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D'une Lithophage
Ou l'histoire de la catin lithophore
 
Koi'Seh Tach'Ren
Comitaire actif,
Lithophore

Kil'sin  
Le Matal 6 Jangur 815 à 21h34
 
" Non, mon loup, je t'arrête. C'est pas ça. C'est plutôt l'histoire d'un mec, toi, qui va lever ses paluches de ma poitrine. Tout de suite."

*** Cette soirée. Il fallait y être, histoire de montrer le coup aux nouvelles gagneuses. Elles étaient là, parce qu'un hasard leur avait fait croire que leur plastique était exquise, et qu'à condition de la vendre, elles auraient le monde à leurs pieds. Ce que c'était mignon. Mais ce que c'était con.

Ca n'a jamais existé. Et n'existera jamais. Une cruche, ça se remplit avant d'être vidée. A la rigueur, ça se nettoie entre deux remplissage, si le temps pour l'affaire le permet.

Mais à part se lester le bas-ventre pour trois ronds, des chiards et une armée de morpions, elles y laissaient leur jeunesse, leurs illusions et peut-être même leur liberté.

A cet âge, pas une de ces imbéciles n'imaginent qu'elles peuvent se faire engrosser par un illustre anonyme, connard de surcroît.

Ce n'était pas Koi'Seh qui allait les contredire. A l'époque, elle était pareille. En mieux fagotée, mieux sapée, mieux maquillée, plus roublarde...mais tout aussi stupide. C'en avait été un gâchis que d'autant plus navrant. Mais bon, c'était devenu une discipline.

Jouer la fausse maladroite. L'ingénue. L'innocente. La salope. La belle-mère, la sœur, la cousine, l'inconnue... Des rôles. Pour le même dénouement : transvaser le contenu de bourses à d'autres contenant. Parfois, ils étaient doués. Parfois, elles osaient. Souvent, c'était d'une platitude à jalouser la poussière qui chaque jour est autant piétinée que soulevée par un vent farceur.

Le pire dans l'affaire, c'est qu'elle l'avait choisi. "Vous êtes libre." La bonne blague. Une liberté qui avait pour seule borne le quartier, c'était d'une connerie invraisemblable. Et puis, "Je fais ce que je veux, ce corps est le mien". Des foutaises pour jeunes kil'sinites romantiques. Crétins incurables que la vie guérissait souvent dans la douleur.

Va expliquer le concept de liberté de vivre dans les Dessous. Le bonne blague. Ou la propriété inaliénable de son corps quand ce dernier se flétrissait plus vite qu'il n'avait fleuri. Sans parler des chiards qui sortaient aléatoirement de son bas-ventre.

La liberté, c'était pas de faire ce qu'un voulait. Non. C'était de choisir ses servitudes. La vraie liberté, assumée, conçue par un renoncement apparent. D'ailleurs, le mâle qui la paluchait avait mal compris le concept de liberté.

Les doigts de Koi'Seh remontèrent le long de l'entrejambe où un objet oblong pulsait. A sa base, le cerveau du mâle entreprenant. ***


" Tu vois, je veux pas..."

Pensée :
Xkefjzrorgnaefbaeiuairgz zepfihaep ::!: euifhaef azefraeofaeofeof SZOIHDAOHIFIOFHAEIOHFAOEBGFOBVOQVQFAEF... Hiiiiiiii... Fromage ? Gdaeopfhzio Enf...Moi...Sin...zfge zetz euk !


"Bordel !"

*** Pas le temps de jouer. Un truc n'est pas raccord. Vraiment pas. Attirer le mec par terre, l'allonger puis se barrer. Vite. De toute façon, il n'était même pas digne de son temps... ***


Pensée :
Jhf ! Qsoup ! Cuilldre..Arthor...Coillor... Soupe de tortue...


*** Ca n'allait vraiment pas. Pas du tout. ***




Lithophage - Lithophile - Lithophore
 
Koi'Seh Tach'Ren
Comitaire actif,
Lithophore

Kil'sin  
Le Dhiwara 15 Fambir 815 à 22h11
 
*** Mais alors, cela n'allait pas du tout. ***


Pensée :
Cailloux.oifzifX58...XCIOFAOFICVDZRefzoefpgçrtfç &hgviniozjuàté)tjfijzeofnhepfhé'çth'hrifzpefzefzeùgzpgzptj'çà&&"utfvbqdjà=^"rié'tuzçghfoP¨0RI1 +R495°JHIRGJZIOSDHEZFIPFA9°TGUZRFVNdhaàçrfz)rgikp vjqpodfhugdb,ùcnPQFHZ°HE£RJ?KHQFHOZ Présentez-vous...


*** Le gars gisait gentiment par terre, serrant dans son poing velu et baladeur sa dignité plus basse que terre. Peut-être était-ce un brin trop fort. Un brin trop violent. Pour toutes les fois où elle avait dit d'enfiler du boyau, il payerait bien assez. Et puis, non, franchement, cela ne pouvait être trop brutal.

Peut-être qu'il avait des relations haut placées qui pourraient de leur bras long mettre fin à toute relation entre Koi'Seh et une tierce chose.

Cela étant, se porter au secours de pareil crétin ne serait en aucun cas une preuve d'humanisme ou d'une quelconque supériorité sur quoi que ce soit. C'est là l'avantage d'une profession où l'on peut être plus bas que terre en termes de dignité apparente : personne penserait ne serait-ce qu'une seconde à rabaisser une catin bouffeuse de quenelle et autres périphrases puritaines.

Bon, ses plans d'évolution, de carrière au C.U.L. n'étaient pas compromis. A priori. Jusque-là, elle avait fourni du bon travail en s'intéressant réellement à son propos. ***


Pensée :
fcvnpafafgn zvnô"à


"Mais fermez-là !"
***
Sauf que la catin se trouvait toute seule. Vraiment toute seule. Physiquement seule. Mais elle percevait des voix. Des voix dans sa tête ? C'est absurde.

Même qu'une avait prononcé le mot "cailloux". Que le reste était un magma indémerdable de bruits. Des bruits. Ou alors des farceurs au mauvais goût évident qui voulaient lui faire perdre la boule.

Ils essayaient, ces bougre ! Ils pourraient même réussir.

"Cailloux".

Et de s'enfiler une bouteille de tord-boyaux. Ca n'allait pas, mais ça ne s'arrangerait pas tout de suite... ***



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