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La grande excursion (1)
Vers les Portes et leurs mystères |
Olaf dit le Brancal
Comitaire actif,
Mercenaire
Kil'sin
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Le Julung 5 Nohanur 815 à 08h30 |
La petite troupe se dispersait, attirée par les restes de la construction.
Pas un problème, les environs étant à priori sûrs.
Après avoir confirmé pouvoir s'occuper de l'établissement du campement -et avoir passé son tour de parole sur les questions plus techniques- il répondit jeta un coup d'oeil vers le centre.
Faites gaffe quand même, mais à priori, y'a pas "trop" de risque que ça s'effondre. Lorsqu'il y a eu l'assaut contre les Krynänns, ils ont surtout fait sauter les tunnels plus profond, pour combler l'accès à leur réseau. Pas sûr qu'ils aient eu l'intention de détruire la Porte elle-même. Pas sûr qu'ils en aient eu les moyen, d'ailleurs. Sans doute qu'ils ont trop fragilisé le sous-sol, ou qu'elle était mal construite... Mais depuis le temps, ça a du s'effondrer de façon assez "stable". Y'a peut-être encore un espace dégagé là dessous, jusqu'à l'éboulement des tunnels, mais pas plus, en principe.
Mais ouais, l'entrée -l'entrée principale, d'origine, en tout cas, je sais pas s'il y en a d'autres, ça me paraîtrait bizarre- est là où ça s'enfonce, avant, y'avait pas de main, si on compare aux autres, c'était une grosse... Ben une grosse porte, tout simplement. Simplement, là, tout le haut s'est écroulé, reste juste le battant.
A la question de Danthos, le Brancal éclate de rire.
Je crois que je me suis dit "Bordel, ça risque d'être blindé de Krynänns, mais avec une marée de fouisseurs au cul, y'a pas le choix : ils vont nous faire de la place !"
On s'intéresse plus à l'utilité immédiate qu'aux causes, dans le boulot.
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Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
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Le Vayang 6 Nohanur 815 à 00h25 |
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Les explications de leur guide fouettent la curiosité du kiladarien, qui reste néanmoins coi quelques secondes à imaginer la scène évoquée par le Brancal.
Mais ainsi qu'il l'a si sagement dit, la priorité doit aller à l'utilité immédiate.
Si les niveaux inférieurs ont été condamnés, ça laisse tout de même l'espoir de pouvoir retrouver des choses intéressantes dans les niveaux supérieurs encore accessibles!
A condition de dégoter un accès...
Le Doc' fouille du regard la dépression au centre. Il s'agit d'un inextricable fatras de débris rocheux...
Si les ruines n'avaient pas été situées dans un désert, la végétation aurait pu aider à se faire une idée de l'âge de l'effondrement...
***
- Et cet assaut dont vous parlez... ça a eu lieu quand exactement? lance-t-il à Olaf.
***
Avec un peu de chance, cet évènement était suffisamment récent pour mettre la main sur des éléments utilisables.
Des vêtements krynänns pourraient être utiles pour la suite. Mettre la main sur un registre de passage par cette "Porte" serait une découverte précieuse aussi!
Mais les tissus et le papier ne résistent guère au temps...
En s'aventurant un peu au milieu des éboulis, dans la lumière rasante du soir, il semble y avoir une zone plus sombre, dans l'ombre. Qui peut être une simple dépression d'un pied et demi de profondeur, ou un trou sans fond. Il est néanmoins trop petit pour s'y glisser...
***
- Tiens, on dirait un trou...
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Helhar'sen, agenouillé, sort un briquet de sa poche et - à la lueur de sa flamme vacillante - scrute les profondeur obscures et silencieuses sans vraiment parvenir à distinguer ce qu'il y a plus loin. Le plus simple pour avoir une idée de ce qu'il y a au fond semble être d'y jeter un petit caillou et d'écouter attentivement le bruit de l'impact. Qui sait, il y a peut-être un pièce juste sous ses pieds...
