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La grande excursion (2)
vers les Portes et leurs mystères
 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Vayang 5 Fambir 816 à 11h37
 
***
Les kilsinites commence à discuter des mélopées les plus appropriées pour l'occasion... Bah, après tout, ils sont là pour rencontrer les rebelles : signaler leur présence n'est peut-être pas une si mauvaise idée.
Avant que le débat sur les goûts musicaux des Rebelles des Portes ne s'engage, le kildarien s'écarte légèrement et interrompt la discussion.
***

- Hé, regardez par là-bas, derrière ces rochers, on ne dirait pas des ruines envahies par la végétation?

***
Il ne leur faut pas longtemps pour s'approcher et confirmer que ce qui aurait pu ressembler à une formation rocheuse un peu atypique est en réalité le reste d'une vaste zone circulaire dallée, autour de laquelle on devine les vestiges de colonnes.
L'une des pierres dressées n'en est d'ailleurs pas une. En s'approchant, les lanyshtas s'aperçoivent qu'il s'agit en réalité d'une vieille statue usée et très laide. Il se peut même qu'elle ait été laide avant d'être usée...
On dirait même qu'une inscription est gravée à sa base. Le Doc' s'accroupit devant elle, et déblaye un peu de terre et de feuilles mortes accumulées pour essayer d'y voir plus claire, mais les lettres ont été rongées par le temps.
***

inscription a dit :
A__ne _e _us__c_ d_ la P_rt_ _______

- Voyons voir... Une ou deux lettres manquantes au milieu du premier mot on dirait, un espace, puis certainement "de" ou "le", ensuite un mot plus long avec... hmmm... trois ou quatre lettre effacées. Et pour la fin on dirait bien "de la Porte", puis le dernier mot est carrément illisible...
***
Les sourcils froncés, le médecin - également un peu cruciverbiste à ses heures perdues - marmonne tandis que sa main droite semble écrire des mots invisibles dans l'air. Après quelques instants de réflexion, il reprend.
***

- Si je devais lancer une idée vu le contexte, je proposerais bien "Arène de Justice de la Porte". Ca pourrait coller, non?




(Agur 816)
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Vayang 5 Fambir 816 à 13h53
 
Toujours pas de Krynänns mais, enfin, une trace architecturale. Certes, l'ensemble est un peu ruiné, mais on distingue encore bien une sorte de cirque en ruine. Rhôz s'approche du vestige examiné par le Doc. Elle inspecte elle aussi les inscriptions demi effacées.

Hum... « Arène de justice »... Oui ça pourrait coller.

Et cela semble indiquer qu'ici on rend – ou on a rendu – la justice dans des arènes. Un système de duels entre parties impliquées ? Ou peut-être un système d'ordalies ? Leur guide a justement précisé, avant qu'ils le quittent, que les Krynänns sont friands de « jeux ». Voilà qui jette une nouvelle lumière sur l'information... bien que le cirque ne donne pas l'impression d'avoir été entretenu depuis très longtemps.

L'Étudiante escalade un gros monticule – peut-être un morceau d'ancien mur effondré et envahi de végétation – pour obtenir un meilleur aperçu des lieux. Aucun doute n'est possible, ils s'agit bien des restes d'une construction circulaire et plutôt monumentale. Mais peu de traces d'autres architecture à proximité. Sauf peut-être au loin, derrière une autre crête rocheuse. On distingue encore mal, cependant, à cette distance. Et entre les deux sites...

Tiens, on dirait tout un troupeau d'Yloatakus, par là-bas !


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Vayang 5 Fambir 816 à 19h02
 
*** Après-midi, quelques kilomètres du campement, vers l'Est. ***


Bien que plus accidenté que les sentiers empruntés lors de la première semaine d'expédition, ceux menant à la seconde porte en restaient toutefois aisément praticables pour un groupe de bleu-bites. Ce que nous étions, d'un certain point de vue.
Après quelques réglages de phonétique basique sur le patois des délaissés des uns et des autres, nous prîmes la direction indiquée par le Brancal.
A la différence de la précédente, celle-ci semblait plus ancrée dans la montagne. Difficile de la percevoir à cette distance et encore plus impossible d'estimer sa taille. Il faudrait crapahuter.

Entre deux refrains de
"la belle aux pieds poilus", traduite pour l'occasion en patois du coin, je m'extasiais sur la végétation luxuriante au travers de laquelle nous nous faufilions.

