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Martel, Le Retour
Retour de Rubus, Martel et Nashoba à la place du martel
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Luang 4 Manhur 815 à 18h31
 
***
Bien que ça se soit allumé en bas, Martel demandais à ce que l'on déscende par la corde. Avait il repéré un piège dans l'escalier ? Rubus ne posa pas de question et alla attacher solidement la corde à ce qu'il trouverait qui ferait l'affaire. Un meuble massif peut être ? ou peut être un pilier porteur ? Peu importe, toujours est il qu'une fois la corde solidement arrimée, Rubus descendit à la corde, probablement assuré par Nashoba le temps d'être sur que la corde tiendra le coup sur son point d'accroche et atteignit, avec plus ou moins de difficulté et de brulures aux mains après une telle descente, le sol. Là il put voir comme Martel et ressentir aussi la présence.
***


Pensée :
Que pense tu que soit la présence ressentie ? ça s'est allumé tout seul je présume, le but étant d'être discret je ne pense pas que tu aurais allumé autant de lumière.



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 4 Manhur 815 à 20h37
 
Heureusement pour Rubus, Khan était trop occupé à imbiber la torche de Kharib d’huile pour porter attention au sort qu’il se lança. Le Lanyshta à la capuche descendit donc le premier assuré par ses deux compagnons. Ce qu’il envoya par pensée fit regretter à Thanal’ot d’avoir proposé de passer en dernier.
Il voulait maintenant voir ça de ses propres yeux pour assouvir cette curiosité qui s’était emparée de lui.

La corde fut attachée solidement à plusieurs meubles et Khan assura donc Rubus. Pendant que celui-ci descendait et que le Kil’darien prenait appuie sur ses jambes et bandait ses muscles il ne put s’empêcher de demander.


Pensée :
Tu as noté quelque chose dans l’escalier ?
J’ai du mal à croire que le lieu soit inhabité, il était bien trop exposé.
Ne fais pas de geste brusque je descends Rubus.


Puis une fois son camarade en bas il tira sur la corde à son tour pour vérifier sa solidité.
Il réajusta ses gants pour se protéger les mains puis il entreprit à son tour une descente.





Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 4 Manhur 815 à 20h58
 
La progression de ses deux compagnons n'était guère rapide. Mais là n'était pas l'enjeu, pour le moment. La corde amarrée, le second descendit. Les pensées affluaient alors. Puis le troisième emprunta le même chemin.

Kharib avait été repéré, les bougies en étaient la preuve. de même, un mécanisme avait grincé dans l'escalier. Toutefois, le Lecteur restait persuadé que l'usage de l'escalier dans sa forme la plus traditionnelle aurait eu des conséquences plus fâcheuses. C'était la raison pour laquelle il avait usé de persuasion auprès de ses compagnons afin qu'ils le rejoignent en employant la même méthode. Et ils finirent par trouver de quoi amarrer la corde en haut avant de se jeter dans l'escalier aidés de celle-ci.

Toujours aux aguets, guettant la moindre ombre ou lumière suspecte, prêt à dégainer sa carabine, il scrutait la pièce, commençant à l'apprivoiser du regard, mémorisant l'emplacement de chaque objet. Le lieu paraissait paisible. Il n'était dès lors pas opportun de sortir une arme en cet endroit. Peut-être même que cela pourrait offenser la présence qu'il avait ressentie dès son arrivée dans la pièce étrange.

Dans le même temps, il répondait aux messages télépathiques.


Pensée :
Oui, un cliquetis s'est fait entendre dans l'escalier. Sans doute ce qui a provoqué l'allumage inopiné des bougies au sol dans la pièce. N'aies crainte, je ne fais aucun geste menaçant et je vous demande d'agir de même. Une présence est détectable. Quelle est-elle est encore indéfinissable. Le propriétaire des lieux, possible. L'ennemi, peu probable. Pour l'instant, je ne sais qui elle est.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Matal 5 Manhur 815 à 21h19
 
Pensée :
Je vais observer les alentours. Vu ce qui s'est passé avec la fontaine il vaudrait mieux qu'au moins un de nous n'observe pas les lieux à tout moment, même si ce n'est pas forcément toujours le même. Même si cette endroit apaise contrairement à nos ennemis qui excitent on ne sais jamais.



