boire plus que les quelques verres précédents. Ce n'est pas des plus malins mais... pourquoi pas. La bleuté note tout de même que son admirateur ne choisit pas les boissons les moins alcoolisées, bien au contraire.

Un rire.


Et donc vous voudriez rétablir l'égalité en nous emmenant en des lieux où ni vous, ni moi n'avons l'avantage ? Moi qui pensait qu'un peu de difficultés parviendraient à vous motiver. Mais soit, changeons les régles et choisissez le décors.

Pensée :
Prendre de la hauteur et m'enivrer de l'altitude ? Arriverez vous à m'émerveiller ? Chiche. Offrez moi du rêve Jahel. Je vous offre cette soirée.


Un sourire amusé. Très amusé.

Laissez moi quelques instants pour régler des affaires et je suis à vous.

Se relever, ressentir la bouffée de chaleur caractéristique de l'alcool et se diriger vers le fond de la salle. Elle y a laissé sa sacoche et -surtout- ses amis. Et ces quelques pas lui permettront de penser. Chez lui. Piege ou pas piege? La faire sortir de cet endroit où il y aura des témoins, quoi qu'il veuille lui faire, pour l'emmener quelque part sans personne pour y assister. Ce n'est pas raisonnable. Non. Mais l'alcool aidant, elle ne se sent pas raisonnable. S'il tente quoique ce soit contre elle, elle l'abattra. Et si elle n'y parvient pas... il aurait toujours pu attendre et la suivre.

-Ça y est ? Il t'a lâché l'autre ?
-Tu ne t'es pas embêtée Yla à ce qu'on voit.
-J'aurais eut tord de me priver. Un problème avec ça Clem ?
-….
-C'juste qu'il est jaloux.
-Ce serait presque mignon si tu avais quoi que ce soit pour le justifier. Sur ce, désolée les gens mais je vais vous abandonner pour la soirée.
-Hé ! Mais tu venait d'arriver !
-Ca fait cinq semaines qu'on t'a pas vue et tu t'barre comme ça ?
-Un problème ?
-Ouais.
-Tant pis pour toi. Sur ce, à la prochaine. J'essayerais d'repasser dans la s'maine mais j'promet rien.


Un regard assassin est lancé vers Jahel tandis que la lanyshsta, sacoche sur la hanche se dirigeait de nouveau vers lui.


Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Jahel Tyrell
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Julung 13 Nohanur 814 à 23h48
 
Au regard élogieux adressé par ces sympathiques jeunes gens, tu réponds par un clin d’œil et en portant ton index et majeur à ta tempe. Désolé les gars....

Tu te lèves pour L'accueillir et lui tends la main.

'' A voir ces regards langoureux, vous me semblez briser bien des cœurs ce soir, douce Epine. Je vous remercie de bien vouloir ménager mon propre palpitant en acceptant mon offre.''

Pensée :
~Me voici donc engagé à ne pas vous décevoir. Outre le manque de galanterie évident, outre le fait de vous avoir potentiellement fait perdre votre soirée, l'idée que vos amis n'aient pu en profiter à fond à cause de moi me serait;.. insurmontable...~


*** ***

Le Kil'dara est bâti en hauteur. Sur les plus vieux quartiers s'en sont superposés d'autres plus récents. A la place des anciens taudis, se sont érigés des tours. Toujours plus haut, toujours plus loin. La cité est en perpétuel chantier.
Des quartiers se sont créés, se sont regroupés, se sont divisés. Des clivages sont nés. La plèbe et la canaille se cantonne généralement aux étages inférieurs et au sol. Les classes plus aisés elles, recherchent soit les résidences soignées, soit les cimes vertigineuses.