Allons pour les ruines Doc'. Tout ce qui est vieux, ça vous fait un petit quelque chose dans le futal pas vrai? Rire. On ne juge pas, vous en faites pas !

C'est ainsi qu'à grand coup de blagues graveleuses, nous descendions au travers des élévations rocheuses en direction de la ruine.
En une dizaine de minutes, nous nous tenions face à cet immense disque dallé duquel s'élevait des colonnes partiellement effondrées. Le Kil'darien, toujours dans les bons coups, pointa bien vite une inscription partiellement effacée. Pour ma part, je restais coi devant l'aspect atypique de la sculpture sur lequel le texte avait été gravé.


Mouai...On veut bien que l'Art soit parfois très particulier mais là... Hum... On dira que c'est une autre culture hein, pour pas dénigrer.

Les réflexions de Rhôz et d'Helhar'sen autour du message altéré me tirèrent de ma contemplation pleine de réserve.

Justice? Arène?
Ouh.


Je m'approchais finalement de l'inscription.

Il y a encore un truc manquant après la Porte. Sûrement son nom.

Le temps d'un battement de cil, l’Érudite avait escaladé un gros cailloux et pointait un troupeau d'Yloatakus.

On tente de les appeler en criant? Ou bien on continue le sentier?
A priori, y'a pas grand monde ici pour le moment. A moins qu...

*...qu'ils nous observent déjà? Doc', vous voyez un truc?*

Nous étions sur un terrain plus découvert.
Je me tins près à réagir. Mes muscles étaient détendus. Au moindre bruit suspect, mes jambes s'activeraient comme celles d'un jeune loup sautant sur un agneau. Je posais une main sur le Crach'feu, l'ensemble étant très largement visible.



- Thème d'Elyas -
 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Dhiwara 7 Fambir 816 à 22h19
 
Le Compteur répondit à la question de Danthos avec un sourire. L'Arlequin s'occupait de la mesure, et ça lui allait très bien comme ça. De brailler une chanson paillarde ne collerait plus du tout avec l'attitude qu'il était en train de se donner...

Devant le gigantesque monument, le chapeauté frissonna. Si les sentences rendues ici étaient à la hauteur de la démesure du bâtiment, mieux valait filer droit, se prit-il à imaginer. Pour la première fois, la vastitude et la beauté du Dehors s'incarnèrent dans quelque chose qui n'était plus vraiment à dimension krolanne -si l'on excluait les Portes. Pour la première fois, ses ardeurs à rester à l'extérieur furent légèrement ébranlées, et il se mit à penser à ce dîner aux chandelles, sur les hauteurs du Sin, dont il aurait pu profiter quelques jours plus tôt.

Il se détourna du monument, et prit la tête du groupe en direction du nord, sans trop y regarder. Plongé dans ses pensées, il ne fit pas attention au troupeau d'yloatakus dont il venait ostensiblement piétiner le territoire.

L'avertissement d'Elyas lui monta à l'esprit, et il eut tout juste le temps d'esquiver le gros mâle qui fonça à sa charge. Il roula sur le sol, tandis que la bête faisait demi-tour, dégaina ses pétards et vida ses barillets sur le mastodonte qui fonçait sur lui. Le monstre s'écrasa au sol dans un nuage de terre et de cailloux.

Entre les cris et les détonations, le raffut avait été terrible. Salimân leva la tête pour regarder en direction de la Porte qui se dessinait au loin. Le reste du troupeau semblait hésiter entre la fuite et la charge.

*Hem... Désolé les gars...*


 
Lamka
Passeurs de temps
Kil'sin  
Le Dhiwara 7 Fambir 816 à 23h34
 
Pour le coups, le paysage qui s'offrait à eux était simplement apaisant. La végétation était simple mais voluptueuse, il se dégageait de l'endroit une impression de tranquillité et de bienveillance.

Assez rapidement, le petit groupe arrive devant une statue très moche, à la base de laquelle a été gravée une inscription en krolanne quasi effacée maintenant :


Citation :
A_ _ne _e _us_ _c_ d_ la P_rt_ _ _ _ _ _ _ _


Qu'est ce donc que ce charabia ?
Qu'est ce que cela peut bien vouloir dire ?


A ce moment là, le Doc avance "Arène de Justice de la Porte"

Ah, oui, ca pourrait coller...

Mais en s'approchant un peu plus près de la statue, elle précise :

...Et pour le mot à la fin il devait avoir 7 lettres il me semble...

