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Martel, Le Retour
Retour de Rubus, Martel et Nashoba à la place du martel
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 19 Astawir 815 à 23h32
 
Le coup de Rubus le tira instantanément de sa rêverie. Il eut une profonde inspiration comme s’il manquait d’air et se laissa trainer par son camarade. Il toussa plusieurs fois en se massant les poignets.

Rubus venait de lui sauver la vie. Jamais il n’aurait pu imaginer qu’une telle magie puisse ainsi l’atteindre. Ce n’était pas la pire façon de mourir mais c’était en tout cas la plus discrète.


Merci, j’étais loin d’imaginer une telle chose possible.

Sa tête lui faisait un mal de chien mais il entendit tout de même ses deux compagnons s’adresser à lui. Quelques secondes suffirent pour remettre un semblant d’ordre dans son esprit.

Pensée :
Plutôt que de nous replier et vu qu’il faut nous mettre à l’abri, nous devrions foncer dans la maison que Rubus a remarquée. Allons-y, cachons-nous et nous verrons ensuite si il est possible de trouver un passage menant aux égouts.

Nous n’avons pas une minutes à perdre, venez.





Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 20 Astawir 815 à 20h20
 
Heureusement qu'après quelques secondes seulement Khan fut capable de reprendre le dessus. Ainsi que le Lecteur l'avait sit, ils n'avaient que peu de temps devant eux pour trouver un abri. Dans le cas contraire, il faudrait faire face à une série de bestioles peu réjouissantes.

La réponse de Kharib à la pensée de Nashoba fut claire tandis qu'il était encore à se déplacer vers eux, silencieux et dissimulé:


Pensée :
Il n'est pas question de se replier. Il faut entrer dans une maison pour se remettre d'aplomb. Et il faut le faire maintenant ! Cessez aussi de parler d'égoûts. Il s'agit de tunnels de marchandises dans lesquels nous devrions déboucher, pas dans des conduits d'excréments.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Luang 20 Astawir 815 à 21h40
 
Pensée :
Hé bien dans tous les cas si on avance autant aller jeter un coup d’œil à la maison que je pense avoir repéré et voir si l'escalier vermoulu du fond de la maison donne sur ces tunnels.


***
Tout en disant cela Rubus prend énergiquement le bras de Nashoba et l'entraine au cas où il soit encore étourdi par le coup. Il ne vérifie pas que Martel suive mais s'attend à ce qu'il le fasse. Sauf si Martel ne suit pas ou si Nashoba résiste, les 3 devraient se retrouver bientôt ensemble dans la maison suspecte.
***



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Narrateur
 
Le Julung 23 Astawir 815 à 22h43
 
La brume s'accumulait, les secondes s’égrainaient.
L'un d'entre eux était encore faible après le piège dont il était sorti de justesse.
Un autre l'aidait à avancer.
Un troisième les rejoignait.

La brume s'accumulait, les créatures s'agitaient, elles tournèrent finalement leurs regards vers le trio !
Commencèrent à bouger vers eux.
Et stoppèrent net dés qu'ils furent à l'intérieur...

Ils étaient en... sécurité.
De justesse, une fois de plus.
Mais la sortie ne pourrait pas se faire par la même porte sans une diversion à l'extérieur, trois créatures s'étant agglutinées non loin de là.

Cette maison dénotait dans l'ambiance délétère de la place du Martel.
Elle était presque paisible. Comme dénuée de cette mort qui rodait partout ailleurs.
Il n'y avait pas de brume à l'intérieur, ils pouvaient le voir maintenant qu'ils étaient entrés.
C'était une sorte de havre. De refuge.

Vers le fond de la pièce unique, délabrée néanmoins, un escalier vermoulu et sombre descendait vers les profondeurs.
Aucune lumière. Aucun bruit. De la poussière déposée depuis des lustres.
L'escalier ne semblait pas bien solide.
Soit c'était une illusion, soit c'était un piège, soit... il était difficile d'imaginer ce passage régulièrement emprunté par leurs ennemis.

