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En attendant le Brancal
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Danthos
Comitaire actif
Kil'sin
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Le Merakih 30 Saptawarar 815 à 12h18 |
*** Ne feignant pas l'ignorance, Danthos lâcha le pavé dans la marre quitte à se prendre les éclaboussures en plein visage ***
Pensée :Personne intrigante que cette Carmïnn, cela va de soi.
Elle a l'air d'en savoir bien plus que la majorité des personnes se manifestant sur les Entrelacs...
Et excusez moi, mais... Klem? Je crois bien n'avoir pas connu de tel Lanyshta, mais son nom a déjà atteint mes oreilles -sans que je sache la raison. |
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Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix
Kil'sin
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Le Merakih 30 Saptawarar 815 à 13h14 |
Le Compteur sirotait son thé, qui lui apportait les plus agréables des sensations. Il était idéalement infusé.
J'en suis certain, elle nous surprendra encore, ce petit bout de femme...
Tout en pensant :
*En ce qui me concerne, plus c'est ancien, un mutant, plus ça craint. Ceux qui sont sortis pour Klem y ont laissé des plumes...*
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Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
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Le Merakih 30 Saptawarar 815 à 13h54 |
Les uns et les autres paraissaient tout aussi intrigués que moi.
Le Consensus prenait définitivement forme. Il ne restait plus qu'à ajouter un peu de crème, pour homogénéiser l'ensemble.
Je portais la tasse de café tiède à mes lèvres.
Il n'y a pas que la peste qui peut nous surprendre...
A trop user de la télépathie en public, on devient suspicieux.
Maintenant que les noms étaient posés, la conversation pouvait se poursuivre oralement, tout en ajoutant certains détails par la pensée, rendant le discours étrangement asynchrone.
Être lanyshta rendait méfiant.
Pour vous faire le topo cher Moustache, faut savoir qu'avant la grognasse, il y a eut le bougre *Klem 'Athis, de son vrai nom*. Un parano de première tout droit sorti du Kil'Dé qui demandait à aller chercher son fils.
Braaah ! Foutaises tout ça.
En vérité, le coquin s'était bien fichu de nous et a embarqué une poignée de cinglés *la Verte Jade, son Clebard, la Bleue, son Valet Rouge et nous même* dans un sacré merdier. *Comprendre par là qu'il n'y avait pas de fils qui existait mais une sorte de créature pas franchement amicale qui réagissait assez mal à nos pouvoirs de lanyshtas fraîchement éveillés*.
Dans le même temps, il avait refourgué un genre d’œil à des gars du Kil'dara. Ça doit plus vous parler à vous qu'à nous Doc'ounet. Nous tout ce qu'on sait, c'est que le machin a fini par exploser. *Ah, puis aussi que selon la grande expertise du Doc', date à laquelle nous avons commencé nos échanges, le machin n'était vraiment, mais alors vraiment pas krolanne.*
Je fis une pause, reprenant mon souffle tout autant que mes pensées.
La simultanéité était devenu un exercice plus aisé. Enfin, il y avait encore des limites à mon endurance.
Après ça, le bougre se serait rendu à un autre endroit *la Place Martel*, pour y trouver on ne sait quoi. Pas mal de on dit, rien de bien concret *si ce n'est un rapport peu détaillé communiqué sur les Entrelacs par deux anonymes, les doubles K comme on se plaît à les appeler*.
Depuis, pas une nouvelle, même pas une carte de vœux ! Quelle enflure ! Nous qui comptions sur lui pour fêter nos Soixante huitièmes printemps. Sacré parano...
Le café coula à nouveau dans ma gorge.
Il fallait savourer ces moments insouciants, les utiliser pour préparer le terrain. Jouer cartes sur tables tout en gardant certaines dans la manche.
