vide fam
 
 
Les Tours & Détours » Éveil & Réveil » Rien ne le distingue vraiment de ceux qui l'ont précédé.

Page : 1

Rien ne le distingue vraiment de ceux qui l'ont précédé.
 
Napishtim
Conjurateur
Kil'dé  
Le Julung 24 Astawir 814 à 17h56
 
***
Il y a un cycle, y a un siècle, y a une éternité.
Que le rêve à commencé, qu'il tourne.
Pas de ristourne, ni fin ni début.
Il sait qu'il est à moitié vide.
Une germe embaumé,
Comme un roc.
À demi.
Plein.

Il a eut droit aux premier jours, les bondissants.
Que sera les suivant ? la logique échappe.
Il n'y a qu'à ouvrir les yeux, croire.
Pour lancer la suite, le tapis.
Mais il résiste, l'oubli.
Non, seulement,
Il veut, mais,
n'y arrive.

Les quatre sont tombés, lui, et le rideaux attend.
Il va céder, se connait et saigne, tout troué.
Il prépare sa voix, son costume, las.
Soudain il décolle et survole,
Une carte, un plateau.
Des pépites, d'or.
La dessus.
Sortent.

Un lapin à six pattes le poursuit, chapeau bleuté.
Au milieu de bulles scintillantes, pas d'astre.
Seulement des rubans, volutes claires.
Au voleur ! Puis : géant en bure.
Encapuchonné, illuminé.
Sortant des nuages.
Regards mutuels.
Le Prêtre.

" Uta, je t'enseignerais la ferveur. Nos actes s'attachent,
à nous, comme sa lueur au phosphore, et tu,
Seras pareil, Uta, à qui suivrait pour se,
Guider une lumière que lui même,
tiendrait en sa main. "
Un grondement.
Puissant.
" Uta ! "

L'apostrophe n'est pas terminé mais il est toute la cité.
Comme elle, les eaux, souillées, l'assaillent.
De toute part, les flots vont et viennent.
Inquisitrices, perçantes, persistantes.
S'en est trop il se bouge enfin.
Les yeux sont si lourds.
Les membre tout,
Engourdis.

Le grondement se tari, deux yeux injectés sortent.
Les dents se fond sentir, les poils rêches.
Une grosse silhouette noire, canine,
C'est un chien errant, bavant.
Il fuit, le laissant seul.
Pénible nuit.
Dehors.
***



*** Il y a un Dieu de la couleur de tes yeux. ***
 
Napishtim
Conjurateur
Kil'dé  
Le Vayang 25 Astawir 814 à 12h13
 
***
Ici bas.
***
Le soleil le mâchouillait, il n'avait pas l'habitude, il est, était, un homme d'intérieur. Un instant il se laissa dévorer, espérant que ça le consume. Mais non. Juste un peu de chaleur, pas la moindre étincelle, pas la moindre flamme. Pourtant il serait bon combustible. Il repart, vite, vil espoir fugace oublié. Il change d'optique, ce n'est plus qu'une caresse, qui fait sourire. Sa peau délicate accueil de tous ses pores le réchauffement. Le soleil est avec lui, il le sent l'envelopper. Il pourrait danser avec lui, il aime danser, maladroitement, grossièrement, se dandiner, agiter tout son être, un spectacle ridicule. Seulement un pied devant l'autre. Droit. Pas de petit saut, pas de demi-tour ou de glissement. Il ne s’arrête pas.

Il a posé une question dans le vent. Un coquillage lui a soufflé. Il ne faut briller. C'est inconsolé, incontrôlé. Pour cela il restera à la lumière. Car il l'aime et par ce que dans le noir ça démarque plus. Il aurait même l'espoir de briller naturellement, tellement qu'on ne verrait le surnaturel. C'est un pari risqué, mais il a déjà vécu seul, dans l'ombre et le mal. Il est bien mieux maintenant, il l'était. Car il est à nouveau seul, il ne comprend pas ce qui se passe. Il est dans les registre du Cœur, il y a été inscrit il y a longtemps, il y a une place pour lui, c'est certain. Mauvaises circonstances, changement mérité ? sauveur ? rédempteur ? Il n'en sait rien mais comme le soleil, il l'accueil dans sa masse pour ne faire qu'un.