Ils étaient en sécurité, mais coincés si une intervention extérieure ne détournait pas les monstres.
L'autre issue était pour le moins à l'opposé de ce à quoi on pouvait s'attendre.
Des choix s'imposaient...

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Vayang 24 Astawir 815 à 21h07
 
Le Lecteur avait rejoint ses compagnons d’expédition avant que la porte ne soit refermée au nez et aux mouches technologiques des monstres. L’absence de brume à l’intérieur était rassurante, en partie. Cette absence avait cependant été escomptée pour tirer d’affaire Khan. Ils pouvaient à présent respirer et prendre un peu de temps pour réfléchir.

Des choix s’imposaient, comme à chaque fois. Se trouvaient-ils à une croisée de chemins ? Cela paraissait être le cas avec, d’une part, l’escalier menant sous terre et, d’autre part, la perspective de retraverser la Place du Martel en slalomant entre les Pest’hilents. Situation enviable s’il en était.

L’escalier pouvait constituer un leurre, ou un piège. Et il était certes peu probable que leurs ennemis aient utilisé ce chemin régulièrement. Pourtant, en regardant les choses différemment, s’il était possible de concevoir la pièce comme un havre de paix, l’ennemi ne devait assurément pas s’y risquer. Et peut-être était-ce justement l’endroit par lequel pénétrer dans les souterrains, précisément parce que l’accès n’avait pas été condamné. Pour quelle raison cette maison et pas les autres ? Peut-être qu’un sortilège la protégeait, ou que le dernier habitant, lanyshsta, hantait encore l’endroit, empêchant l’ennemi de s’emparer de ces murs.

Kharib prit le parti de fouiller tout d’abord la pièce unique dans laquelle ils se trouvaient. Un indice éventuel ne devait pas leur échapper par négligence.


Cherchons si un mécanisme, un document ou une cache est dissimulé ici.

Joignant le geste à la parole, il se mit à inspecter la pièce.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Sukra 25 Astawir 815 à 11h01
 
De son côté Khan avait encore du mal à se remettre de ce qui venait de lui arriver. Son mal de crâne empirait et l’aide de son camarade fut la bienvenue pour l’aider à avancer jusqu’à l’abri.

Cet endroit semblait invisible aux monstres comme protégé par quelque chose. C’était le point d’observation optimal qu’il aurait volontiers utilisé lors de sa dernière visite.

Le battant passé, Khan se posa dos au mur et s’assit sur le sol en respirant profondément.


J’ai besoin de quelques secondes.

Se sentir aussi vulnérable face à cette magie ou cette technologie avait de quoi dérouter. Sur quoi allaient-ils tomber la prochaine fois ? Même s'ils trouvaient le responsable de tout cela, il était clair qu'il était bien trop évolué pour eux.

Thanal’ot regardait ses camarades qui allaient sans doute fouiller un peu partout tout en pensant à ce qu’il avait rêvé. Il avait sortis une petit cellule d'énergie maison et commença à retirer certain fil. Une mini décharge devrait faire l'affaire.

Quelques secondes tout au plus et il reprendrait complètement le dessus.





Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Sukra 25 Astawir 815 à 22h27
 
***
Pendant que Martel examinait les lieux et que Nashoba se remettait de ses émotions - Rubus ayant un peu de remords de l'avoir frappé si fort, en même temps il débute pour assommer - Rubus s'assit et réfléchi aux options qu'ils avaient.

Il décida que le moment était bon de leur dire ce qu'il pouvait faire dans la situation, après libre à eux de juger de l'utilité ou non de la chose :
***


Messieurs, dans la situation actuelle je peux envisager plusieurs actions mais aucune ne me parais satisfaisante :
Tout d'abord je peux essayer de renforcer magiquement l'escalier vermoulu. Pas très utile si il s'agit d'une illusion ou d'un piège, et je ne suis même pas sur que ça puisse marcher car c'est beaucoup plus gros qu'une arme.

