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La grande excursion (1)
Vers les Portes et leurs mystères |
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix
Kil'sin
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Le Sukra 14 Nohanur 815 à 11h15 |
Ouh là, t'es vraiment moche, toi !
Le bazar sur lequel s'affairaient le Doc', le Brancal et l'Arlequin avait un physique à faire pâlir les étoiles. Ça faisait froid dans le dos, du genre à vous faire rentrer les organes externes à l'intérieur.
Le problème, c'est qu'il leur était difficile d'accorder toute leur faveurs à la reine du bal quand il y avait déjà une bande de groupies qui étaient en manque d'attention.
Bougez pas, j'vais essayer un truc.
Toujours en sifflotant un air guilleret qu'il relayait par canal télépathique, le Compteur pivota vers les guerriers et embusqueurs qui les encerclaient au nord.
Et il siffla. Une note puissante, très aiguë, presque indéfinissable tant elle ne semblait pas émaner d'un homme mais d'une machinerie à vapeur.
Les compagnons la supportèrent, mais les ratons, eux, froncèrent les sourcils et grognèrent. Certains reculèrent de quelques pas en gémissant.
On va se gagner un peu de temps.
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Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
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Le Sukra 14 Nohanur 815 à 12h40 |
Le Doc' et le Brancal étaient partis vers l'Est, rejoints par Danthos. Je restais seul sur le flanc Ouest avec pour seule compagnie Salimân et l'inamovible Gros Patapouf. Si encore les Frobekhs nous attaquaient pour la bouffe, j'aurais pu me servir de l'Ylo comme appât. Tu parles, même pas !
La bestiole se contentait de grogner et de taper du sabot sans se montrer d'une quelconque utilité. Je savais de quoi était capable un Ylo déchaîné. Peut-être que si la situation s'aggravait, un petit coup de Crach'Feu dans le fion l'activerait un peu et le rendrait plus agressif. Mouai. Une idée à garder pour plus tard.
Les troupes à l'Ouest avaient fortement diminuées au contraire de celles qui s'extirpaient du trou central. Elles n'étaient pas aussi nombreuses que ça bien qu'en apparence beaucoup plus robustes. Le combat s'achèverait sous peu sans que nous ayons à user de nos talents lanyshtas. Quelques guerriers frobekhs s'avançaient vers moi alors que les pensées de mes compères me parvenaient.
*Rose-en-Chef, que vous êtes petits bras ! Sans parler de respect, le Doc' dit vrai : le Brancal ne sait rien de l'ampleur de nos capacités. Nous même en ignorons une bonne partie alors un krolanne, pensez-vous ! Non-non-non, nourrissons-nous de son savoir. Sa connaissance des bestioles qui peuplent ce désert sont utiles, de même que son sang-froid face au danger. Servons-nous en mais ne nous reposons pas uniquement sur lui. D'ailleurs, il y a fort à parier qu'une fois la menace éradiquée, car elle le sera, n'en doutez pas, notre cher-Olaf nous demandera peut-être quelques explications quand à nos capacités à cramer du Rat des sables.*
Le Prospecteur s'éleva sur un pilier. Apparemment, les gros-bébés étaient de sortie, et en nombre. Après une première vague, le flux s'était soit disant ralenti. Bien.
Coup d’œil vers le flanc Est. Salimân décidais de rejoindre le reste de la troupe armé de ses pistolets. Soit. Un choix contestable. Il me faudrait faire face seul. Enfin non, avec cet abruti de Gros Patapouf comme binôme. je détestais ça. Une prise de risque, moi, le joli Bariolé, seul en premier plan. Grrr.
*Nous restons à l'Est pour finir le nettoyage. Enfin essayer. Avec nos maladresse légendaire, ce n'est pas garanti hi-hi-hi !
Il y a deux guerriers et un truc difforme, un bien gros. On devrait commencer avec ceux-là. Le feu liquide devrait percer leur épiderme sans mal.*
Et va y que je me retrouve avec trois bestioles au cul.
Ma peau d'insecte étant proche de l'état de chiffon percé, je décidais de m'en débarrasser le temps de faire parler mes flammes. Quelle camelote. Dire que j'avais dépensé plusieurs centaine de pierres dans ce bout de tissu. Je réglerais mes comptes avec le marchand une fois de retour au Sin, oh oui-oui-oui, satisfait ou remboursé monsieur.
L'instable était plus massif que ses congénères. La ressemblance n'était pas frappante. Loin de là. Il fallait pourtant pas faire de jaloux. Je chargeais une fiole de feu liquide sur mon propulseur puis à la manière d'un félin, bondissait en avant en direction de l'immense Frobekh. Il frappa à deux reprises sans atteindre sa cible. De mon côté, je pris le temps de l'ajuster puis déchaînais sans trembler le gel enflammé de mon Crach'Feu. La créature émit un genre de hurlement. Les deux autres guerriers tentèrent de m’atteindre. L'un réussit, en plein dans les côtes. L'odeur de la chaire brûlée me parvenait.