***
Rubus fit ensuite ce qu'il avait annoncé, il se déplaça dans la pièce observant chaque recoins, profitant de son sort actif pour repérer éventuellement toutes traces de vie ou du moins ce que lui permettrait le sort, et surtout essayer de repérer ce qu'est la présence ressentie.
***



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Narrateur
 
Le Sukra 9 Manhur 815 à 10h48
 
Après plusieurs minutes d'observation, les trois compères en vinrent à la même conclusion.
Le lieu était effectivement - pour le moment du moins - sûr.

Les statuettes, les bouteilles vides recouvertes de poussière, les restes de linge bouffés par les mites et les assiettes sur ce qui devait à une lointaine époque servir d'autel, tout indiquait que le lieu n'était pas habité.
Depuis longtemps...

La sensation d'une présence s'atténuait peu à peu.
En plus de l'escalier qui descendait plus bas, celui-ci étant en pierre, un éboulement avait fermé un autre accès vers le haut.
Un coup d’œil suffit à comprendre que c'était définitivement inaccessible, mais à regarder l'ensemble de la scène ils commencèrent à comprendre ce qu'était cette pièce.

Initialement, cela devait donc joindre deux maisons.
L'autel ainsi que l'ambiance générale du lieu faisait penser à un lieu de culte.
De culte ?...
Aucun des trois Sharss actuels n'avait ce style de lieu de dévotion, même Kil'dé ne ritualisait pas autant.
Et aucune inscription sur l'autel ou l'arche derrière ne leur était compréhensible...

Bref, un lieu souterrain pour un lieu de culte indiquait forcément un lieu clandestin.
Et même si la sensation de paix persistait, vint peu à peu s'y ajouter un sentiment peu agréable d'oppression.

Le lieu avait du aussi servir à entreposer diverses marchandises, les caisses éventrées et aujourd'hui vides de contenus viables l'indiquait.
Restait à savoir que faire maintenant.
Pour l'instant, ils avaient juste observé, depuis le bas de l'escalier.

Après ces quelques minutes de silence, ils perçoivent un léger bourdonnement.
Cela provient de plus bas...

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Sukra 9 Manhur 815 à 14h15
 
Le quartier abandonné, par une paisible soirée printanière. Les maisons somnolentes. Les lumières blafardes. Les bandes de Krynänns parcourant les rues pavées de mauvaises intentions. Et une ombre. Elle se déplace avec habileté entre les maisons, se hissant parfois sur ces dernières pour balayer du regard les environs. Puis redescendant le long des murs pour frapper à l’abri de la lumière, à l’ombre des regards. Et les Krynänns de joncher le sol, deux ou trois petits trous rouges dans la poitrine. Le temps de les débarrasser de ce qui leur sera désormais inutile et voilà l’ombre repartie, la chasse continue.

Dans la cave de la maison de la Place du Martel dans laquelle ils se trouvaient, les circonstances étaient pareilles : lumière tamisée, silence, quartier abandonné, objets recouverts de poussière. Seuls les Krynänns manquaient au tableau. Mais les mystères les remplaçaient, qui ne se laissaient pas estomper aussi facilement que les rebelles.
Si la présence ressentie disparaissait petit à petit, est-ce que cela signifiait qu’elle était juste apparue pour vérifier que les intrus n’étaient pas des ennemis ? Etait-elle en route pour prévenir quelqu’un de leur présence ? Etait-elle toujours là ? Etait-elle amie ou liée à l’ennemi ?

L’éboulement obstruant l’escalier montant sans doute vers une autre maison était vraisemblablement le fait de leur ennemi. L’accès laissé libre était-il le fruit du hasard ? Le résultat du manque d’entrain d’un membre de la troupe ? Ou plutôt un point lié au propriétaire des lieux ? Lequel avait pu contrer l’ennemi, par la force ou peut-être par l’illusion ou la ruse. Il était cependant avéré que si l’ennemi avait pris la peine de déclencher un éboulement, c’était bien pour une raison évidente : ce qui se trouvait plus bas devait rester secret.

Plus bas. D’où provenait un étrange bourdonnement, comme celui qui pourrait être lié à une génératrice, où il était possible d’accéder en empruntant un escalier de pierre.