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(Agur 816) |
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Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix
Kil'sin
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Le Vayang 6 Nohanur 815 à 00h30 |
A force de suivre la pierre, le Compteur finit par arriver de l'autre côté. Il y trouva quelque chose de ... notable. Oh, sans doute pas grand chose, mais toujours de quoi en parler aux copains. Par chance, il n'avait pas à retourner jusqu'au campement.
*Il est marrant ce gros caillou. Plus je le tâte, moins je me dis que je sais ce que c'est. Mais ça ne me semble pas complètement étranger non plus. Et y a un truc bizarre, de ce côté. A la base du pilier, et sur les cailloux autour, y a comme une pellicule de verre. Enfin c'est solide, transparent...*
Une pause.
*Quand le sable chauffe, ça fait pas du verre, non ?*
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Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
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Le Vayang 6 Nohanur 815 à 13h57 |
Rhôz écoute attentivement les explications d'Olaf tandis que certains commencent déjà à inspecter la partie centrale du site – la Porte à proprement parler, bien que visiblement devenue un passage obstrué. À bien y regarder, l'érosion n'a pas fait le même travail partout. Si le sable a bien envahi les lieux et érodé certaines structures périphériques, les parties les plus monumentales (et vraisemblablement les plus anciennes) montrent une robustesse qui perdure – on distingue çà et là des arêtes encore vives.
Quand le Doc s'agenouille pour examiner une anfractuosité, l'Étudiante se décide enfin à bouger pour voir ce qui suscite ainsi son intérêt. Elle l'a quasiment rejoint quand elle reçoit la pensée de Salimân.
Pensée :De la matière vitrifiée ? Je ne suis pas spécialiste de ces choses-là, mais il a dû falloir une sacrée chaleur...
Là voilà déjà pas très loin ne plus savoir où donner de la tête. |
Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
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Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
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Le Vayang 6 Nohanur 815 à 22h54 |
Peu de risques d’effondrements, destruction d'une partie de l'édifice original à la suite d'une explosion krynanns : autant dire que nous avancions sur un terrain altéré.
Je déposais mon paquetage au campement puis retirais mon pardessus pour m'en servir de protection sur l'ensemble de mes sacs. Le Brancal ne dispensa pas autant d'informations que nous l'aurions espéré. En même temps, il n'était ni un chercheur, ni un érudit, ni quoique ce soit pour qui l'histoire des Portes présentait un quelconque intérêt. Il se contentait d'amener une marchandise d'un point A à un point B en limite la casse.
L’édifice –ou plutôt ce qu’il en restait- se résumait à plusieurs piliers de grande hauteur, au moins sept ou huit fois la taille d’un krolanne adulte, positionnés en cercle. De par leur forme et des débris qui gisaient dans le sable, on pouvait aisément supposer qu’ils formaient, plusieurs dizaines voire centaines d’années auparavant, un ensemble bien plus saisissant encore. Les piliers gardaient pointaient légèrement vers le centre, comme une succession d’arches qui se seraient écroulées.
Au bout de quelques minutes, je quittais le campement et me decidais à rejoindre le Compteur. La télépathie rendrait l'analyse plus rapide, instantanée. Avec un peu de technique, il était en effet possible de partager des images et des sensations à l'ensemble du Consensus.
Petit à petit, je me glissais dans le fil de pensée qui nous reliait depuis le départ du Kil'sin, à cheval entre la réalité matérielle et le courant psychique.
*Ouai, le sable peut devenir verre, dans l'absolu. Comme le dit la Rose, il aurait fallu une très forte chaleur. Le soleil seul ne pourrait pas en être la cause, ou alors ce n'est pas le soleil que nous connaissons. A partir de là, on peut se laisser aller à pas mal de théories : un climat moins favorable à la vie krolanne aurait pu produire ce type de roches; création de ce matériau par l'intermédiaire d'une magie, ou par le biais de ce que nous nous plaisons à appeler l'énergie psychique; technique de renforcement d'une matière d'origine inconnue, peut-être Dath'ogal, visant à protéger la Porte.*
J'approchais à présent de Salimân. Mes yeux se posèrent sur la pierre vitrifiée.