Un sourire dément anima mon visage.
BARBECUE ! m'écriais-je en actionnant une nouvelle fois mon arme.
J'éclatais d'un rire enfantin. Quel joli spectacle. Un corps décharnais qui brûlait dans la nuit. Son sang bouillait, emmenant des petits "plop" à intervalles réguliers. Les rares poils de la bête grésillaient en disparaissant et ne resterait bientôt seulement quelques os calcinés. C'était sans compter l'ultime assaut de la bestiole carbonisée. Un coup de griffe qui m'errafla le long de la cuisse. Le sang coula chaudement. Je grognais de douleur, ressentant d'ors et déjà l'effet d'un poison inconnu qui s'infiltrait dans mon organisme.
J'avais été négligent.
Les deux guerriers me rappèrent à l'ordre. C'était du un pour trois. Enfin un pour deux. Quelle bande de charognards ! Cette fourberie me poussait presque à l'admiration.
Déstabilisé par la frappe de l'instable désormais cendré, un point commun entre nous d'une certaine manière, je subit deux nouvelles attaques. Il fallait reculer vers les autres, ne pas s'isoler dans le cas où de nouveaux embusqueurs feraient leur apparition.
Je m'évanouis dans la pénombre, laissant Gros Patapouf livré à lui même bien qu'encore en vue.
*Flanc Ouest bientôt sécurisé. Arlequin touché. Du poison. Nous les tenons éloignés. Élimination à venir une fois que notre organisme se sera stabilisé.*
Car oui, la grande force de l'Eveil était aussi des capacités de régénération renforcées, très renforcées. Une entaille ne prendrait pas plus d'une dizaine de minutes à cicatriser pour peu que je le souhaite. Il en serait de même pour le traitement du poison qui aurait pu traîner un krolanne classique aux frontières de la mort.
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- Thème d'Elyas - |
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Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
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Le Sukra 14 Nohanur 815 à 14h01 |
En effet, le métabolisme Lanyshta possède une vitalité sans commune mesure avec celui du simple Krolanne. La griffure infecte du Frobekh sur la joue de Rhôz était peut-être du genre à provoquer l'empoisonnement d'un organisme citadin normal, mais ne donne chez elle qu'une petite fièvre passagère plutôt anodine. C'est à peine si elle ne cicatrise pas au cours de la bataille.
Pensée :Certes, notre guide ne sait pas tout de nos capacités... Mais pour le moment qu'a-t-il pu voir de surnaturel chez nous ? Tout au plus sera-t-il surpris que nous nous révélions si assurés dans notre usage des armes. Cela ne changera sûrement pas beaucoup l'image de groupe de gens bizarres qu'il devait déjà se faire de nous.
Et puis vous êtes entré en contact avec lui par le biais de spécialistes eux-mêmes un peu spéciaux, non, Arlequin ? Avec de tels contacts, il en a probablement vu d'autres, notre Brancal, dans le registre des choses stupéfiantes.
Quelque chose de félin s'éveille en l'Étudiante, qui se prend peu à peu au jeu du chat et du frobekh, se baissant derrière des morceaux de décombres, autant pour s'abriter que se dissimuler, se déplaçant pour resurgir ailleurs que là où les petits monstres l'auraient attendue.
Pensée :Et puis je vous rappelle que je suis la porte-parole du groupe, pas la tacticienne en chef.
Je n'ai d'ailleurs pas l'impression que quiconque parmi nous ait vraiment besoin qu'on lui dise quoi faire maintenant.
Se reculant un peu vers la bordure extérieure, Rhôz se retrouve à côté de l'Arlequin, guilleret et suant, sans qu'elle sache si c'est à cause de l'excitation du combat ou d'une infection venimeuse.
Ça va vraiment, Bariolé ?
Un Frobekh miniature tentait de s'approcher d'eux subrepticement. Trois coups de lance-pierre rapidement enchaînés le mettent hors-jeu. Elle commence à vraiment être dans le bain. |
Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
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Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
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Le Sukra 14 Nohanur 815 à 17h58 |
***
L'odeur du sang et des chairs calcinées règne à présent sur les ruines.
"Plop...FRRROUTCHHHhhh..." Le dernier guerrier frobekh à être sorti du trou reçoit la giclée de feu liquide en pleine face et s'effondre sans un bruit.
Le feu peu paraître cruel comme arme, mais si sa puissance est suffisante et si la zone de brûlure est suffisament grande ou située critiquement, elle provoque un choc neurogénique qui plonge la victime dans un état proche du coma. Une sorte de disjoncteur qui fait sauter les plombs en somme, et coupe toute sensation de douleur.
Toute sensation tout court d'ailleurs...
Le kildarien signale télépathiquement aux autres qu'il reste une dernière abomination qui s'est réfugiée plus loin au sud-est. Un dernier embusqueur demeure également, une pierre à la main, qui observe le groupe d'explorateurs en hésitant, partagé entre la colère et la peur.
Le regard du Doc' dérive vers la crevasse d'où leur assaillants ont surgi.