En 2éme option je peux proposer de faire courir très très vite l'un de vous ou moi même. En courant rapidement à ce point il devrait être possible de courir entre les pest'hilent pour faire demi tour sans leur donner le temps de réagir. Cela peut permettre à l'un de nous de s'enfuir, et sauf si la brume pénètre à l’intérieur de l'habitation pendant ce temps, si je termine par moi on devrait pouvoir tous évacuer.

Malheureusement je n'ai pas de 3éme option, ou à la limite je peux tenter de renforcer les capacités intellectuelle de l'un d'entre vous si vous avez une solution qui nécessite d'être renforcé pour être assez efficace.



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 26 Astawir 815 à 14h41
 
La Place du Martel avait une quarantaine d’années. Et elle était tombée en désuétude. Que pouvait-on imaginer trouver en pareil endroit ? Que ne pouvait-on pas trouver en pareil endroit ? Une quarantaine d’années d’abandon suffisaient-elles pour en faire un cimetière d’âmes condamnant la faune à émigrer ? Il était évident que quelque chose de plus puissant avait fait main basse sur les environs.

Mais pas sur la maison dans laquelle ils avaient trouvé refuge. Qu’est-ce qui distinguait cette dernière des autres demeures et du reste de la place ? Pour quelle raison restait-elle hors de portée de l’activité de leur ennemi ?

En dépit de l’absence de mécanisme tout comme celles de document et de caches, attestées par la recherche infructueuse, les interrogations demeuraient.

Le Lecteur s’approcha de l’escalier, source de tous les espoirs et de toutes les incertitudes. Il tenta d’y déceler des faiblesses. Etait-il aussi vétuste et bringuebalant qu’il en avait l’air ou était-il somme toute suffisamment solide pour supporter le poids des lanyshstas ? Y avait-il des traces dans la poussière sur les marches ? Qu’était-il possible de voir en contrebas en se penchant depuis le sol de la pièce ?

Voilà une nouvelles série de questions auxquelles Kharib consacra du temps pour trouver des réponses.

A Rubus qui se demandait qu'entreprendre, il signala:


Je vais inspecter l'escalier. Il faut veiller à ce qu'il n'arrive rien.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Narrateur
 
Le Dhiwara 26 Astawir 815 à 16h51
 
L'escalier était vermoulu... mais paradoxalement, semblait solide.
Comme si le bois extérieur avait vieilli, mais qu'une structure interne le maintenait en état correct.

Les premières marches grinçaient dés qu'on les touchait.
Si quoi que ce soit se trouvait en dessous, ce serait prévenu sans plus de précaution.

Aucune trace dans la poussière accumulée.
Cela - en plus de l'évidente exclusion de cette maison de l'influence néfaste alentour - confirmait que ce lieu très particulier était comme... protégé ?
L'était-il aussi contre des Lanyshstas ?
Ou était-ce tout simplement une manœuvre de plus de leurs ennemis ?


En contrebas, un noir profond régnait.
L'escalier descendait sur au moins dix mètres, à vue de nez.
Trop profond, selon les connaissances de Kharib, pour correspondre à un quelconque accès aux souterrains.
Décidément, par un heureux hasard peut être mais aussi par leur insistance, ils avaient trouvé un endroit plus qu'étrange...

Restait à savoir si et surtout comment ils allaient descendre...

 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 26 Astawir 815 à 19h31
 
Khan apparut à côté de Kharib. Il semblait avoir repris le dessus, le temps pour un repos complet attendrait.
Le lanyshta observa l’escalier en fronçant les sourcils. A première vue, ce n’était pas ce qu’il s’attendait à trouver et c’était un mystère de plus à ajouter à cette étrange place du Martel.

Je ne sais pas ce que tu en penses mais il l’air de descendre bien trop bas pour des souterrains.

Dit-il à Kharib en parlant de l’escalier.

Je n’arrive pas à voir le fond et il n’y a pas l’air d’avoir grand monde.
Mais restons tout de même vigilant.


Il sembla réfléchir à un moyen de descendre par l’escalier sans faire de bruit ou sans utiliser l’escalier. Puis une autre idée occulta la première. Il tapota son épaule pour enlever la poussière tout en demandant.

