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Martel, Le Retour
Retour de Rubus, Martel et Nashoba à la place du martel
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Julung 4 Jayar 815 à 23h02
 
Le Lecteur était attentif aux oeufs lorsqu'il perçut la série de messages de Nashoba. Il répondit machinalement:

Pensée :
Les capsules sont vides. Elles ont été introduites dans la grotte par forage de deux trous au-dessus de leur position. Le contenu des capsules s'est répandu dans la grotte. Il reste à savoir ce qui se trouvait dans les capsules:

Les tubes?

...

Les oeufs?

...

La mousse?


Puis, il enchaîna:

Pensée :
Oui, j'arrive.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Julung 4 Jayar 815 à 23h14
 
Lentement, Khan prend le chemin inverse pour remonter. Beaucoup de choses l’avaient étonné au-dessus. Il n’avait jamais vu un lieu pareil. La pièce avait semblé au départ sécurisé avant de ressentir ce qui se passait en dessous.
Il y avait aussi eu une présence, ils l’avaient tous senti.


Pensée :
La mousse me semble originaire d’ici. Si quelque chose a été introduit c’est peut-être la femme au bec d’oiseau que nous avions rencontré à notre arrivée avec Klem ou alors simplement de nombreux tubes…

Mais compte tenu de la taille des caissons, j’opterai plus pour des personnes. Il est possible qu’elles soient toujours dans les alentours.


Le renégat finit par arriver plus haut, cherchant à capter la présence qui avait disparu un peu plus tôt.
Cette salle devait être fouillée, elle cachait surement quelque chose.


Pensée :
Rubus ce coffre ? Tu avances ?


Il regarde autour de lui, se positionne sans trop faire attention face à l’autel puis dit simplement :

Est-ce qu’il y a quelqu’un ?
Est-ce qu’il y a quelqu’un ?
Est-ce qu’il y a quelqu’un ?



Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Julung 4 Jayar 815 à 23h14
 
*** Rubus qui était allé au coffre, le regarda : ***


Pensée :
Non pas de marque visible. Le fer n'est pas régulier mais ça m'a plus l'air de marques faites naturellement pendant la forge des pièces que une quelconque écriture. Peut être qu'à la lumière on y verrais mieux, mais je ne sais pas si on peut transporter le coffre. De plus il est fermé, et rien qu'à voir la serrure, je ne serais pas capable de la crocheter. Il est peut être possible de forcer le coffre si vous trouvez une barre de fer ou quelque chose du genre, mais ça fera du bruit. La balle dans la serrure pourrait aussi marcher.
Tient d'ailleurs, même si tout combat semble écarté pour l'instant, j'aimerais que vous regardiez si vous pouvez me trouver une matraque, une barre de fer de la longueur d'un bras, ou les 2. Histoire d'être capable de me défendre si jamais on doit de nouveau combattre ou s'enfuir.




Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Vayang 5 Jayar 815 à 21h59
 
Revenu dans la chambre ou plutôt la pièce de cérémonie avec Khan, Kharib recherche les outils demandés par Rubus: une barre de fer et un bâton. Enfin, c'était une matraque qu'il voulait.

Ce faisant, il prend le temps de scruter davantage l'environnement. De voir si quelque chose pouvait avoir échappé lorsqu'ils descendaient sous terre.

Le Lecteur avait rangé son arme. L'atmosphère sereine qui se dégageait de cet endroit n'invitait pas à une démonstration de force.

Il demeurait toutefois sur ses gardes. Parce qu'un endroit inconnu ne pouvait être parcouru la fleur au fusil.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Narrateur
 
Le Dhiwara 7 Jayar 815 à 16h10
 
Il est certaines histoires qui finissent bien.
Il parait...

