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Excursion en Terre Sauvage
Matières premières nous voilà !
 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Matal 6 Jangur 815 à 13h56
 
*** Aube du premier jour.
Chez l'Arlequin ***


Levé de bonne heure, j'avais enfilé mon équipement sans précipitation, méticuleusement. Comme lors de ma précédente sortie à l'Extérieur, j'avais opté pour un ensemble aux motifs blanc gris noir, assemblés en carrés irréguliers. A ma ceinture, comme d'habitude, le tranquiliseur et ses recharges. Je n'étais pas convaincu de sa grande utilité mais mieux valait-il l'avoir sur soi que de sortir à poil. Evidemment, j'apportais quelques babioles de chez Bragg, de quoi anesthésier un yloataku.
Enfin, j'emportais une petite besace, suffisante pour contenir deux ou trois morceaux d'ambres ainsi qu'un bon rondin de tertre. Je n'avais pas besoin de plus alors à quoi bon s'encombrer?

Cette expédition était une expérience, à reproduire ou non en fonction de son degré de réussite.
Je connaissais les dangers et pourtant, je ne songeais pas à y échapper. Ah la transformation, ça vous change un krolanne !

J'étais sorti discrètement, prenant soin de verrouiller ma porte et de m'assurer de n'avoir rien oublié. Le Bureau n'était pas bien loin.



*** Aube du premier jour.
Dans le Bureau. ***


Sans surprise, j'arrivais le premier. Rue déserte, air glacial. La porte était close, Salimân étant le seul à ma connaissance qui détenait les clés. Appuyé contre le mur, j'attendais donc l'arrivée des suivants.
Le Tambour battant était encore endormit, d'ici une heure ou deux, les premiers petit déjeuners seraient servis. D'ici là, nous serions loin.



- Thème d'Elyas -
 
Danthos
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Matal 6 Jangur 815 à 15h11
 
*** Le prospecteur déambulait dans les rues.
L'air absent, et pour cause! Des expéditions à l'extérieur, il en avait déjà fait quelques unes... mais jamais bien loin, et jamais sans escorte dûment rémunéré.
Cette fois, c'était différent.
Certains krolannes avaient besoin de ressources, et lui devait faire son travail.
Alors comme disait son grand-père : "gagnant-gagnant, buffet géant!"

Continuant machinalement son errance à travers un Kil'sin encore endormi sous un ciel grisâtre, les tintements d'une horloge résonnant au loin l'extirpèrent de sa rêverie.
Pile dans les temps, comme à son habitude.
Mais contrairement aux autres...

Seul un Arlequin attendait, adossé contre un mur.
C'était donc à "ça" que ressemblait celui qui avait contacté les krolannes du Kil'sin...

Croisant son regard, avançant d'un pas serein, il tendit la main ***


Danthos Terponhem, enchanté
puis la rangeant au chaud sous son manteau bien épais, même pour la saison
J'ai.. ressenti? ou entendu, je ne sais jamais -manque d'habitude encore- votre appel.
Me voilà donc!


 
Koi'Seh Tach'Ren
Comitaire actif,
Lithophore

Kil'sin  
Le Matal 6 Jangur 815 à 16h32
 

*** Un nouveau matin dans le bazar des hurlements des uns et des autres. Un généreux client lui avait laissé un pourboire de bière partiellement digérée.

C'était ce matin. Ca lui apprendrait à comiter et à se commettre. Le Comité pour l'Urgence Lithophile (C.U.L.) disposait en effet des filets à mi-chemin entre la nasse à anguille et la batée standard. Koi'Seh avait pu en récupérer six, pour la plus grande gloire du comité. ***



***
Diamètre de 70 centimètres pour 40 de profondeur, avec un compartiment principal profond de 15 centimètres, et un second de 25. Les mailles étaient relativement grossières, avec des fils fins. Les cerclages en osier concentriques en faisiaent des ustensiles léger, et modérément encombrants, pour peu qu'on les accroche au dos. Des nassambres. Conçues, et améliorées par le C.U.L. pour optimiser la récolte d'ambre, puis son stockage. En effet, l'ambre trouvée pouvait être rangée dans un sous compartiment, et ne pouvait en sortir qu'en démontant le filet. Ce qui, dans le cas une pêche miraculeuse était utile.

Du bel oeuvre qui ne suppléait pas au manque de moule, ou d'ambre, c'est selon. Ni au manque de liquide moins dense que l'ambre pour faire surnager les fragments épars. Mais bon, fallait bien essayer.

Ca c'était la pensée comitaire du matin, qui suivait le réveil. Se défaire de l'épaisse couche de maquillage pour en adopter un plus résistant aux saletés, sueurs et autres raffinements bucoliques. Plus luisant, également. Mais plus léger. Le rouge à lèvre, davantage pourpre que carmin. Les cheveux rangés dans un chignon maintenu par quelques tiges de bois et d'acier, au bout desquelles pendaient quelques breloques d'aventurine. Pas de boucles d'oreille. Pas de bague ni de collier. Trop dangereux.

Tunique brune sur pantalon gris. Une légère cape pour le vent, la pluie et le reste. Des bottes ferrées pour l'élégance. Deux ou trois ceintures avec autant de bourses pleines d'outil, ou vide, pour récupérer quelques trouvailles.

A l'Aube. Quelle partie de pêche partait à l'Aube ? Cela étant, le concept même de pêche péchait par inexistance dans ces contrées couvertes de Matière Noire. L'idée était donc aussi improbable que plausible.

Penser aux racines amères, des fois que. A la couverture, également. Voilà. Pas de chiard à larguer, c'était déjà géré. Pas de client confondant relations sexuelles commerciales et vie de couple. Un vrai soulagement.