Dans la pièce, l’écriture inconnue retint l’attention du Lecteur. Tout en demeurant au bas du premier escalier, il se fit fort de prendre en note les caractères qui ornaient l’autel et l’arche devant laquelle ce dernier se trouvait. Il fallait pouvoir comprendre. Si ce n’était pas tout de suite, cela le serait plus tard.

Ceci fait, Kharib proposa à ses compagnons :


Pensée :
Allons-nous directement en-dessous, voir ce qui provoque ce bourdonnement ?


En effet, le culte qui avait pris place dans cette pièce datait d’une époque reculée à n’en pas douter. Le Lecteur espérait pouvoir en savoir plus une fois de retour au Kil’dé grâce aux écritures qu’il avait copiées. Mais est-ce que l’utilité d’une fouille plus avant était démontrée à ce stade ? D’autant plus que le but premier de leur venue était de faire cesser la brume sur la Place du Martel afin que leur ennemi puisse être chassé de cet endroit.

L'ombre repartirait.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 11 Manhur 815 à 20h19
 
Khan posa les pieds au sol le plus discrètement possible. Il observa la salle en silence, étonné de ce qu’il apercevait. Il avança lentement et se pencha pour observer les affaires entreposés. Tout avait été abandonné depuis très longtemps et rien ne devait être utilisable, néanmoins Thanal’ot resta en observation devant les statuettes cherchant une quelconque représentation. S’il était bel et bien dans un lieu de culte, la représentation du « dieu » ou quelque chose y faisant référence devait bien traîner quelque part.
De même pour les caisses qu’il inspecta rapidement à la recherche d’une inscription.

Son regard passa ensuite sur l’autel puis sur l’éboulement. La langue inscrite n’était pas de Kil’dé ou de Kil’dara ou alors pas de leur époque.


Pensée :
C'est incroyable...
Je n’ai jamais vu un lieu semblable au Kil’dé… L’un d’entre vous a-t-il déjà vu ces inscriptions ?


De son sac il tira un calepin et une petite plume pour noter ce qu’il voyait tout en continuant de penser.

Pensée :
Laisses moi deux secondes pour noter les inscriptions.
L’éboulement vers l’escalier du haut doit venir d’un escalier semblable au premier que nous avons croisé à la surface quant à celui menant plus bas…


Ce qu’il ressentait ne lui disait rien de bon.

Pensée :
Ce qui c’est déroulé ici nous dépasse. Aucun des livres que j’ai lus ne décrit un culte de ce genre.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 11 Manhur 815 à 21h25
 
Le Lecteur prêtait déjà une oreille attentive à ce qu'il se passait en bas du second escalier, quand Khan l'alerta par télépathie avec plusieurs questions auxquelles Kharib répondit rapidement:

Pensée :
Non, ces inscriptions sont étranges. Je les ai notées cependant. On pourra ainsi toujours effectuer des recherches plus tard, au Kil'dé.

Oui, l'éboulement est semblable. Donc est-ce l'accès volontaire laissé ouvert par l'ennemi pour garantir ses propres accès que nous avons découvert ou est-ce encore une autre entrée, ignorée de l'ennemi?

Ce sanctuaire est certes inconnu tant par son emplacement que par son contenu et ses inscriptions. Mais est-il lié à l'ennemi ou plutôt la source d'un allié potentiel?


Puis, il tut ses pensées. Il fallait conserver son attention pour ses sens.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Luang 11 Manhur 815 à 22h39
 
Pensée :
Le lieu paraissait... serein. Totalement à l'opposé de nos "ennemis". Je suis sans doute joueur mais j'aurais tendance à parier sur des alliés potentiel. En conséquence je suis d'avis d'avancer.
Soit dit en passant ceux qu'on nomme nos ennemis ne sont pas forcément les nôtres. Ce sont ceux qui se trouvaient à l'endroit que Klem nous a désigné comme digne d'intérêt, mais au fond qu'ont ils fait contre les Krolanne ou les Lanystha ? Pour l'instant ? Je n'en sais rien. Klem nous avait parlé d'un fils puis s'est rétracté.
Pour l'instant je réserve mon jugement, je constate juste que les lanystha de la dernière génération ne sont pas les plus puissants être pensant de ce monde et je cherche avant tout à comprendre d'où on vient, comment on est devenu ce que l'on est. Et peut être qu'avancer nous aidera à y voir plus clair.


répondit Rubus pour participer à la discussion. Il restait cependant discret et n'avançait pas encore sans le consentement de toute l'équipe.


Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Merakih 13 Manhur 815 à 22h04
 
Tous les trois attendaient, prenaient des notes, se tenaient sur leurs gardes. Sachant que vraisemblablement le mystère de la pièce ne se lèverait pas ici même, pas tout de suite. Il faudrait effectuer des recherches à n'en pas douter. Le Lecteur se demandait même s'il serait possible de trouver autre chose que des indications sur ce culte inconnu pour l'heure. Il était de plus intriguer par le bourdonnement qui se faisait entendre en-dessous du niveau auquel ils se trouvaient.

Il demanda sobrement:


Pensée :
Est-ce que nous poursuivons la recherche par l'escalier?



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Vayang 15 Manhur 815 à 21h00
 
Khan gratta le plus de symboles possible sur son parchemin sans pour autant laisser ses camarades attendre trop longtemps. Il roula ensuite la feuille sur elle-même pour la placer à l’arrière de son sac en bandoulière.

Le lanyshta aurait aimé passer plus de temps dans cette salle pour l’examiner mais ce bourdonnement venait de quelque part et laissait une mauvaise impression. Il n’aurait jamais cru trouver un tel endroit ici..


Pensée :
J’ai terminé…
Allons voir ce qu’il y a plus bas.


Il se déplaça sans bruit vers Kharib, posant un regard décidé sur son confrère.

Pensée :
Je vous suis messieurs.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Sukra 16 Manhur 815 à 15h55
 
Le Lecteur prit résolument les devants dans l'escalier tout comme il était descendu le premier au niveau intermédiaire qu'ils laissaient derrière eux. Au pied de l'escalier, un couloir taillé dans la roche serpentait sous terre. Il était éclairé par endroits d'une lumière verdâtre. Kharib sortit sa carabine de derrière son dos. Le bourdonnement ne lui disait rien qui vaille. Le couloir débouchait finalement sur une caverne qui semblait creusée à même la roche. Kharib jeta un coup d'oeil à l'intérieur, espérant voir une génératrice.

Qu'est-ce que c'est que ce...

Le simple coup d'oeil à l'intérieur suffit à provoquer une inattention de la part du Lecteur due à la surprise. Cela permit aux monstruosités qui se trouvaient dans la caverne de le frapper méchamment.

Un pas de recul pour retrouver un abri dans le couloir d'accès. Il fallait trouver un plan.

Une génératrice...



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Sukra 16 Manhur 815 à 23h51
 
***
Peu de temps après Rubus le suivait. Il s'avança un peu plus loin pour avoir une bonne vue sur la situation.
3 vers immondes, très très immondes même, les attendaient à côté d'une marée d’œufs. Au vu des coups qu'il se prit en avançant vers eux, Rubus estimait le danger à les combattre comme étant risqué mais pas désespéré. Par contre il allait falloir se préparer.
***


Pensée :
Je suggère qu'on commence par une retraite stratégique maintenant qu'on sait à quoi s'attendre et qu'on se prépare avant de redescendre.



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Narrateur
 
Le Dhiwara 17 Manhur 815 à 09h29
 
La descente avait pris longtemps.
Au moins une centaine de mètres, au bas mot.
L'escalier, tout d'abord en pierre, avait fini par déboucher sur un passage rocheux, en pente douce.
L'atmosphère, de plus en plus humide, était oppressante et le sentiment de sérénité avait disparu.

Arrivé en bas, ils remarquèrent - c'est le moins qu'on puisse dire vu les baffes engendrées - que la grotte devant eux était habitée.
Des vers, immondes oui, et des centaines d’œufs.
D'ailleurs, ils ont le temps d'en apercevoir un qui éclot, d'où sort un nouveau ver, semblable aux autres déjà dehors.
Les œufs semblent fragiles.

Dans la grotte, de la mousse verte, partout, de deux sortes.
Une qui semble moins verte, que mange les vers.
L'autre... visiblement qui prospère sur les défécations des vers, très semblable à celle de la place.
Elle se répand sur les murs, et monte à travers des interstices vers le plafond.

Clairement, ils ont trouvé l'origine de la mousse biomécanique.
D'autant plus que les écailles des vers engendrent des vibrations très fortes, désagréables, qui font largement songer à leurs études antérieures sur la mousse.