Est-ce que l’un d’entre vous à quelque chose pour allumer un feu sans faire de bruit ?

Trouver du bois ne serait pas un problème et il anticipa une possible réponse.

Je déconseille fortement l’usage de la magie.
Comme l’avait dit Klem, c’est ce que nos ennemis attendent et c’est leur seul moyen de nous découvrir.


Il ouvrit ensuite son sac en bandoulière et, après quelques secondes, en retira un flacon jaunis avec une étiquette écrite en Patois de Kil’dé. L’inscription était presque effacée mais l’étiquette semblait pourtant récente.

*** ***


Sauf si vous cachez des torches, j’ai du vernis à l’huile qui pourrait faire l’affaire.



Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Dhiwara 26 Astawir 815 à 19h42
 
« Lors de la première expédition j'avais 2 torches, mais elles ont fini par se consumer et je n'ai pas pensé à en racheter ce coup ci. Par contre j'ai toujours mon briquet à amadou qui ne fait pas trop de bruit pour allumer quelque chose. »
Répondit Rubus à voix basse.


Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 26 Astawir 815 à 20h28
 
Le Lecteur était pensif à l'égard de cet escalier. Il était trop profond pour mener à un simple souterrain. Mais jusqu'où menait-il? La question, nouvelle, s'ajoutait à la liste. Le problème, c'était que cette dernière avait plus tendance à s'allonger qu'à rétrécir tant les questions demeuraient souvent sans réponse jusqu'alors. Mais il n'était pas dit qu'elles le resteraient indéfiniment...

Pensif, il répondit simplement à la première intervention de Khan:


Effectivement. Ce n'était pas ce à quoi je m'attendais en entrant ici.

Se relevant ensuite, il reprit à la suite de Rubus:

J'en ai aussi un. Il devrait être possible d'allumer ainsi du bois mort et de descendre une torche improvisée le long de l'escalier par l'ouverture à l'aide de la corde de Rubus, afin d'en voir davantage.

Peut-être sera-t-il ensuite possible de faire glisser l'un de nous en rappel le long de l'escalier.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Luang 27 Astawir 815 à 13h07
 
Faire glisser l'un de nous en rappel ou même 2 ne changera pas grand chose. Nous sommes 3 et le but est de rester une équipe. Nous devons trouver un moyen que personne ne reste en arrière ou n'ait à descendre l'escalier en faisant grincer les marches.
Ou sinon autant tous descendre l'escalier, ça ne sera pas moins discret et ça sera plus facile que de tous descendre à la corde.

En fait ce qu'il faudrait surtout c'est trouver un moyen d'attacher cette corde pour qu'on puisse tous descendre, même si ça signifie abandonner la corde ici.



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 27 Astawir 815 à 22h16
 
Certes, le troisième ferait certainement du bruit. Mais les deux premiers auraient déjà pu voir ce qu'il se passait en bas et s'il était impératif de conserver le silence ou non. Peu importait. Pour l'heure, il fallait déjà tenter de voir davantage, avant d'imaginer une descente sous la place du Martel, pour que cela soit bien là que l'escalier mènerait les explorateurs...

En direction de Khan:


Tout ce qu'il faut pour fabriquer une torche?


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 27 Astawir 815 à 23h25
 
De son côté le Kil’darien réfléchissait aussi à un moyen de descendre sans faire de bruit. La corde pourrait faire l’affaire et deux personne silencieuse en bas valait mieux que l’autre solution, bien plus bruyante. Il fallait essayer de garder cet effet de surprise, en espérant qu’ils n’étaient pas attendus.

Après avoir sortie son vernis à l’huile il s’était mis en quête de morceaux de bois suffisamment robustes pour servir de torche pendant un certain temps.

La maison en piteux état offrait quelques morceaux de choix que Khan ramena assez rapidement au groupe. Les deux autres avaient des briquets, lui le combustible. Il ne manquait donc qu’un morceau de chiffon et le vieux tissu qu’il utilisait pour enrouler la nourriture qu’il transportait ferait parfaitement l’affaire.