Les pires étaient ces faux romantiques qui tentaient de réussir pour de faux ce qu'ils avaient raté pour de vrai. Des bien belles ordures. Mais des clients aussi prodigues que libéraux.

Ce froid.

Une canne aiderait bien à clopiner joyeusement.

Claquement de porte. Ses appartements étaient fermés, et de toute façon, l'entrée était surveillée. Pas besoin de trop s'en soucier. Rien à perdre signifie souvent rien à voler.

Ce froid.

Ce froid qui s'insinue par les moindres embrasures, qui décourage les vaillants travailleurs matinaux, aux heures où toute source de découragement ruine la journée à venir.

Le Bureau. Porte voisine du Tambour Battant dans les Estaminets. Fort intéressant.

Comme prévu, le bouffon y était. Plus un autre, dans le genre colosse baraque. Vigoureux étalon, ou poney bien coiffé ?

D'un pas égal et lourd, bottes ferrées obligent, la catin s'appuya sur le mur aux côtés du bouffon. Si le grand godelureau voulait rester planté en plein vent, c'était son droit mais bon.
***


"Moué. Dans le genre réception chaleureuse, je vous donnerai pas la palme. On se serre les miches, ou bien on se les gèle ?"




Lithophage - Lithophile - Lithophore
 
Lamka
Passeurs de temps
Kil'sin  
Le Matal 6 Jangur 815 à 20h26
 
Dans la vie de Lamka, ce matin là était venu comme comme les autres et pourtant il ne ressemblait pas aux autres. Il avait un parfum d'aventure, le goût du mystère et le bruit du danger. La Krolanne s'était levée plus tôt que d'habitude pour faire une longue toilette. Seuls les esprits savaient quand elle serait en mesure d'en refaire une nouvelle et sans être particulièrement attentive à son aspect extérieur, elle n'était pas non plus adepte de la crasse. Alors par précaution...

Pour l'occasion, elle avait cassé sa tirelire et s'était offerte un cuir bouilli légèrement usager et un bouclier de poing presque neuf qui devaient lui conférer un semblant de protection. La dernière fois qu'elle avait tentée pareil aventure, elle n'avait pas fait un kilomètre et s'était fait attaquer par des loups et des sortes de krolannes pervertis. Bien sur, cette fois là elle était seule, mais ses derniers échanges avec l'Arlequin ne l'avait pas franchement rassurée. Au moins elle savait à quoi s'en tenir... Et puis, il y avait aussi les autres...

Lorsqu'elle sortit dehors, il faisait froid et humide, le soleil avait encore du mal à poindre le bout de son nez, les rues étaient désertes...



Lorsqu'elle arriva près du bureau, son regard fut immédiatement attiré par le petit groupe qui était arrivé avant elle. Lamka reconnu tout de suite l'Arlequin, mais les autres personnes lui étaient totalement étrangères. Voila qui lui apprendrait. Elle dit alors tout bas avant que quiconque puis l'entendre, voir même apercevoir ses lèvres bouger :

Merde...
Comment ai-je pu être aussi conne...
Bien sûr qu'il y aurait d'autres personnes...
Des inconnus...
Allez, courage ma grande...


Elle s'approcha donc à pas lent du groupe, presque hésitante et lorsqu'elle fut à portée de voix, elle regarda le sol. De son visage, on ne pouvait en voir que la moitié haute, la très grande capuche de son long manteau lui cachait en cachait le reste. La krolanne lâcha alors doucement d'une voix timide :

... 'jour...
pas chaud hein...


 
Çaï Varsa
Libertaire
Kil'sin  
Le Matal 6 Jangur 815 à 20h53
 
Parce qu'il n'y a rien, il n'y a rien à dire. Ou à écrire, c'est tout pareil. Et donc, en temps et en heure, le marmot se pointe. C'est ainsi que se présente une forme faite de chaire et de tissus. Surtout de tissus, faudrait pas chopper la mort trop vite. Une fente pour les yeux, rien pour la bouche, c'est pour dire à quel point le truc n'est fait de rien.

La forme ? faut-il bien entrer en matière. Il est à la bonne adresse, puisque Bienvenue est là. Moi c'est Çaï. s'introduit le sac à patates. La voix montre clairement que la majorité, c'est pas pour dessuite. Et les mouvements montrent eux une certaine excitation, pour ne pas dire impatience.

 
Éléa Dradecis
Passeurs de temps
Kil'sin  
Le Matal 6 Jangur 815 à 20h59
 
Quinze jours.
Quinze jours depuis son Éveil et sa rencontre avec l’Arlequin.
Les débuts ont été difficiles. Elle a passé trois jours alitée dans sa chambre, le brouhaha des Entrelacs superposé aux murmures empressés des différents membres de sa famille. C’est qu’elle est rarement malade. Alors ça les a inquiétés, déclenchant un ballet incessant à ses côtés. Elle a finalement réussi à se débarrasser de leur présence pleine de sollicitude prétextant une migraine carabinée.
Elle s’est retrouvée seule.
Elle a plongé dans les Entrelacs.
S’y est perdue…

Elle est finalement sortie de sa chambre au bout d’une longue semaine. Elle a encore du mal à fermer son esprit au bruissement incessant des pensées de ses compagnons éveillés mais arrive de mieux en mieux à faire le tri dans les différents fils qui en forme la trame.
Elle ne comprend pas tout. Ils ont l’air si… sérieux.
Pas un pour rigoler.