***
- Hey! Au moins maintenant, on a un passage pour explorer les premiers niveaux de la Porte! lance-t-il aux autres. Ca pue un peu le frobekh ceci dit... |
(Agur 816) |
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Danthos
Comitaire actif
Kil'sin
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Le Dhiwara 15 Nohanur 815 à 12h48 |
*** L'efficacité Lanyshta ayant procédé, c'est avec moins de réticences que les aventuriers décochent leurs dernières rafales de la journée -du moins, c'est qu'espérait Danthos.
Les Frobek qui n'avaient pas eu l'intelligence de fuir s'était vite retrouvé terrassé, quoique carbonisé serait le terme plus adéquat. Les moins courageux ne s'étaient quant à eux pas fait désirer.
Enjambant les carcasses et les émanations putrides qui en jaillissaient, il eut un haut le cœur à l'odeur bien caractéristique de la chair brûlé. ***
"Puer" me parait être un euphémisme, mon Cher Doc...
*** Comme s'il était remonté dans le temps, le voilà qui à nouveau admirait le site et plus particulièrement le trou d'où avaient jaillis leurs défunts agresseurs.
Restant néanmoins vigilants quant à l'éventuelle venue d'autres invités non désirés, sa curiosité et son bon-sens s'affrontait pour savoir si visiter les galeries situées sous terre était raisonnable ou non.
Aussi s'empressa-t-il de questionner leur guide ***
Vous pensez que nous pourrions avoir un intérêt à nous aventurer dans le nid? |
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Lamka
Passeurs de temps
Kil'sin
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Le Dhiwara 15 Nohanur 815 à 19h30 |
Bien que ce fut la première fois qu'elle eut à combattre autant de créatures en même temps, l'esprit d'équipe qui avait régné dans cette courte mais éprouvante bataille l'avait singulièrement rassurée sur plusieurs aspect : d'abord elle n'avait pas eu à fuir ou à se cacher mais en plus ses nouvelles capacités Lanyshta avait opérées. Oh, pas autant qu'elle l'aurait souhaité mais c'était déjà un grand pas en avant.
Une fois le dernier Frobek tombé, elle rangea son arc et ramassa les flèches qui pouvaient être utilisées sur les corps sans vie allongés. C'est alors qu'elle se sentie mal. Sa tête tournait et elle avançait chancelante. Alors qu'elle allait tomber, elle trouva plus sage de s'assoir. Elle sortie sa gourde et bu autant que nécessaire. Étais-ce le contrecoup du stress de l'attaque ? Non, son bras lui faisait mal, anormalement mal. C'est alors qu'elle remonta sa manche jusqu'à pouvoir constater les dégats : sa peau était sombre au niveau du haut du bras et on pouvait distinguer nettement deux petits trous. Sans aucun doute elle avait été mordue ou piquée par l'une de leurs armes sans qu'elle s'en rende compte dans le feu de l'action et un poison coulait dans ses veines.
Hum, une saloperie de poison mais certainement peu puissant...
Du moins je l'espère...
Regardant ses compagnons puis la brèche d'où les Frobeks étaient subitement apparus, elle répondit Danthos :
Notre guide va nous le dire je suppose, mais...
On est là pour ça non ?
Sa curiosité prenait une fois de plus le pas sur la sagesse
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Olaf dit le Brancal
Comitaire actif,
Mercenaire
Kil'sin
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Le Dhiwara 15 Nohanur 815 à 22h32 |
Regroupement !
Alors que l'absence de mouvements en surface semblait donner le signal du relâchement au groupe, le Brancal restait tendu.
On a le temps de souffler, et de prendre une décision, mais pas de lambiner et de faire des imprudences.
Il les menait vers l'ouest, là où il avait laissé sa monture, et là où l'attaque avait commencé, s'éloignant du trou.
On a survécu au plus gros -et avec moins de casse que ce que je craignais quand ça a commencé- mais pas au pire.
Normalement je devrais être en train de vous dire de décamper tout de suite, mais vu comment vous vous êtes débrouillé...
Disons que j'ai un mix de trois questions.
Et, même s'il s'adressait à tout le groupe pour les informer, ce fut face à Rhôz qu'il se planta, une parfaite illustration du "cas urgent où il ne prendra la décision finale que d'une personne. Et pas dans trois plombes."
A quel point vous avez envie de rester pour étudier ces cailloux ? Vous vous y connaissez en Frobekhs ? Et dans quelle mesure vous êtes prêts à prendre des risques personnels pour le bien de la Cité ?
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Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
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Le Luang 16 Nohanur 815 à 10h35 |
Finalement, l'Arlequin ne se trouve pas si mal en point. La résistance exceptionnelle des Lanyshtas, sans doute. Tout comme Rhôz, et apparemment aussi Lamka, il n'a guère subi qu'un petit mal passager.
