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La grande excursion (1)
Vers les Portes et leurs mystères
 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Matal 24 Nohanur 815 à 14h46
 
Autour de nous, le crépitement des corps calcinés s'évanouissait, tout comme la lueur rougeoyante des corps ardents dans la nuit noire.
La fin de la bataille avait été expéditive.
Les efforts combinés de Gros Patapatou, d'Olaf et des lanyshtas furent récompensés par l'élimination des trois Ailés. Il ne restait qu'un Métamorphe, rendu aveugle pour l'occasion, qui agitait ses membres dans l'espoir de préserver sa vie. Car oui, ses gestes n'étaient plus que désespoirs, les mouvements d'un animal qui sentait la mort arriver.
Il paniquait, et il avait raison.

Je m'en étais approché d'un pas plus lent désormais, esquivant ses attaques de manière souple, sans dépenser plus d'énergie qu'il ne l'aurait fallu. Mes blessures s'étaient refermées à présent. L'esprit lavé de mes craintes, rassuré d'avoir vu le contingent d’Éveillés et leur guide réagir, je pointais mon Crach'Feu vers le Frobekhs.

"Oui, tu vas mourir."
Mon regard était explicite, sans la moindre pitié. Il aurait pu fuir. Il n'était pas l'un des éléments clés du Nid comme l'avait expliqué le Brancal. Néanmoins, nous ne le laisserions pas faire. Nous étions venu pour les exterminer. Nous n'étions pas pacifistes. Encore une motion d'oubliée.
En serait-il de même si une lutte ouverte entre krolannes et lanyshtas éclaterait? A voir le bordel qu'avaient foutu certains dans les égouts du Sin, rien était moins sûr.

La gâchette s'actionna. La gerbe de flamme embrasa l'animal. Je le contemplais agoniser. Il avait beau griffer : rien ne m'empêcherait de m'extasier devant cette oeuvre d'art. Il y avait là quelque chose que nulle toile ou nulle sculpture ne pouvait saisir. L'instant. Ce court instant où la vie abandonne un corps, livrant ses dernières forces dans un but qu'il sait désormais impossible à atteindre. J'attendais encore un peu face à la bête. Le moment où son instinct primal s'évanouirait, où dans l'éclat flambant de ses yeux, je pourrais voir cette étincelle de lucidité.
Il n'en fut rien.

Une décharge de purgeur termina le travail. Le Frobekhs s'écroula, les yeux clos. L'acte deux se terminait d'une bien piètre façon.
Je grimaçais tout en me tournant vers Danthos.


Moustache, vous gâchez le spectacle.

Il y avait un ton de reproche dans ma phrase. Oui quelque chose ne tournait pas rond chez moi, à moins que ce ne soit chez vous autres rustres, incapables de comprendre les petites beautés que recèle de pareils moments?
Je rengainais mon arme puis retournais près du campement. J'avais soif et envie de fumer.

Une fois ma pipe allumée, je ressortis la fiole de supposée matière noire. J'y fis tomber un petit morceau de mughânne puis laissait infuser le temps de confirmer ou non ma théorie.
Mon regard filait en direction du trou provoqué par les Frobekhs.


On dirait bien que le plus gros est passé.
Alors on fait quoi maintenant? On pique un petit somme ici ou bien on va voir ce Nid? Chef?


Regard amusé vers Rhôz.


- Thème d'Elyas -
 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Matal 24 Nohanur 815 à 16h37
 
- Je l’ai eue!

***
Malgré la fatigue et la douleur, le cri d’alacrité de l’Erudite voyant son projectile atteindre le dernier récolteur en pleine poire arrache un sourire au Doc’.
Finalement, même la moins guerrière d’entre eux s’est prise au jeu…

Après avoir fait le tour du groupe pour s’assurer que personne n’a de blessures trop graves, boitant légèrement, le Doc’ se dirige non loin du trou d’où les frobekhs ont jailli, vers une grosse pierre relativement plate sur laquelle il s’assoit avec soulagement. Le kildarien jette un coup d’œil vers les profondeurs du nid et tend l’oreille, mais seul l’obscurité et le silence lui répondent.
***

- Là, maintenant, je ne dis pas non à une pause effectivement… dit-il en posant son frouzeur encore fumant sur la pierre, puis en sortant sa blague à tabac pour en bourrer sa pipe.

***
La première bouffée arrache une toux à Helhar’sen, qui essuie ensuite discrètement un peu de sang au coin de ses lèvres, avant de tirer à nouveau sur sa pipe et d’exhaler longuement un nuage de fumée d’un gris bleuté. L’odeur à la fois douce et âcre du tabac kildarien se répand autour de lui.
***

- Alors... Pas trop mal pour de la bleusaille, non?

***
Il y a de grandes chances que le Brancal ait vu les lanyshtas déployer certains de leurs pouvoirs…
La question est posée à la cantonade et sur un ton désinvolte, mais la teneur de la réponse du mercenaire sera déterminante pour la suite du trajet.
***

Pensée :
"Ce serait dommage de ne pas visiter ce nid après tant d'efforts..."