 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Luang 8 Fambir 816 à 14h26
 
Rhôz redescend de son promontoire pour revenir auprès de la sculpture écorchée par le passage du temps (et peut-être aussi, dès son origine, par la main de son sculpteur). Lamka est absorbée dans l'examen de son inscription.

Sept lettres, oui, dirait-on... mais lesquelles ? Faut-il chercher un qualificatif ou un nom propre ?
Je crains que ce mystère ne s'éclaircisse peut-être qu'en parlant avec les indigènes.


Soudain une série de coups de feu retentit plus en avant. Abandonnant la conversation pour se précipiter à la rescousse, l'Étudiante retrouve le Chapeauté un peu plus loin, à côté de la carcasse d'un Yloataku abattu. Du tir bien ajusté, à en juger par les trous dans la tête du bestiau. Toujours aucun Krynänn en vue, mais cela ne devrait plus tarder à changer, compte tenu du raffut – sauf s'ils attendent, avant de se montrer, que le groupe soit trop engagé dans la gueule du loup pour pouvoir se retirer.

Hem. Si on essayait de passer par l'autre côté du rocher, histoire de contourner le troupeau ?

Était-ce d'ailleurs un troupeau vraiment sauvage ou du bétail en liberté ? Le cas échéant, s'en prendre au cheptel des Krynänns de la Porte n'est peut-être pas le meilleure des prises de contact... à moins qu'on lui trouve la vertu de montrer sa détermination à user des armes si nécessaire. Un mal pour un bien ?


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Lamka
Passeurs de temps
Kil'sin  
Le Luang 8 Fambir 816 à 20h02
 
Lorsqu'elle vit les Yloataku sauvages, la jeune femme ne pu s'empêcher de s'en approcher. Bien sûr, elle avait déjà vu de telles créatures en ville, chez des éleveurs, mais c'était la première fois qu'elle pouvait en observer à l'état sauvage. Les paisibles créatures des villes l'avait toujours fasciné au point d'avoir plusieurs fois souhaité s'en payer une.

L'érudite n'avait pas commencé sa phrase que Lamka était déjà tout près. Elle ne s'était pas rendu compte qu'au milieu des femelles, il y avait un mâles qui ne semblait pas apprécier l'intrusion de la krolanne dans son espace vital. Après un bref et vif grognement, il se jeta sur sa proie en essayant de l'écraser de ses grosses pattes. Fort heureusement, Lamka était agile et réussit à esquiver l'attaque du gros lourdeau par une roulade qui l'envoya encore un peu plus loin du groupe mais à l'abris des Yloataku. Dans cet exercice hasardeux, elle ne pu néanmoins pas échapper aux cailloux plus ou moins tranchants qui n'hésitèrent pas à lui labourer le dos.


Saleté de bestioles... lâcha t-elle rageuse

Il lui fallait bien admettre que c'est elle qui l'avait cherché mais l'archère était vexée, et à l’abri dans les feuillage, elle se mit en position et décocha trois flèches qui allèrent se planter dans l'épaisse cuirasse de l'animal belliqueux. Très légèrement blessé
il secoua violemment la tête en guise de protestation et recula.

C'est à ce moment là qu'une vive douleur accabla la krolanne sans qu'elle ne pu savoir d’où était venu l'attaque.


Par les sangs noirs !!!

Anxieuse et prudente, elle se ravisa et scruta autour d'elle. Rien. Aucune trace animale près de sa cachette. Après un brf moment d'observation, tel un félin, elle alla gentiment retrouver le petit groupe qui était encore près de la statue. Elle dit alors a voix haute :

Il y a une saloperie d'animal qui se cache dans les parages...
Je ne sais pas ce que c'est mais elle fait mal...


En même temps qu'elle parlait, elle s'assied pour tenter de panser sa jambe et son flanc droit qui avaient été lacérés

 
Danthos
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Luang 8 Fambir 816 à 20h24
 
*** Danthos marqua une courte pause à la vue du reste de pancarte, le temps pour le Doc' de tenter de déchiffrer le reste du message.
Le temps que celui-ci tente de remplacer les lettres manquantes, le Prospecteur s’aventura dans les débris de l'Arène.