Maintenant, alors qu'ils n'avaient fait qu'entrevoir la grotte, rester à savoir ce qu'ils allaient faire...

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 17 Manhur 815 à 10h39
 
Une génératrice…

Pourquoi avait-il eu la prétention d’imaginer une génératrice classique, en métal, produisant l’énergie nécessaire aux billes métalliques présentes dans la mousse ? Peu importe. Ils avaient localisé l’endroit de production à la fois de l’énergie diffusée dans les billes et de la mousse elle-même.

Les possibilités étaient évidentes. Les vers étaient à la fois à l’origine de la mousse de la Place du Martel et la source de son maintien. Supprimer la nourriture permettrait de réduire rapidement la constitution de mousse nouvelle, mais il faudrait encore attendre peut-être longtemps avant de voir les vers mourir de faim. Et peut-être que ceux-ci iraient chercher leur pitance ailleurs, renouvelant le problème.

Supprimer les vers et les œufs empêcherait à la fois la création de mousse nouvelle et supprimerait l’alimentation énergétique de la mousse existante. C’était à n’en pas douter la solution vers laquelle se diriger. Toutefois, la mousse moins verte était-elle originaire de la grotte ou avait-elle été importée ici même ? Cela impliquait de savoir si le système mis au point était autonome ou si les trois lanyshstas pouvaient s’attendre à voir arriver quelqu’un ou quelque chose avec une ration de mousse nouvelle.

Mais, vu la pâleur de la mousse, sans doute était-elle l’habitante première de la grotte, à l’abri de la lumière. Ce qui ne signifiait pas que personne ne venait jamais dans celle-là pour vérifier le bon déroulement de l’opération. Il faudrait s’en préoccuper tout au long de l’éradication de la vermine qui peuplait la caverne. Les œufs avaient été apportés ici, la génération spontanée de ce genre de bestioles étant pour le moins improbable.

Eradiquer. C’était bien le terme. Des centaines d’oeufs. Il faudrait pouvoir bouter le feu mais est-ce que cela sera possible, si loin sous terre ? L’air présent suffirait-il à faire vivre un foyer aussi grand ?

De même, avaient-ils de quoi embraser l’excavation parmi leurs possessions ? Un briquet était une chose, mais le combustible ? Remonter dans la maison était envisageable, mais étaient-ils certains que, si les œufs devaient vraisemblablement périr dans l’incendie, les vers déjà formés brûleraient de la même façon ?

Il demeurait beaucoup de questions en suspend.

De plus, la grotte n’avait été que balayée du regard sous l’effet de la surprise. Il fallait connaître davantage le terrain avant de prendre une décision. C’est là qu’un repli tel que le proposait Rubus ne coïncidait pas vraiment avec ce que Kharib pensait. Il avertit donc simplement :


Pensée :
Attendez : je vais observer de manière complétive cette grotte inconnue. Ensuite nous pourrons peut-être nous retirer pour décider de la méthode.


Se dissimulant dans sa cape, il longea le mur rocheux afin de pénétrer dans la caverne. Elle était habitée de vers. Mais Y avait-il un dispositif à quelque part ? Y avait-il autre chose que des œufs et des vers adultes ? Une autre issue ?

D'autant plus qu'il lui avait semblé avoir aperçu une sorte de malle dans un coin.

Plus avancé dans la caverne, il s'approcha de cet élément.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Dhiwara 17 Manhur 815 à 11h47
 
***
Rubus avait effectivement pensé et proposé dans un premier temps un repli stratégique, mais en voyant le nouveau vers éclore il n'en était plus question. Combien y aurait il de ces abominations quand ils reviendrons si ils se repliaient trop loin ?
***


Pensée :
Bon vu la tournure des événements je demande l'autorisation d'utiliser la magie, au minimum mes pouvoirs Lanystha. à moins que vous ne préfériez vous occuper seuls des vers pendant que je vais me reposer un peu plus loin ? Se replier n'est pas une option, combien y aura t il de ces créatures au retour si on les laisse proliférer ?