*Nous allons essayer un truc, ouvrez vos mirettes et restez focalisés sur notre pensée.*
Compteur, vous devriez reculer, un peu tout du moins.
Je fermais les yeux puis inspirais profondément.
Lorsque je les ouvris à nouveau, j'étais plongé dans une sorte de transe. Le temps autour de moi semblait se déformer pour ne plus former qu'une réalité lointaine. La moindre secousse psychique en provenance d'un de mes collègues m'aurait probablement assommé tant tout mon être leur était dédié. C'est une expérience dangereuse et pourtant...
Lentement, ce qui devait être ma main se posa sur la crosse de mon Crach'feu. Je levais du pouce la sécurité puis pointais l'engin en direction de la pierre.
Ma voix éthérée se propageait sur le fil de pensée partagé.
*...Observez...Analysez...*
J'activais alors le mécanisme. Une charge de feu liquide se propulsa sur la pierre.
S'il s'agissait de verre, il rougirait voir fondrait. S'il s'agissait d'une pierre, en fonction de sa nature - et c'est là que Danthos pourrait nous éclairer - elle se briserait, fondrait, s’émietterait, mousserait ou éclaterait. Enfin, s'il s'agissait de tout autre chose...Alors là...
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- Thème d'Elyas - |
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Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix
Kil'sin
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Le Sukra 7 Nohanur 815 à 22h14 |
Pour la première fois, le sourire quitta les lèvres du Compteur, qui prit un air grave. Il recula, tandis que le flot télépathique émanant de l'Arlequin changeait de nature.
Sacré bonhomme...
Il détourne les yeux et ouvrit son esprit. Juste pour voir...
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Lamka
Passeurs de temps
Kil'sin
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Le Dhiwara 8 Nohanur 815 à 00h45 |
Alors que ses compagnons se regroupaient autour d'une matière vitrifiée située à la base d'un des piliers de l'édifice, Lamka venait de constater que l'ensemble ne s'enfonçait pas uniformément vers le centre. Dans la couronne intérieure, tout un côté semblait s'être enfoncé de manière moins prononcée et c'était justement là qu'il semblait qu'on avait remis des tas de choses au dessus.
A la simple idée qu'il puisse s'agir de vestige ou... d'un passage, elle se sentait plus que jamais l'âme d'une aventurière. Décidément cette expédition ne ressemblait en rien aux précédentes. Sans prêter attention à son entourage, Lamka se mit à déblayer prudemment le surplus pour découvrir ce qu'il y avait dessous.
Elle ne pu néanmoins pas contenir une pensée qu'elle destinait inconsciemment à ses compagnons forts occupés :
Pensée :Mais qu'y a t-il là dessous ?! |
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Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
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Le Dhiwara 8 Nohanur 815 à 10h02 |
Rhôz aurait pu répondre à Lamka qu'elle n'en sait rien mais qu'elle est curieuse d'éclaircir la chose, mais les actes du Bouffon attirent son attention ailleurs. Quand il les invite à ouvrir grand leurs volets sensoriels et psychiques, pour l'Étudiante, qui n'a pas oublié une précédente discussion sur des expériences à faire sur la transmission psychiques d'images et sensations, c'est avant tout la méfiance qui est réveillée. Intuitivement, elle s'attend à quelque chose comme une démonstration expérimentale, une blague déplacée – ou quelque mélange des deux. En conséquence, elle n'ouvre ses écoutilles mentales qu'à moitié et garde surtout les yeux ouverts sur la personne physique de l'Arlequin.
Son inquiétude monte en flèche quant elle le voit affecter de drôles d'airs puis dégainer son crache-feu, mais elle n'a pas vraiment le temps de trouver comment réagir que le Bariolé presse déjà la détente pour arroser la pierre de feu chimique. Les effets conjugués du jaillissement de flamme réel et de la projection psychique incandescente en répercutant l'image dans leurs esprits lui font comme une gifle – au-dedans de la tête, non sur la joue.