Y'avait pas à dire, l'envergure de la chose était impressionnante.
Vus du centre, ses compères restés au dehors étaient d'une taille aussi risible que les cailloux qui jonchaient désormais le sol.
Et au vu des vestiges faisant office de gradins, nul doute que les combattants devaient avoir la même impression quant aux spectateurs. A moins que ce ne soit l'inverse qui fut vrai. ***


Arène??
Justice??
C'est marrant, j'ai du mal à concevoir la force brute, ou du moins martiale, comme instrument au service de la Justice.
Drôle d'idée que voici, ci ce n'est mon avis... à moins que ce lieux ait uniquement servi à l'exécution publique des peines prises par la Justice et aucunement en permettant à divers individus de s’exprimer par une autre manière...


*** Une fois ses diverses réflexions partagés oralement, les pistolets du Compteur retentirent, forçant le Moustachu à mettre fin à ses réflexions philosophiques.
Heureusement, s'ensuit juste après une pensée rassurante du Compteur. ***


 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Matal 9 Fambir 816 à 12h29
 
Alors que mes questions planaient encore, sans réponse, au dessus du groupe, Salimân avait cru bon de nous devancer en empruntant un nouveau sentier qui se faufilait à travers les rochers.
Il y eu alors une série de coups de feu puis une pensée, maladroite.

Putain de Compteur.
Immédiatement, ne sachant pas encore à qui ou quoi nous avions affaire, je laissais la Farce me recouvrir jusqu'à me rendre pratiquement invisible. Mes vêtements empruntèrent les nuances des rocs environnants. D'un pas pressé, les sens en alerte, j'avançais jusqu'à la zone d'où provenaient les coups de feu.
S'y trouvait le Chapeauté aux côtés d'une carcasse d'Yloataku. Du sang s'échappait des trous provoqués par les balles de Salimân.

Sans même lui jeter un regard, je poursuivais le chemin, comme pour vérifier si le vacarme n'avait pas alerté les délaissés.

*Nous n'aurions pas été contre un bon barbec'... Ceci étant, quelque chose nous dit qu'il vaut mieux laisser la bête comme ça. Plaider la légitime défense. Ces types là seraient bien capables de nous réclamer un poids en viande équivalent à celui de l'animal que vous avez flingué. Si c'est le cas, une charrette remplie de Brancalou ne nous suffirait même pas à éponger la dette...*

J'étais désormais positionné en avant garde. A partir de l'espace des Yloatakus, trois sentiers se dessinaient nettement. Le premier semblait revenir vers l'Ouest. Le second montait légèrement vers le Nord et paraissait être le plus employé compte tenu de la largeur de la voie. Enfin le troisième, plus accidenté, s'élevait de manière abrupte vers l'Est.
Peut-être me permettrait-il d'avoir un œil sur la Porte.
Un nouveau cri, féminin, résonna dans mon dos. Quand allaient-ils enfin la fermer? Ces zouaves avaient semble t'il prit mes questions pour des consignes. Faire un maximum de bordel pour attirer les Délaissés et se faire prendre comme des lapins. Au propre comme au figuré.

*Nous partons en éclaireur sur le sentier Est. C'est là que vous vouliez nous voir après tout hein?*

Il ne me fallu qu'une poignée de minutes pour atteindre un plateau qui surplombait d'une dizaine de mètres le parvis faisant face à la Porte.
Deux krynanns étaient directement visibles. Des gardes à en juger par leurs armes. Vu de loin, ils n'avaient pas l'air sous-alimentés. Un peu plus loin, sous l'Arche que formait cette Porte encore en état, un troisième individu furetait. Il était imposant, voir pire : il était gros.
Ces types là devaient disposer de ressources suffisantes.

*Nous avons la Porte en vue. Trois gus dont deux armés. Peut-être plus. Ils ont l'air calmes. Ils nous attendent probablement.*



- Thème d'Elyas -
 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Matal 9 Fambir 816 à 19h53
 
***
Lamka vient de faire connaissance avec la charmante dévoreuse éphémère, une espèce végétale particulièrement traitre : fort bien camouflée, cette plante est capable de projeter un jet de suc acide capable de digérer la plupart des matériaux...
Aussi dangereuse soit elle, une plante reste une plante, et celle-ci flambe aussi bien qu'une autre quand Helhar'sen l'asperge de quelques tirs de feu liquide.
***

Pensée :
"Pas un animal, Discrète, une plante...
Faites attention, même la végétation est hostile dans le coin.

Bon, au point où on en est, je pense qu'on peut y aller franchement et rejoindre la Porte pour faire la connaissance de ces braves gens. Qu'en dîtes-vous?"