Il déchira l’étoffe en trois bandes suffisamment longues et les enroula rapidement autour des trois bâtons qu’il avait ramassés.
La voix de Kharib le ramena vers ses camarades.


Tenez, elles devraient faire l’affaire.
Je vais en prendre d’autre que nous pourrons allumer si les premières s’éteignent.


Il leur donna des torches artisanales et tenait toujours la fiole de vernis.

Je propose de faire descendre deux personnes à l’aide de la corde en espérant que la corde soit suffisamment longue. Les deux en bas feront ensuite un rapide repérage de ce qui les entoure avant que le troisième ne les rejoigne.
Restons aussi discret que possible, ne communiquons plus que par télépathie.


Un air songeur passa sur son visage puis il poursuivit avec un sourire en coin.

Difficile pour moi de dire lequel de nous est le plus léger, mais je suis de loin le plus grand.
Je vous assurerai pendant la descente, soyez sans crainte je me sens bien mieux.

Combien a-t-on de mètres de corde Rubus ?





Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Matal 28 Astawir 815 à 09h15
 
Hum, tu es sans aucun doute le plus grand, mais il me semble que je suis le plus fort. Mais peu importe, si tu préfère nous assurer je veux bien te laisser. Dans tous les cas assurons d'abord ensemble Martel et si tu voit que tu fatigue en le descendant on pourra toujours inverser les rôles. Et je suis d'accord que dès que nous seront en bas il sera préférable de se limiter à la télépathie.

Sinon pour la longueur de corde, j'ai une bonne longueur mais je n'ai aucune idée de la longueur précise. Si tu veux mesurer je t'en prie. C'est une corde tout à fait standard vendue telle qu'elle est et non au mètre. Cela dit je pense que l'important n'est pas de savoir si elle a une taille précise, mais de savoir si on atteint le fond ou non. Peut être peut on faire descendre une torche pour voir si on atteint le fond.



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Matal 28 Astawir 815 à 20h51
 
Tandis qu'une torche était descendue aussi loin que possible avec la corde, afin d'en apprendre autant que possible sans se risquer, Kharib se préparait, nouant l'autre extrêmité de ladite corde autour de sa taille. Il descendrait en premier. Il l'avait deviné avant même que ses compagnons ne le désignent par élimination.

C'était un peu comme la solitude du coureur de fonds qui se préparait pour un marathon. Il ne savait pas ce qu'il trouverait en bas des marches. Peut-être une créature ignoble, ou même plusieurs. Peut-être un abri souterrain. Peut-être un laboratoire secret d'un allié providentiel. Peut-être un enchevêtrement de couloirs. Peut-être rien...



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Merakih 29 Astawir 815 à 11h12
 
***
Pendant que Martel nouait la corde autour de sa taille, Rubus se penchait pour essayer de voir ce qu'éclairait la torche si tant est qu'elle ne s'était pas éteinte. Si jamais la torche n'a atteint que l'escalier - certes quelque marche plus bas que le début - il essayera de faire basculer la corde pour faire descendre la torche sur le côté de l'escalier - du moins si il n'y a pas un mur de chaque côté de l'escalier l'en empêchant. Bref Rubus fera tout pour essayer de voir le plus loin possible, et même, discrètement et sans se faire voir de Martel et Nashoba il se lance même une "vision vitale" dessus.

Rubus pensait en effet que vu qu'ils sont hors de la brume, ils doivent pouvoir faire de la magie sans se faire repérer, mais il ne tient pas à contredire ses camarades en lançant un sort voyant aussi lance t il un sort potentiellement utile et très discret. Le sort devrait durer quand même assez longtemps, à part si un combat commence car cela empêcherait de maintenir le sort actif. Après le changement de la vision ne permettra peut être rien du tout, ou peut être que de repérer des trucs bénin comme l'absence ou la présence de vie dans les murs (rats, insectes), mais ces choses bénigne peuvent se révéler vitale pour repérer les pièges.
***



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Narrateur
 
Le Julung 30 Astawir 815 à 22h51
 
La torche descend.