Alors, elle a enfilé son manteau doublé de duvet de céréopse cendrée, s’est emparée de son filet à papillons et a escaladé les toits. Parce que c’est là qu’elle se sent le mieux. Petite silhouette solitaire qui peut observer sans être vue. Elle est revenue le filet vide et les joues rosies par le froid. Elle a repris sa place dans la farandole familiale : pique-nique du dhiwara, réunion fanfreluche du merakih, leçon d’anatomie stellaire du vayang… Le temps a passé.

Et, sukra dernier, elle a saisi au vol une pensée.
Sa saveur ne lui est pas inconnue.
L’Arlequin.
Depuis, elle hésite.
C’est dangereux. Très.
Trop.
Curieusement, elle n’a pas peur.
De là à partir à l’inconnu avec des complets étrangers…
Elle tergiverse. Pèse le pour. Le contre. Le poutre.
Passe le temps, quoi.
Et finalement fait son sac.
Il n’est pas très gros mais on y trouve beaucoup de choses : son carnet à dessin et ses crayons, quelques pièges à oiseaux, des petits sachets, un livre de contes, des graines, du fil et une aiguille, quelques gâteaux secs, une gourde rempli de thé chaud, des sous-vêtements de rechanges, une brosse-à-dents et un petit pot de dentifrice, un ou deux appeaux et divers autres objets absolument nécessaires en expédition (n’en doutons pas).
Elle s’est faufilée hors de la chambre au petit matin.
Elle a épinglé sur sa porte un petit mot prévenant qu’elle partait à la chasse à la Talève mouchetée (c’est de saison) et s’est éclipsée sans faire plus de bruit qu’une souris.

Elle est dehors. Il fait froid. Plutôt beaucoup. Elle s’en fiche. Elle a un gros manteau, de solides chaussures de marches, un bonnet enfoncée sur ses oreilles d’où s’échappent des mèches plus folles que jamais et d’épaisses mitaines tricotées par Grand-Mam.
Elle part à l’aventure.
Un grand sourire illumine son visage à peine visible dans les grises lueurs de l’aube fantasmagorique.
Un sourire éclatant.
L’incarnation de la Joie. Celle avec un grand J. Celle qui fait battre plus vite les cœurs et qui colore les joues.

"Pour ceux qui nous connaissent déjà, nous nous retrouverons à l'aube, au Bureau d'ici trois jours."

Sourire qui disparaît aussi subitement qu’il l’a allumé de l’intérieur.
Le Bureau.
Elle s’éteint.
Où c’est que ça peut être, le Bureau ?
Mais-quelle-idiote.
Elle s’en taperait la tête contre les murs.
Zut.
Zut, zut, zut.

Bon.
Bon, bon, bon.
Reste une solution.
Elle tend son esprit et se formule celui de l’Arlequin.

*Euh ? Bonjour ? Auriez-vous l’amabilité de me dire où je pourrais trouver votre bureau, s’il vous plaît ? J’entends bien l’aventure qui m’appelle, mais elle n’est décidément pas très précise dans ses indications. Une terrible étourdie, si vous voulez mon avis. Non ?*

Eléa laisse s’envoler la pensée. Elle n’a plus qu’à attendre sa réponse. En espérant qu’il ne lui rit pas au nez.
La honte...



- Ici, tout le monde est fou. Je suis fou. Vous êtes folle.
- Comment savez-vous que je suis folle ?
- Il faut croire que vous l'êtes sinon vous ne seriez pas venue ici.
 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Matal 6 Jangur 815 à 21h29
 
A ma grande surprise, le premier arrivé fut celui que je connaissais le moins, pour ainsi dire pas du tout. Danthos Terponhem, membre du Comité de la Prospection et l'Etablissement des Nouveaux Gisements en Syfaria, l'allié idéal pour un expédition de ce genre. L'engin était plutôt charpenté et présentait tout les traits de l'honnête comitaire Kil'sinite.

Adossé contre le mur du Bureau, je laissais échapper un tremblement. Sortir de ci tôt, avec ce froid... Quelle drôle d'idée avais-je encore eut?
Prenant mon courage à deux mains, je tirais celle ci de mes poches et engageait un timide révérence. Chapeau animé sous le vent, clochettes dansantes.


L'Arlequin vous salue également, Danthos prend-le-vent. Vous êtes effectivement au bon endroit, bien que nous aurions préféré nous trouver en intérieur.

Il ne fallut pas longtemps pour que deux, puis trois autres larrons se mêlent au duo. Koi'Seh, dit la lécheuse de cailloux, qui s'était débarrassée de sa robe et de ses bijoux pour des vêtements plus adaptés. La Discrète Lamka, timide et sous la supposée croupe de la Verte. A garder à l’œil. Vint enfin le gamin, Çaï, petit coursier que je supposais bien plus dégourdit qu'il n'y semblait.
Tour à tour, je les saluait d'un hochement de tête ponctué d'un son de grelots.


Bien, vous souhaiter un bon jour est un bon début compte tenu de ce qui nous attend n'est-ce pas? Excusez l'absence de thé ou de flambée, notre Compteur adoré ne nous a pas laissé de double des clés, pas plus qu'il n'est parvenu à se lever à temps. Un Chapeauté retardé?

Au même moment, une pensée me percuta.
C'était elle, la fraîche luciole qui m'avait tiré de l'atelier l'autre soir. Perdue. Pas étonnant.

*Le Délice s'est égarée? Aucune crainte, vous ne serez pas la dernière. Rendez-vous près du Tambour Battant, vous y apercevrez un troupe d'édredons montés sur pieds. D'ici là, peut-être que la porte nous aura été ouverte. Ou non ah ah !*

A sept nous serions complets. Brève réunion autour de notre première et peut-être dernière boisson chaude de la journée et hop, en avant au Dehors !