***
Rengainant son arme, le médecin se fond dans les ombres et part dans la direction suivie par l'Arlequin.
Le Doc' aurait presque pu passer à côté de lui sans le voir, c'est qu'il se planque bien le bougre! Le kildarien vient néanmoins se poster en silence à côté d'Elyas pour observer le comité d'accueil. Non loin des trois premiers gardes décrits par l'éclaireur, trois autres sont immobiles dans les ombres des pierres, portant leur nombre à une demi douzaine. Et il y a de fortes chances que d'autres puissent surgir de la Porte - présentement barricadée - au besoin...
***

Pensée :
"Regardez, il y en a d'autres là bas... Une fois qu'on sera devant eux, il n'y aura pas de marche arrière possible.
Tout le monde est prêt?"





(Agur 816)
 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Matal 9 Fambir 816 à 22h57
 
*Prêt !*

Répondit le Compteur en s'époussetant.

En approchant l'édifice, il fut saisi, une nouvelle fois, de l'état de l'édifice. Tout comme la précédente Porte, il n'y avait aucune trace d'usure sur la pierre.

Mais cette fois, les constructions krynannes qui étaient établies autour formaient avec la Porte un contraste bien étrange : l'espèce de barricade en bois qui fermait l'avant poste, avec une double porte en son milieu, faisait pâle figure.

En avançant vers les gardes, ils purent constater, comme pour l'autre Porte, qu'une large chaussée en pierre servait de tapis au monument. Tout imbriqué dans la falaise, il était serti de deux immenses colonnes de pierre ciselées desquelles surgissaient deux longs cous de serpents dont les têtes étaient tournées l'une vers l'autre.

Impressionnant. Et assez érodé : les statues contrastaient elles-aussi avec la Porte, parce qu'elle semblaient plus anciennes. Et pourtant...

*On a construit ça sur la Porte, alors qu'elle existait déjà, non ? Qui aurait fait ça ?*


 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Merakih 10 Fambir 816 à 14h15
 
Pensée :
En ce qui me concerne, pour sûr que je suis prête aussi !

Rhôz s'est engagée sur le sentier à la suite de Sâliman – sans prendre de précautions particulières pour ne pas être vue, puisqu'il était déjà entendu de se montrer aux habitants des lieux (qui doivent former une communautés de sourds volontaires s'ils n'ont rien entendu de leurs dernières péripéties).

Comme ses compagnons, l'Étudiante est impressionnée par le gigantisme de la Porte – bien plus que par celle de l'arène, qui pour être grande n'en avait pas moins une taille dans la norme des monuments des Sharss. L'échelle d'architecture qu'elle contemple n'est elle comparable qu'à celle d'une seule autre structure : celle de la Main de pierre. Les outrages faits par le temps aux sculptures superposées à la Porte ne font que souligner son état de prodigieusement bonne conservation.

Pensée :
Les statues semblent très anciennes. À mon avis, elles pourraient avoir été l'œuvre des ancêtres des Dath'ogals comme des premiers Krolannes de Syfaria... Ce serait intéressant de savoir ce qu'en disent les Krynänns.

En parlant de ces derniers, maintenant qu'ils sont en vue, il va falloir se préparer à discuter. Impossible qu'ils ne les aient pas plus vus qu'entendus.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Narrateur
 
Le Merakih 10 Fambir 816 à 17h27
 
Effectivement, il aurait été difficile d'ignorer qu'un groupe approchait. D'un autre côté, ce n'était pas forcément plus mal : à faire du bruit, à signaler si clairement sa présence, les krynänns avaient le temps de choisir comment accueillir les voyageurs, plutôt que de réagir instinctivement. Et même si la Cité avait depuis longtemps compris qu'il se servait à rien de tenter d'éradiquer les krynänns, de petits groupes se prenaient encore parfois l'envie d'une chasse un peu extrême, et l'éradication de la population d'une des Portes les moins peuplées restait un phénomène rare, mais plausible.
Du coup, éviter de se faufiler en jouant les infiltrateurs pouvaient permettre d'éviter de la même façon d'être vu comme des assaillants...

L'architecture visible avait au moins deux styles différents : le style des Portes, à la fois sobre, élégant, et titanesque, et le style krynänn, pratique, pragmatique, et qui même pour les structures pérennes, donnait l'impression d'un assemblage chaotique près à s'écouler.
Ainsi, la barricade qui bloquait l'accès aux profondeurs devait sans doute remplir convenablement son office, et rien n'aurait sans doute pu la mettre à bas à moins d'avoir au moins la force d'impact d'un troupeau d'yloatakus (ou d'un knorg en rut. D'un autre côté, un mur de pierre renforcé d'acier ne bloquait pas non plus un knorg en rut). Mais elle donnait un aspect déplorable de construction prête à s'envoler au premier coup de vent.