***
Après avoir dit cela Rubus se dirigea vers une zone où la mousse était moins verte si il y avait une zone suffisamment loin des vers pour ne pas s'en ré approcher tout de suite. Le but de la manœuvre était de savoir si la mousse mangée par les vers donnait aussi cette impression de sérénité qu'ils avaient eu dans la maison au dessus car clairement ce qui donne l'impression de malaise c'est la mousse qui pousse sur les déjection des vers, du moins le semblait il à Rubus.
***



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 17 Manhur 815 à 11h53
 
Le Lecteur, se remémorant les événements récents, ajouta à la pensée de Rubus:

Pensée :
Oui, d'autant plus que nous avons été repérés en descendant l'escalier. Peut-être s'agit-il d'être rapides ici-même avant que quelque chose d'autre ne nous arrive par le couloir...


Ils seraient pris au piège si tel était le cas. Mais ils ne pouvaient pas ressortir de la maison, les monstres pululant aux alentours. Il ne restait que l'option d'accomplir leur destin: celui de faire cesser la damnation de la Place du Martel.

Et de le faire rapidement...



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 17 Manhur 815 à 22h03
 
Le Kil’darien descendit donc à la suite de ses compagnons d’aventure dans l’étrange et profond escalier. Profond c’était bien le mot car Khan n’en voyait plus la fin.
Il se demandait même comment un trou pareil avait pu être creusé, par qui et surtout pourquoi avoir créé un lieu de culte étrange une centaine de mètres plus haut alors que des monstres horribles vivaient justes en dessous.

Et le mot horrible était encore faible. Nashoba fronça les sourcils de dégoûts lorsqu’il aperçut le nombre incalculable d’œuf et les vers géants qui avaient dû les pondre. Ses yeux s’attardèrent aussi sur les murs autour de lui, enfin il trouvait de la mousse. C’était la même mousse qu’il avait étudié avec Kharib et qui n’était en aucun cas d’origine naturelle.
Mais trouver de la mousse si bas voulait dire que la superficie couverte était bien trop grande pour être éliminée à l’aide de leur propre moyen… De même, le lanyshta était assez inquiet à l’idée que toute cette mousse et sans doute les œufs ainsi que les vers étaient d’origine mécanique et étaient surement capable de se reformer une fois détruit.


Pensée :
Vous avez-vu la surface recouverte par la mousse mécanique ?
Il y en a tellement, c’est incroyable…


Dans ce cas de figure il était assez difficile de trouver une raison à cet enchaînement de découverte. Tout était mystérieux, tout semblaient les dépasser ou en tout cas le dépasser lui...mais il était cependant sûre d’une chose : il voulait comprendre, trouver, apprendre.

Toujours proche de Rubus, il examinait toujours la mousse et, comme la première fois, comptait bien en prélever un échantillon.


Pensée :
Nous occuper des vers… Je n’en sais trop rien. Nous avons vu avec Martel à quel point la mousse était capable de se reformer. Nous avons vu de quoi elle était faite et si ces monstres sont bel et bien les producteurs ou même juste un maillon utile à la prolifération de la mousse, nous serons vite submergés par des vers capables de se régénérer à une vitesse folle.

Nous affrontons une technologie bien trop avancée pour nous ne l’oublions pas.


La vue de vers géants et de la quantités importante d'oeufs pouvait déstabiliser n’importe qui.

Pensée :
Prenons notre temps pour analyser correctement la situation. Ces vers sont là depuis longtemps déjà, une minute de plus ou de moins ne devrait pas changer grand-chose. S’ils ont une grande espérance de vie nous risquons de toute façon d’en croiser un très grand nombre.


Khan s’accroupit pour réfléchir aux solutions qui s’offraient à eux.

Pensée :
Tâchons de réfléchir vite et bien…

Martel peut tenter d’avancer sans se faire repérer à l’aide de sa magie et nous pouvons peut être essayer de le suivre. Nous cherchons un générateur mais je commence à penser que les vers sont le générateur que nous cherchions.

Nous pouvons les observer quelques temps, tenter d’en apprendre davantage.

Ou bien entendu comme il l’a été suggéré, nous pouvons tenter de détruire ces vers… Je ne garantis rien là-dessus, je ne sais même pas si nous en sommes capable mais il est clair que si nous arrivons à les détruire tous, nous stopperons la prolifération de cette mousse biomécanique. Je vous suivrai si vous décidez de partir là-dessus.


Toujours très sérieux, une autre idée sembla germer dans son esprit.

Pensée :
Que pensez-vous de mettre le feu à la mousse qui n’a pas été transformée ? Si nous privons les vers de nourriture, peut-être finiront-ils par partir ou mourir ?