- Thème d'Elyas -
 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Matal 6 Jangur 815 à 22h03
 
Le volet de l'étage du Bureau s'ouvrit dans un craquement, et le contenu d'un seau de latrines suivit la pesanteur pour s'étaler à quelques pas du petit groupe.

"SPLASH"

La tête qui tenait les mains qui tenaient le seau se fit voir par l'embrasure.


Oups, désolé les gars ! C'est déjà euh ... l'heure de l'aube ?

Il continua de parler en refermant le volet.

Vous inquiétez pas, c'est que euh ... du liquide ! Bougez pas j'me radine !

Salimân avait veillé tard à la Place la veille. Les discussions avaient continué jusqu'à la minuit, à la lueur des lanternes. Il n'y avait pas eu grand monde, mais bien assez malgré le froid ; suffisamment pour compter et justifier une absence de quelques jours. Ensuite, il s'était rendu compte qu'il n'avait pas préparé grand chose pour l'expédition. Un couchage et une bouteille d'eau de vie, mais ce n'était pas assez. Il avait donc écumé les tripots à la recherche de biscuits, d'outres, d'orge et de viande séchée.

La nuit bien avancée, il avait renoncé à rentrer chez lui parce qu'après tout, il y avait de la bonne bière au Bureau qui menaçait de s'éventer. Ç'eut été criminel. Il avait trouvé là-bas aussi un peu de vaisselle et un grand sac de voyage qui puait le coquillage. Le comité précédent était habitué aux excursions à la belle étoile, certainement sur les berges du Lac. Cela tombait on ne peut mieux.

Suivant un bruit de pas, les loquets de la porte du Bureau se détendirent en grinçant. Il avait trouvé le temps de se visser le chapeau sur la tête.


On est au complet ? Si on ne l'est pas, entrez donc vous réchauffer les miches un moment. Ça nous permettra de voir si on a tout bien pris.

Il ne connaissait pas tout le monde devant la porte, même les visages lui étaient familiers, surtout celui de la femme.

J'me présente, Salimân, ou Sal' pour les intimes, c'qu'on va être d'ici peu me semble bien.

L'haleine fétide du lanyshta contrastait avec la mine fraîche du bellâtre, où l'on pouvait simplement discerner des cernes grisâtres.

 
Koi'Seh Tach'Ren
Comitaire actif,
Lithophore

Kil'sin  
Le Matal 6 Jangur 815 à 22h20
 
*** En voilà une qui se cachait. Sous son manteau, vu le froid, ça se comprenait. Mais tout de même... Parler si bas, et s'imaginer qu'on allait à l'aventure.
***

" C'est que c'est tout mignon quand c'est tout timide. "

*** Une pensée émue adressée au bouffon. ***


Pensée :
Au moins si des Krynänn lui tombent dessus, on l'entendra pas se plaindre. Très bon choix.


*** Une autre pour la timide. ***


Pensée :
Ma jolie, tu veux pas venir te coller à moi ? C'est pas qu'il gèle et que t'es toute seule dans le vent, mais à ma droite, y'a encore de la place.


*** Suivie d'un gamin. Putain de chiards. Partout. Les infusions de racines amères, ça se perd. Enfin, il pourrait être utile. Déjà, rien que pour relativiser la dangerosité du groupe de branques. Et merde. Elle avait déjà vu cette tronche. Le chiard devait être celui d'une gagneuse. Une brave fille, vu le sac de patates. Gentille, mais sans grande conscience esthétique. Elle qui s'était pourtant arrangée pour ne pas avoir trop de gosses dans les pattes... Ca la poursuivait. ***


"Pour toi, ce sera Tata, Tatie, voire Tante Tatin, si tu te sens en forme. "

*** Regard appuyé. Comment s'appelait sa génitrice, au merdeux ? ***


Pensée :
Fallait me dire que le projet était de monter le premier bordel extérieur, mon tendre bouffon !

***
A la phrase de bienvenue du bouffon, Koi'Seh se retint d'en rajouter. Un Compteur sur lequel un ne pouvait compter, cela présageait de merveilleux lendemains.

"Tous des branques, et c'est pas moi qui vais relever le niveau..."


"SPLASH"

Le regard de Koi'Seh remonta au jouvenceau coprophore. Clairement, c'était un bras cassé de qualité supérieure qui venait de s'ajouter à la fine équipe. Sa figure rappelait un truc. Sa gestuelle trop propre pour un olibrius en cours de dégrisement. Encore un enfant commun, comme on disait chez les gagneuses. Sauf que celui-là pouvait parfaitement se convertir en gigolo, ce qu'il faisait peut-être à ses heures perdues... Un doute, mais de toute façon, sans en être sûre Koi'Seh opta pour le gosse commun. Mine de rien, demoiselle publique, ça rend physionomiste.

En franchissant la porte : ***


" Pour toi, ce sera Tata. Pour moi, du thé, sans te commander, Sal'. "
***
Sans parler d'ambre, de bois ou autre chose, l'Arlequin avait rassemblé des perles. Rien à redire. Le reste, appartenait à un futur aussi clair que l'esprit du brave Compteur. Quand même dingue qu'une catin soit de l'affaire. ***



Lithophage - Lithophile - Lithophore
 
Danthos
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Matal 6 Jangur 815 à 22h30
 
*** Aussi vite que le vent s'engouffrait sous sa capuche, les autres aventuriers avaient afflué.
Et aussi longtemps que les éclaircies se font attendre après une journée d'averse, le bureau s'était ouvert.

Dévisageant le groupe bien hétéroclite -un gosse, une muette, un clown, et une femme qui semblait-il avait volé le souci de l'apparence au propriétaire du bureau- il décida de rentrer avant que les autres n'aient pris le temps de réagir.
La politesse attendra qu'il se soit délesté de son sac assez fourni et des nombreux kilos de fourrure qui ne le protégerait que du froid...