Après peut-être une seconde d'hébétude, des sentiments en pagaille viennent bousculer dans son esprit... Incompréhension du geste, de sa finalité... Colère quant aux possibles conséquences... Crainte que cela ne souligne que trop leur bizarrerie au yeux d'Olaf – ou que cela attire pire attention aux alentours... Mais il faut éviter la surchauffe émotionnelle, des manifestations paranormales incontrôlées – elle se ressaisit presque aussitôt. Elle répond, mais pas par télépathie. Autant s'expliquer oralement, que leur guide voie autre chose qu'une chorégraphie de Krolannes gigotants et grimaçants sans dire mot.
Bon sang de bonsoir, Arlequin ! Qu'est-ce que vous fabriquez ? Il me semble qu'on est venu examiner des vestiges, pas les saccager !
Elle a parlé vivement tout en s'efforçant de maintenir son sang froid – de crier calmement, en quelque sorte, juste ce qu'il faut pour évacuer un surplus émotionnel de façon contrôlée... Elle n'ajoute ensuite pas un mot mais regarde le bouffon les yeux écarquillés, attendant peut-être une explication.
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Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
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Danthos
Comitaire actif
Kil'sin
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Le Dhiwara 8 Nohanur 815 à 12h58 |
*** Le Prospecteur avait dans sa curiosité rejoint Saliman, en quête de ces bouts de verre qui se trouvaient ça et là, entre débris et poussières.
Ramassant un échantillon, il le porta précipitamment entre le soleil et son œil, laissant libre cours aux rayons de l'astre pour le renseigner sur la composition du morceau.
Il avait à peine remarquer Elyas tenter d'entrer en transe avec le groupe de Lanyshta, tant il était fasciné par l'étrange matériau.
Et lorsqu'il réalisé ce qui se tramait à ses côtés, sa fascination ne fit que croître. Non pas par le spectacle qui se déroulait sous ses yeux, mais plutôt par l'expérience en cours.
Les yeux rivés vers l'endroit ou le feu liquide du Bariolé avait frappé, il tentait d'y voir à travers les voutes de gaz toxique.
Prenant soin de protéger sa bouche, il avancait précautionneusement au cœur du miracle, parlant d'une voie saccadée par quelques toussotement. ***
Bien essayé l'Arlequin....mais de mémoire... pour fabriquer du verre.... il faut un refroidissement sur une longue durée... Mais je suis tout de même curieux de voir comment réagira cette roche
*** Marquant une courte pause, il déchira un bout d'étoffe pour saisir les fragments encore chauds issus de la réaction avec le feu liquide. Trifouillant entre les débris, il reprit d'une voie plus lente, comme s'il parlait à lui-même ***
Car cette roche, et bien je crois que c'est la première fois que j'en vois une comparable. Ni magmatique.. ni métamorphique...
L'Arlequin, si vous arrivez à nous reproduire la formation du verre, vous mériterez l’appellation de génie! |
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Olaf dit le Brancal
Comitaire actif,
Mercenaire
Kil'sin
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Le Dhiwara 8 Nohanur 815 à 16h17 |
Sur cette Porte-ci ? Je saurais pas dire exactement, mais entre cent et cent vingt ans, je crois.
Elle est relativement proche de la Cité, et à l'époque, elle devait déjà être amochée. La Porte Fracturée, ou Porte Enfoncée, je sais plus comment les Kil'déens l’appelaient. Parce que ouais, on parle toujours des Portes, mais souvent, on les décrit un peu mieux que ça -c'est un chercheur dans votre genre qui m'en avait touché un mot.
Les Kil'dariens vont lui donner un système de coordonnées, nous on va décrire plutôt l'environnement, et les Kil'déens vont utiliser une image. Bref, pour nous c'est la Porte des terres stériles -ou des terres perdues, j'avoue que je ne sais plus trop, c'est pas vraiment une de mes destinations habituelles- mais pour les Kil'déens, c'était la Porte... Amochée, en gros. Avant l'attaque. Trop proche, plus fragile, boum, bonne proie. Sauf qu'ils ont préféré se faire sauter plutôt que de laisser la Cité voir en dessous, et ça a encore plus endommagé la Porte.