A travers ce dédale et ces empilements d’infrastructures, des passerelles ont été jetées, des ponts érigées, des voies démolies et remontées. En verticalité, de multiples plats-formes et ascenseurs véhiculent population et bien communs. En l'air pachydermes malhabiles et fluettes embarcations à vapeur, volettent, plus ou moins gracieusement.
***


Le plus tôt possible, tu hèles le conducteur d'un des vélocicoptères qui est à l'arrêt au sol. Ces machines qui combinent le fonctionnement des montgolfières à l'air chaud et des moteurs à vapeur sont extrêmement prisées pour se déplacer rapidement en hauteur, car elles sont bien plus rapides que les ascenseurs. Bien plus instables et dangereuses d'ailleurs, mais cela tu l'as toujours rejeté avec une moue narquoise. Leurs petits moteurs leur permettent d'ajuster leur position mais sont en revanche insuffisants pour assurer un déplacement rapide dans tous les plans de l'espace.

Que t'importes, pour l'instant, tu cherches, comme promis, juste à t'élever.
Tu as laissé ta compagne passé devant et s'installer en première dans la nacelle prévue pour 4 personnes maximum.Le pilote, un gamin qui ne doit avoir ni l'âge ni le permis requis pour conduite l'engin, jette un œil envieux sur ta personne et flatteur sur Yloyse avant de cracher sa chique et commencer à activer son engin.
Il suit tes indications et vous commencez lentement à monter en ascension, tandis qu'il oriente ses moteurs vers la direction voulue.
Les bruits des bas-fonds s'atténuent. D'abord absorbés par le ronflement aigrelet des machineries du vélocicoptère, ils s'étouffent ensuite progressivement alors que vous vous éloignez des bas-sols.

***

***


Devant vous, derrière vous, de toutes parts, les étages défilent lentement. Ta jambe collée contre celle d'Yla, tu ne rejettes pas ce contact offert par la petitesse de l'habitacle. Pourtant tu ne pousses pas plus outre cet avantage. Le vélocicoptère est un moyen de transport... amusant mais si peu disposé à poursuivre cette pièce dont vous êtes acteurs et écrivains en même temps. Tu te contentes de la contempler, alors que le jeu des ombres et lumières des faces danse sur sa face. Ta main lui caresse le cou, doucement.

Pensée :
~En hauteur comme promis~



Des questions que tu pourrais poser concernant sa.. transformation, aucune ne sourde de tes lèvres. Inutile de ruiner le moment.

Le pilote vous dépose sur une plateforme en hauteur, posée sur le somment de quatre tours. Sur le plan administratif, vous êtes au 27° niveau déjà. Au milieu de la plateforme, trois tours se dressent en disposition de demi-cercle. Leurs pointes font partie des plus hauts sommets du kil.
Tu sautes au sol, donnes la main à ta compagne.
La plate forme contraste avec l'endroit dont vous venez. Des plates bandes et bosquets d'arbre y apportent un peu de couleurs. Le souffle du vent y rafraichit les températures et dissipe Vapeur et brumes. Le Bruit n'y est que murmure de la ville.
Les Gens y sont peu nombreux. Discrets, ils circulent en couple ou par petits groupes. La norme vestimentaire est également plus.. relevée.
Et tout autour...le spectacle sur les alentours est déjà saisissant.

***

***


La tenant toujours par la main, tu guides Yloyse vers la rambarde qui borde l'ensemble.

Je vous avais promis l'altitude. Nous y voila. Et encore. La soirée a beau s'avancer, et l'on a beau dire que le temps s’accélère encore plus en présence de belles personnes, elle n'en est pas encore à sa fin.


Dans votre dos, les trois fières flèches de métal se dressent, encore plus hautes. Elles sont le siège de plusieurs Conseils et le Domicile de certains de leurs dirigeants.


Sur ce territoire neutre, ma chère, j'ai une unique question.
Comment allez vous réagir ici?


A nouveau, tu viens caresser ce cou, remonter derrière l'oreille, glisser dans les cheveux, revenir et terminer sur cette joue chaude.
A nouveau tu te penches légèrement pour quêter ses lèvres.



Médecin Légiste~Gentleman Libertin~Lanyshsta
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 19 Nohanur 814 à 19h47
 
L'un des trois, arborant un large sourire renvoie son salut au jeune dandy. Bien joué kro et courage! Un autre le soumettrait volontiers à un lent processus de sublimation, juste pour voir comment Jahel y survivrait... le troisième se préoccupant surtout d'éviter que le second fasse plus que rager.