(Agur 816)
 
Danthos
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Matal 24 Nohanur 815 à 16h58
 
*** Des odeurs, celle du sang frais s'était totalement estompé. Ce qui n'étais hélas, pas le cas de la chaire brulée (sans parler des tas de poils carbonisés...). Le vacarme ambiant avait laissé place au silence. Celui de la mort, de l'épuisement et de la lassitude. Du moins, c'est ce que s'imaginait ce bleu de Prospecteur.
Car même si leur rang n'avait pas diminué, un affrontement de la sorte ne laisse pas indifférent le novice qu'il est. Ou peut-être était.

Tout s'était enchainé très vite. Les Recolteurs avaient tenu moins longtemps qu'il l'avait imaginé face aux décharges incandescentes et la force brute de leur Guide. Soit.
Il avait même réussi à se surprendre à plusieurs reprises, que ce soit en évitant des baffes à faire décoller un gosse ou en arrivant à viser là où ca faisait bien mal. Car même s'il ne parlait pas le Frobek, il se doutait qu'une rasade à plusieurs dizaines de degrés d'acide dans l’œil n'était pas ce qu'il y avait de plus agréable. ***


*** Moi? Gâcher le spectacle? J'aurais pu dire de même avec votre déguisement...
Et puis un Frobek aveuglé, je ne vois pas où se trouve le spectacle. A moins que vous désiriez le ramenez pour agrandir votre troupe de cirque ambulant! ***


*** Se joignant au groupe du fumeur, il regarde d'un air presque absent le centre de leur attention. Du moins, avant que les créatures nu lui aient volé la vedette. ***


On peut s'accorder un instant de répit, laver les plaies et vérifier l'intégrité du campement avant de s'aventurer sous terre. Si la route est sans dangers...

*** Mais le danger revêtait une tout autre signification après ça ***


 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Matal 24 Nohanur 815 à 17h01
 
Ses premières blessures à peu près retapées, Rhôz est retournée dans la bataille, tirant une « bille chaude » après l'autre, infligeant parfois quelques dommages aux bestioles mi-voletantes mi-sautantes – chaque fois qu'elle ne visait pas à côté. Une sorte de fièvre l'a si bien portée qu'elle n'a pas fait attention à ses blessures avant que le dernier récolteur ne morde la poussière, et que ses restes soient méthodiquement disloqués pour s'assurer qu'il ne bougera plus du tout.

Ce n'est qu'alors qu'elle remarque vraiment les nombreuses coupures et brûlures acides que lui ont gratifiées leurs derniers adversaires. Avant que leur nombre et leur ampleur n'attirent l'attention de ses compagnons et, surtout, du Brancal, elle se hâte d'aller s'isoler derrière de gros gravats pour accélérer discrètement la cicatrisation de ses tissus brûlés et tailladés. Conversion rapide d'énergie fluidique en énergie vitale. Effacement des traumatismes et des douleurs. Ce petit exercice lui vaut de rater l'achèvement du dernier frobekh poilu et de s'épargner quelques questions dérangeantes de plus. Quand elle sort de sa cachette, avec seulement quelques égratignures restantes, mais couverte de sang et de poussière, ses compagnons semblent déjà partis pour faire une pause.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, ni quel est l'avis de notre guide, mais il me semble que le mieux serait de finir le travail tant qu'on est encore chauds, non ?

Pensée :
Et voir ce nid de plus près, comme dit le Doc.

L'enthousiasme désinsectiseur du groupe n'est pas encore totalement dissipé. Pour elle, il serait dommage de ne pas en profiter. Plus tard, elle aurait peut-être du mal à se remettre dans ce bain-là.

Enfin, s'il reste des bestioles et si tout le monde est en forme.

Elle scrute ses compagnons, attendant leur réponse. Curieuse également du point de vue d'Olaf.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Matal 24 Nohanur 815 à 17h52
 
Gnîîîî

Le Compteur s'étira de tout son long.

Le canon de ses armes était brûlant. Pratiques, finalement, ces petits pétards. En plus, ils marquaient le rythme de ses sifflements. Pourvu que le Brancal n'avait rien vu de sa petite 'infusion express'

D'ailleurs...


Vous en aviez pas isolé un vers le sud ? Faudrait pas la laisser filer cette sale engeance !

A vrai dire, le lanyshta n'avait pas besoin de tant de repos que ça. Certes, il avait pris des sales coups, mais les breloques qu'Yloise avait forgées pour lui l'aidaient à se remettre assez rapidement de ce genre de blessures. L'Arlequin avait aussi bien pansé quelques coupures.

J'ai rien contre un peu de repos, mais m'est avis que notre petit vacarme aura tôt fait de prévenir tout les nuisibles de ces tunnels. Ils nous ont piégé, mais rien ne montre qu'il étaient tous ici. Faudrait euh... casser l’œuf dans le nid, quoi...