Les gardes non plus, ne payaient pas de mine : n'importe quel petit groupe des Sharss pouvait aligner des krolannes mieux bâtis et équipés plus uniformément. Mais dans un monde où le plus fort prenait au plus faible, le simple fait de ne pas avoir l'air de mourir de faim était une liste d'éloges, et chaque pièce d'équipement avait sans doute était obtenue auprès de quelqu'un de moins chanceux, moins puissant, ou moins vicieux.

Les gardes patientaient, nonchalamment, devant la barricade, même si au sommet de celle-ci, on distinguait parfois un mouvement dans les ombres de la Porte.
Proche de la double porte qui fermait la barricade, à l'ombre sous une protection de fortune, se tenait, assis à une table, un gros krynänn, pas gros au sens des berserkers qui manquent de s'étouffer sous leurs muscles, mais gros comme ceux qui sont aptes à couler de leur chaise selon plusieurs directions en même temps. Cheveux gris, sales, un air qui n'inspirait pas la confiance même à plusieurs dizaines de mètres, il regardait le groupe approcher de ses petits yeux porcins.


 
Danthos
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Merakih 10 Fambir 816 à 22h59
 
*** Avant même que le Doc n'obtienne réponse à sa question, le groupe avait repris la marche.
Pour être honnête, s'ils étaient arrivés jusque ici, ce n'était point pour se laisser emporter par le doute à l'approche de la Porte. Et de la confrontation qui y aurait lieu. Et de la rencontre avec les gardes. Et du tas de choses qui pourrait s'en suivre.
Mais c'était plus facile de mettre un pieds devant l'autre que de songer aux événements futurs.

Et c'est ainsi qu'ils rencontrèrent la deuxième Porte.
Son architecture plus raffiné contrastait avec la manière dont elle s'insérait dans le paysage.
Car de "belle" et "majestueuse", elle en avait les traits, et de loin! Un monument fait de roche sculptée aux dimensions impressionnantes... C'était le genre de spectacle qui ferait envier n'importe qui!
Et contrastant avec le soin fourni aux ornementations surajoutés (ces têtes de dragons qui paraissaient déjà plus altérées par le temps que la structure originelle), l'édifice gardait ce côté sauvage.
Sans doute aux yeux du Prospecteur par l'harmonie avec laquelle il se fondait dans ce paysage si dur à apprivoiser. ***


Pensée :
Au moins Compteur, vous nous avez affranchi d'une décision qu'ils nous auraient fallu prendre. A savoir : par quelle manière s'introduire auprès de ces Rebelles.


*** Venu se planter non loin du groupe, c'est après avoir observé incrédule pendant un long instant la Porte qu'il remarqua la petite sauterie qui prenait place en dessous. ***


Pensée :
J'espère qu'on aura le temps de reluquer de plus près la chose et faire quelques prélèvements plus tard.
Mais sans vouloir faire le gars qui enfonce les portes ouvertes, j'ai l'impression que si on veut aller plus loin ou garder la vie, c'est au gros balourd qu'il faut s'adresser.


*** Ne prenant même pas la peine de désigner le balourd, il ne put s'empêcher d'afficher un rictus.
C'est que la rencontre risquait de prendre l'allure de leur entrevue avec le Klodas dans les dessous. A ceci près qu'ils n'auraient rien pour négocier. ***


 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Julung 11 Fambir 816 à 12h46
 
*Il est temps de réapparaitre, Clown, tant qu'on est encore à bonne distance ! Ne leur fais pas de mauvaise surprise*

Le Compteur leva les mains en direction du gros veilleur, laissant par là-même apparaitre le métal de ses flingues. Il afficha sur son visage l'expression qu'il avait travaillée plus tôt. De quoi montrer confiance et détermination, entre autres.

*Qui lui parle ? Rose ? On tente le patois ?*


 
Lamka
Passeurs de temps
Kil'sin  
Le Julung 11 Fambir 816 à 20h33
 
Discrète.