Enfin-enfin... Peut-être bien que le petit jeu de la grognasse a un lien avec le silence de notre copain kil'déen. Après tout, il se disait poursuivit, traqué *et pas seulement à cause du fait qu'il soit lanyshta*. Il ne nous faisait pas confiance et pourtant il est venu vers nous, désespéré, au bord du gouffre. Et si c'était pareil pour elle? Le style est différent, évidemment. Pourtant, derrière toutes ces jolies histoires de copains, nous percevons la vulnérabilité. Isolée, *elle sait que sa survie est menée... Rappelez vous nos conversation. Rappelez-vous ce que nous vous avions dit concernant la nécessité de nous regrouper pour nous protéger les uns les autres. Carmïnn est ce que nous ne voulons pas être*.
La dernière pensée était accompagnée d'une saveur particulière. Celle d'un discours prononcé dans une vieille baraque défraîchis. L'odeur du vin chaud, le goût du poison krynann, les victuailles. Tout ceci était mêlé dans un cocktail subtil, enivrant.
Alors ouai, en ce qui nous concerne, peut-être bien qu'il faudrait lui filer un coup de main. Mais plus tard. Lorsqu'on en saura plus sur ce qu'elle fera avec notre main, la bouffer, la lécher ou juste l'attraper. C'est qu'on a failli se faire avoir une fois... Pas deux. Oh non-non-non.
La naïveté des premiers instants m'avait définitivement quitté.
L'univers des lanyshtas était semblable à celui que j'avais connu dans les Dessous : impitoyable.
Un seul objectif, la survie. Ma survie.
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- Thème d'Elyas - |
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Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
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Le Merakih 30 Saptawarar 815 à 19h37 |
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Les pensées et les mots s'entremêlent.
L'exercice devient presque une formalité avec l'entrainement.
Presque...
***
Pensée :"Bien résumé... L'Oeil était un petit hybride biomécanique. Un simple boule de métal et de chair qui cachait tout un arsenal d'outils pour s'envoler, percer, découper... et peut-être même une petite arme à énergie. Mais nous l'avons détruite avant qu'elle achève sa transformation. Il semblerait que cette chose soit apparentée aux Obadias rencontrés par la Verte et son équipe sous le Kil'dara.
- On dirait bien que les anciens ne daignent nous contacter que quand ils sont à court d'options et ont urgemment besoin d'aide...
Il faut voir si celle-la donnera plus d'informations que l'autre.
Pensée :"Ce qui est sûr, c'est que cette expédition chez les dathogals n'aura rien d'une promenade de santé. Carmïnn ne serait pas venu chercher de l'aide si c'était aussi relativement aisé qu'elle le prétend... s'il y a un autre lanyshta ancien dans les parages et qu'il est complètement cintré, vous imaginez - en voyant à quel point nos pouvoirs ont pu progresser en à peine quelques mois - ce dont il doit être capable?
J'espère simplement que ceux qui l'aideront n'auront pas à le regretter." |
(Agur 816) |
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Danthos
Comitaire actif
Kil'sin
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Le Merakih 30 Saptawarar 815 à 21h05 |
*** La chair de poule envahit Danthos.
Sans doute la bière un peu trop fraîche faisait-elle là son effet... Mais c'était plutôt l'évocation de puissances jusque là inconcevables dans le candide esprit du Prospecteur qui l'effrayait ***
A croire que la méfiance soit de mise... *une fois de plus?*
En tout cas, j'espère que notre quête sera plus paisible.. *et que les rebelles que nous pourrions rencontrer, moins menaçants que des Lanyshtas perfides*
Mais avec de si beaux mâles à nos côtés, que craindre?
*Si ce n'est le manque de compagnes...*
*** Aussitôt le Moustachu trempa ses lèvres dans la bière.
Avait-il transmis cette pensée à la gente masculine ou à la totalité du groupe? Surveillait la réaction de la Rose lui sembla la meilleure réponse.
Mais une chose était sûre, l'absence de la Litophage rendrait le trajet un peu moins égayant *** |
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Lamka
Passeurs de temps
Kil'sin
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Le Julung 1 Otalir 815 à 21h40 |
La "discrète" arriva, une fois n'est pas coutume, comme un cheveux sur la soupe. Elle découvrit le groupe attablé, buvant et discutant très sérieusement, presque par hasard. Enfin, quand même pas tout à fait. Mais une fois de plus, c'est assez gauchement qu'elle apparu au groupe, baluchon sur le dos, comme prête à partir.
