« ...jge s'jmresse A âouâ les Ljnyshsâjs.
N'jyez crjinâe.
Respirez A fonm.
Expirez.
Fjiâes le àime mjns àos pensées.
Eâ réponmez. »
Tivruski se redressa d'un bond dans son lit et tendit l'oreille. Il entendait la respiration profonde de son père, et celle plus légère de sa mère. Il entendait les rumeurs nocturnes de la rue. Il entendait son propre coeur battre à ses oreilles.
« ...jge s'jmresse A âouâ les Ljnyshsâjs.
N'jyez crjinâe.
Respirez A fonm.
Expirez.
Fjiâes le àime mjns àos pensées.
Eâ réponmez. »
Cette fois-ci Tivruski saisit son couteau et bondit hors de sa chambre. Il descendit dans l'atelier à l'affut du moindre bruit. Rien. Il se détendit légèrement et s'assit à son plan de travail. Aucun intrus ne pourrait être silencieux dans le chaos qui régnait. Il trébucherait sur les maillets, marteaux, débris, et le plancher usé craquerait sous son poids.
« ...jge s'jmresse A âouâ les Ljnyshsâjs.
N'jyez crjinâe.
Respirez A fonm.
Expirez.
Fjiâes le àime mjns àos pensées.
Eâ réponmez. »
Le message se répétait en boucle maintenant, sans variation dans la voix, sans hausser le ton. Tivrusky se boucha les oreilles. Le volume ne changea même pas. Il jura. Il avait compris ce qui lui arrivait.
Et le message continuait à tourner dans sa tête.