Tout pourtant, s'était merveilleusement bien déroulé. Jusqu'ici.
Nos trois compagnons, naviguant à vue mais allant prudemment, avaient réussi au delà de toute espérance à localiser, déterminer, focaliser l'origine du mal qui régnait à la Place du Martel.
Certes, de nombreuses inconnues demeuraient.
L'étrange coexistence d'un lieu de paix, surprenant et visiblement sans influence de leurs ennemis, avec plus en dessous l'utilisation via des vers biomécaniques d'une nature préexistante.

On aurait pu imaginer bien des scénarios, formuler des hypothèses, analyser les données, prendre du recul, mais... l'intrépidité des nos aventuriers les avaient entrainé plus bas.
Plus loin.
Plus profond.

La soif de comprendre.
D'apprendre.
Et qui sait peut être de débusquer l'ennemi, voir de le vaincre.

Une fois revenu dans la pièce plus haut. Quelques secondes s'écoulent.
Un sentiment non pas de paix les envahit mais... d'oppression.
Ils ne sont plus seuls.
Ils sont observés. Repérés.

En haut de l'escalier, une forme. Connue.


Samalthia est de retour.

Est-ce la destruction de plusieurs vers qui l'a prévenue ?
Est-ce simplement leur présence ?
Est-ce leur approche des caissons métalliques ?
Impossible à dire, mais... elle était là.

Elle recule, mais ils voient de la brume commencer à descendre l'escalier.
Ils sont bloqués, et absolument plus en sécurité.
Que peut faire la brume ?
Créer des monstres ? Faire éclore les œufs ?
Nul doute qu'il vaudrait mieux ne plus être là lorsque cela se produira.

Remonter est possible, mais en haut les attendent pléthore de créatures et dorénavant l'une de leurs ennemis majeurs.
Descendre est possible, mais le temps leur est compté.
La brume progresse vite, comme animée d'une vie propre...

En bas, le coffre se révélait trop difficile à ouvrir de manière "posée".
Lourd, il pouvait être transporté, mais certainement pas remonté vers la surface via le boyau secondaire découvert plus tôt après la zone des œufs.

Dans la pièce, une seconde fouille ne donna rien de prime abord.
Et les paroles de Khan Thanal'ot, quelques secondes avant d'avoir vu Samalthia, restent sans réponse.
Pourtant...
Est-ce parce que l'impression de sérénité a disparu avec l'approche de leur ennemi ?
Est-ce un hasard, une défense ou une aide voulue ?
Toujours est-il qu'à un moment donné, Khan Thanal'ot marche sur une des pierres du sol.
Celle-ci se déchausse.
Juste ce qu'il faut pour l'interpeller.

En dessous, un objet métallique, brillant. Caché là, à n'en pas douter.
Une montre.
Arrêtée.
Ancienne, et d'une facture délicate.
Aucun mécanisme visible ou évident pour la démarrer ou la remonter.



Ils avaient maintenant quelques minutes, sauf si la brume accélérait sa progression, pour réfléchir, agir et... survivre.

 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 7 Jayar 815 à 20h03
 
Ses questions en trois langues différentes ne trouvent pas de réponse. Il n’y a aucun bruit sauf Kharib qui recherche quelque chose. Quand Khan cherche à bouger, il sent la dalle sur le sol. Il sent que quelque chose se déchausse et même si la chose est insignifiante, elle attire directement son regard.
Khan hausse les sourcils en découvrant l’étrange objet.
Il n’en n’a jamais vu de semblable, le travail apporté à sa fabrication est impressionnant là encore il n’avait jamais rien vu de semblable.

Même si a première vue, l’objet n’est pas une clef et si il ne va sans doute pas les aider dans l’immédiat, Thanal’ot le ramasse, lentement et continu de l’observer.


Pensée :
Les gars, j’ai trouvé quelque ch..


Sa pensée s’arrête alors qu’il remarque Samalthia, en haut de l’escalier.
Son sang se glace.
Il sait ce dont ce monstre est capable avec la brume. Et en parlant de brume, il remarque en même temps que celle-ci avance vers eux.
Il y a danger.


Martel !