Le Brancal ne semblait pas particulièrement passionné par le sujet, mais le camp n'ayant pas besoin d'énormément d'efforts, et devant l'enthousiasme généralisé, il ne pouvait s'empêcher de laisser trainer une oreille et d'y aller de son commentaire.
***
Au centre, Lamka et Helhar'sen s'intéressaient à la configuration des lieux. La faible flamme du briquet n'éclairait pas bien loin, mais assez pour voir que le trou s'arrêtait vite, verticalement parlant. Il y lâcha un caillou.
*POC*
*POC*
*poc*
*poc*
*poc*
Rebond, rebond, rebond... Visiblement, de façon oblique, l'orifice s'enfonçait assez loin.
Lamka, quant à elle, pu constater que la zone légèrement surélevée n'était pas différente que par sa seule taille : alors qu'ils marchaient sur un sol relativement stable, de ceux qui acquièrent un équilibre après plusieurs décennies soumis à la gravité, mais laissant quelques débris prêts à se tourner pour vous fouler une cheville, la zone semblait subtilement plus dense, plus stable, et nettement moins encline à poser des problèmes, comme si la nature avait prévu d'entasser soigneusement les débris plutôt que de les larguer là.
*poc*
*poc-poc*
*poc*
Les deux Lanyshstas pouvait encore entendre le bruit, en dessous.
Marrant, ça, qu'un écho puisse durer aussi longtemps. Sans plus s'amoindrir, en plus, à un niveau sonore bas, mais stable. Sauf si ce n'était pas un écho, bien sûr.
***
Les autres Lanyshtas s'étaient regroupés en périphérie, pour observer la petite expérience d'Elyas.
La flamme jaillit vers la surface translucide, légèrement blanchâtre, qui recouvrait la pierre.
S'ils s'attendaient sans doute surtout à un changement visuel, ce qui les marqua le plus vite fut l'odeur.
Là, ça puait !
Une fois la flamme éteinte, ils purent constater la disparition du dépôt, une petite flaque de substance noirâtre -bien plus restreinte que ce qu'il devait y avoir à l'origine, une bonne partie ayant visiblement été vaporisée pour produire l'odeur immonde- refroidissant au sol, avec de grosses bulles.
La pierre, elle, était peut-être légèrement rouge, et très légèrement brillante, mais loin, très loin des quelques morceaux profondément vitrifiés que Danthos avait pu trouver.
Mais la flamme, et l'exclamation de Rhôz, avait au moins attiré l'attention du Brancal, qui demanda, depuis la zone dévolue à l'arrêt, un peu en dehors du cercle, une légère inquiétude dans la voix : Oh, tout va bien ? Un problème ?
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Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
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Le Dhiwara 8 Nohanur 815 à 16h45 |
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L'ouverture télépathique, c'est bien joli, mais le kildarien se souvient encore avec une précision remarquable de la douleur qui a traversé son crâne sur le point d'exploser la dernière fois qu'il s'est prêté à une expérience de mise en commun des capacité psychique des lanyshtas... L'Archivecte et le Doc avaient joué à un jeu dangereux ce jour là...
Cette fois l'opération est beaucoup plus anodine, une simple transmission de sensation sans filtre, mais Helhar'sen préfère ériger ses barrières mentales pour se protéger d'une mauvaise surprise, gardant essentiellement le flux visuel. L'odeur répugnante ne lui parvient donc pas.
L'attention du reste du groupe attirée par l'expérience d'Elyas, tous ne voient probablement pas la façon brusque dont le Doc' éloigne son visage de l’anfractuosité de laquelle le son remonte. Il échange un regard étonné avec la Discrète, accompagné de la réponse à sa question.
Mais le bruit est bien là...
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Pensée :"Vous entendez? Je ne sais pas ce qu'il y a en dessous, mais je ne suis plus si sûr que l'endroit soit désert..."