 
Olaf dit le Brancal
Comitaire actif,
Mercenaire

Kil'sin  
Le Matal 24 Nohanur 815 à 20h38
 
Ouais... Un peu... De repos...

Le Brancal, l'insubmersible Brancal, a quand même sévèrement mangé.
Lui, le vétéran de dizaines d'escarmouches, la monstruosité métallique ambulante, a versé plus que sa part de sang face aux petites créatures, n'hésitant pas à faire rempart de son corps pour protéger les plus faibles.
Mais s'il semble content de n'avoir perdu personne -n'a-t-il pas parlé de zéro pertes, ou quelque chose comme ça ?- il a durement payé de sa personne.

Les alentours puent, et puent bien. C'est barbecue party à la Porte ce soir.
Les poils en plus.


Il est remonté...

Plus de voix pour chanter Charlotte. Il regarde alentours, l'air de chercher sur quoi s'appuyer -tant physiquement que mentalement- perturbé par ce qu'il a pu voir, ou cru voir. Après tout, les Récolteurs sont du genre à vous retourner le cerveau, mais quand même, il y a des trucs bizarres avec ceux-là.
En plus ils semblent aller relativement bien, ce qui en devient vexant.


Plus rien en dessous. Les nids... Sont indépendants. Et là, ils ont tout largué...
Tout d'un coup, c'est comme ça... Les Frobekhs ne font pas de réserve...


Gros Patapouf, encore un peu énervé, se laisse néanmoins fouiller les sacoches par son maître.

Alors ouais, faut aller finir le travail...
Foutre le feu à la nursery...
Et se friter les éventuelles nounous...
Rien de comparable à ça, hein, mais... Evitez juste d'y aller qu'à deux ou trois.
Faudrait crâmer convenablement les corps, aussi. Un bon gros bûcher.

J'aurais tendance à dire... Que ça peut attendre demain matin. L'exploration, pas l'incinération.
Mais si vous voulez y aller après le bûcher... Vous devriez pouvoir sans moi. Faut plus être fort dans la tête... Que dans les bras, dans les nids Frobekhs.
Faites juste gaffe.
Et ne laissez pas un seul oeuf intact.


Pendant ce temps, Elyas pouvait observer les effets de la Mûghanne laissée tombée sur le résidu noirâtre précédemment récupéré.
Cela faisait un résidu noirâtre. Mais avec désormais un petit bout de plante au dessus. Rien d'autre.


 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Matal 24 Nohanur 815 à 21h46
 
J'avais beau secouer ma fiole garnie de mughänne, rien, quedal. Pas même une goutte d'eau.
Bon...
Ce n'était peut-être pas de la Matière Noire, du moins pas celle que l'on connaissait.
Je me relevais sans mal.
Le Brancal paraissait éprouvé. Un an plus tôt, il en aurait été de même pour moi après une lutte aussi acharnée. Non, correction : un an plus tôt, je ne m'en serais pas tiré vivant dans une pareille situation. Au fond, le colosse devait se douter que ses clients n'étaient pas normaux, du moins pas les krolannes pilleurs de tombes qui souhaitaient tailler le bout de gras avec des Délaissés. Peut-être avait-il besoin d'un peu de temps seul, pour se remettre les idées en place.

*Fatigués?*

La question sonnait comme une vérification.

*Nous pourrions profiter du temps où Olaf n'est pas là pour aller explorer l'intérieur, y expérimenter nos pouvoirs au contact de la Porte, ce genre de trucs. En plus, ça permettrait à ceux qui le souhaitent de voyager plus léger, en laissant vos sacs ici. Enfin...sauf si vous balisez à l'idée de voir le guide se tirer en courant après ça ah-ah !*

Silencieusement, je ramassais mes petits paquetages et les rattachais fermement autour de moi. Je voyageais léger, c'était l'avantage.
Je rangeais en un soupir la fiole de matière non-identifiée dans l'une des besaces.


Monsieur-Brancalou, vous avez besoin de nous pour les bûchers? Ça serait con de voir les Ailés se relever car un parasite auraient vu en eux une bonne planque pas vrai?

En attendant de voir ce que les autres souhaitaient faire, je sortis mon briquet puis enflammais, parfois aidé d'un peu de feu liquide, les dépouilles épargnées par les flammes.


- Thème d'Elyas -
 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Merakih 25 Nohanur 815 à 00h48
 
***
Imitant l'Arlequin, le Doc' fait également le tour de la scène pour aider à enflammer les quelques cadavres les moins brûlés.
***

Pensée :
"Est-ce que nous n'aurions pas plus à redouter qu'une bestiole l'attaque et que nous soyons trop loin pour intervenir?
Mais le gaillard a sûrement suffisamment de ressources pour faire le nécessaire...