Il y a un léger blanc, son camarade a aussi surement remarqué la femme au bec.
Khan se pépite vers la sortie. Ils peuvent surement remonter par le trou plus bas mais si la brume accélère le timing va être serré.

Il s’arrête juste avant de reprendre les escaliers, une boule de feu dans sa main droite. Visiblement il compte mettre le feu pour tenter de ralentir la brume.
Mais peut-on seulement la ralentir ?


On dégage ! Dépêches toi !




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 7 Jayar 815 à 22h00
 
Le carabinier stoppe sa recherche à l'appel de Khan. Regardant dans la même direction que ce dernier. Il comprend immédiatement.

Samalthia... Où était-elle cachée? D'où venait-elle? Qui était-elle réellement? Autant de réponses qui manquaient. Par contre, le Lecteur était persuadé que sa présence était due au fait d'avoir été repéré lorsqu'ils avaient descendu les escaliers. Il se doutait alors déjà d'une telle arrivée sans savoir que cela serait Samalthia elle-même.

Son recul indiquait peut-être une surprise de les voir là, à moins qu'il ne justifie une certaine crainte de voir son bon dispositif de la Place du Martel s'interrompre par leur action conjuguée.

Kharib réfléchit très rapidement. Les choses à faire ne manquaient pas, et ils étaient trois... que trois... Mais l'encapuchonné était persuadé qu'il y avait encore un coup à jouer dans la salle aux oeufs. Cela devait être. Cela ne pouvait qu'être ainsi.

Ses messages télépathiques filèrent à destination de ses compagnons:


Pensée :
Nashoba, peux-tu provoquer un éboulement avec la noxamancie? Si c'est le cas, donnes-moi le machin que tu as trouvé et je file retrouver Rubus pour tenter d'ouvrir le coffre avec et bloques l'accès au souterrain.

On quitte cet endroit. Seul objectif encore: le coffre. On essaie de l'ouvrir avec ce qui a été trouvé.

Ensuite, on passe au-delà de la grotte aux oeufs. Mais il y a encore deux vers dans le couloir suivant, qui maintiennent le mouvement des billes. Si on parvient à détruire les oeufs au passage, on s'esquive par le boyau droit avec le contenu du coffre.


Globalement, le plan était ambitieux. Digne de grands lanyshstas. Mais n'y aspiraient-ils pas?

Lorsqu'il l'aperçut, il jeta rapidement un coup d'oeil à Samalthia et se lança dans l'escalier avec l'objet découvert par Khan ou sans, selon comment que ce dernier agirait. Ils n'avaient pas le temps de former un colloque décisionnel.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 7 Jayar 815 à 22h46
 
Le timing était serré, le plan de Kharib effectivement ambitieux. Comment pouvait-il imaginer que l’objet en question qu’il avait à peine regardé était une clef pour ouvrir le coffre ? Ce n’était pas impossible, l’objet était mystérieux mais tout miser la dessus ?

Khan lança à Martel le regard qui demande cruellement si celui-ci est sérieux puis préférant faire confiance à son camarade qui ne l’avait pour le moment pas déçu, il tendit entre ses deux doigts l’objet en question puis son flacon de vernis à l'huile.


Dépêches toi, je vais la retenir…

Puis il tourna son esprit vers ses deux camarades. Rubus n’était pas encore au courant.

Pensée :
La femme au bec de la place est en haut, on n’a pas longtemps avant d’être en grand danger.
Écoutes bien !
Martel arrive pour tenter d’ouvrir le coffre.
Je vais faire mon possible pour retenir la brume mais je ne garantis pas que les œufs à ta droite restent intacts.
On va partir par le trou un peu plus loin, tiens-toi prêt !


Puis le regard de Khan changea avec la même intensité que lors de son combat contre les larves. Samalthia était sur sa route.

Il jeta d’abord sa boule de feu sur l’escalier pour retenir ce qui pouvait l’être, causer la chute voir la mort de l’intouchable puis il partit dans l’escalier descendant à la suite de Kharib.