- Heu... Dîtes? lance-t-il d'une voix peu rassurée à l'intention du groupe un peu plus loin. Vous êtes sûr qu'elle est abandonnée cette Porte? On entend comme un bruit là dessous... |
(Agur 816) |
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Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
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Le Dhiwara 8 Nohanur 815 à 20h37 |
A peine la gerbe de gel enflammé eut-il touché la surface vitrifiée qu’une forte odeur, indescriptible par des mots connus, me monta au nez. Ma vue se brouilla durant une seconde, privant d’une partie des sensations ceux qui savouraient le spectacle par mon intermédiaire. Machinalement, quoique très lentement en réalité, je portais une main gantée à mon nez.
A respirer ce truc, je finirais par tomber à la renverse !
Je reculais d’un pas, constatant avec intérêt le changement de forme de cette chose. Mon lien avec le reste du Consensus perdit délicatement en intensité, comme un serpent qui retournait se terrer dans les feuillages.
Salimân et moi avions été rejoint par Danthos, visiblement suffisamment intrigué lui aussi par la nature de ce matériau – en était-ce vraiment un ? – pour faire le déplacement et observer en direct le fruit de ma petite expérience. Un peu plus loin, j’avais entendu la voix vivace de la jeune linguiste. Un sourire se dessina sur mes lèvres mais aucune réponse à son égard. Elle ne comprendrait sûrement pas. Malgré son Erudition, la jeune femme avait cette tendance à vouloir éviter tous risques quitte à se contenter d’informations prémâchées, défraichies. Cette expédition avait pour vocation de répondre à des questions concernant l’Extérieur. Vue le peu de temps à notre dispotion, il fallait agir avec une audace mesurée en vue d’obtenir des résultats.
J’étais cet élément perturbateur qui viendrait apporter un brin de chaos dans son monde en apparence bien rangé.
En parlant de rangement, je fis glisser du pouce la sécurité du Crach’Feu puis rattachais l’engin à ma ceinture. Il fallait agir avec discrétion et précision. Deux choses que le maniement des dés, des explosifs et des cartes avait su m’apprendre au fil des années. De ma main libre, je tirais une éprouvette de voyage de mon ceinturon et y fit glisser un peu de cette matière à l’intérieur avant de le fermer au moyen d’un bouchon de liège. La quantité était raisonnable, ni trop ni pas assez, juste l’équivalent de quelques gouttes qui serviraient à une comparaison future.
Le Brancal avait été alerté. Putain de Rhôz.
M’avait-il vu ? Peut-être. Je décidais de ne pas ranger l’éprouvette et de me contenter de fixer l’étrange matière. Un murmure s’échappa de mes lèvres.
…Arkh'rhissal…?
Mon regard oscillait entre le tube et la matière encore chaude sur la pierre rougeoyante.
*Il s’agit de deux matériaux différents. Un minéral et…quelque chose d’autre.*
Une vague de plaisir envahit ma pensée. Au fil des phrases, l’excitation ne cessait d’augmenter.
*Oh tiens-tiens-tiens, jouons à la devinette !
On suppose qu’on ne peut pas me transformer, mais qui le suppose ?
Les Dath’ogal savent nous changer en eau.
Nous ne brûlons pas là où un métal aurait plié et un rocher craquelé.
Notre odeur n’a rien de doux et agréable. Oui-oui, qu’on se le dise : nous puons !
Alors-Alors ? Qui sommes-nous ? Hein ? Aller voyons !*
En parallèle, il faudrait jouer la Comédie, jouer l’idiot pour notre colosse baroudeur.
Ainsi, je me retournais vers Danthos tout en tentant de masquer les émotions qui me traversaient.
Cher monsieur Moustache, nous sommes déjà un génie, un génie de la Farce ah-ah-ah ! Pour le reste…Coup d’œil en direction du Brancal,…peut-être que notre guide-à-tout-faire pourrait nous donner son avis sur ce drôle de truc sur les pierres. On peut s’en servir comme maquillage vous pensez ?
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- Thème d'Elyas - |
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Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix
Kil'sin
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Le Dhiwara 8 Nohanur 815 à 21h27 |
La vache ! Ça puait à en faire chialer un égoutier. Pas du verre, ce machin, pour sûr... Peut-être un de ces composants alchimiques rares et recherchés ? Ils auraient dû amener la Freya avec eux, tiens...