C'était donc "ça" le Bureau.
Un nom banal, pour une bâtisse... banale.
Pour une activité qui l'était encore plus dans le Kil'Sin : attendre.

Et devant ce qui n'allait sans doute pas être la dernière réclamation de la "tata", il se permit de demander également un thé.
Ce n'est pas lui qui allait passer pour un malpropre après tout.
***


Et pour moi ca sera sans sucre, mais je préfère qu'on m'appelle Danthos.

*** A défaut d'avoir de l'humour, il s'y essayait de temps à autres ***


 
Éléa Dradecis
Passeurs de temps
Kil'sin  
Le Matal 6 Jangur 815 à 22h56
 
Il répond, il ne se moque pas, il lui donne l’indication désirée.
Et, coup de chance, elle voit très bien où se situe le Tambour battant, son toit étant le rendez-vous printaniers des amours des grives cendrées.
Ouf.
Rien de tel qu’une petite course matinale pour se mettre en jambe.
C’est qu’il ne faudrait pas non plus être en retard. Elle laisse ça aux lapins. Et galope donc dans les rues désertes du Kil, son sac à dos brinquebalant à tout va. L’engoulevent qui toujours l’accompagne suit la course effrénée de la jeune fille dans un long vol paisible.

Elle passe le coin de la rue sans ralentir et continue sa course de la même manière.
Ils sont en train de pénétrer dans la bâtisse désignée par l’Arlequin.
Elle est pile à l’heure.
Plus que quelques mètres.
Le moment de songer à ralentir, quoi.
C’est compter sans la traîtrise des pavés qui forment la chaussée.
A sa décharge, il est encore tôt et les ombres de la nuit s’accrochent encore à la cité.

Elle trébuche.
Encore.
C’est que ça deviendrait une habitude.

Précipitée bras grands ouverts vers la porte et celui qui voudra bien prendre la jeune fille de plein fouet.
Une rencontre percutante, comme on dit.
Ne reste plus qu’à trouver la victime en question.



- Ici, tout le monde est fou. Je suis fou. Vous êtes folle.
- Comment savez-vous que je suis folle ?
- Il faut croire que vous l'êtes sinon vous ne seriez pas venue ici.
 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Matal 6 Jangur 815 à 23h31
 
A l'adresse de Koi'Seh, je renvoyais une pensée. Vive, amusée.

*Dame Demi-Tartinée, rien ne vous empêcher d'évoquer l'idée. Nous serions prêts à parier, bien qu'ils n'en aient pas l'air, que deux ou trois de ceux ci ravirait vos clients exotiques.*

Celle-là, elle n'oubliait jamais les affaires. Je peinais à croire en sa réelle reconversion. Une vie dans les Bordel, ça vous marque.
Puis le Compteur fit son entrée. Gueule de bois visible. Le voilà notre bras cassé. Tant qu'il ne nous fait pas tous tuer...
Tous pénétrèrent dans le Bureau, visiblement frigorifiés.
J'entrais en dernier quand tout à coup, alors que je m'apprêtais à fermer la porte, une masse s'écroula sur ma pauvre carcasse.

Tous la ressentirent, cette pensée : un mélange de surprise et de couleur. Saisissante, cassante.

Péniblement, je me retournais pour apercevoir la fautive : Eléa. Deuxième bras cassé. Nous avions notre paire. C'est vrai quoi, un seul, ça porte malheur.
Mon souffle était court, coupé par le choc. Je me relevais péniblement, époussetais mon pardessus, rajustais mon chapeau puis déclamais avec une vitalité retrouvée :


Que voici qui voilà ! La Délicieuse nous gratifie de son entrée...Percutante ! La fougueuse, trop pressée de piétiner le sol Sauvage.

Sourire.
Je lui tendais la main, l'invitant ainsi à se joindre aux autres qui s'installaient déjà dans la pièce.


L'entrain d'une fleur prête à l'éclosion, qu'en dites-vous Dame Courtoise?

Je parcourais du regard le Bureau.
Aucun changement à noter, cette même table, ces même chaises. Seule l'odeur s'était partiellement dissipée. Finalement, je posais mes fesses sur un petit tabouret. En guise de réchaud, j'allumais ma pipe fourrée à base d'herbes aromatiques.


Les appelés ont répondu. Plus que nous espérions. Sept valeureux Cendrés fin prêts à braver l'Extérieur.

L'épais nuage de fumée s'échappa de ma bouche, flottant quelques second au centre de la pièce puis se dissipant dans l'air. Mes yeux roulèrent sur chacun des protagonistes. Le calme avant la tempête.

Chose promis, chose due, l'heure est venue de vous livrer de plus amples explications !
Aheum...
Peut-être avez-vous suivi les événements relatés sur les Entrelacs, peut-être pas. Libre à vous. Quoiqu'il en soit, face aux menaces qui planent sur nous autres, pacifistes petites Voix, nous avons choisi de nous armer. Oh le but premier n'est pas la réplique. Un simple moyen de dissuasion. Ce projet a prit pour nom...le Crach'Feu !


Je laissais planer le temps de l'annonce. C'est qu'il fallait qu'ils intègrent l'importance de cette excursion quand même !

Nous vous passons les détails techniques. Après plusieurs recherches, il s'avère que ce Crach'feu nécessite des composants bien particuliers, du moins c'est ce que nous imaginons. Du bois de tertre pour l’enveloppe, légère maniable et résistante aux chocs, puis de l'ambre, qui réduite en poudre permet la stabilisation de ce que l'on appelle du feu liquide.