Maintenant que les seules traces notables de frobekh sont des restes encore rougeoyants du feu chimique qui les a rongés et quelques odeurs désagréables, la question vraiment intéressante est celle du trou central et de son éventuelle exploration. L'Étudiante n'a cependant pas le temps d'entrer dans la discussion que retentit l'appel du Brancal et des questions d'ordre collectif qui lui sont posées à elle personnellement.
Eh bien, pour ces pierres anciennes, je pense que toute notre petite compagnie s'accordera sur le fait que nous ne sommes pas venus jusqu'ici pour rebrousser chemin sans avoir pu prendre le temps d'examiner le site. Si toutefois il est possible, en s'organisant un peu, de tenir le terrain. Cela vous semble faisable ?
Olaf ayant tout de même laissé entendre qu'il pouvait y avoir pire, il convient de lui demander quelques précisions. Précaution oratoire permettant aussi de gagner un peu de temps pour consulter télépathiquement ses compagnons, même s'il lui semble avoir traduit le sens général de ce qui a été exprimé jusque-là.
Pensée :Chers amis, c'est le moment de rapidement me dire si vous êtes d'un autre avis.
Les deux dernières questions du guide, quant à elles, laissent entendre à demi des choses qui pour Rhôz nécessiteraient d'être explicitées avant de donner un avis.
Concernant les frobekhs, je crois que dans l'ensemble nos connaissances sont assez limitées.
Quant à votre question sur le bien de la Cité... Il y aurait donc des risques à prendre pour elle ce soir-même ? |
Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
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Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
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Le Luang 16 Nohanur 815 à 11h26 |
Bercé par l'obscurité et la rumeur des charges de feu liquide propulsées, je laissais mon corps éliminer ce poison Frobekhs tout en en analysant les effets. En comparaison du poison Krynann, celui-ci avait un effet légèrement plus retardé mais également allongé. Il était douloureux, s'attaquant directement aux organes vitaux là où d'autres substances contraignaient les muscles pour vous pousser à l'immobilisation. Il aurait été intéressant de sectionner une griffe de cet Instable... Enfin, s'il n'avait pas ressemblé plus à un tas de cendres qu'à un être vivant.
Minutes après minutes, le sang cessa de couler. Les hématomes se résorbaient, les coupures se refermaient. Je respirais profondément, sentant l'énergie à nouveau affluer dans tout mon organisme.
Puis je me relevais.
Sur le flanc Ouest, l’Érudite jouait du lance-pierre. Oui, j'allais bien, bien mieux tout du moins. Les Rats bipèdes avaient vu les plus imposants d'entre eux trépasser. Désormais, le seul instinct meurtrier ne suffisait plus. Ils sentaient la mort approcher, aussi nettement que l'odeur des corps carbonisés leur envahissait les narines.
Ainsi, ils décampèrent. Le front Ouest était sécurisé.
Le Brancal fit un rappel général auprès de Gros Patapouf, étonnamment indemne. Lamka semblait secouée par l'empoisonnement. Au moins, elle ne s'était pas dérobée cette fois-ci.
*Usez de vos talents lanyshta pour vous stabiliser. Insufflez votre énergie psychique dans votre sang, parcourant ainsi chaque veine de votre corps. Ça devrait suffire à limiter les effets du poison frobekh. N'est-ce pas Doc'?*
Question rhétorique. La réponse était connue d'avance.
Olaf se planta face à Rhôz. Était-il nerveux? Peut-être. Soupçonneux? Sûrement. Mais cela n'avait pas vraiment d'importance dans la situation présente. Il fallait faire des choix, et vite. J'écoutais d'une oreille attentive les trois questions du Brancal tout en vérifiant que mes trois autres sacs, contenant vivres et vêtements chauds, n'avaient pas été abîmés.
*Demandez-lui si, outre le degré de faisabilité qui sera biaisé compte tenu de sa connaissance limitée de nos capacités, quels types de bestioles nous devons nous attendre à trouver à l'intérieur du trou et quels dangers elles peuvent représenter. De surcroît, nettoyer le camp pourrait nous assurer un point de repli connu dans ce désert hostile. Camper à la belle étoile...pouah...nous ne vous faisons pas un dessin !*
Sans jeter un regard vers le colosse, je tirais ma pipe un peu de tabac de l'un de mes sacs. Après l'effort, le réconfort. Très vite, une fumée volatile commença à flotter autour de mon chapeau à clochettes.
*Deuxièmement, qu'est-ce qu'il entend par "le bien de la Cité"? Quelle Cité? Les Quartiers? Quels risques? Si ça peut nous ouvrir les portes...ah-ah-ah... des communautés vivants à l'Extérieur, pourquoi pas. Après tout, c'est en partie ce que nous recherchions. Une fois ceci acquis, il serait plus aisé de procéder à une étude approfondie des Portes.*
Le pas léger, je retournais vers l'Ylo et son maître.
Je secouais la tête d'un air faussement insouciant.
Dites patron, quand est-ce qu'on soupe?
Sourire.
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- Thème d'Elyas - |
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Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
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Le Luang 16 Nohanur 815 à 11h50 |
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Ainsi, ils ont déjà passé le plus gros, mais pas le pire...