Il descendit l’escalier quatre à quatre sur quelques metres frôlant de son bras le mur à sa gauche jusqu’à ce qu’il s’arrête soudain, jeta un regard furtif en arrière puis déchargea un éclair ocre qui courut le long de son bras en direction du mur.


De la folie…

L’éclair se concentra au creux de sa paume et explosa.



Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Dhiwara 7 Jayar 815 à 22h50
 
*** Rubus était un peu perdu : ***


Pensée :
Le mouvement des billes ? De quoi parle tu ? Il y a vraisemblablement des infos que vous n'avez pas partagé avec moi.
Peu importe pas le temps de faire un cours. Donc je vous laisse le commandement et j’obéis ce sera plus simple.
Je vous attends à côté du coffre, si vous avez quoi que ce soit à me demander avant que l'on ne fuie.



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 7 Jayar 815 à 23h08
 
Kharib avait pris les deux objets au passage et volait littéralement jusqu'à la caverne aux oeufs afin de voir s'il était possible d'insérer l'objet dans une anfranctuosité du coffre, permettant ainsi à un dispositif inconnu de se mettre en marche et d'ouvrir le coffre.

Tout miser là-dessus... Mais sur quoi d'autre? Bâtir un plan sur une balle tirée dans le coffre n'était pas concevable. Ce ne pouvait être qu'une action de désespoir, parce que le plan n'avait pas fonctionné. Et le Lecteur ne voyait pas quel autre plan mettre en oeuvre aussi rapidement. Et, après tout, un caractère de ce qu'ils avaient pris pour une écriture pourrait bien se révéler être la place d'accueil de l'étrange montre.

Il arriva près du coffre et de Rubus Tectus lui tendant ce qu'il espérait vraiment être la clé du coffre pendant qu'il sortait la carabine qu'il portait dans son dos, sous sa cape.


Pensée :
Tiens, Rubus, cherche sur ou autour du coffre un emplacement où tu pourrais insérer cet objet pour ouvrir ledit coffre.


Le virtuose de la surprise avait la charge d'en produire une bonne. L'avenir de Syfaria pouvait en dépendre...


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Luang 8 Jayar 815 à 00h20
 
*** Rubus s'exécuta. Il observa aussi minutieusement qu'il pouvais pressé par le temps et l'arrivée de Samalthia prochaine à la recherche d'un endroit où insérer le symbole sur le coffre. ***



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 8 Jayar 815 à 20h21
 
Une montre avec quatre aiguilles. A la structure particulière. A la conception étrange. Voilà ce que Rubus tentait d’utiliser pour ouvrir le coffre qui focalisait toutes leurs folles espérances pour couronner de succès leur expédition. Kharib avait échafaudé ce plan complètement fou en quelques secondes. Après avoir juste entraperçu l’objet dans les mains de Nashoba. Mais, il fallait prendre des décisions. Ils n’avaient pas le temps de tergiverser. Les choix pour ouvrir le coffre n’étaient pas légion. Si ses compagnons avaient détenu une meilleure solution, ils l’auraient fait valoir.

Cela n’avait pas été le cas et le plan proposé avait été mis à exécution. Désormais, il fallait tenir le rôle de chacun.

Kharib se dissimule, attentif à chaque son. Il jette un œil régulier dans le couloir, sur le coffre et sur les œufs.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Narrateur
 
Le Matal 9 Jayar 815 à 11h37
 
Explosion ?
Non...
Plutôt une débauche énergétique qui se met à enflammer tout ce qui peut l'être.
Lentement mais surement.
Cela devrait ralentir la brume, mais rien n'était moins sur.

Ce qui l'était, sur, c'est que la pièce du dessus ne serait plus jamais la même.
Plus jamais aussi accueillante...