En tête il a le rêve, il a la Voix, il a le prêtre. Comment savait-il son nom premier, il a depuis toujours donné le second. Qu'importe. Quel sens lui donner ? ou prendre ? Il n'est pas Oreille et n'a pas l'habitude de décrypter. Sans rien de prophétique l'aide lui échappe, il ne peut consigner. Il se sait rouage, mais à double fonction maintenant. Un projet d'envergure, s'il y a rebut de pseudo-divinité, alors les préceptes de Scylla seront utile. Guide, loi et rempart. Un plan mesquin, où tout est calculé et morcelé ? Il en sera peut-être l'acteur, à sa manière, qu'on essaye de la tailler.
Son volume mou ne s'y prête guère.
***



*** Il y a un Dieu de la couleur de tes yeux. ***
 
Napishtim
Conjurateur
Kil'dé  
Le Sukra 26 Astawir 814 à 10h48
 
***
Un cœur d'homme meugle par intermittence.
Sous des chapiteaux, de l'eau opaque, douce.
Flotte un chemin de coussins sombre, tapissés.
Sur le premier une coupe de liquide collant noir.
De sa grâce habituelle, il le renverse renverse.
Il tord son pied pour éviter le poisseux fluide.

Appuyant sur le support, un creux se forme.
Invitant tout le contenu à s'y déverser. Choc.
Touché, une serviette pour absorber et laver.
Rien n'y fait, tout s’étale, rien ne part. Si sale.

Il ose alors tremper dans l'eau obscure le pied.
Il s'enfonce. Petit à petit, les fesses mouillées.
Des dizaines de petites bouches édentées vont.
Et viennent, lui mordent les cuisses, le pincent.
***
La douleur le tire de son cauchemar distrait. Se frotte les yeux, il est dans la file, la longue. Rien ne bouge, tout se formule. Ce n'est plus un cœur, c'est une faune sauvage. Dont l'ordre n'est pas évident, voir inexistant. Les voix piaillent autour et dans sa tête. Un lieu qui ne sera plus jamais vraiment sien. Déjà, il les aime, non pour leur qualité, non pars-qu’ils sont comme lui maintenant, non, simplement pour leur détresse, pour leurs peurs, pour leur haine, pour leurs différences. Non, il ne les regarde pas de haut, de bas, il les admire dans un sens. Mais pas que. Une famille ? peut-être, il ne la choisit pas en tout cas. Elle s'impose, elle n'a rien en commun, sinon des promesses, un père peut-être, avec un grand "P", un créateur possible, ou alors un bienfaiteur. Avec de trop bonne ou trop mauvaise intentions. Des intentions qui ne font pas attention, qui déforment et provoque des externalité de tout coté, de tout signe. Son maitre ? non, ou pas pour le moment, car même s'il est forcé, même si le choix se restreint, il est encore présent. Hum, un bon maitre ? pourquoi pas. Peut-être malgré lui. Ce n'est pas sans importance, car c'est le nœud du problème. Une piste. Il cherchera. Rébellion contre ON ou adoration ? Pour le moment c'est le vague, comme elle il doit aller à l'assaut, avance-recule, il fait un pas, la file est encore longue, la pente ardue.
***



*** Il y a un Dieu de la couleur de tes yeux. ***
 
Napishtim
Conjurateur
Kil'dé  
Le Dhiwara 27 Astawir 814 à 10h59
 
***
Ho.
Ho.
Ho.
Ho.
Ho.
Après,
L’enclume,
La petite goute.
Deux oiseaux se font,
Face. Il se guettent, discret.
Gris, blanc, noirs, pattes jaunes.
Entre eux un gouffre, d'un coté le rebord,
De l'autre une gouttière. Ils bouge le cou, juste.
Ils ne suivent pas leurs semblables, ils reste posés.
Quelques roucoulements les appellent, coup et cris,
Les laissent imperturbable. Jusqu'à ce que près,
D'eux, une fenêtre s'ouvre, déclenchant leur,
Envol. Il passe en-dessous, tout admiratif.
Comme eux il a tenu le regard du,
Préposé, sans rien donner.
Sans rien recevoir.
***



