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La grande excursion (2)
vers les Portes et leurs mystères |
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
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Le Vayang 17 Jayar 816 à 10h35 |
***
La pensée du Doc' vient tempérer la situation.
***
Pensée :"A chacun ses choix... Je n'ai aucune envie de tourner les talons à notre sympathique groupe, cher Compteur, et je ne le ferai pas tant que tout le monde pense que je suis un simple krolanne.
Après, chacun d'entre vous peut aussi bien se révéler auprès de ces krynänns, mais je pense qu'il s'agit de choix individuels. Tout ce que je demande, c'est de continuer à faire comme si je n'étais pas un lanyshta... ce n'est pas comme si ma survie au Kil'dara pouvait en dépendre, n'est-ce pas?
Pour le reste, vous êtes libres de vous assumer chers amis!"
***
Difficile de dire si c'est une saveur amusée ou envieuse qui vient teinter cette pensée.
***
Pensée :"Bref, je pense qu'on est à peu près d'accord sur la suite des évènements... Vous voulez proposer des motions à voter j'imagine?" |
(Agur 816) |
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Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
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Le Vayang 17 Jayar 816 à 11h49 |
Chaque bouchée était accompagnée d'une nouvelle pensée.
Les esprits ne s'échauffaient pas : ils débattaient. C'était la raison d'être d'un kil'sinite.
Mon message fut teintée du goût sucré du fruit tout juste ramassé.
*Le Compteur résume bien le truc.
Bref pour la suite, voilà ce qu'on propose :
Primo, on accompagne un Appelés jusqu'au Sin. Sur le chemin, on essaie d'en apprendre un peu plus. Papotages et autres faveurs, c'est votre truc Rhôz nan? Tant qu'on y est, on pourrait essayer de voir ce qu'ils pensent des fuscuciens. "Les morts qui marchent", un peu comme le Gros ah-ah.
Deuxio, on organise une rencontre entre Scipio et l'Appelé, pour lui expliquer le délire et introduire leur gus au Sin.
Tertio, soit on revient jusqu'ici, soit on reste encore un peu avec le Brancal pour visiter le Cimetière, comme le proposait notre guide il y a quelques jours. Les deux peuvent d'ailleurs se combiner.*
En attendant, mon plus gros problème était de faire face aux coulées fruitées menaçant directement mon par-dessus.
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- Thème d'Elyas - |
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Le Vayang 17 Jayar 816 à 21h47 |
Inconscient des échanges télépathiques qui se déroulaient -ou alors il cachait vraiment superbement son jeu-, le Gros poursuivait sereinement sa discussion avec Rhôz.
Oh ils... apprennent. C'est un... jeu de mémoire. En quelque sorte.
Là, deux... groupes s'affrontent : le premier... enclenche une séquence et le... second doit ensuite reproduire... la séquence inverse. Exactement... afin de retrouver la... position initiale.
Les plus... jeunes ne font que... un ou deux coups mais... la plupart parviennent... à une quinzaine avec... de l'entrainement. Les meilleurs... dépassent les trente... manipulations successives. Car ce n'est... pas juste les emplacements, mais... aussi les mouvements, les... temps d'attentes, qui comptent.
C'est bon pour... le mental, et c'est parfois... utile de savoir... obéir précisément à quelque chose même... sans avoir la moindre... idée du but.
Le ton employé pour la dernière phrase diffère un peu, même s'il est difficile de savoir s'il est plutôt solennel ou ironique.
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Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
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Le Sukra 18 Jayar 816 à 13h06 |
Je vois... C'est un système ingénieux pour exercer la mémoire des plus jeunes.
Chose d'autant plus utile, sans doute, qu'à l'Extérieur librairies, bibliothèques et autres sources de mémoire écrite ne sont sûrement pas foison. Une observation très intéressante. Seule la dernière phrase du Gros contenait un sous-entendu peut-être plus inquiétant, n'étant pas loin de parler d'obéissance aveugle, mais les éclats télépathiques de l'Arlequin obligent Rhôz à momentanément tourner son attention vers autre chose.