C'est comme cela qu'elle voulait être et c'est comme cela que ses compagnons l'avaient "sur"nommée. En fait de discrétion, elle avait été exactement l'inverse. Le chahut provoqué et ses cris de douleurs avaient dû être entendus à plusieurs lieues à la ronde. Et ce n'est pas les quelques arbres ou les rochers éparses qui avaient pu véritablement atténuer le ramdam...

Comble de malchance, cette "saloperie" de plante, puisque ce n'était pas un animal, lui avait craché une sorte de liquide visqueux qu'elle n'avait d'abord pas senti. Mais lorsque son cuir souple tomba net au sol d'un coup, faute d'attaches, elle constata les dégâts. Les lanières de cuir avaient été mangées par l'acide... Immédiatement elle enleva son casque qui l'avait bien protégé, mais les deux tiers de sa surface semblait avoir été fondu et le rendait totalement inutile.


... et ben, je n'ose imaginer ce truc là sur ma peau mais bon, si je perds deux fringues à chaque fois que j'observe un animal, je ne vais pas aller loin... grommela t-elle

Une fois soignée, elle suivi ses compagnons qui se dirigeaient au nord, vers une porte immense...
Vraisemblablement, c'est là qu'il fallait aller...


Pensée :
hum... oui, il me semble également que cette personne assise là, nous observe depuis un moment, je pense que c'est elle le cerbère...


 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Vayang 12 Fambir 816 à 09h33
 
Tout en approchant des baraquements fortifiés avec le reste du groupe, Rhôz détaille les tenues disparates des maigres gardiens de la Porte. Tout efflanqués qu'ils soient dans leurs guenilles d'armures, ils ne sont sûrement pas à sous-estimer.

Pensée :
Je crois que le moment est venu d'entamer la discussion, en effet. Et je veux bien m'y coller.

En restant à l'écoute télépathique de vos suggestions.

L'Étudiante repère assez vite le bonhomme enveloppé, attablé un peu en retrait – un cerbère, oui, ou quelque sorte de chef ou dignitaire –, ainsi que des mouvements derrière la barricade suggérant que bien d'autres Krynänns seront prêt à se joindre à la bataille si les choses tournent au vilain. Il faudra faire en sorte qu'il n'y en ait pas.

Salut à vous. On est venus pour causer.

Elle s'est adressée aux gardes les plus proches, mais son regard se tourne surtout vers le gros bien gras, qui les surveille depuis son bureau.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Narrateur
 
Le Vayang 12 Fambir 816 à 10h28
 
Ah ouais ?

C'est l'un des gardes qui vient de poser la question, délivrant un coup d'oeil circulaire à ses compagnons, s'attardant un peu plus sur le gros en retrait. Sur un vague geste de la main de ce dernier, il se tourne à nouveau vers Rhôz.

Bien. Toujours un plaisir de cooooooser.

Si sur les premières paroles on aurait pu croire qu'il machait du gravier, il prend sur les derniers mots une intonation affectée, digne des professeurs de langue les plus pontifiants que Rhôz a pu rencontrer, finissant même sa phrase par un embryon de révérence. Laquelle révérence sonne tel un déclencheur de parole pour les autres gardes.

- Sûr qu'y a des gensses avec qui on aime bien causer.
- Une mignonne comme ça, j'la f'rai bien couiner, même.
- Avec ton couteau alors, parce qu'avec ton piquon, ça la ferait plutôt rigoler.
- Claque ton vom, toi.
- Mignonne ? Bordel, t'es pas qu'un peu en manque, y'a plus à bouffer qu'à tringler là dessus.
- Matez un peu l'aspergine à mi décuirée. C'est relève de l'orgique ? En tout cas elle est plus à mon goût.
- Sûr qu'y a de tout. Même un moustachon pour Ranulf !
- J't'ai dit de claquer ton vom, toi !
- Mecons, z'avez zieuté le matos ?
- Demi-ration que c'est breloques et cafougnieries.
- Tenu.
- On verra. Demi-ration qu'on passe par la boudinerie.
- Tenu.
- J'mets l'option sur le cracheur du p'tit cul.
- Assied toi sur un bloops. Pareil. On se le joue au tranchoir.
- Oh ? Une ration sur Ranulf alors.
- Tenu.
- Niveau oignonade, on fait comment ?
- Faut déjà voir si ça pousse.