Elle s'approcha alors et fit en sorte de ne pas interrompre les échanges qui semblent animés et s’assied doucement sans faire de bruit. Elle pose son baluchon et lorsqu'elle croise un regard, elle fait un hochement de la tête et un sourire en forme de salut.
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Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix
Kil'sin
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Le Julung 1 Otalir 815 à 22h11 |
Quelle synchro !
Sal' commençait à se demander ce qu'il courait à l'esprit du Prospecteur, à parler ainsi et autant de femmes, et de beaux mâles. La perspective d'un voyage passé avec le Moustachu trop à l'étroit dans ses braies commençait de lui faire un peu peur...
Bienvenue très chère, autant te mettre au parfum, on finissait une conversation des plus pénibles. *Il se trouve que nous sommes encore une fois assez d'accord, je crois bien. Laissons nos esprits écouter ce qu'il se dit, mais nous en saurons mieux à notre retour*
Tout le monde a sa mûghanne ?
[HRP : D'ailleurs il faut régler nos dettes à ce sujet non ? A cause de la Discrète j'ai plus un rond :p, c'était combien déjà par perso ?]
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Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
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Le Vayang 2 Otalir 815 à 09h43 |
Rhôz a reçu la dernière pensée du Moustachu, tout comme la gent masculine du groupe, mais ne relève pas la boutade. De toute façon, Lamka la Discrète arrive et, d'une certaine façon, rend la question du manque de compagnie féminine plus caduque encore que quand l'Étudiante était la seule femme autour de la table.
Pour ma part, j'ai ma mughânne, oui.
À moins du retour d'un revenant ou d'une revenante, le groupe semble maintenant au complet, en dehors de son guide.
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Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
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Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
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Le Sukra 3 Otalir 815 à 19h40 |
- Ah, la Discrète. Ravi de voir que vous avez pu vous joindre à nous. dit-il pour accueillir Lamka en lui rendant son hochement de tête.
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Puis, répondant au Compteur.
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- J'ai quelques réserves également. Je ne pourrais pas transporter suffisamment d'eau pour subvenir complètement à mes besoins pendant notre virée de toute façon...
***
Le médecin préfère continuer par télépathie.
***
Pensée :"Et pour répondre à votre inquiétude, cher Prospecteur, ce n'est peut être pas plus mal que nous laissions les affaires de coeur en ville pour être aussi vigilants et lucides que possible au dehors, non?" |
(Agur 816) |
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Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
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Le Dhiwara 4 Otalir 815 à 03h52 |
La féline Lamka s'approcha comme à son habitude, en silence.
Sous mon regard mi-amusé mi-inquisiteur, elle s'installa sans un mot. Je lui adressais un sourire en coin, comme pour lui signaler que même si les autres semblaient la considérer comme inoffensive, j'émettais mes doutes.
Nous avons également de la mughânne, sûrement pas suffisamment compte tenu du prix mais en se restreignant, ça devrait suffire.
Tout était au point, enfin apparemment.
Ne restait plus qu'à ce que notre colosse de guide pointe le bout de son nez.
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- Thème d'Elyas - |
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Lamka
Passeurs de temps
Kil'sin
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Le Luang 5 Otalir 815 à 20h15 |
Lorsque ses anciens compagnons la saluèrent, elle esquissa un sourire gêné mais particulièrement ouvert. Particulièrement compte tenu de ses habitudes. Elle se surprit à penser qu'elle avait de nouveaux amis même si elle savait qu'il n'en était rien. Que l'amitié est une chose qui se construit dans la durée et les épreuves.
Elle fit alors une petite moue et dit :
De la mughânne ?
Oui, enfin je crois...
Un vieux marchand m'en a vendu mais j'avoue ne pas savoir s'il s'agit de la vraie ou pas
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Olaf dit le Brancal
Comitaire actif,
Mercenaire
Kil'sin
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Le Sukra 17 Otalir 815 à 18h15 |
La différence entre les hommes et les femmes, c'est que les femmes savent s faire désirer, tandis que la plupart des hommes se contentent de se faire attendre.