Mais l'urgence, c'était de rassurer le Brancal. Il hurla vers le campement.
Vous inquiétez pas chef ! Le Clown il voulait juste vérifier que son gros joujou était pas trop encrassé. Désolé pour le bouzin !
Y avait mieux, comme excuse. Mais il fallait répondre dans la foulée.
Préviens-nous avec plus d'avance, la prochaine fois, Clown. Par contre, la pensée du Doc, là, el' m'rassure pas des masses.
Ajouta-t-il à l'adresse de ses deux compagnons.
*On arrive, Doc'. Ça sent pas bon, votre histoire*
D'un pas rapide, il alla les rejoindre.
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Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
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Le Dhiwara 8 Nohanur 815 à 22h56 |
La scène de l'institutrice faisant les gros yeux aux clown est interrompue par l'infection olfactive générée par le feu. De sa main Rhôz se couvre la bouche, se pince le nez et toussote. Elyas, lui, joue aux devinettes... Pourrait-il s'agir d'un dépôt de matière noire ? Il faudrait attendre que la pestilence se soit dissipée pour aller voir cela de plus près.
Mais il y a plus urgent. Cette histoire de bruit venant d'en dessous... L'Étudiante, qui se trouve à mi-chemin de l'Arlequin et du Doc, change son attention de côté. Le moment est peut-être venu de sortir son lance-pierre – si jamais il y avait des habitants et qu'ils n'étaient pas du genre avec qui ont peut discuter.
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Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
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Danthos
Comitaire actif
Kil'sin
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Le Luang 9 Nohanur 815 à 13h04 |
*** L'esprit encore fasciné par les cailloux, c'est lorsqu'il remarqua tout ses camarades aux alentours du Doc' et de l'orifice qu'il fit de même et empocha précipitamment la création d'Elyas. Il avait déjà assez d'échantillons pour occuper ses heures de gardes au coin du feu de camp, et ses longues journées ennuyeuses qui l'attendraient au retour.
Et un argument de plus pour les solliciter les Litophages -l'en voilà ravi par avance.
Rejoignant l'attroupement, il sonda futilement le centre du cratère où les regards convergeaient, avant d'ajouter l'air hagard ***
Qu'avez vous vu ou entendu?
Pensée :Et désolé pour la devinette, mais c'est là un de mes points faibles. Et vous avez l'air tellement excité à l'idée de nous dévoiler vous-même votre trouvaille |
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Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
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Le Luang 9 Nohanur 815 à 13h12 |
Matière Noire ! La voilà la réponse, enfin, peut-être, pas sûr hé-hé-hé !*
Mon intérêt pour la supposée matière noire ne décroissait pas, si bien que l’intervention du Doc’ m’avait fait l’effet d’une piqûre de moustique, enfin d’un petit moustique.
Alors comme ça, la Porte abritait quelque chose de vivant ? Ah ben ça pour une surprise, ce n’en était pas vraiment une ! Comme si aller reluquer un tas de cailloux pouvait susciter suffisamment d’intérêt pour me sortir de mon Kil. Seule nouveauté : une partie de mes comparses paraissait prompt à mener les premiers échanges. Je m’en réjouissais d’avance. En cas de menace, ils seraient en première ligne. En cas de contact amical, rien ne m’empêcherait de les rejoindre après coup.
*Ouai, le Doc’ dit vrai, notre bidule noir s’apparente à quelque chose de bien vivant. Disons donc au moins une forme de vie, pas très jolie certes mais qui sommes-nous pour juger hein?
Bon autrement, on peut bien faire deux groupes. Nous on aimerait rester à l’air libre pour en savoir un peu plus sur le Bidule. Quelques essais à base de mûghanne, papoter avec notre bien-aimé Brancal, ce genre de trucs. Si vous êtes sages, on peut même vous préparer un petit encas !*
J’avais déjà joué cette carte lors de l’expédition au Fortin, l’atout de la sécurité. Ce dernier m’avait plutôt bien réussi. J’avais évité de finir en pâtée pour clébards tout en tirant quelques observations. En serait-il de même ici ?