Une cour d'école. C'était l'impression que cela donnait, même si aucun d'eux n'aurait pu passer pour des écoliers. Sans quitter les Lanyshstas des yeux, leurs mains ayant nonchalemment glissé vers les pommeaux de leurs armes tandis que l'approche des membres de l'expédition rendaient les armes de tir moins intéressantes, ils se chamaillaient gaiement, simultanément, à une vitesse rendant difficile la compréhension, sans compter l'usage intensif d'un argot sans doute utilisé sciemment pour compliquer la vie, ou en tout cas pour se moquer, des connaissances acquises autrement que sur le terrain. Pendant qu'ils parlaient, le gros krynänn avait cogné quelques coups sourds à la porte.
S'étant visiblement mis d'accord sur un point d'intérêt -même si les regards concupiscents lancés principalement aux femmes du groupe montraient qu'ils devaient pouvoir s'entendre sur autre chose- ils se calmèrent le temps que le premier reprenne la parole.


C'est toujours possible de discuter. C'est simplement soumis à certaines conditions. Genre si vous avez assez de graines.

Un sourire pédant, les gardes s'étant plus ou moins déplacé en une ligne bloquant l'avancée. Derrière, le supposé chef n'avait pas dit un mot, mais ses coups avaient du avoir de l'effet, vu que les ombres au sommet de la barricade semblaient du coup sacrément plus nombreuses.

 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Vayang 12 Fambir 816 à 11h04
 
***
En entendant les palabres des gardes aux alentours, le kildarien prend bien la mesure de ce dont le Brancal les a averti : les krynänns se serviront sans hésiter si leurs visiteurs n'en imposent pas un minimum.
Il ne lui faut qu'un instant pour traduire la teneur des propos du porte-parole au groupe par télépathie
***

Pensée :
"Il dit qu'on peut discuter si on a assez de graines. Par contre autour ça discute déjà de la façon dont ils vont se partager le... butin."

***
Jetant un coup d'oeil à la ronde, observant l'équipement des gardes avec un air détendu, le Doc' fait nonchalamment deux ou trois pas avec l'air d'un touriste admirant un site pittoresque. Cette petite flânerie le rapproche néanmoins subrepticement de la pseudo-ligne de défense et du supposé chef.
Helhar'sen lui adresse un sourire poli, le genre de sourire qui lui signifie que la politesse consistera à faire en sorte qu'il soit le premier à mourir en cas d'entourloupe.
***

Pensée :
"Je dois pouvoir aligner pas loin de cinq cents graines, réparties en cristaux, krysoprases et girasols... Mais si on commence à sortir la monnaie directement sans rechigner, je crains qu'on perde toute crédibilité et qu'ils ne pensent qu'il n'y ait qu'à se servir...

Rose, il faudrait leur faire croire qu'on est justement là pour leur donner des graines : on est la pour commercer. Les Sharss n'ont pas tout, il y a des ressources qui ne se trouvent que hors des murs de la cité, et réciproquement il y a des produits de la cité dont les rebelles peuvent avoir besoin. Faisons leur croire qu'on représente les intérêts de certaines personnes puissantes qui souhaitent établir des routes commerciales avec les Portes, et qu'il y aura des graines pour tout le monde si ça se passe bien.
Qu'en dites-vous?
Au final ça pourrait même être vrai d'ailleurs : les lanyshtas représentent une certaine forme de puissance, et on ne dirait pas non à certaines denrées qu'on ne trouve que dans les zones sauvages."





(Agur 816)
 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Vayang 12 Fambir 816 à 12h31
 
Pendant tout l'échange potache entre les gardes, Salimân se contint, se contentant de jeter des regards noirs à tel pouilleux qui mentionnait un des membres de l'expédition.

Exactement ce à quoi il fallait s'attendre. Quand il eurent fini et après les coups sur la porte de bois, il compta rapidement les ombres qui apparaissaient sur la barricade. Sans regarder.

Puis, se prenant à leur jeu, il dit du coin de la bouche, en direction des collègues derrière lui, sans crier, mais de façon clairement audible :


Z'entendez ça, les gars ? J'ai l'impression qu'y'en a qu'ont envie de rentrer chez eux ce soir avec un deuxième trou du cul...

Puis, tout infusé qu'il était de la magie du Doc', en plus de son agilité décuplée de mutant, il eut un geste vers sa ceinture, feignant de se mettre mais sur les hanches, pour laisser apparaître les crosses de ses flingues. Un geste qu'il voulut assez rapide pour ne pas laisser le temps de réagir, et qui, sans être ouvertement menaçant, ne laissait pas de doute à l’œil averti.

*Les graines, ça sera après avoir parlé*


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