L'observation du coffre prend un peu de temps.
Pas beaucoup mais suffisamment pour permettre d'en être certain : la "montre" ne correspondait à aucun système d'ouverture.
Le choix restait le même : forcer la serrure pour voir ce qu'il y avait à l'intérieur, au risque de ne pas pouvoir tout de même emporter le contenu via le boyau de sortie, ou tout laisser là pour une future expédition.

Deux minutes environ se sont écoulées.
La brume n'est pas arrivé dans l'enclave aux oeufs, sans doute effectivement ralentie par les actions de Khan.
Mais...
Le bruit, l'attente, la tension palpable ?
Plusieurs oeufs s'éveillent soudain.
Trois larves sortent, parfaitement matures, et commencent d'emblée leurs attaques, tout en agitant globalement le tas d'oeufs.
La réaction risquait d'être rapide. Trop rapide ?

 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Matal 9 Jayar 815 à 13h05
 
***
En voyant cela Rubus commença par stresser un peu... puis se força à se calmer, respirer lentement pour ne pas attirer l'attention des vers plus que nécessaire et surtout réfléchir à la meilleure option.
Il émit une pensée calme à ses camarades :
***


Pensée :
On n'aura probablement plus l'occasion de revenir ici, je pense qu'on doit tenter de forcer le coffre et prendre tout ce qu'on pourra dedans. Après à vous de voir, c'est vous qui avez les armes à feu et je n'ai pas le temps de forcer le coffre avec la barre de fer que vous m'avez trouvé.
Si il était possible de faire s’effriter la matière qui compose le coffre ça pourrais bien sur être plus discret qu'un coup de feu, mais c'est hors de mes compétences.



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Matal 9 Jayar 815 à 22h26
 
Le plan A n'avait pas fonctionné complètement. Il fallait un plan B. Rapidement, mais pas trop... Ne rien brusquer davantage. La situation était déjà suffisamment compliquée. Il faudrait bouger calmement. Ne pas engendrer de nouvelles éclosions qui pourraient se révéler déterminantes. Toutefois, si l'action doit s'effectuer tranquillement, la réflexion devait se faire à une vitesse autrement plus élevée.

Il repensa à ce qui a été vécu à la Place du Martel, depuis leur première arrivée en ces lieux. Les vers biomécaniques avaient été présents en premier, qui mangeaient de la mousse normale pour en produire une variété particulière sur leurs déjections. Sans doute, les deux capsules avaient-elles contenu des billes, lesquelles ont alors infesté la mousse et, mue par les oscillations des vers, celle-ci s’est retrouvée sous les pavés de la Place du Martel. La brume était alors générée par cette mousse spéciale, permettant l’activation de monstruosités.

Supprimer la mousse, les vers, les billes, au choix. Autrement dit, l'intermédiaire, la cause, l'agent.

Le Lecteur exprima à ses compagnons:


Pensée :
Il nous faut rester calmes mais agir avec détermination dans ce que nous entreprendrons. Je propose que vous emportiez le coffre jusqu'au bas du trou qui sera notre sortie. Là-bas nous verrons si nous aurons encore le loisir disponible pour l'ouvrir d'une autre façon que celles essayées jusqu'ici.

Je vais passer jusque de l'autre côté de la caverne. Je répandrai de l'huile sur les oeufs et mettrai le feu dès que nous sortirons par le conduit.


La montre, le coffre, le puit, ce qui était nécessaire.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Matal 9 Jayar 815 à 23h46
 
***
Transporter un coffre n'est certes pas vraiment discret, mais en avançant doucement on peut réussir à ne pas exciter les vers. Enfin pas trop. Ils attaquent une fois de temps en temps, font mal, mais on serre les dents et on continue d'avancer et ils ne ré-attaquent pas tout de suite. C'est ainsi que Rubus et Nashoba rejoignirent péniblement le pied de l'escalier.
Là impossible de transporter le coffre dans le conduit salvateur, pas de cachette en vue, du moins aucune que voit Rubus, pour pouvoir sortir quelque chose il allait falloir tenter d'ouvrir le coffre.
Par contre les vers les entouraient... Rubus regarda le coffre, qui allait certes peut être être forcé, puis la sortie : un enchevêtrement de lianes.
Clairement, si d'avantages de vers rappliquent et que Nashoba et lui se précipitent sur la sortie... l'un des 2 devra rester en attendant que l'autre ait fini de grimper, et blessé comme il l'était, si il restait Rubus risque d'y laisser sa peau.
Aussi pendant que Nashoba tente de forcer le coffre, il décida de sortir de là :
***