Pensée :Être loin des Sharss ouvre la possibilité d'exprimer plus librement nos particularités psychiques, oui, mais est-ce une obligation ?
S'il s'agit d'être libre d'agir à sa guise, n'oublions pas que certains s'attachent autant à la discrétion que d'autres à la monstration, et que cela peut autant être une question de tempérament que de sécurité. Cela n'a selon moi rien à voir avec le fait de s'assumer ou pas.
Bref, comme a dit le Doc, que ceux qui souhaitent révéler leur nature de Lanyshta le fassent, mais qu'ils fassent en sorte de ne pas englober tout le monde dans leur révélation... Si j'ai un doute sur l'opportunité de le faire maintenant, c'est juste parce qu'on ne sait pas comment nos nouveaux amis réagiront s'ils réalisent qu'il y a eu tricherie lors du duel – ce qu'ils risquent de rapidement soupçonner si l'un ou l'autre avoue des capacités surnaturelles.
Du point de vue de l'Érudite, la question d'avoir un pied du côté des Portes est moins une question de changer de mode de vie que d'avoir un point de repli si les choses devenaient intenables dans les Sharss. Et puis bien sûr de pouvoir se plonger régulièrement dans le vivier d'observations linguistiques, ethnographiques et autres que constituent ces lieux extérieurs.
Pensée :Le primo et le deuxio, je crois que c'est d'accord pour tout le monde. On pourra régler les détails en route. Pour le tertio, je pense que ça pourra attendre d'être rentrés au kil – car on ne va tout de même pas faire un long détour et traîner notre émissaire des Portes au Cimetière, n'est-ce pas ?
Après ces derniers mots, l'attention de l'Étudiante retourne au Gros.
J'avoue que j'aimerais bien voir cet arbre de plus près. |
Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
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Lamka
Passeurs de temps
Kil'sin
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Le Dhiwara 19 Jayar 816 à 22h52 |
La discrète écoutait comme à son habitude sans rien dire, mais cette fois, quelque chose semblait émerger de sa conscience, à l'endroit même qui, généralement enfouie au plus profond d'elle-même, l'obligeait généralement à la plus grande prudence, ou à l'inverse aux pires bévues. Cette fois donc elle s'aventura :
Pensée :... Mais notre connaissance n'est-elle pas justement en nous pour être communiquée d'une certaine manière et à certaines personnes qui ne sont justement pas dans les Kils ? Autrement dit, que risquons-nous à laisser paraitre ici notre vraie nature ? Cette peur de nous révéler, légitime dans les Kils ne nous est-elle pas dommageable à l'extérieur ?]
Alors que son visage était fermé, toute perdue dans ses pensées qu'elle était, Lamka fit un tour sur elle même, le regard s'arrêtant sur chacun de ses compagnons en réalisant d'un seul coup ce qu'elle venait d'avoir osé dire... |
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Danthos
Comitaire actif
Kil'sin
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Le Merakih 22 Jayar 816 à 13h25 |
*** L'excitation redescendait.
S'ils venaient tout juste d'arriver et de rencontrer les rebelles, déjà il leur fallait prendre un ticket retour. Le dialogue à peine installé, le match tout juste fini, le Mastard à peine bandé qu'il leur fallait envisager le départ.
Danthos en venait à se demander si le périple en valait la peine, démotivé qu'il était par le trajet qu'il leur faudrait emprunter pour rentrer au Kil. Sans parler d'effectuer un nouveau voyage, avec ou sans le Brancal cette fois.
Le problème était aussi que cette entrevue tant attendue s'était résumé en une liste de course fournie par le gros. Liste qui bien sûr devait être dument rempli. Du moins si les mutants voulaient espérer pouvoir échanger avec les Rebelles...
Respectant leur nature Sinite, les voilà à voter motion par motion. ***
Pensée :
Primo et deuxio, validé également.