Ils attendaient donc le Brancal, partagés entre l'excitation de gamins le jour de leur anniversaire et la froide voix de la raison qui leur susurrait au creux de l'oreille que, sur un coup comme ça, la moindre erreur risquait d'être la dernière.
Ils attendaient, et en venaient peut-être à s'interroger. Le Brancal avait-il reçu le message ? N'était-il pas aussi fiable que ce que sa réputation laissait entendre ? S'était-il fait tué dans une bagarre de bistro ? Avait-il trouvé meilleure offre ? On pourrait peut-être se reprendre une petite bière ?
Toutes ces petites incertitudes qui font qu'on aime pas attendre.
Mais ce qu'il y a de bien, avec les attentes, c'est que le plus souvent, elles se terminent.
Et lorsque la silhouette massive se découpa près d'eux, la voix puissante leur mis du baume au coeur, tandis qu'il les saluait comme s'ils s'étaient quitté à peine deux heures auparavant.
Salut !
Tout le monde est là ?
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Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
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Le Dhiwara 18 Otalir 815 à 05h30 |
Le fond de mon café avait tourné au froid. J'en vidais les quelques gouttes restantes en grimaçant.
L'heure passait et toujours pas de Brancal.
Était-ce une stratégie pour nous faire comprendre ô combien nous étions dépendant de lui?
Si c'était le cas, outre le fait de me mettre de mauvais poil, c'était plutôt réussi.
Pourtant quelques secondes plus tard, une voix rocailleuse s'éleva dans mon dos.
J'émis un soupir de soulagement puis me retournais en direction du colosse.
Ah ! Le voilà ! On aurait cru vous avoir perdu ! Le comble pour un guide, surtout si l'on considère que notre petite balade n'a pas encore commencé hé-hé-hé !
Je fis glisser la tasse de quelques centimètres devant moi puis quittais ma chaise.
J'attrapais les différents sacs puis les raccrochais à mon buste. l'opération ne prit qu'une poignée de secondes. Les gestes étaient assurés, le tout parfaitement attaché, préservant de fait ma mobilité.
On continue à se regarder dans le blanc de l’œil ou on est paré à bouger?
Oh puis une chose...
Sourire.
Vous vouliez un référent, nous avons une référent.
J'indiquais de l'index la linguiste.
C'est à elle qu'il faudra causer en priorité. La prenez pas pour une prune, elle est coriace la grognasse.
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- Thème d'Elyas - |
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Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
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Le Dhiwara 18 Otalir 815 à 10h19 |
Enfin arrive le colossal guide en armure. Tel un diablotin à ressort, l'Arlequin se redresse aussitôt pour entamer les salutations, tout en se mettant déjà à ramasser ses bagages. En voilà un qui est pressé de partir. Mais il n'est pas le seul, à vrai dire. Rhôz prend juste de temps de siffler d'un trait son ka'afë encore chaud avant de se lever à son tour.
Effectivement, je serai la référente de ce groupe, qui m'a désignée comme telle. Accessoirement, je peux aussi faire l'interprète. Je parle plusieurs patois... Plus ou moins bien.
Elle empoigne son gros sac mais ne le met pas encore sur son dos. Inutile de se charger inutilement tant que le groupe ne démarre pas vraiment.
Pour répondre à votre question, il me semble que nous sommes au complet, oui.
Quel est le plan pour le décollage ?
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Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
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Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix
Kil'sin
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Le Dhiwara 18 Otalir 815 à 11h54 |
Ouh là, on reconnaissait bien le Clown. Du tout craché. L'armoire, en arrivant, avait bien demandé si tout le monde était là, pas si on était prêts à partir.
Aussi, le Compteur choisit de ne pas s'empaqueter à la seconde, mais de régler quelque chose de crucial. Aussi ouvert que semblait l'être leur guide, mieux ne valait pas le prendre pour une bonne poire.
Tout le monde est là, oui, mais on a légèrement modifié les participants : celle qu'on appelait notre Tata, là, on l'a remplacée par ce petit bout de femme.