Rond de fumée, sourire enjoué.

Nos finances étant ce qu'elles sont, nous avons pensé en appeler à la solidarité lanyshta. Aussi naissante soit-elle, nous voyons un elle un avenir, une alternative au monde toxique qui nous attend le cas échéant. Forcé de constater, par votre présence, que nous n'avions pas forcément tord.
Le voyage se décomposera en trois parties : sécurisation d'une zone de travail après l'arrivée sur site, extraction des composés recherchés, retour en un seul morceau entre les murs du Kil.
Tout au plus, cela ne devrait prendre qu'une journée. Les nuits à l'Extérieur ne sont pas aussi douces que celles passées dans la chaleur de nos appartements.


S'en tirer une fois relevait déjà du miracle. C'eut été pousser le vice que de tenter l'expérience une seconde fois. La chance tourne, j'étais bien placé pour le savoir.

Dame Courtoise ainsi qu'El Danthos, aussi célèbre par ses talents de mineur que pour sa moustache, nous guiderons à travers les dangers du Dehors. C'est qu'ils en savent des choses. Bien plus que nous. Oh oui oui oui !

Et paf, voilà comment on refourgue le gosse à son voisin. Sagement, je tirais à nouveau sur ma pipe.
Tout était clair maintenant, plus qu'à agir et...espérer que tout se place selon mes prévisions.
Comme on dit, ça passe, ou ça casse.



- Thème d'Elyas -
 
Koi'Seh Tach'Ren
Comitaire actif,
Lithophore

Kil'sin  
Le Merakih 7 Jangur 815 à 08h18
 
*** Dans l'attente de son thé, Koi'Seh ne put que sourire à la chute de l'autre donzelle. Elle...tombait bien, l'oiseau. L'ingénue, la grande timide, l'étalon, le gigolo, le morveux, le bouffon et la maquerelle. La fine équipe. S'ils en revenaient vivant, ç"aura le mérite de prouver qu'à faire n'importe quoi avec n'importe qui, il en restera toujours quelque chose.

Après, fortunes inespérées, cadavres exquis, armes désirées...

On y allait au nom de l'union des Lanyshtas, pour le plus grand bien commun, pour massacrer les méchants ?


Il ne fallait pas applaudir. Non pas qu'applaudir eût été malvenu pour louer la performance comique, mais cela eût ruiné l'effet tragique qu'un bouffon tentait de noblement imposer.

Une troupe de branques, menée par d'illustres branques pour sauver le monde, les fleurs et même les piafs. Un plan tout à fait crédible. La preuve, Koi'Seh y risquait sa peau.

Pas pour les mêmes raisons, certes mais qui s'en souciait ? Seuls les naïfs n'avaient pas leurs raisons d'être ici, dans un bureau étrange à poireauter pour un thé qui venait pas. Avec le spectacle d'un Arlequin en sauveur de tout et même du reste.

Faudra quand même un jour qu'elle se fasse expliquer par un client l'intérêt des plumes partout sur les vêtements d'une femelle, jusque dans ses cheveux. A moins qu'il s'agisse d'une ornithophile qui aurait mal calculé son coup. Mais alors... Pauvres oiseaux... ***



Lithophage - Lithophile - Lithophore
 
Danthos
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Merakih 7 Jangur 815 à 14h52
 
*** "Guider à travers les dangers du dehors", ou comment se faire attribuer des compétences que hélàs il n'avait pas.
Les prospections, le déroulement des excursions, les investigations... tout ça il en avait été imprégné presque toute sa vie. Il pouvait en réciter les moindres détails plus aisément que l'alphabet ou le subjonctif imparfait.
Chacun tombe dans une marmite quand il est petit, et avec son héritage familial, il fallait qu'elle fut remplit de tout ce charabia et formalités protocolaires.

Il sentait les regards converger vers lui, les oreilles tendues dans l'attente d'une intervention de sa part. Machinalement -ou bien comme par réflexe après la remarque de l'Arlequin- il caressa sa moustache.
Il n'avait jamais pris le temps de se féliciter de sa douce texture ni de sa belle teinte.
Mais il n'était pas là pour le concours de la plus belle glorieuse -bien que cela aurait été plus gratifiant et nettement plus aisé.

Raclement de gorge, entrée en scène ***


Et bien ma foi camarades, je dois vous avouer qu'à défaut de vous guider à travers les dangers, je peux nous mener entre ceux-ci et éviter les désagréments.
Mais si par "danger" vous faites allusions à la difficulté de la mission de récolte, alors là, je suis votre homme!
A défaut d'être doté de la moindre expérience au combat, j'ai les qualités d'un prospecteur.
Titre bien vague, signifiant "apte à trouver un site d'extraction, en assurer les besoins logistiques et défensifs, et en organiser le convoi".
Ce qui correspond au plan que vous avez déjà élaboré.


*** Danthos Terponhem, vingt-six années passées, mâle célibataire.
Il ne manquait que ces quelques notions pour compléter le bien court CV du Lanyshta. ***


Mais avant tout autre chose, ne serait-il pas plus judicieux de faire un rapide tour de table des compétences de chacun?

*** Car comme chaque moteur nécessite l'interaction des rouages en parfaite symbiose, minimisant les frottements, optimisant les mouvements; un travail de groupe correspond lui aussi à l'assemblage plus ou moins complexes de pièces.
Certes, pas toutes au même calibre, ni avec les mêmes caractéristiques.
Mais avec le même débouché : un résultat ***


 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Merakih 7 Jangur 815 à 21h15
 
Par chance, le Compteur avait anticipé l'affaire. Une grande bouilloire chauffait dans la cheminée. Il y lança quelques feuilles à infuser et la sortit de l'âtre.