S'il y a des oeufs en bas, ne ferions nous pas mieux de descendre tout de suite avant de leur laisser une chance d'éclore?"

***
En vérité, le kildarien est bien curieux de voir à quoi ressemble une nurserie de frobekhs, sa culture Outre-Scientifique prenant le pas sur le dégoût de devoir descendre dans le nid des créatures aussi peu hospitalières que ragoutantes, même si le gros des ennuis est déjà passé.
***





(Agur 816)
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Julung 26 Nohanur 815 à 08h58
 
En fin de compte, pause il y a. La nouvelle (et passagère) ardeur guerrière de l'Étudiante se refroidit et retombe. Elle recommence à observer les choses plus posément. Cette fois-ci, elle s'intéresse à ce que l'Arlequin bricole avec la matière noire qui n'en est peut-être pas. Elle le regarde agiter sa fiole et obtenir des résultats apparemment peu satisfaisants, avant de la ranger. Elle lui demandera plus de détails sur ses observations, mais plus tard.

C'est quelque chose qu'il faudrait voir de plus près cette nursery, assurément.

C'est une réponse orale, surtout pour Olaf. S'il faut juste faire attention où poser ses pieds et méticuleusement briser quelques œufs, il n'est pas plus mal qu'elle se soit un peu calmée.

Pensée :
En effet, ne perdons pas trop de temps pour descendre. Il fera sûrement aussi noir là-dessous cette nuit que demain en plein jour. Et si le Brancal reste dehors, nous serons effectivement plus tranquilles pour toutes les choses touchant à des domaines paranormaux.

Tandis que les dépouilles des frobekhs et leurs pièces détachées sont rassemblées pour un bûcher funéraire (ou parfois incinérées sur place par un pyromane impatient), Rhôz se désole qu'il faille si vite s'en débarrasser. Pas le temps de faire des croquis anatomiques qui constitueraient pourtant une documentation fort intéressante. Mais de toute façon les corps ont été très abîmés par la bataille.

Pensée :
Je doute que notre guide en profite pour nous fausser compagnie. Il semble plutôt droit, dans son genre. Et il est sûrement assez costaud pour sonner l'alerte en cas de nouvelle attaque et tenir en nous attendant.

Hum... Il faudrait peut-être quand même voir s'il a besoin de soins avant de descendre ? C'est une force de la nature, mais il n'a pas toutes nos capacités de régénération.



Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Julung 26 Nohanur 815 à 09h53
 
Le Compteur claqua sa langue sur son palais. C'est un peu par hasard qu'il avait parlé d’œufs et de colonie. Il ne connaissait rien à ces foutues bestioles et n'avait pas vraiment écouté les autres en parler.

Comme quoi...

*Oui, faites-lui donc un ch'tit pansement, au guide, Doc. Et laissons-le surveiller le bûcher. Peut-être que notre amie Lamka pourrait rester avec lui, et nous envoyer une pensée s'il se passe quelque chose ?*

En fait, il pensait plutôt à l'avertissement du Brancal, concernant la force mentale dont il allait avoir besoin. D'après ses souvenirs, celle de la Discrète était plutôt ... aléatoire.

De penser à tous ces œufs, qui seraient probablement aussi dégueulasses que ceux qui les pondaient, lui ouvrit assez paradoxalement l'appétit. Il regarda à droite et à gauche, pour tenter de fabriquer des torches de fortune, mais sans grande conviction.

*Bon, je fais juste semblant, hein. J'imagine que dans les couloirs nous n'aurons pas meilleure lumière que celle que nous pouvons générer nous-mêmes.*


 
Danthos
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Julung 26 Nohanur 815 à 23h08
 
*** Décidant que l'instant de pause et d'hésitations avait assez duré, le Prospecteur prit les devant. Ou plutôt résuma à voix hautes les intentions que chacun partageaient : à savoir fouillez ce foutu nid, tout en espérant qu'ils tireraient un quelconque savoir quant aux portes. Sorte de récompense après ce champ de bataille improvisé.
Restait plus qu'à espérer qu'à leur retour les odeurs se seraient dissipées. ***


Cher Guide, après avoir frôlé l'arrêt cardiaque à plusieurs reprises -sans parler des fractures multiples ou des membres arrachés- vous comprendrez que le sommeil ne peut venir. Du moins, pas en sachant CA sous nos pieds.
Chacun son truc, mais personnellement j'ai toujours adoré fouiné dans les lieux inconnus à la recherche de quoi que ce soit digne d'intérêt.