Et tout comme la Rose, je pense qu'une ballade au cimetière serait malvenue de suite : tâchons de rentrer au Sin pour voir quelle destination nous attend... A savoir revenir ici le plus vite possible? Explorer la troisième Porte? ...
Quant à l'idée d'emmener un émissaire avec nous, cela ne me paraît pas si absurde. Sans les menacer, leurs monter nos talents de "combattants" pour certains, appâts pour d'autres, pourrait nous faire gagner des points. En présentant l'avantage de pouvoir dialoguer, et par ce biais là de continuer à en apprendre sur eux....De quelle façon se battent-ils? Avec quelles armes, de quelle fabrication ou provenance?.....
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Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
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Le Merakih 22 Jayar 816 à 13h56 |
La collation était désormais terminée.
Alors que les pensées fusaient, je remballai mes affaires puis repris la direction du campement tenu par le Brancal.
*Vous avez pas bien pigé.
L'émissaire, on le laisse au Sin. C'est ce qu'il veulent après tout : intégrer quelqu'un aux Dessous. Une fois que ça sera fait, on est libre de retourner directement à la Porte, avec ou sans lui, ou d'aller visiter le Cimetière.*
Quelque chose me disait que le Gros cachait son jeu. Les hypothèses se multipliaient sans que je ne parvienne à en éliminer certaines.
*Jeter un coup d’œil aux fuscuciens nous parait nécessaire. Le Doc' a quand même dit que le Gros avait tout d'un mort, enfin d'un point de vu médical. On en sait pas beaucoup sur ces saloperies de parasites. De ce qu'on raconte, ils trouvent refuge dans des réceptacles. C'est tout. Alors on sait pas pour vous, mais nous on aimerait comprendre comment fonctionne le bordel histoire de ne pas avoir la surprise une fois de retour au camp d'Appelés.*
Le campement du Brancal était désormais visible.
Plus que quelques centaines de mètres sur le chemin qui se faufilait à travers les rochers.
*On peut toujours se séparer. D'un côté ceux qui veulent retourner auprès des Appelés, de l'autre ceux qui veulent faire un saut au Cimetière pour en apprendre plus sur les fuscuciens.
D'ailleurs, on vous retrouve au camp avec Brancalou.*
J'étais seul et isolé, donc naturellement sur mes gardes.
Un appât qui s'était lui même désigné, comme un moyen de confirmer la bonne foi des Appelés. Le guide avait bien spécifié de ne pas se balader seul dans le coin sous peine de se faire capturer. J'étais cependant prêt à prendre le risque. Au final, nous ne savions pas grand chose de ces types là. L'idée de les mettre en contact avec Scipio sans avoir un minimum clarifié leur intentions à notre égard était imprudent.
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- Thème d'Elyas - |
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Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix
Kil'sin
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Le Merakih 22 Jayar 816 à 15h08 |
*Je valide les trois motions, Clown.
Et rebondis sur ce que nous disions sur notre nature. Pourquoi ne pas aller droit au but, au moins cette fois en le quittant ? Demandons-lui, en effet, pourquoi donc le bougre tient-il debout ? Demandons-lui aussi s'il veut que l'un de nous reste avec eux, en gage de bonne foi. Ça arrangerait nos affaires.
Oh, et je sens gros comme une maison, que celui qui viendra avec nous, ça sera ce Conteur. Il parle un sinite parfait. Et j'ai pas spécialement envie de me taper tout le chemin avec un homophone.*
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Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
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Le Julung 23 Jayar 816 à 13h28 |
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En débattant avec ses comparses, le Doc' réalise qu'il est effectivement possible que les rebelles n'aient pas entendu parler des lanyshtas. Après tout, cela fait plusieurs dizaines d'années que les échanges entre les Sharss et les Portes sont complètement rompus, or la Voix des Cendres n'a commencé à les éveiller il n'y a pas si longtemps que ça, même pour la première vague si on en croit Carmïnn et Klem...