Voilà l'thé. Y aura pas d'sucre, car, le sucre c'est pour les faibles, et aussi c'est qu'j'ai pas de sucre.

En guise de tasses, il sortit les chopines dans lesquelles ils avaient bu l'avant-veille, et les remplit à ras bord. Il mit la bouilloire à refroidir dans l'idée de remplir deux grandes outres vides.

Une seule journée de déplacement ? Cela signifiait qu'ils n'allaient pas loin. Mais aussi qu'ils n’allaient pas dormir Dehors. En fait, il n'avait pas la moindre idée de comment pouvait se passer ce genre de sortie. En quelques années à écouter les Palabres, il n'avait jamais entendu parler d'une chose aussi saugrenue.

A la question de Danthos, il crut bon de prendre la parole.


C'est on n'peut plus simple, mes cher collègues mutants, mes compétences en c'qui concerne l'expédition vont se limiter à deux choses : j'suis de fort bonne compagnie, tout d'abord : et laissez moi dire bien humblement qu'c'est une qualité qu'est pas à négliger quand y s'agit d'se frotter les semelles pendant un moment sur les routes.

Ensuite, pour c'qui est de choses utiles pour de vrai, mes seules aptitudes sont celles du discernement et du dénombrement, j'imagine que ça trouv'ra son utilité pour la récolte.


Il hésita, comme s'il se rendait compte que son parler populaire cassait avec l'emploi de mots à plus de trois syllabes.

Ah oui, j'suis aussi dans une forme physique pas dégueulasse, et j'suis habitué à rester debout sans bouger à guetter des mouvements précis, ça devrait pas être de trop si on veut faire queq'chose du genre le guet !

Il restait un fond de bière dans sa chope. Il la vida d'un trait. Il distribua ensuite les tasses à chacun.

 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Merakih 7 Jangur 815 à 22h11
 
Un moustachu qui se fit bien vite à son rôle de meneur. C'était appréciable. Je l'observais, silencieux.
Lorsque Salimân arriva vers moi avec une chopine, je refusais d'un simple geste de main. Pas question de me ravager l'estomac avec un mélange inconnu. Comme on disait dans ma jeunesse, faut savoir garder les intestins sains.


Voyez comment notre comitaire velu se fond dans son rôle. Admirable. Nous saluons votre adaptabilité cher monsieur !

Raclements de gorge.

Concernant nos compétences, elles sont nombreuses, bien qu'inadaptés à ce type d'aventures. D'où votre présence. Sourire. Nous savons toutefois demeurer discretset notre vue n'est pas si mauvaise. la plupart disent que nous sommes un sacré porte bonheur. Nous espérons que ce soit vrai !
Mhhhh quoi d'autre... oui ! Si vous souhaitez usez de poudre ou d'outillage évolué,
je me retournais vers Koi'Seh, Non pas que vos filets soient désuets dame dé-Tartinée, nous pourrions vous être d'une aide précieuse. Les explosifs et l'ingénierie, ça nous connait, un peu tout du moins.

Pour un expert des paris de rues, c'était déjà pas mal.

Oh ! Nous allions presque oublier ! Nous avons "ça".

Je libérais le tranquiliseur attaché à ma ceinture.

Un tranquiliseur ou projecteur d'onde sonores. Parfois, ça éloigne les bestioles. Sans garantie.

Volontairement, je cachais l'usage possible de ma Farce. L'atout a conserver sous sa manche.


- Thème d'Elyas -
 
Lamka
Passeurs de temps
Kil'sin  
Le Merakih 7 Jangur 815 à 22h40
 
La femme qui lui paraissait plutôt d'une certaine maturité et très certainement issue d'un milieux certain qu'elle évitait, l'avait convié en pensée à la rejoindre, tout près d'elle, à sa droite. Etait-ce le fait du type de communication en pensée ou du simple fait de l'aura de cette femme pourrait être sa mère ? Toujours est-il que sans réfléchir, Lamka alla directement se lover à la droite de cette femme avenante en prenant soin de s'y accrocher. Elle y resta le temps que l'homme au chapeau vienne mettre en pièce la protection dont elle venait de profiter en ouvrant l'échoppe.

* la jeune krolanne pense pour elle-même : *

Pensée :
Cette femme me rappelle... des choses qui me sont douces...
Hum.. il faudra que je m'interroge sur la question...


La surprise passée et l'échoppe ouverte, elle suivit le mouvement et bien qu'au milieu du groupe, elle resta à l'écart de tout, tentant de paraitre invisible tant elle était gênée d'être là parmi des personnes qui devaient être formidables ou au moins se connaitre...

L’horreur totale apparu à Lamka lorsque Danthos posa une question aussi terrible que légitime pour la krolanne :

Quelles étaient ses compétences et ses aptitudes dans cette aventure ?

Elle qui comptait suivre, regarder et rester transparente pour ne pas avoir à justifier de sa jeunesse et de son inexpérience. Il lui était évident que s'ils découvraient l'ampleur de son inaptitude à sortir du kil, elle serait clouée les bras en croix sur poteau de sortie du kil. La krolanne fit mine de ne rien entendre et ne répondit pas... Elle attendait que vienne une diversion...

 
Koi'Seh Tach'Ren
Comitaire actif,
Lithophore

Kil'sin  
Le Merakih 7 Jangur 815 à 23h07
 
*** Et enfin la tasse... la chopine de thé fut. Pas trop tôt. Pas trop propre. Pas trop humide. La vraie chopine que servie un lendemain d'orgies inconséquentes. Le Sal' remontait un peu dans son estime.