Dit-il en désignant Lamka.
On l'appelle Lamka, ou la Discrète. Ne t'en fais pas...
Il hésita. Le tutoiement était naturel chez lui, mais peut-être valait-il mieux s'accorder avec le reste du groupe ?
Z'en faites pas, on l'a bien renseignée sur la règle du 5000. On est au point.
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Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
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Le Dhiwara 18 Otalir 815 à 19h04 |
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Le Doc ne peut réprimer un sourire en voyant leur guide faire son entrée à son tour.
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- J'ai aussi pu bénéficier des cours de notre linguiste en patois krÿnann, commente-t-il après l'Erudite. S'il y a besoin d'un second interprète...
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Le kildarien n'ajoute rien de plus pour l'instant, attendant simplement d'entendre ce qu'Olaf a à leur dire.
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(Agur 816) |
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Danthos
Comitaire actif
Kil'sin
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Le Dhiwara 18 Otalir 815 à 20h24 |
*** Au complet. Ou presque.
Accueillant le Mercenaire d'un signe de main auquel il joignit un léger sourire, il garda la silence.
Après tout, il n'avait rien à ajouter de constructif.
Alors, regardant l'excitation monter en chacun, il fit un rapide inventaire de ses biens pour s'assurer que déjà, il n'en avait perdu aucun.
Tout en prenant soin de garder son postérieur assis. *** |
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Olaf dit le Brancal
Comitaire actif,
Mercenaire
Kil'sin
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Le Luang 19 Otalir 815 à 10h04 |
Hochement de tête, un léger sourire aux coins des lèvres. Lorsque Rhôz s'exprime en patois divers, il hausse un léger sourcil.
Ah, je vois qu'il y en a qui ont buché, c'est bien. Je me débrouille pas trop mal, comme ils disent, dans leur sabir, mais je préfère les avoir à l'oeil qu'à l'oreille. Donc si ça peut m'éviter de devoir faire la parlote pour dépanner, c'est tant mieux.
Par contre, pas que j'ai envie d'être vexant, mais... Pour le Leukedbou, je parie que t'en as jamais vu. C'est du langage très... Universitaire. Niveau du ton. Tu le parles comme si c'était du krolanne. Alors oui, t'as sans doute déjà plus de vocabulaire que moi -ce qui n'est pas trop dur.
Mais avec les Dath'ogals, c'est avant tout une histoire de contexte. De ton, d'attitude, d'odeur, aussi, il paraît, même si sur ce plan là on est foutu d'avance, qui donne le sens au mot.
Si on en croise -c'est toujours possible- j'aurais peut-être l'utilité d'un coup de main pour retrouver tel ou tel mot, mais sinon, mieux vaut que je gère la discussion, sinon ils comprendront pas grand chose.
Un coup d'oeil à tout le monde, un léger salut à Lamka, il ne s'intéresse pas tant aux visages qu'aux signes visibles de préparation : une armure qu'on se force à porter, un fourreau qui n'était pas là la dernière fois, ou tout simplement un regard qui laisse entendre une certaine forme de résolution.
Bien, bien...
On dirait que vous avez pris les choses au sérieux, et moi, ça me va.
Pour ce qui est de la sortie, on a donc -arrêtez-moi si je me trompe- deux phases. Tout d'abord, une Porte abandonnée, afin de voir ce que vous pouvez y apprendre. Et une fois que c'est vu, direction un avant-poste Krynänn, à une autre Porte, qui leur sert dans leur réseau souterrain.
Le point qui chauffera le plus sera sans doute le deuxième, ça peut basculer facilement avec ces cinglés. Mais avant ça, pour le premier, c'est le trajet qui sera plus délicat.
La méthode de déplacement, elle est simple : je prends la tête sur Gros Patapouf, et on reste groupés. Normalement, on parvient en s'y prenant bien à éviter la plupart des problèmes en les repoussant devant, mais c'est justement dans le quartier abandonné que ça fonctionne le moins bien.