***
Pensée :"En admettant que les Appelés aient la moindre idée de ce qu'est un lanyshta - sachant que même les citadins n'en savent pas grand chose - il faut bien se dire que si nous nous dévoilons à eux, et que nous les mettons ensuite en relation avec le Klodas, il aura accès à ces informations à un moment ou à un autre...
Bref... donc retour au Kil'sin avec le "contact", et on détermine de la suite des évènements à ce moment là?
Au pire, on pourra se séparer en deux groupes : un qui revient ici et un qui va taquiner du fuscusien. Mais rien ne nous oblige à en décider tout de suite."
***
En ce qui concerne la condition physique du Gros, l'interroger frontalement sur le sujet n'est pas vraiment l'approche que privilégierait Helhar'sen, dont l'expérience de médecin lui dicte qu'un patient est rarement enclin à discuter de son état en public ou avec des inconnus... Quoi que, à moins qu'il s'agisse d'un médecin, non?
Ca se tente...
Le Doc' rejoint Rhôz et le krynänn.
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- Désolé de vous interrompre, mais Mastfard m'a dit que votre alchimiste était absent en ce moment, or il se trouve que je suis médecin donc si vous avez des malades ou des blessés, je peux les examiner avant de repartir, lance-t-il au gros rebelle aussi naturellement que possible. D'ailleurs, difficile de ne pas remarquer votre gêne respiratoire... vous voudriez que j'y jette un oeil? |
(Agur 816) |
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Le Dhiwara 26 Jayar 816 à 11h45 |
Tandis que les avis divergeaient, les personnes faisaient de même.
Le Brancal avait sans doute raison quand il parlait du risque pour les étrangers à se balader seul dans le coin, mais le petit match de Flamendon avait fait passer Elyas du statut d'étranger à celui d'étrange, et même s'il était assurément suivi (au moins) du regard, il pu s'éloigner en direction du campement sans peine ni heurt.
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Rhôz, elle, fut libérée de toute convention sociale par un vague geste du Gros, et elle pu s'approcher de l'arbre sans peine.
Un adolescent crasseux -peut-être le plus âgé du groupe-, se tenant droit, les bras croisés, un peu à l'écart des autres, lui jeta un long regard inquisiteur tandis qu'elle s'approchait, mais les autres semblaient totalement absorbés.
L'arbre était mort, depuis longtemps, mais on l'avait visiblement entretenu, le liant à un tuteur pour l'empêcher de trop pencher, éliminant mauvaises herbes à ses pieds et champignons à ses branches.
La plupart des trous semblaient avoir été fait il y a longtemps, leurs bords lisses étant exempts de toute écharde.
Alors qu'elle arrivait, un claquement de langue réprobateur jaillit de la langue d'une gamine de 7 ou 8 ans, visiblement adressée à un gamin d'à peine 5 ans.
Dernier essai.
Le petit baisse un peu la tête puis recommence son manège : une main entre dans un trou, en ressort avec une lamelle d'écorce coincée entre l'index et le majeur. Il replie les doigts, la fait passer entre le pouce et l'index de la main droite, la porte à son nez, puis la replace dans un autre trou.
Raté.
- Mais nan, tu triches, j'ai fait tout comme toi !
- Nan, t'as perdu, c'est tout ! Arbitre !
L'ado crasseux sourire, s'approche de l'arbre, en retire la lamelle, la porte à son nez, la rabaisse, puis la refait passer en main gauche... Et s'immobilise.
Le gamin fait une moue en voyant qu'elle est bloquée entre le majeur et l'auriculaire.
L'ado reprend le mouvement en sens inverse, ramenant la lamelle dans sa cavité d'arrivée, avec une telle similitude dans les mouvements que, si les gamins alentours ne s'agitaient pas un peu, on aurait pu croire voir exactement la même scène se dérouler à l'envers. Ce n'est qu'une fois le mouvement terminé qu'il prend la parole, sèchement.
Perdu.
Sept à trois.
Suivant.
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Libéré par Rhôz, le Gros fut bientôt abordé par le Doc.