*** Il y a un Dieu de la couleur de tes yeux. ***
 
Napishtim
Conjurateur
Kil'dé  
Le Luang 28 Astawir 814 à 21h56
 
***
Bredouille, mais pas désespéré. On ne lui avait rien donné, pas même un non. Superbes promesses. Vaseux, indécis, peu clair, accouchant sans douleur de toutes les interprétations possibles, il n'avait plus de mot pour décrire. Cette page blanche, cette source tarie, l'absence brute, ne le tracassait pas. Il ne s'en apercevait pas à vrai dire. Il faisait plein jour, peut-être pas tout à fait, un soupçon de déclin, quelle importance ? Aucune, seulement il le remarque, se situe, petite révérence à ce moment particulier, lentement. Il se caresse le front, attentif à ce virement discret. Salutation faite, souhait de bonne route donné, il peut repartir dans ses rêverie. Dans un coin d'esprit libéré voguait la voix du prêtre. Tellement fidèle à elle-même, tellement envoutante qu'il s'en méfie, tellement belle qu'il la craint. La folie ? L'héritage ? Il a déjà fort à faire de son nouvel état, mais tout ça est peut-être lié. Tel un prophète il parlait convaincu : " Uta, je ta parlerai des attentes. J'ai vu la plaine, pendant l'été, attendre un peu de pluie. La poussière ... " Oui, la poussière, la suie, il est à coté d'atelier, ça travaille dur et lui oisif, se perd dans les méandres fractales de la réflexion. Il est muet à coté des fourneaux, des marteaux et des engrenages. Il est seul, tourne dans le vide, énergie perdue ? Prise d'élan ? Pour aller où ? Sans solution, pas de problème. Il en trouvera, il n'est pas seul. Il est lié aux pourchassés. Il construira avec eux. Ça balance, ça change, c'est au stade de pupe, mais il le voit. Des qualités sont requises, rien d'impossible. Le temps de se laver dans ses pleurs et il cherchera une possibilité. Une qui les inclurait tous, sans contrepartie, en harmonie. Idéalisme d'où nostalgie, signe sénile, à voir, cela ne l’inquiète pas.
***



*** Il y a un Dieu de la couleur de tes yeux. ***
 
Napishtim
Conjurateur
Kil'dé  
Le Matal 29 Astawir 814 à 20h15
 
***
Un tuyau goutte, à coté une brique porte la marque de ce qui pourrait être un ours. C'est un animal en tout cas, il y voit ce qu'il veut. L'imprimé ne s'impose pas. Il pense à l'ours avec lequel il jouait petit. Il pense à la panique ce jour là qu'avait provoquait la pluie. Il n'y avait pas d'attente, pourtant c'était bien l'était et tout le monde s'en moquait. Moins quand les sceaux avaient commencé à tombé. Ils avaient rangés tout ce qui trainait dehors, lui était monté sur la terrasse aider les vieux. Volontaire ou dirigé ? Aucun souvenir. Dans l'odeur de poussière il s'était hâté de ramener ce qui prenait il y a peu le soleil. Objets et Krolannes, qui s'en soucis, ils étaient dépassé, sans intérêt sinon l'amour qu'ils portaient, qu'ils recevaient. Aucune distinction. Vecteurs transitoires, puits, pompe et lance. L’apothéose de la beauté du Kil peut-être. Mine de rappels dont on tire la force de continuer, d'avancer. Oxymore. Toujours est il que le jeune Napishtim en avait oublié son ourson. Il n'était pas adulte. Quand il est revenu sur place il n'y avait plus qu'une flaque dans l'herbe, aucune trace, aucune piste, il avait bel et bien disparu. Il ne s'est pas attaché à la place au reste d'eau, c'est une autre histoire, avec une autre protagoniste. Qu'est ce qui en reste aujourd'hui : un vague souvenir, pourtant ça vit longtemps un ours, il pourrait encore l'accompagner.
***



*** Il y a un Dieu de la couleur de tes yeux. ***
 
Napishtim
Conjurateur
Kil'dé  
Le Merakih 30 Astawir 814 à 20h07
 
***
Septième temps, dernier et déjà l'ombre se lève.
De la grande horloge, où les nombres s’élèvent,
Rien n'a changé depuis hier. Riez ! L’impossible,
Est survenu, c'est qu'un pas, chassé. Un stade,
Nouveau. Les fiançailles des parias en rades.
Il s'est étudié sous toutes les coutures invisibles.
Bien ficelé, il n'y a que les yeux qui dénotent.
On a pourtant introduit dans le vierge bloc-notes,
Des pages noires, un cœur de lion ainsi qu'une,
Serrure de haute qualité, pour garder le secret.
Sans oublier de long fils rouge et des gobelets.
Mêlant, liant comme un unique plan de callune.
Tremblez et réjouissez-vous un sauveur est né.
De pacotille certes, affamé et avec un gros nez.
Donnez le en pâture à vos vains espoirs perdus.
Laissez le souffrir le martyr, laissez lui son sourire.
C'est l'aube d'un jour nouveau, à vous de souscrire.
À table, branle-bas de combat, tout appétit dehors.
Cherche ton seigneur et maitre et sera pantocrator.
En attendant sa venu nettoyons tous les rhizopus.
Demain est un autre jour, demain tu seras repus.
***



*** Il y a un Dieu de la couleur de tes yeux. ***

Page : 1

Vous pouvez juste lire ce sujet...
Nombre de joueurs actifs :0(Inscrits : 191)
Infos légales Mot de passe perdu ?