*** Imitant l’Arlequin en se délaissant d'une partie de ses affaires inutiles pour la suite, il tenta de récupérer deux trois babioles de leurs défunts agresseurs. Du moins de ce qui n'était pas encore carbonisé.
Quelques étoffes, des cailloux sans grand intérêts... et avec sa chance, un bout de bois que le vent avait amené dans ce paysage désertique par mégarde. ***


Pensée :
Vous ne souhaitez même pas essayer de fabriquer vos propres torches, à l'ancienne Cher Compteur?
Quant à ce qui est des groupes, nous pouvons rester plusieurs à la surface. Même si je pense que chacun veut terrer son museau dans ces galeries souterraines.
Je pense que la nuit, les odeurs et ce feu dissuaderaient bon nombre de créatures à s'aventurer ici. A moins qu'ils ne réclament le même sort que ces Métamorphes croustillants


*** Du moins, à considérer l'immonde tas de chair et d'os dont la peau se rétractait sous les flammes grandissantes d'instant en instant.
Quand bien même le Brancal resterait seul à la surface, aucune créature mis à part un Forbek aurait aussi peu d'instinct de survie pour s'aventurer dans ce lieu. Et puis, il restait le Brancal. ***



Qu'en pensez-vous? Vous en tant qu'être raisonnable, et nous téméraires explorateurs?

 
Narrateur
 
Le Vayang 27 Nohanur 815 à 21h47
 
Les Frobekhs n'ont pas grand chose sur eux, mais en cherchant bien, et avec de l'ingéniosité, il y a toujours de quoi se faire des torches de fortunes, si l'odeur ne vous pose pas de problème.
Et vu que l'occupation principale viré à l'incinération, celle-ci était déjà abominable de toutes façons.

Le Brancal n'avait rien dit de plus de pertinent, répétant qu'il valait mieux y aller en groupe, au cas où, mais que même sans lui, l'intérieur devrait poser moins de problèmes que les récolteurs mâtures que le groupe venait de se farcir.
Pour ceux aptes à garder leur repas dans l'estomac.

Si à leur arrivée l'accès aux souterrains semblait problématique, voir impossible, le large éboulement avait au moins réglé le problème : une pente à environ 45°, certes instable, inclinée, irrégulière, mais largement suffisante pour descendre à deux ou trois de front.

Avec une faible lumière, issue de torches ou de la veilleuse d'un crache'feu, il était difficile de voir bien loin, mais cela permettait au moins de voir où mettre les pieds.
L'odeur, toujours...

Mais plus celle de la chair brûlée, non : des profondeurs, à travers le gouffre ouvert, on sentait une remontée d'air humide, une odeur de moisissure et de chien mouillé, ainsi que quelque chose de plus salé.
Ils auraient pu s'attendre à des tunnels de pierre nue, à une grand salle effondrée, mais très vite, les flammes révélèrent des reflets.


*** ] ***


Des sortes de pierres, mais luisantes. Certaines petites, d'autres plus grandes qu'eux. Certaines ne s'avérant être que de simples pierres couvertes de la même matière translucide de la surface, mais plus fraiche, pas encore cristallisée complétement, d'autres pulsant doucement de la vie en devenir qu'elles abritaient.

Une odeur de charogne, aussi, venant d'un coin : le dépôt de nourriture, sans doute.
Mais ailleurs, les reflets sur les murs et sur toutes ces formes, ces "oeufs".

Et depuis le fond, un faible son qui laissait entendre que, même si on leur avait promis quelque chose de "plus facile", ils n'étaient pas totalement seuls...


 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Sukra 28 Nohanur 815 à 09h33
 
Pensée :
J'ai une vraie torche dans mes affaires, si vous voulez.

Pour voir dans l'obscurité, cependant, elle prévoit plutôt de s'en remettre à ses lentilles amplificatrices vapo-traitées. Tandis que ses compagnons se fabriquent des torches de fortune, elle coince la sienne dans sa ceinture. Il peut être sage d'en avoir une de secours.

Une fois les préparatifs achevés, puisque le gros de la troupe semble pressé de descendre, Rhôz ne tarde pas à s'engager dans l'éboulis, qu'elle descend avec précaution pour ne pas se vautrer dans la rocaille ou risquer de ne pas repérer un éventuel danger. Et la voilà plongée dans une odeur de fond fétide, découvrant des reflets suintant, et des relents encore plus forts dans certains recoins.

Pensée :
Nom d'un gargouillon, ça ressemble plus à un charnier semi-fossilisé qu'à des vestiges archéologiques !

Si ces petites protubérances gluantes sont les œufs qu'il va falloir briser, il y a du pain sur la planche... Il y a aussi cette sensation de ne pas être dans un nid encore vide. Tout doucement, précautionneusement, l'Étudiante avance dans la cavité. C'est de plus en plus certain – il y a quelque chose au fond. Un vague mouvement dans l'obscurité.

Pensée :
Je crois que ça ne va pas être si tranquille que ça, de faire cette omelette de frobekh...

Heureusement que la télépathie leur permet de communiquer sans bruit. Le moment est revenu de chauffer quelques billes.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Sukra 28 Nohanur 815 à 10h53
 
***
Les lumières des torches projettent des ombres dansantes qui n'arrangent rien à l'ambiance glauque du nid...
Le Doc' promène la sienne devant lui, le frouzeur brandi dans l'autre main, puis fait quelques pas pour s'approcher d'un oeuf.