En buvant la chopine, l'auriculaire levé en l'air pour plus de contraste entre la pouilleuse assemblée, Koi'Seh eût un rire grêle à la suite du Bouffon. Celui-ci jouait autant de la situation qu'il en jouissait. Pouvait-on lui en vouloir ? Pas exactement. Il était là pour ça. Pour se moquer gentiment du monde, et décarrer une fois que son but serait atteint. Pour mieux rire après.

Un comportement tout à fait honorable selon les standards catinesques. ***


"Je sais boire du thé en levant le petit doigt."

*** Soit on en rougit, soit on moque, soit on pige que dalle. Cela permettait de faire le tri entre les éveillés et les autres. Il en restera toujours quelque chose.

Koi'Seh pose sa chopine à terre. Fait rouler vers le moustachu les filets. ***


" Au nom du C.U.L., je te nomme Responsable de la Distribution des Nassambres. Une formation ultérieure sur l'utilisation fourbi vous sera donné en temps et en heures. Ca s'accroche où vous voulez, mais moi, je vais pas porter tout ça pendant la promenade."

*** Reprendre la chopine. Siroter. En effet, le sucre, c'était pour les faibles. Rien à redire. ***


" Je sais reconnaître des champions quand j'en croise. Les pierres aussi. Et même...les bestioles."

*** Regard du phallus putatif de substitution du Bouffon au dit Bouffon. Puis un regard circulaire sur l'assemblée. Une caresse rapide sur une faucille.

Un sourire en coin.

Si les bestioles ne mourraient pas définitivement...

En parlant de bestiole, l'autre muette s'était quand même rangée à ses côtés. Le temps que l'on rentre et elle était rentré. Elle n'avait pas eu le choix. La pauvrette. Ou autre chose... Elle faisait tout pour être transparente. Avec un succès modéré, vu qu'elle était supposée être là. Une pensée pour elle. ***


Pensée :
Allez ma grande, viens voir Tata. Ca va bien se passer. Tu peux t'accrocher à moi quand je bouge pas. Sinon, tu peux rester pas trop loin. Là, tu peux même venir sur mes genoux.


*** Et Koi'Seh de s'éclaircir la gorge. ***


En parlant de champions, il y en a une qui est très discrète. Qui ça ? Vous la voyez pas ? Peut-être que je pourrais vous la montrer sur mes genoux. Lui demandez pas de parler, ça ruinerait son effet. Sisi.Une autre, si elle se met dans un arbre, je vous garanti qu'on la prend pour un piaf. Mais voui. Vous mettez un Bouffon, tendre, jovial et farceur, dessous...Et paf, elle lui tombe dessus sans coup férir. Sans faire un pli.

Bon, après ce qui se passe, si on tient compte de son godemichet anesthésiant, et du sort qu'il réserve aux bestioles... Une oiseuse oiseleuse et un ornithophile Arlequin.

Nous avons un champion organisateur, un champion compteur et un...qui ira courir partout où il faudra, y compris là où il ne faudrait pas...

J'ai sûrement oublié des détails importants, hésitez pas à compléter...

***
Et de retourner à sa chopine. Les filets à moule en moins, elle se sentait libérée d'un fardeau ridicule. Au moins, la gamine tenait chaud. Pas à négliger ça. ***




Lithophage - Lithophile - Lithophore
 
Çaï Varsa
Libertaire
Kil'sin  
Le Julung 8 Jangur 815 à 20h56
 
A frotter comme il le fait, nul doute que ses mains vont prendre feu. A force de petit cercles, la chaleur s'installe dans les paumes de ses mains. Hop, une prise de mains, et c'est les doigts qui en profitent. Elle n'est pas belle la vie ? Pour compléter cette gymnastique du frileux, il glisse les doigts entre le tissus et ses joues.

Un soupir d'aise.

Ils en sont où de la discussion ? Ah ! L'étalage des talents de chacun. Ce qu'il écoute d'une oreille tout aussi distraite que le début de la conversation. Quitte à ne pas retenir grand chose de cette rencontre, en terme d'informations, autant qu'il y ai le minimum : il y en a un qui va faire le chef, et personne ne sait rien faire.

Ce qui l'inquiète plus, c'est cette histoire d'arme. Ce qui occupe les neurones de la froide créature emmitouflée, et muette. Ca, et trouver un moyen de réchauffer son cul, vu que pour les orteils, les crisper et les décrisper semble fonctionner, maintenant qu'ils sont en intérieur.




 
Lamka
Passeurs de temps
Kil'sin  
Le Julung 8 Jangur 815 à 21h41
 
Sur ses genoux ? Non ! Et pis quoi quand même... Certes cette femme lui inspirait quelque chose qui devait avoir attrait à son passé mais de là à passer à l'infantilisation... non... Tout au plus se faire rassurer pour éviter de passer au tableau et réciter sa leçon mais sur ces genoux... Inimaginable... Elle ne répondit donc rien à ce qu'avait lancé sa protectrice et attendait la suite.

Ce n'est qu'un temps après qu'elle se rendit compte que c'était ma première fois qu'elle entendait une pensée privée aussi claire à son égard et de ce fait, elle fut assez enthousiaste et répondit :

Pensée :
Je ne sais pas si cela va bien se passer car comme vous l'avez compris, hum... je n'aime pas bien être mise en avant... d'ailleurs ce genre de pensée entre nous deux me va bien... j'aime pas quand on est trop... c'est plus facile quand...


Un moment elle angoisse :

Pensée :
euuuh au fait, il n'y a que vous qui me recevez bien ?


Ne contrôlant pas encore ce mode d'échange et à l'idée que cette pensée ait pu être entendu par d'autres, Lamka était blême...

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