Etant donné la "spécialisation" des différents sous-types de ces créatures rencontrés jusque là, se pourrait-il que le nid abrite d'autres sous-types qu'on ne rencontre habituellement pas à la surface?
Si les frobekhs rencontrés jusque là sont principalement des chasseurs, on peut aisément imaginer que les profondeurs du nid abrite des formes pondeuses et/ou nourricières... Le Doc' visualise un instant une espèce de frobekh instable géant pondant des larves gluantes de ses congénères au fond des ruines infestés : de quoi avoir des frissons dans le dos!
***
Pensée :"Pour ma part, l'objectif était plus de pouvoir observer voire rencontrer - pacifiquement si possible - des rebelles des Portes. L'exploration de ces ruines pourrait apporter de précieux indices quant à leur mode de vie... Je serai bien aller jeter un coup d'oeil donc, oui.
Quant aux frobekhs, c'est assez nouveau mais de ce que j'ai pu voir, ces machins sont de vrais saloperies. S'il faut descendre dans le nid pour éradiquer les derniers et éviter qu'ils reprennent possession des lieux, il me reste encore assez de munitions pour affronter deux embuscades comme celle que nous venons de traverser."
***
Parallèlement au message télépathique diffusé aux lanyshtas présents, Helhar'sen prend aussi la parole pour donner le change à leur guide.
***
- Le bien de la Cité, c'est un peu aussi le nôtre, non? Olaf, de quel genre de risque parlez-vous? |
(Agur 816) |
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Olaf dit le Brancal
Comitaire actif,
Mercenaire
Kil'sin
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Le Luang 16 Nohanur 815 à 17h14 |
Olaf n'était pas un grand orateur, plus un conteur, et on ne pouvait pas vraiment s'attendre à ce qu'il tente de manipuler qui que ce soit par les paroles.
Mais en bon Kil'sinite, il avait pu entendre des maîtres du genre, et en conserver de petites astuces.
Aussi, plutôt que de tout de suite tomber dans le grand discours étayé par ses diverses déductions, il avait posé ses questions.
Pas tant pour avoir des réponses -il s'en doutait, et savait qu'il était trop vague pour provoquer une décision- que pour poser les choses clairement : hé, oh, les copains, là, c'est sérieux.
Se passant la langue sur les lèvres, la tête du maillet posée au sol mais l'arme encore à la main, il développa son propos.
On va faire bref. C'est un petit nid -quelques jours, semaines, peut-être un ou deux mois- et c'est pour ça qu'on ne s'en est pas rendu compte avant l'attaque.
Les Frobekhs, c'est un peu comme les arbres : les grosses colonies essaiment régulièrement des graines dans leurs cosses -l'escorte. La plupart tombent au sol et meurent, pas mal donnent un arbre famélique qui se fait bouffer, et quelques unes arrivent au bon endroit et peuvent donner un arbre sacrément plus gros.
Là, c'est un bourgeon. Mais dans un endroit où il risque de se développer.
Pour l'instant, ils sont trop loin de l'Aqueduc pour que quelqu'un ait envie de s'en occuper, mais trop prêt pour qu'on en entende jamais causer. S'ils grossissent assez pour commencer à poser problème, vu la chienlit que c'est pour les déloger d'un vague terrier dans le sol, ils auront pu faire ici une vraie petite forteresse.
Alors ouais, la Cité les éliminera, mais ça sera un massacre pour les déloger.
Alors qu'en s'y prenant bien, tout de suite... On peut étouffer la menace dans l'oeuf.
Une profonde inspiration, une lente expiration.
Alors je vous le cache pas : c'est dangereux. Là, on a du éliminer tout les chasseurs-cueilleurs de l'escorte d'origine qui étaient présents, c'est pas du genre à garder des réserves sous le coude, sauf de bouffe. Sauf les immatures, qui ressortiront rapidement si on les laisse. Donc si on se barre pour revenir plus tard, c'est comme si ça n'avait servit à rien. Sans compter que...
Il se détourne, regardant la nuit. Mais à ses paroles, il semble évident qu'il regarde dans la direction du cimetière de Phralïnn.
... c'est peut-être pas le pire d'avoir un gros nid de Frobekh. Si ça grouille trop de vie, ça pourrait exciter les appétits. Ou les faire s'entretuer, j'en sais trop rien, pour être franc.
En tout cas, ce qu'il reste, c'est la garde de base, la protection de la graine. Ils devraient être sacrément moins nombreux que le reste, mais ça sera tout sauf une partie de plaisir.
Mais si on reste, ça va les énerver, et ils vont finir par sortir. Et là où va la cosse, la graine suit. Faut éliminer les ailés. C'est eux le problème. Sans leurs foutus ailés, les frobekhs, c'est que des animaux...
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Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
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Le Luang 16 Nohanur 815 à 19h28 |
Pensée :"C'est amusant... qui aurait cru que le Brancal serait du genre à prendre des risques pour la Cité? Surtout sans rémunération?