La plupart des cas, on peut éviter. Quand on ne peut pas éviter, on contourne. Et si on ne peut pas contourner... Disons que c'est aussi pour ça qu'on me paye. Selon les cas, si vous le sentez bien, vous pouvez intervenir, mais restez prudent : je vous ai demandé de pouvoir vous défendre, pas de pouvoir attaquer. Et devoir sauver quelqu'un quand on essaye soi-même de ne pas se faire avoir, c'est délicat. Donc pas de témérité.
La dernière fois, je vous avais conseillé de profiter d'une dernière soirée pour bain, bordel et bibine. Moi, c'est fait, si vous aussi -ou si vous préférez passer votre tour- on peut partir demain matin, une heure après l'aube -ce qui veut dire rendez-vous une demi-heure avant l'aube, vu qu'il y a toujours des merdouilles au départ.
Si vous préférez une bonne purge avant, départ après-demain à la même heure, histoire que demain vous puissiez cuver correctement. partir sur une gueule de bois, c'est mortel.
Des questions ? Remarques ?
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Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
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Le Luang 19 Otalir 815 à 10h25 |
Olaf le Brancal parle donc le patois des Délaissés et celui des Dath'ogal. Rhôz en prend note. Le contraire aurait été surprenant, à vrai dire, pour un guide rompu aux voyages en Extérieur, qui a forcément dû plus d'une fois échanger des mots avec les autochtones. Elle note aussi les remarques sur sa façon de s'exprimer en patois en opinant du chef. Ce n'est sans doute pas faux. On apprend des choses dans les écoles, mais rien ne vaut l'expérience du terrain lui-même. C'est bien pour cela, aussi, que l'Étudiante se lance dans l'expédition. Et leur guide sera sûrement un excellent professeur. Suivent les consigne de voyage.
Demain ou après-demain, il faudrait qu'on se concerte... mais à vrai dire, je crois qu'on s'accordera pour dire que le plus tôt sera le mieux. Nous étions même prêts à partir dès aujourd'hui.
Tout en papotant son propre sac à dos, elle ne peut s'empêcher d'adresser un regard ironique à l'Arlequin, qui a déjà son gros paquetage sur le dos, et aux autres compagnons, tout aussi équipés.
Pensée :On va camper quelque part, en attendant ? |
Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
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Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
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Le Luang 19 Otalir 815 à 12h47 |
Les uns et les autres réagirent. Chacun y allait de son petit mot quand à sa connaissance des langages Extérieurs.
De mon côté, je me contentais d'agiter la tête de gauche à droite, diffusant le joyeux tintement de mes clochettes aux alentours.
Le parcours annoncé par le Brancal était celui convenu lors de la réunion. Pas de changements à noter, c'était déjà ça.
Concernant la stratégie développée pour la progression, le colosse semblait prompt à prendre ses responsabilités. Je lui adressais un sourire plein de malice.
Ne pas jouer au héros, c'est compris monsieur ! Oh oui-oui-oui !
Chacun veille sur sa poire et vous, vous venez nous sauver la peau quand il le faut ! Sacré programme, ça nous met en confiance en tout cas !
J'émis un petit ricanement étouffé.
C'était exactement ce à quoi je m'attendais : un combattant capable de prendre les coups en cas de besoin, une diversion faite de gros bras et doté d'une grosse épée. En somme, de la chaire à canon qu'il serait possible de sacrifier comme un pion sur l'échiquier.
Finalement, je me tournais vers Rhôz, l’œil pétillant.
La - euh...mhmm...- Capitaine? ...Nan...Commandante?...Bof... Cheftaine? ...Presque... Patronne ! ...Ouai...C'est bon ça... Donc la patronne a bien résumé ! A dire vrai, nous étions déjà paré pour filer.
D'un geste assuré, travaillé, je saisis le Crach'Feu d'une main puis un chargeur de feu liquide de l'autre.
Shlack - Shlack !
En deux temps et autant de mouvements, le réservoir fut fixé puis verrouillé au propulseur.
Les deux mains sur l'engin, je pressais la détente.
Pchouuu !
...Fort heureusement, la sécurité était restée activée. Sans conséquences donc !
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- Thème d'Elyas - |
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