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- Thème d'Elyas - |
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Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
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Le Matal 10 Nohanur 815 à 15h53 |
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D'un geste de la main, le Doc' invite les autres à s'approcher et à tendre l'oreille pour se faire une idée.
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- Vous entendez, là? demande-t-il à mi-voix.
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Par les interstices, un son ténu parvient à la surface... En écoutant attentivement, il semblerait qu'il s'agisse de bruits de pierres. Pas des pierres qui roulent et s'entrechoquent, la structure est trop stable pour ça. Plutôt comme si on tapait parfois sur la pierre. Le son n'est ni continu, ni régulier en intensité : mais plus ils écoutent, plus les explorateurs acquièrent la certitude qu'il y a bien une activité sous leurs pieds.
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- On dirait qu'il y a quelqu'un ou quelque chose qui farfouille là dessous... N'ayant pas vu d'accès depuis la surface, serait-il raisonnable de supposer que ce bruit vient de quelque chose qui vit sous le sol?
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En sus d'un certain nombre de groupes de krynänns, et en particulier les Rebelles des Portes, les sous-sols de l'île abritent bon nombre de créatures aussi mystérieuses que dangereuses si on en croit certaines rumeurs.
Dans tous les cas, les chances qu'il s'agissent de citadins venus explorer les lieux comme eux sont très minces...
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(Agur 816) |
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Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
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Le Matal 10 Nohanur 815 à 18h19 |
Ayant rejoint Lamka et le Doc, tandis que le groupe fait silence, Rhoz tend l'oreille. Que son origine soit krolanne ou animale, manifestement trop irrégulier pour être une musique ou un code rythmé, le son qui monte jusqu'à eux suggère une distance et la rassure (à tort ou à raison) quant à l'imminence d'un danger.
Pourrait-il s'agir de bruits de travaux ? susurre-t-elle.
Sa curiosité est au plus haut point d'excitation et son imagination d'encyclopédiste s'emporte – elle visualise des Krynänns en train de donner de la pioche sur des parois, du burin sur des blocs de pierre ou du marteau sur l'enclume. Quel dommage qu'elle ne soit pas plus familière des mines ou des ateliers ! Cela l'aiderait à mieux identifier le bruit...
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Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
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Le Matal 10 Nohanur 815 à 18h39 |
Un bruit.
Un bruit étrange, venant du dessous.
Une odeur.
Une odeur détestable quand on le brulait, mais presque joli sous sa forme initiale.
Une inquiétude.
Celle du Brancal, vite calmée, mais qui remontaient d'un coup, à la mention du son souterrain.
Des hypothèses.
La nature de la Porte, de ce qu'il y avait en dessous, des liens avec la Matière Noire.
Une réponse.
Qui vint sous la forme d'un *chklong* sonore, lorsque quelque chose heurta l'armure du Brancal. Sans doute n'avait-il pas vraiment compris ce qui se passait, pas plus que les Lanyshstas regroupés au centre des débris, mais l'instinct et l'habitude permettaient certains réflexes.
Aussi, avant même qu'il ne se soit retourné, sa voix puissante se faisait entendre.
EMMMBUSCAAAADE !
Et les ténèbres autour des débris de la Porte semblèrent soudain s'animer.
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Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
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Le Matal 10 Nohanur 815 à 21h20 |
***
Le cri de leur guide fait disparaître les derniers doutes pouvant subsister sur la nature de la rencontre : comme si une rencontre hors de la cité avait pu ne pas être hostile...
Pas le temps de réfléchir, il faut sortir de la dépression centrale!
Le kildarien parcourt en quelques bonds agiles la pente de débris, et se jette derrière un gros caillou. Dégainant son arme, le Doc' retire la sécurité et arme la pompe à carburant du frouzeur avec un claquement sonore, avant de se redresser légèrement pour voir ce qui s'agite à la lisière du cercle des pierres.
***
- Brancal, qu'est-ce qui se passe? crie-t-il en direction de leur guide en même temps qu'il adresse une pensée aux autres.
Pensée :"Quelqu'un voit ce qui nous attaque?" |
(Agur 816) |
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