Enfin... En ce qui me concerne, faire les choses à moitié n'est pas dans mes habitudes - ce qui est préférable quand on exerce mon métier me diriez-vous - et je trouve détestable l'idée de laisser sciemment ces choses proliférer si près des murs des Sharss."
- Juste pour résumer la situation, arrêtez-moi si je me trompe...
Là, nous avons une flopée de cadavres frais de frobekhs de classe moyenne, commence-t-il avec un geste circulaire englobant le champ de bataille.
Là dedans, il reste quelques petits frobekhs immatures, mais aussi une poignée de créatures beaucoup plus aguerries - et ailées - qui accompagnent une graine... continue-t-il en pointant le trou béant au coeur des ruines.
Et si je devine bien, vous ne nous dîtes pas que les cadavres risquent d'attirer d'autres visiteurs dont nous nous passerions bien.
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Si les cadavres encore en état sont relevés par des fuscusiens, l'expédition virerait réellement au cauchemar...
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- Si ce qui pose problème ce sont des frobekhs ailés, affrontons les dans leurs tunnels : ils n'auront nulle part où s'envoler pour nous échapper.
Je n'ai qu'une question pour ma part.
Qu'entendez-vous par "graine" exactement? |
(Agur 816) |
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Olaf dit le Brancal
Comitaire actif,
Mercenaire
Kil'sin
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Le Luang 16 Nohanur 815 à 19h57 |
Nan, nan nan.
D'un geste apaisant des deux mains, le Brancal empêche les esprits de s'enflammer.
On est trop loin, et y'a trop peu de cadavres pour que ça attire des fuscusiens depuis Phralïnn. Ouais, vaudra mieux les cramer -clairement- au cas où on reste, car un fuscusien de passage, ça se trouve, mais je doute que le cimetière soit au courant du nid.
Nan, par contre, si on laisse le nid se développer, il va étendre son influence jusqu'au cimetière. Et là, ça fera beaucoup de gros Frobekhs à côté de beaucoup de gros fuscusiens, et c'est genre une super mauvaise idée de laisser ça se faire, encore pire qu'un nid classique.
Mais pour l'immédiat, le problème, c'est les Frobekhs, pas franchement les ombrés.
Et les graines, c'est...
Haussement des épaules. Vu l'armure, il faut quelques instants avant que le bruit ne s’apaise.
C'est les ailés. Y'a que deux grands types de Frobekhs : les bestioles à pattes, et les ailés. C'est eux qui guident les autres, et qui font grossir la colonie. Cent métamorphes, c'est une vague mortelle, mais qui fini par s'épuiser. Un unique ailé avec de la chance et du temps, c'est pire.
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Le Luang 16 Nohanur 815 à 20h17 |
Le Bestiaire fabuleux et intriguant des Terres de Syfaria : de merveilleuses histoires pour empêcher vos enfants de dormir
Organisation des Nids
Les Nids de Frobekhs reposent avant tout sur l'équilibre entre deux castes, deux catégories aux fonctions très différentes.
- Les "velus" représentent la majorité des Frobekhs, en terme de catégorie, et l'écrasante majorité, en terme de nombres. Ce sont des chasseurs-cueilleurs, souvent plus chasseurs que cueilleurs, d'ailleurs, qui partent régulièrement en excursion, et fournissent au Nid tout ce dont il a besoin pour prospérer -généralement, de la nourriture.
- Les "Ailés" sont ainsi nommés par leurs appendices dorsaux. Si les rôles de stabilisateurs de ces ailes sont indéniables, elles ne leur permettent généralement pas de voler, mais semble assumer le rôle de proclamateurs de statut. Les ailés sont intimement liés au Nid, et y passent l'essentiel de leur temps.
Les plus petits d'entre eux, les Récolteurs, sortent néanmoins régulièrement, afin de rapporter les ingrédients précis et essentiels permettant de créer la très rare et très recherchée huile de la ruche.
Que celle-ci soit utilisée dans la reproduction, ou que ce soit une histoire d'odeurs, d'ordres ou de psychisme, ce qui est sûr, c'est qu'un Nid privé de ses Ailés dépérira lentement, incapable de compenser ses inévitables pertes.
Mais l'inverse est tout aussi vrai, des Nids laissés imparfaitement purgés ayant connu une renaissance spectaculaire, un unique Ailé en ayant réchappé.
Dans la suite de la rubrique bestiaire, également
*** LE METAMORPHE ***
Si le guerrier est le frobekh le plus connu, et l'embusqueur le plus courant, le métamorphe est sans doute le plus emblématique.
Son nom est issu de vieilles histoires parlant de krolannes capables de se transformer en animaux, et il est vrai que, par bien des côtés, il est aisé de confondre celui-ci avec un mélange de krolanne et d'ours.
Puissants, massifs, quoiqu'un peu lents, les métamorphes ne sont clairement pas les plus dangereux, mais peut-être quand même les plus forts des Frobekhs.