Ils s'en remettront et dans le cas contraire ne décevraient grandement. Quand à votre propre palpitant...

Le regard s'est fait taquin.

Ne le croyez pas encore tiré d'affaire.

Pensée :
Vous allez finir par me pousser à croire que le bien être de mes amis vous préoccupe plus que le mien.. Tss tsss... Si vous vous êtes trompé de cible, il est encore temps de changer et dans le cas contraire…


Un sourire vient terminer la phrase et la lumière des lieux finit par décroitre derrière eux.

Il n’y a pas grand monde dans les rues. Il est trop tôt pour que l’alcool ai réellement pris son du et trop tard pour les passants. Nul ne s’approche du couple. Yloyse, dès lors que l’odeur de graisse et de rouille a remplacée celle de la sueur alcoolisée et de la fumée, a laissé transparaitre sur son visage autre chose que la simple attente d’un moment d’insouciance de la part d’une jeune femme en compagnie d’un jeune homme. Elle n’a pas cherché à relancer la conversation.

Est-ce un piège ? Que lui veut-il réellement ? Elle l’ignore encore. Il ne lui as tout de même pas fait tout ce cirque juste pour la draguer ? Et il est clair qu’il n’est pas comme la plupart de ceux qu’on entend larmoyer ou tergiverser sur les entrelacs. Il est… vivant. Mais ce n’est pas pour autant qu’il n’est pas dangereux.

Un velocicoptere ? L’étonnement d’Yloyse est réel et elle questionne du regard son compagnon. Incrédule. Veut-il vraiment… ? Oui. Elle retient un rire. L’emmener en ballon vers les hauteurs. Il y fera plus frais, bien plus qu’ici aux étages où ronronnent les machineries du Kil. Mais qu’importe !

Elle n’a pas eu souvent l’occasion de s’envoler ainsi. L’ambiance un peu pesante des minutes précédentes s’efface tandis que la machine s’élève. Le mioche qui la conduit finira par s’écraser en même temps que sa machine quand celle-ci rendra l’âme, mais pour l’heure elle ne fait guère attention à ses regards. La présence de Jahel renouvèle son questionnement. Sa main est venue se poser dans son cou nu. Que peut-il d’elle ? Pourquoi ? Le jeu bien sûr est une explication en elle-même mais… vraiment ? Alors comme elle ne comprend pas exactement où il veut en arriver (à part dans son lit mais ce qui serait tout à fait anodin dans le cas d’un krolanne ne l’est pas forcément venant d’un lanyshsta).

Tant pis. Elle fera comme si et improvisera au besoin.


Pensée :
Oui… au milieu des nuages et des lumières nocturnes.


C’est vrai que la télépathie a ses avantages. Elle permet même de transmettre des nuances de ton. Celui là est... leger, mais pas incisif.

L’arrivée se fait en douceur. Une main lui est tendue. Elle se fait un plaisir de l’ignorer et de sauter négligemment aux côtés de Jahel. Il s’empare de sa main et l’entraine vers la rambarde.

A leur pied s’étends le Kil’dara. Elle ferme a demi les yeux, inspirant l’air un peu plus pur que celui du quartier. Il suffirait d’un rien pour s’élancer et si elle avait des ailes, se laisser porter par le vent.


La soirée ne fait que commencer oui. Les premières notes terminent de résonner.

Il n’a pas lâché sa main. Sa paume est chaude dans la sienne.

A nouveau, elle sent une caresse et penche la tête, légèrement pour suivre le mouvement et en profiter plus longuement.


Pensée :
Bonne question…


Ses lèvres s’approchent des siennes et se joignent. Leur muette demande est satisfaite et les deux lanyshstas se goutent, un peu, du bout des lèvres. Le baiser est doux.

Comment réagiraient ces quelques couples, ces rares promeneurs privilégiés qui sont encore là s’ils savaient que deux des monstres sont parmi eux ?

Elle entrouvre à demi des lèvres marines.


Et maintenant Jahel ?

La question, murmurée, s’évanoui peu à peu..



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore

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