La Phrérémancie offre de nombreux avantages pour un médecin, entre autres la capacité de "voir" les flux vitaux et les organes sans avoir à ouvrir ses patients.
Faisant appel à ses pouvoirs, les kildarien met en oeuvre ses pouvoirs pour se conférer la vision vitale : un grésillement, le temps de cligner des yeux, et son regard devient capable de voir sous la chair.
***

Pensée :
"Donnez moi quelques instants je vous prie, j'aimerais examiner quelques oeufs avant de faire une omelette géante..."





(Agur 816)
 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Sukra 28 Nohanur 815 à 10h56
 
Alors que les autres discutaient le bout de gras, j'en avais profité pour prélever un morceau de tibia encore chaud sur l'un des frobekhs ayant visiblement subis la combinaison "maillet du Brancal et douche enflammée". En poursuivant ma besogne, petits tas par petits tas - c'était beaucoup plus impressionnant pour d'éventuels survivants - je récupérais quelques morceaux de tissus épargnés par le feu liquide. J'enroulais deux tissus à l'extrémité de l'os puis les imbibait d'un peu d'alcool de Bragg. Moins à boire, plus pour voir. C'était un sacrifice acceptable.

Bon beh, on y va nous, à toute Brancalou ! Soyez sage ah-ah-ah !

Finalement, j’emboîtais le pas de l'Erudite et pénétrais dans l'ouverture laissée par la marée de Frobekhs.

*** Quatrième jour, nuit.
Porte Abandonnée, dans le Nid de Frobekhs. ***

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne sentait pas la Rose. Je laissais échapper un rire moqueur en pensant à notre Rhôz dont j'avais toujours suspecté une hygiène douteuse. Je n'allumais pas ma torche, préférant la garder pour d'autres usages, là où le feu présenterait un réel intérêt. A la place, je concentrais un brin d'énergie psychique au creux de ma main, laissant filtrer au travers du tissu tâché de mes gants une lueur pâle, teintée d'un rouge sanglant.

La caverne était soutenue par des piliers à intervalles réguliers. Ces derniers s'élevaient selon la plus ancienne des techniques constructives : l'empilement. Pas de liant entre les éléments, seulement une savante combinaison entre équilibre et proportions.

*Mhm... Si ça dégénère, il suffira de placer une légère charge sur la partie inférieure des piliers pour que tout s'écroule.*

L'idée ne plairait probablement pas à l'Etudiante. Néanmoins, entre la vie de six lanyshtas et la conservation d'une authentique galerie Frobekhs - et ses jeunes habitants - le choix était vite fait me concernant.
Car oui, outre se caractériser par une forte odeur de viande moisie et une architecture archaïque, le sol du Nid était jonché d’œufs d'une trentaine de centimètres. Ils ne constituaient pas une menace directe à priori. Quand bien même une dizaine d'entres eux verraient le jour, ce ne serait que des petits rats dans expérience, déboussolés, apeurées. Des cibles faciles.

*Avant de faire l'omelette, peut-être pourrions-nous en conserver un, histoire d'en savoir plus sur ces bestioles. C'est votre domaine Doc' non? Pause. Vous saviez que certaines bestioles reconnaissent en la première chose qu'ils voient leur géniteurs? Ça serait marrant d'avoir un Frobekh comme animal de compagnie ! Le machin ferait du trois en un : traducteur, pisteur et garde manger en cas de coup dur !*

Bon bien entendu, pour la dernière option, il faudrait l'engraisser un peu. Les Frobekhs n'étaient pas bien épais à l'état sauvage, sauf les plus anciens mais ils n'avaient rien d'appétissant, oh non-non-non !
Soudain, je pris conscience d'un bruit venant de l'Est. Il y avait quelque chose au fond...
Par réflexe, je saisis le Crach'Feu de ma main libre puis avançais à travers les œufs. Une vague d'énergie psychique enveloppa mon corps, laissant flotter de fines particules dans mon sillage.
Le bruit devint un peu plus fort. Un battement d'ailes... Encore ces saloperies d'Ailés?! Non. Il n'y avait qu'une seule silhouette d'un gabarit semblable à celui d'un krolanne.
Je m'arrêtais net.

*Et voilà notre reine du bal. Vous voyez autre chose? Autrement, nous ferions mieux de nous en débarrasser dés maintenant. Cette fois ci, pas la peine de lésiner sur les moyens.*



- Thème d'Elyas -
 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Sukra 28 Nohanur 815 à 11h24
 
Pensée :
"Excellente idée, cher Arlequin... Je ne suis pas sûr qu'on puisse domestiquer ces choses, mais en avoir une à disposition pourrait s'avérer une précieuse source d'informations effectivement."