Pensée :
Bon on ne va pas tous pouvoir passer en même temps, sinon les lianes risquent de s'arracher. Voyez ce que vous pouvez faire pour ouvrir le coffre, je passe devant pour sortir. Si les vers repassent à l'assaut sinon je suis mort.



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Julung 11 Jayar 815 à 20h45
 
De la folie, ce qu’il avait tenté était de la folie. Khan descendit les dernières marches de l’escalier en catastrophe ne regardant en arrière qu’une fois en bas pour voir si ce qu’il avait fait avait servi à quelque chose. Il trébucha et tomba à genoux dans sa précipitation.
Il prit quelques secondes pour voir si la brume ne les suivait plus puis poursuivit vers ses camarades.

Plus bas, la situation avait déjà bien empirée. Il n’y avait pour le moment plus de brume grâce à lui certes, mais des larves étaient sorties de leur œuf, de nombreuses larves même. Tout en avançant et en tentant de rester à l’écart de ce qu’il voyait comme une menace des plus dangereuses, il rejoignit ses camarades vers le coffre et les aida à lentement l’amener vers la « sortie ».

Plus ils avançaient et plus les monstres sortaient de leurs nids. Rubus et Khan faisait aussi vite que possible mais le Kild’arien pouvait analyser la situation qui commençait à leur échapper.

Il voyait presque 7 vers, tous aux aguets, tous aussi dégoûtant les uns que les autres leurs foncer dessus pour tenter de les mettre en pièces. Khan lâcha le coffre pour esquiver.


Pensée :
Il y en a beaucoup trop ! Martel, répands l’huile et sors de là !
Rubus est déjà en train de grimper.


Soudain, un coup venant de droite le projeta violemment sur le côté et lui arracha un râle de douleur. Khan agrippa la tête du vers, qui ouvrait sa gueule pour le déchirer, avec ses deux mains et l’immola.

CONTINUE !

La phrase était pour Rubus, il savait que celui-ci tenterait de redescendre pour l’aider.
Mais quelle folie.
La situation était désormais hors de contrôle.

D’un coup de pieds, Thanal’ot repoussa la larve partiellement brulée qui était sur lui et se redressa à nouveau, une main sur ses côtes.
La douleur le transperça comme des milliers d’aiguilles.
Les autres larves arrivaient très vite, bientôt il n’aurait plus de temps.


Pensée :
Martel, il faut sortir d’ici !
Grimpes pendant que j'essaye d'ouvrir le coffre !


De son autre main il attrapa son arme à feu et la pointa sur la serrure du coffre ancien.

...

Une fois Martel proche de lui, il fit feu sur la serrure..




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Julung 11 Jayar 815 à 21h21
 
Il y avait le temps de la réflexion. Il y avait le temps des cerises. Il y avait le temps des vers. Lorsque Khan et Rubus furent sortis de la grotte aux œufs, Kharib mis le feu aux œufs avant de fuir discrètement vers le trou. A peine le coffre posé au bas de ce dernier, Rubus prit la décision de quitter la scène par le trou.

Nashoba focalisait l’attention des vers et ne parvenait pas à bouger le petit doigt sans occasionner une attaque redoutable de la part de larves immondes. Son état de santé déclinant, Khan désespérait de pouvoir sortir vivant de la situation. Et l’encapuchonné ne voyait pas comment faire en sorte que son compagnon puisse quitter les lieux sain et sauf. Pourtant, il y était retourné, l’avait soigné et lui avait fourni une potion de soin. Puis soigné encore. Mais une potion d’invisibilité mineure lui faisait défaut dans le cas présent. Nanti de ce constat, le Lecteur prit le parti de tenter de sauver ce qui pouvait l’être.