Mais bien sur sauf si la mousse avait tendance à très bien brûler, il allait avoir besoin de beaucoup de magie et de bien plus qu’une fiole de vernis à l’huile pour faire le boulot.



Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 17 Manhur 815 à 22h29
 
Manifestement, pour l'instant, la tactique à adopter différait dans l'esprit des trois lanyshstas. Il restait toutefois le dénominateur: éliminer les vers et leurs oeufs.

Ce qui était surprenant c'était que les vers, biomécaniques évidentes, étaient en mesure de produire eux-même de la technologie: les billes qui se trouvaient dans la mousse.

Inflitré dans la grotte au bénéfice de son expérience dans l'art de la discrétion, le Lecteur cherchait un indice qui aurait pu échapper lors du premier coup d'oeil, quelque chose qui permettrait au groupe d'avoir un avantage sur leur ennemi, trouver leur point faible par exemple.

La malle était une source d'attention, mais il avisa également des éléments métalliques parmi les oeufs et s'interrogea sur leur utilité.


Pensée :
MMhh je ne pense pas que les vers puissent se reformer. Les bestioles de la Place du Martel ne le peuvent pas. Seule la mousse en est capable, pour l'instant.

Nous n'avons peut-être pas tout le temps. Notre présence a été perçue. Il nous faut agir vite par précaution. Il faut détruire les vers et leurs oeufs.

Le feu pourrait être une idée, à moins que je ne trouve autre chose...



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Luang 18 Manhur 815 à 17h20
 
Pensée :

Hum, j'ai des doutes sérieux sur l'utilité d'un feu dans les circonstances actuelles. Tu veux nous faire tous tuer ? à supposer que le feu puisse prendre avec le peu de combustible qu'on a, rien que le temps qu'on s'échappe on sera déjà à moitié étouffé par la fumée et après le feu risque fort de se propager à la maison au dessus.


***
pendant la discussion et Rubus et Nashoba fuyaient les vers en rebroussant chemin vers l'entrée pendant que Martel s'était fondu dans les ombres et était allé voir un peu plus loin. Se produisit alors un phénomène naturel mais que Rubus n'avait pas prévu initialement. Certains vers les avaient pourchassé, mais... pas tous à la même vitesse. Ils n'étaient pas assez organisé et une opportunité se présentait avec un vers isolé du reste.

Rubus s’immobilisa. - hasard ou non, sur une zone de mousse qui lui paraissait moins verte, semblable à celle que mangeais les vers. Peut être était ce une illusion d'optique liée à la fatigue, ou peut être étais ce vraiment le cas, toujours est il qu'il essayera de ressentir si oui ou non cette mousse dégage une énergie positive avant de passer à l'attaque. - Après s'être immobilisé là, Rubus se prépara mentalement à faire face à son unique adversaire et averti Martel et Nashoba qu'il allait passer à l'attaque sur le ver isolé.
***

Pensée :

Nashoba, vu que tu es bon soigneur tient toi prêt à venir en soutiens. N'attaque pas tout de suite, tu terminera le ver si on échoue à le tuer. Martel, j'aurais besoin de toi sur ce coup là. Le but est de tuer un premier ver pour voir si ça peut impressionner les autres ou affaiblir la sensation de malaise que l'on a.
On passe à l'attaque dans 2 minutes ou à la prochaine attaque du ver en profitant de l'ouverture de sa défense. En attendant je reprends mon souffle pour être prêt aussi. En le prenant en tenaille le ver devrait avoir des difficultés à se défendre.
Ho, j'en profite, j'aimerais que tu estime son armure lors de ton attaque. Si tu me dis qu'elle est épaisse je vais tester d'attaquer avec mes pouvoirs lanystha. ça pourrait bien être la meilleure de mes attaques dans les circonstances présentes. Si tu n'arrive pas à estimer à vue, j'essayerais d'estimer au toucher après un premier coup de fléau.


***
Que ça plaise ou non à ses camarades, Rubus venait de prendre naturellement le commandement d'une attaque coordonnée. Rubus espérait que ses camarade ne contesteraient pas son autorité sur ce coup là, même si ça ne le dérangeais pas si un autre coup quelqu'un d'autre prenait le commandement stratégique.
***



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.

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