***
Fasciné, le kildarien observe les oeufs qui "s'illuminent" alors que ses yeux commencent à percevoir les formes recroquevillées dans les oeufs à l'allure minérale. Cependant son attention est bien vite détournée par la dernière remarque d'Elyas.
De loin, dans le noir, la silhouette de la "chose" ressemble à celle d'un récolteur, mais aussi grand que les membres de l'expédition. La forme révélée par la vision vitale ressemble de façon troublante à celle d'un krolanne, si on omet les ailes et l'agencement différent des organes et du squelette...
***

Pensée :
"Ce truc sait que les oeufs sont en danger et il est acculé. Méfions-nous..."

***
Le Doc' lève le canon de son arme et commence à avancer vers la Façonneuse, espérant qu'il s'agisse enfin du dernier round de cet éprouvant combat.
***





(Agur 816)
MJ
 
Maître de Jeu
 
Le Sukra 28 Nohanur 815 à 11h42
 
Impressionnant.
Inquiétant.
Mais les Lanyshstas étaient déterminés, et non sans ressources.

En descendant, ils firent pour certains appel à leurs pouvoirs, ceux qu'ils cachaient en temps normal, et dont la lumière était habituellement leur pire ennemie, mais qui permettaient désormais de créer une légère source lumineuse à peu de frais.
Les torches étaient pour le Brancal, mais eux pouvaient faire confiance à leurs propres talents.
La grotte/caverne/nid se couvrit d'une multitude de reflets de couleurs diverses, rendant le tout lumineux sans pour autant aider à s'y repérer.

Ils avaient l'impression d'être dans un intestin géant...

Le Doc, lui, pu rapidement se calmer : un sort simple, certes, mais permettant habituellement de viser un point sensible, devenait aisément un détecteur de vie, lui permettant ainsi de rapidement discriminer entre deux formes reflétant la lumière : là, là et là, de simples pierres recouvertes d'une pellicule de... "chose".
Là, oui, une faible trace de vie perceptible à travers l'épaisseur de "coque" organique.

Les oeufs étaient de tailles très diverses, et les degrés d'avancement de même. Les plus petits devaient être pour des Embusqueurs, mais quand bien même il était impossible de les différencier à l'oeil nu, leur état à l'intérieur montrait que, dans les environs immédiats, peut-être un ou deux, trois maximum, devaient être "quasiment prêts", leurs formes correspondant approximativement à celles des premiers assaillants.
De même, de gros oeufs étaient visibles, remplis des masses de futurs puissants métamorphes, mais pas encore pleinement formés.
L'ensemble était assez anarchiquement placé, sans réelle allée centrale, juste une zone plus dégagée, et sans non plus de réel agencement, juste une propension à avoir les plus petits oeufs proche de cette pseudo-allée, les plus gros étant plus au nord ou au sud, et les plus "mûrs" étant plus vers l'est que vers l'entrée.
Y avait-il un roulement ? Un déplacement des oeufs ?
Ils ne semblaient pas "ancrés" au sol, mais pas non plus aisément transportables.

Quoiqu'il en soit, l'Arlequin trouva la seule Frobekh encore active.

Une Ailée. Une "Façonneuse" comme l'évoque le fameux Bestiaire.
Sans doute totalement formée, mais semblant encore mal adaptée à la vie en plein air. Ses ailes semblables à celles d'un papillon semblent encore trop molles pour réellement l'aider, et on distingue un léger tremblement de ses membres, sans doute plus par manque de contrôle que par peur.
Elle pourrait sembler belle, dans le brouillard. Mais de près, sa nature profondément différente la rend abjecte.
C'est la reine sans couronne du mini-royaume dont ils viennent de dévaster les armées.
Elle n'attend pas, se jetant sur les intrus avec une fureur digne de ceux de son espèce.
Un jet de flammes l'accueille.

Elle crie !

Non pas avec sa voix, son visage ne présentant aucun orifice à cet endroit.
Pas non plus de façon télépathique, les sens spécifiques des Lanyshstas restant en sommeil face à cet appel.
Mais ils ressentent pourtant tous le soudain contact, comme une pression sur tout leur corps, associé à une légère élévation de chaleur sur leur peau. Cela ne dure qu'un instant...

Mais ça s'agite dans les oeufs.

Tous ressentent l'appel de leur "mère" et tentent d'y répondre. Une infime palpitation pour les plus incomplets, une vague agitation dans les formes les plus évoluées.
La paroi de deux ou trois d'entre eux tremble un peu, puis rien d'autre. Ils ne sont pas assez mûrs, ils ont perçu l'appel, mais ne peuvent y répondre.
Sauf un...
Derrière la Façonneuse, ce qui apparaissait comme un mur se déchire, révélant une force vitale que celle de la Façonneuse masquait.
Une griffe puissante en émerge, puis un corps.




Il n'est pas prêt. pas complétement. Encore dégoulinant de divers fluides, imberbe, si déformé de ce que doit être sa forme finale qu'il serait bien délicat de le rattacher à un quelconque type décrit dans le Bestiaire.
Mal nourri, maladroit, malhabile. Inadapté.
Mais sa volonté est puissante, et il est prêt à renoncer à la fin de sa gestation pour répondre à l'appel.