Vers la fin de la longueur de corde, avec quelques difficultés pour ne pas qu'elle rebondisse sur les marches ou qu'elle enflamme l'escalier, celle-ci tombe sur de la pierre.
Quinze mètres environ...
Impossible de rien distinguer de précis, le halo de la torche ne suffisant pas à cette distance.
Par contre, aucun bruit ou presque, et visiblement aucun piège de déclenché...

Rubus, de son côté, croit être discret en lançant son sort mais, si ses camarades ne sont pas totalement obnubilés par la descente de la torche et les préparatifs - ce que eux seuls savent -, il se rend compte qu'ils pourraient très bien s'être aperçus de sa démarche...

Néanmoins, considérons que Kharib descend, vu qu'en dehors d'une potentielle cinglante engueulade rien ne vient perturber la situation...



Plus bas.
Toujours plus bas.
La descente est difficile, et même aidé par ses camarades, Kharib ne peut empêcher tout bruit.
Il en fait bien moins que sans la corde.
Mais il en fait un tantinet tout de même...

Arrivé vers le bas, il s'aperçoit qu'il est seul.
Pas de monstre dégoulinant, et... soudain ! De la lumière.
Elle émane du bas, de bougies qui se sont allumées spontanément !

De proche en proche dans l'escalier, des bruits mécaniques à l'intérieur des murs.
Comme des mécanismes qui s'enclenchent.
Cela dure trois secondes haletantes, puis plus rien...

Il voit une pièce.
Vide de vie, mais non de... présence.
Kharib la ressent.
Une présence.
Comme une ombre qu'on regarde intensément, sachant que quelqu'un s'y cache.
La pièce en elle même est garnie d'objets en tout genre, semblant abandonnée depuis des lustres.

Surprenant... et une sensation de paix qui l'envahit.
Oui, ce lieu n'a définitivement rien à voir avec leurs ennemis.
A bien y réfléchir, leurs ennemis ont d'ailleurs peut être choisi spécialement de protéger la place parce qu'il y avait ce lieu ?
Ou s'en servent-ils comme catalyseur de leurs pouvoirs ?

L'escalier, après cette pièce- dont pour l'instant ils n'avaient fait qu'effleurer l'entrée -, continuait de descendre.
Il allait falloir en apprendre plus, mais ils sentent que les risques sont grands à continuer à aller de l'avant.



 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Sukra 2 Manhur 815 à 21h33
 
Le Lecteur arriva à l'entrée de la pièce aux aguets. Il se méfia de chaque ombre et, lorsque les bougies s'allumèrent au sol, encore davantage. Pour autant, il conserva ses mains gantées avec souplesse le long de son corps, prêt à dégainer sa carabine portée dans un étui placé dans son dos. Il observa la pièce silencieuse, allant jusqu'à scruter chaque recoin. Il ressentit une présence. Mais quelle était-elle? Qui était-elle? Que faisait-elle ici?

S'agissait-il du propriétaire des lieux? En "vie"? Sous forme fantômatique? Etait-ce une ombre différente, une ombre n'ayant rien à voir avec la pièce dans laquelle elle se cachait? Etait-ce un allié évident, un allié potentiel, un élément neutre du conflit opposant les lanyshstas à un ennemi encore inconnu, ou un allié de ce même ennemi?

L'ennemi avait-il choisi de protéger la Place du Martel du fait de l'existence de ce lieu particulier? Mais si tel était le cas, pourquoi les défenses avaient-elles été laissées en l'état, voire même émoussées par rapport à leur première venue? Ne s'attendait-on pas à un retour de leur part en ces lieux?

L'ennemi tirait-il de l'énergie de ce lieu? En ce cas par quel procédé?

Dans tous les cas, il fallait en apprendre davantage. Kharib décrivit la situation à ses deux compagnons par télépathie. Il les enjoignit également de faire descendre le second puis le troisième du trio à l'aide de la corde amarée à l'étage.

Une pièce étrange et un escalier qui poursuivait sa course sous terre au-delà de celle-ci. Il fallait qu'ils voient cela.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.

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