"
Non, mon loup, je t'arrête. C'est pas ça. C'est plutôt l'histoire d'un mec, toi, qui va lever ses paluches de ma poitrine. Tout de suite."
*** Cette soirée. Il fallait y être, histoire de montrer le coup aux nouvelles gagneuses. Elles étaient là, parce qu'un hasard leur avait fait croire que leur plastique était exquise, et qu'à condition de la vendre, elles auraient le monde à leurs pieds. Ce que c'était mignon. Mais ce que c'était con.
Ca n'a jamais existé. Et n'existera jamais. Une cruche, ça se remplit avant d'être vidée. A la rigueur, ça se nettoie entre deux remplissage, si le temps pour l'affaire le permet.
Mais à part se lester le bas-ventre pour trois ronds, des chiards et une armée de morpions, elles y laissaient leur jeunesse, leurs illusions et peut-être même leur liberté.
A cet âge, pas une de ces imbéciles n'imaginent qu'elles peuvent se faire engrosser par un illustre anonyme, connard de surcroît.
Ce n'était pas Koi'Seh qui allait les contredire. A l'époque, elle était pareille. En mieux fagotée, mieux sapée, mieux maquillée, plus roublarde...mais tout aussi stupide. C'en avait été un gâchis que d'autant plus navrant. Mais bon, c'était devenu une discipline.
Jouer la fausse maladroite. L'ingénue. L'innocente. La salope. La belle-mère, la sœur, la cousine, l'inconnue... Des rôles. Pour le même dénouement : transvaser le contenu de bourses à d'autres contenant. Parfois, ils étaient doués. Parfois, elles osaient. Souvent, c'était d'une platitude à jalouser la poussière qui chaque jour est autant piétinée que soulevée par un vent farceur.
Le pire dans l'affaire, c'est qu'elle l'avait choisi. "Vous êtes libre." La bonne blague. Une liberté qui avait pour seule borne le quartier, c'était d'une connerie invraisemblable. Et puis, "Je fais ce que je veux, ce corps est le mien". Des foutaises pour jeunes kil'sinites romantiques. Crétins incurables que la vie guérissait souvent dans la douleur.
Va expliquer le concept de liberté de vivre dans les Dessous. Le bonne blague. Ou la propriété inaliénable de son corps quand ce dernier se flétrissait plus vite qu'il n'avait fleuri. Sans parler des chiards qui sortaient aléatoirement de son bas-ventre.
La liberté, c'était pas de faire ce qu'un voulait. Non. C'était de choisir ses servitudes. La vraie liberté, assumée, conçue par un renoncement apparent. D'ailleurs, le mâle qui la paluchait avait mal compris le concept de liberté.
Les doigts de Koi'Seh remontèrent le long de l'entrejambe où un objet oblong pulsait. A sa base, le cerveau du mâle entreprenant. ***
"
Tu vois, je veux pas..."
Pensée :Xkefjzrorgnaefbaeiuairgz zepfihaep ::!: euifhaef azefraeofaeofeof SZOIHDAOHIFIOFHAEIOHFAOEBGFOBVOQVQFAEF... Hiiiiiiii... Fromage ? Gdaeopfhzio Enf...Moi...Sin...zfge zetz euk !
"
Bordel !"
*** Pas le temps de jouer. Un truc n'est pas raccord. Vraiment pas. Attirer le mec par terre, l'allonger puis se barrer. Vite. De toute façon, il n'était même pas digne de son temps... ***
Pensée :Jhf ! Qsoup ! Cuilldre..Arthor...Coillor... Soupe de tortue...
*** Ca n'allait vraiment pas. Pas du tout. ***