Plus grand qu'un métamorphe. Plus longiligne. Mais quoique atrophiés, les muscles roulant sous sa peau quasi translucide ne laissent aucun doute sur la létalité d'un tel spécimen, aussi malingre soit-il.

Et visiblement, il ne souhaite pas qu'on touche à sa mère...




 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Sukra 28 Nohanur 815 à 11h48
 
Le Compteur avait suivi l'érudite. Plutôt que de se séparer en groupes pour visiter le dédale, ils semblaient se déplacer d'un bloc. Cela semblait plus logique.

Dès qu'ils furent hors de vue du Brancal, il jeta à terre sa torche fétide pour projeter de la lumière de ses mains. Étrange que cette lumière, maintenant qu'il s'en servait dans l'obscurité, et la voyaient pleinement : rouge, striée de noir, elle éclairait devant lui.

Au cri d'alerte de l'Arlequin, il le rejoint pour tomber tomber sur le Doc, nez à truffe avec ...


Wahou ! Quel canon !

Enfin bon, c'était sans considérer l'absence de bouche, qui lui laissait une impression des plus bizarres. C'était pourtant un organe des plus sympathiques ! Pourquoi la lui en priver ?

Il allait naturellement lui poser la question quand la bombasse en question lui colla dans les dents un coup de balai à lui décrocher les molaires.

Bizarre, une donzelle plutôt canon, habillée en herboriste d'opérette, qui voletait dans le couloir avec à la main ce qui ressemblait à un gros balai en forme de fleur, et à qui on avait bizarrement oublié de coller une bouche.

Le Compteur haussa les épaules. Avec une empathie spontanée, il se dit que lui aussi, à sa place, il aurait envie de casser quelques dents.

Il dégaina sa paire de pétards, la mit en joue, et tira.

Bien que d'apparence malhabile, la fille esquiva tous ses coups.


Purée borgne ! Elle déconne pas elle !

Bien. Ce n'était pas visiblement une bonne façon de procéder. Il regarda derrière lui. Le Brancal ? Oh, il était loin...

Il regarda ses mains. La lumière, rouge s'intensifia. Il ferma les yeux, et un air qu'il aimait bien siffler lui monta aux lèvres.




 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Sukra 28 Nohanur 815 à 12h13
 
Sexy n'était pas le mot le plus approprié pour qualifier les deux choses qui nous faisaient face. Toutefois, les goûts de Salimân en matière de partenaires étaient étonnamment variés. Ce jeune homme avait la curiosité des expériences atypiques.
Soit. Je n'allais pas le juger pour ça.

La reine mère appela ses enfants. Un seul répondit, massif mais difforme. Il était un obstacle qu'il faudrait considérer sans être une priorité.

*On va tenter de les diminuer. Focalisez vous sur la Façonneuse, c'est elle qu'il faut abattre en premier. Avec un peu de chance, en voyant sa mère rôtir, l'autre truc essaiera de s'échapper et finira bouffé par le désert.*

Il ne fallait pas agir avec précipitation.
En un rien de temps, la situation pouvait complètement se retourner à notre désavantage. Il suffisait qu'une poignée de frobekhs s'éveillent dans notre dos et nous étions encerclés, à portée des coups ravageurs de la reine et de son garde du corps.
Au final, l'étude des œufs et du lieu viendrait après, pour peu que la caverne tienne le choc durant cet affrontement.



- Thème d'Elyas -
 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Sukra 28 Nohanur 815 à 16h28
 
***
Se "focaliser sur la façonneuse", c'est plus facile à dire qu'à faire.
Interloqué un instant, Helhar'sen ne voit pas arriver la baffe du gros prématuré qui, en plus de laisser une trace gluante et puante sur sa tempe, lui fait voir des étoiles et tituber.
C'est qu'il cogne dur le gros bébé!

Secouant la tête pour reprendre ses esprits, le Doc' tente un nouveau tir sur la "maman", mais il n'a pas le temps d'ajuster son tir et se mange un puissant coup de latte dans le flanc, ponctué par le craquement caractéristique des côtes qui se brisent.
Grimaçant, le souffle coupé, le kildarien balance une nouvelle giclée de feu-liquide que la créature, trop proche, ne peut esquiver : les flammes s'étendent sur l'aile qu'elle a levée pour se protéger au dernier moment.

Helhar'sen profite d'un instant de flottement pour reprendre ses distances d'un bond qui lui tire une nouvelle grimace.
***

Pensée :
"Hors-jeu.
Trente secondes."

***
La pensée est hâchée, concise, reflétant le fait que le médecin de concentre pour isoler la douleur, le temps de pouvoir mobiliser ses pouvoirs et ressouder ses os.
Il faut être réaliste : jouer au flipper entre ces deux là était une très mauvaise idée...
***





(Agur 816)

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