Généralement trop lents pour traquer des proies -tâche dévolue aux discrets embusqueurs ou aux fûtés guerriers- ils peuvent néanmoins accompagner des groupes de ceux-ci afin de fournir la puissance brute capable de protéger la meute contre un prédateur agressif. Ainsi, même s'ils chassent volontiers les embusqueurs, les loups se méfient des métamorphes.
Mais le plus souvent, ils sont trouvés autour des nids, étant des terrassiers infatigables doublés de cueilleurs à la capacité de charge démentielle. D'ailleurs, si leurs griffes trop rigides les empêchent de manier des objets, ils sont capables d'enfiler de grosses hottes pour transporter leurs récoltes. |
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Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix
Kil'sin
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Le Luang 16 Nohanur 815 à 22h42 |
La musique sifflée avait cessé. De même que les échanges de coups. Pendant la conversation, de laquelle le Compteur ne perdait pas une miette, il s'efforçait de rafistoler son armure, tant bien que mal, avec une malhabileté certaine.
Je rejoins l'avis du Doc'. Ils seront peut-être moins nocifs s'ils n'ont pas à déployer leurs ailes. En revanche, ils seront aussi sans doute plus à l'aise dans leurs souterrains que nous. Va falloir la jouer fine.
Ensuite, ça peut ne pas être une mauvaise idée de descendre. Rien que pour avoir la chance de, peut-être, visiter les Portes par les fondations. On apprend pas mal de choses à voir ce qu'il se passe dans les racines des ... trucs.
Il se racle la gorge.
Bon, par contre, si j'ai bien compris : on se mettrait en route pour faire une belle action humaniste mais hyper dangereuse...
Il hésita avant de finir sa phrase :
Si on doit être poussés dans nos retranchements, vaudrait pas mieux jouer cartes sur table, genre directement, plutôt que de risquer de surprendre le bougre dans un corridor sombre ?
Demanda -t-il avec un sourire plein de dents
*Oups... Aurais-je du 'penser' cette question ?*
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Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
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Le Luang 16 Nohanur 815 à 23h01 |
Je finis par m’asseoir dans un coin du campement de fortune, près d'un feu imaginaire, calé sur l'un de mes modestes baluchon. Les senteurs riches et épicés du tabac recouvraient à présent l'odeur nauséabonde des Frobekhs grillés.
Elle est bien belle votre histoire Bancalou d'amour, mais ça ne nous dit pas quand est-ce qu'on va casser la croûte ! Un petit Arlequin, tout frêle et sur la pente descendante comme nous, ça a besoin d'un truc dans le ventre pour partir livrer bataille !
Il faudrait bien tout ça pour éluder la bourde, intentionnelle ou non, commise par Salimân. Ce n'était pas comme si nous n'avions pas fixé de règles au départ de ce voyage. Bon certes, j'avais fait l'impasse sur plusieurs d'entres elles mais au moins, j'avais eut la présence d'esprit de faire en sorte que mes camarades n'en sachent rien !
*Sacré nous ! Il faut toujours que nous oublions notre stock de Marie-Jolie lorsqu'on en a le plus besoin !*
Pause.
Un rire résonna dans le consensus télépathique.
*Bref.
Pas que nous soyons du genre à rendre des service à la Cité sans rétribution...mais...à bien y réfléchir, si la menace des Choses bio-mécaniques sur les krolannes est réelle et que nous, lanyshtas, décidions de continuer à vivre parmi eux au sein des Kils, alors le bon sens nous pousserait à écarter les dangers annexes potentiels... Comme ce nid.
Ce bon grand Olaf ne nous dit pas tout. Peut-être nous teste t'il. Une sorte de rite façon Désert de l'Extérieur qui prouverait que nous comprenons bien que les codes qui s'appliquent ici sont différents de ceux de la Cité, ou des Dessous.*
Un long soupir se fit entendre.
Oh puis merde, peut-être que le Compteur a raison.
Peut-être qu'il est temps de jouer cartes sur table. Histoire de monter un plan qui a de la gueule.
On commence par qui? Vous choupinou-Bancalou?
Mais après après nous insistons, il faudra bien dîner !
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- Thème d'Elyas - |
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Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
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Le Matal 17 Nohanur 815 à 10h19 |
Pensée :Oui, Chapeauté, vous avez bien parlé à voix haute...
Les compagnons de la Porte-Parole Désignée sont bavards et lui ôtent les mots de la bouche. Cela rend la tâche plus reposante. Par ailleurs leurs questions et remarques ne manquent pas de pertinence. Olaf a forcément ses petits secrets, compte tenu de la composition probable de sa clientèle.
Pensée :D'une part, je crois que nous ne pouvons pas, en effet, nous défiler pour ce qui est de ce nid de frobekhs. La menace est concrète et le travail déjà entamé (et apparemment à notre portée)...
D'autre part, il est évident que tout cela sera très instructif.