Voyant Khan s’effondrer devant lui lorsqu’il ouvrit le coffre, Kharib prit le temps de voir ce qu'il contenait.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Narrateur
 
Le Vayang 12 Jayar 815 à 21h34
 

Un était sorti.
Un était mort.
Un restait en arrière, vit que le feu se répandait inéluctablement.
Le coffre tout juste ouvert, recouvert de sang et de tripes de son camarade Lanyshsta.

Un espoir.
Récupérer le contenu.
Un espoir.

Déçu.

Car à l'intérieur du coffre, lourd et imposant, il y avait... un corps.
Ou plutôt un vestige de corps.
Desséché. En bon état, replié sur lui même, recouvert de bandelettes et d'inscriptions.
Adulte.
Pas forcément lourd - partons du principe que Kharib n'y a pas encore touché - mais à priori cassant.
Fragile.
Car justement ancien. Et répétons le... desséché.



Un dernier choix s'offrait avant de fuir ou de mourir.
Emportez le corps ? Impossible via le boyau de sortie.
En casser un bout ? Idée pour le moins... sans appel.
Refermer le coffre ? Il faudrait pouvoir revenir.

Quelques secondes.
Et la fin serait là...

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Vayang 12 Jayar 815 à 21h52
 
Le choix était inéluctable. La décision ne pouvait laisser la place au sentiment. Kharib s'empressa de refermer le coffre, et tenta si possible d'introduire quelque chose dans la serrure pour garder le coffre fermé. Ce dernier se trouvait exactement sous l'ouverture du puit. Le Lecteur s’enfuit alors par le conduit de cheminée naturelle de sortie, ne pouvait plus gagner quoique ce soit à sa présence en ces lieux.

Revenir, encore et toujours. Voilà le maître mot. Avaient-ils été trop ambitieux? A vouloir régler le problème de la Place du Martel... Pourtant, il faudra bien y parvenir, un jour. Le plus tôt serait le mieux. Le plus tôt devrait être le mieux. Le plus tôt pourrait être le mieux. Les reflets de la temporalité multiple miroitaient dans l'esprit du lanyshsta au moment où il se hissa hors de l'excavation.

***

Jusqu’au dernier moment, il avait cru pouvoir sauver Nashoba. Mais ce dernier était mort, sous ses yeux.

Si l’ennemi pensait que cela dissuaderait l’encapuchonné de poursuivre ses investigations, il se trompait.

Si l’ennemi pensait que cela changerait quoi que ce soit à ses intentions, il se trompait.

Si l’ennemi pensait que cela montrerait sa puissance à l’égard des lanyshstas, il se trompait.

La larve qui avait déchiqueté son compagnon d’expédition était une récupération de l’ennemi, utilisée, instrumentalisée même. Elle n’était pas l’ennemi. Celui-ci ne pouvait donc se targuer de la moindre victoire à ce titre durant cette partie. Et le jeu ne faisait que commencer…

Cet épisode de l’expédition se terminait donc sur un échec. Malgré les connaissances enregistrées, les objets ramenés, les caractères d’une langue inconnue retracés et décalqués, un goût amer subsistait.

Il fallait apprendre de leurs erreurs. Leur préparation serait meilleure la prochaine fois. Car il y aurait une prochaine fois. Il ne pouvait en être autrement. Il restait des choses à apprendre, un coffre à remonter. D’ailleurs, ils auraient peut-être pu (dû ?) en apprendre davantage cette fois-ci. Mais il en était ainsi.

Une fois hors du puit, Kharib chercha Rubus du regard. En vain. Il avait déjà disparu. Il le contacta alors par télépathie.


Pensée :
Rubus, Nashoba est mort...

...

... Le coffre a été ouvert.


L'aventure continuait.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.

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