Peut-être en savoir plus sur le Brancal. Et assurément sur les frobekhs. Rhôz n'ayant jamais beaucoup approfondi ce sujet, elle n'avait jamais imaginé un nid de frobekh autrement que comme une petite tanière pour une ou deux familles de rongeurs krolannoïdes. Pas l'espèce de ruche décrite par leur guide. Il faudrait descendre au moins pour comparer sa description à la réalité. Et puis le nid se trouve tout de même dans l'antichambre d'une Porte... Ce sera forcément instructif, oui.
Une fois de plus, l'Étudiante n'ouvre pas la bouche, se contentant d'adresser à Olaf des hochements de tête pour lui signifier son approbation des propos de ses compagnons. |
Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
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Danthos
Comitaire actif
Kil'sin
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Le Matal 17 Nohanur 815 à 12h52 |
*** Danthos se prit machinalement la tête entre sa main souillé de sang et encore tremblante sous les événements récents.
Sans doute épuisé qu'il était, il ne put s'empêcher de lâcher un fou-rire à l'idée d'aller nettoyer un nid de Frobek tout récent, via une croisade souterraine contre les "Ailés", et ce rappelons le nous entre deux-trois visites de Portes Oubliées et la rencontre (espérée pour certains) de Rebelles.
Quelle bande de comique il avait là! Mais il semblait néanmoins que ce n'était pas un tour de l'Arlequin reprit à l'unisson par les autres.
Décidant lui aussi de s'octroyer un moment de répit en profitant des effets relaxant du tabac, il mit les choses à plat dans son esprit.
L'idée du raid était une chose à entreprendre, et la sagesse conseillerait de l'entreprendre le plus tôt possible. Bonne chose pour nos aventuriers, celui-ci était au pied d'une porte dont la structure fascinante était pleine de mystères, certains susceptibles même d'être résolu par une inspection souterraine.
Décidément le destin était bien joueur! ***
Pensée :Je sens que je vais le regretter, mais je crois que le choix ne nous est pas trop donné. Les arguments du Brancal sont irréfutables, et quant au motif de notre venue là... et bien il nous pousse à entreprendre les fouilles ici bas...
*** Exhalant quelques ronds de fumée, ses mains ayant cessé de trembler il en profita pour retrousser ses manches, comme lorsqu'une situation délicate pointe le bout de son nez ***
Pensée :Bon et bien qui lui annonce la fameuse nouvelle? |
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Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
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Le Matal 17 Nohanur 815 à 13h42 |
Pensée :"Personne n'annonce rien du tout.
Merci, mais non merci.
D'une part parce que rien ne nous oblige encore à lui révéler quoi que ce soit.
D'autre part, ça peut vous paraître trivial de révéler votre nature, mais si le Brancal ne sait pas tenir sa langue, c'est ma vie que je risque au Kil'dara.
On s'en tient au plan sur lequel nous étions d'accord, je vous prie : on ne lui dit rien tant qu'on n'y est pas forcé par les évènements."
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Le Doc' lance un regard appuyé au Compteur, au Bariolé, puis au Prospecteur... le genre de regard appuyé qui rappelle aux lanyshtas que le kildarien n'a absolument aucune envie de plaisanter ni de tergiverser à ce sujet.
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Pensée :"J'espère avoir été parfaitement clair, toute transgression de cette règle mettra immédiatement et définitivement fin à notre association."
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S'efforçant de détendre ses traits comme si de rien n'était, le médecin fait à nouveau face au Brancal pour guetter sa réaction, en espérant qu'il n'ait pas saisi la portée de cet échange silencieux.
Seule la discrète ne s'est pas encore exprimée...
***
- S'il faut mettre au point un plan, et si les "ailés" ne volent pas vraiment, pourquoi ne pas les embusquer à la sortie de leur nid? Vous nous avez bien dit qu'ils finiraient par sortir, n'est-ce pas? |
(Agur 816) |
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Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix
Kil'sin
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Le Matal 17 Nohanur 815 à 17h45 |
Le Compteur haussa les épaules.
*Pour ma part, je pense que si nous n'avons aucun moyen, à court ou moyen terme, de nous faire accepter par les krolannes, alors notre survie en Syfaria est une impasse. Le Brancal, parce qu'il a l'esprit ouvert, et que c'est un 'gentil', me semble un bon début*
Grande inspiration.
*Mais soit. Qu'il le découvre de lui-même, donc, si ce n'est pas déjà fait.*
Il se dirigea vers son paquetage. Les simples attitudes qu'ils prenaient pendant leurs conversations télépathiques suffisaient à vendre la mèche. Le Brancal n'était pas du genre à avoir l’œil dans ses chausses.
Avec la perspective de visiter le Nid, tous les scénarios possibles amenaient à la même conclusion. Quelle preuve de l'identité du Doc' le Brancal pourrait-il amener au Dara ? Très peu. Et il semblait être le genre de type à ne pas vendre aux Kils des gars qui risquent leur peau pour ces Kils. Salimân se demanda si le Doc' ne préférerait pas tuer leur guide plutôt que de le laisser vivre avec cette information.
Peu importait. Il serait là pour l'en empêcher.
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