A sa question, il lève un sourcil, ironiquement.
Un homme... avait un sexe... prodigieusement long. Se... plaignait-il... de le sentir battre... contre sa cuisse quand... il courrait ? Ou... s'en vantait-il... auprès des dames... et de ses... compagnons ?
Celui qui... trouve un sac... d'or se plaint-il... d'avoir mal au... dos d'avoir du le ramener ?
Ne traitez pas... les symptômes si... la cause est... utile.
Il sourit légèrement, mais le regard qu'il lance dans la direction du Mastfard n'est pas un modèle de bienveillance.
Ceci dit, Mélissa a... un furoncle mal drainé et... si vous savez... soulager l'arthrose, le Conteur vous... en serait sans doute... reconnaissant.
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Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
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Le Dhiwara 26 Jayar 816 à 18h45 |
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Etranges métaphores...
Si la première fait référence à un attribut inné, l'autre fait en revanche allusion à un acquis.
Mais quoi qu'il en soit les deux lui signifie clairement que ses maux sont le prix à payer pour bénéficier de... de quoi exactement? Pas de la capacité à se prémunir des incursions mentales en tout cas.
Le kildarien prend une moue sérieuse, fixant son interlocuteur avec un air professionnel, pour répondre.
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- Pour le premier, je ferais tout de même faire des sous-vêtements lui permettant de courir sans gêne, sous peine de finir par se faire une vilaine torsion qui incapaciterait l'organe qui fait sa fierté.
Quant au second, je lui remettrais le dos en place et prescrirais les exercices de renforcement adaptés pour soigner les effets délétères, car il ne pourra plus emporter son or nulle part le jour où son dos se brisera, vous ne croyez pas?
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Dans une bonne négociation, les deux parties doivent sortir gagnantes, du moins c'est ainsi qu'Helhar'sen a tendance à définir une bonne affaire...
Le lanyshta lâche un soupir amusé, secouant la tête négativement.
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- En fait non, je n'ai pas été tout à fait honnête...
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Une courte pause, avant de se lancer... d'abord d'une voix un peu nerveuse, mais qui laisse place rapidement à un une certaine assurance. Et peut-être un peu de soulagement...
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- Je réparerais probablement le dos du deuxième en moins de temps qu'il ne faut pour le dire : os, cartilages, tendons et muscles... très simple et rapide à faire même s'il devrait par la suite tout de même faire des exercices de renforcement pour continuer à trimballer son sac d'or sans avoir à revenir me voir trop vite. Par contre pour le premier ça serait plus long : c'est principalement une histoire d'ajustement du réseau et du débit sanguin pour diminuer la taille au repos sans impacter celle en "action"... complexe, mais loin d'être irréalisable avec une bonne préparation.
Bien que votre cas soit... le regard du Doc' balaye le Gros rapidement de haut en bas, dans une attitude éloquente quant à sa connaissance de l'état du krynänn... d'un tout autre niveau de complexité, vous seriez surpris de ce que je pourrais faire pour améliorer significativement votre bien être.
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Et son espérance de vie, si on considère à quel point l'organisme du Gros parait moribond vu au travers de la Vision Vitale...
Helhar'sen laisse au rebelle le temps de digérer ce qu'il vient de lui dire, guettant sa réaction en espérant que ce soit celle qu'il espère, et pas simplement de l'incrédulité. Sinon, il ne lui resterait qu'à s'occuper des cas classiques de Mélissa et du Conteur.
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(Agur 816) |
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Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
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Le Dhiwara 26 Jayar 816 à 19h55 |
Rhôz espérait que le Gros l'accompagnerait jusqu'à l'arbre pour poursuivre a conversation. Raté. Tant pis. Sa curiosité pourra peut-être quand même tirer quelque satisfaction de ses observations auprès des enfants. Elle ignore le regard hostile de l'ado méfiant et s'intéresse plutôt à ce que font les plus petits. Le jeu est visiblement très codifié. L'intervention du plus grand confirme la complexité du système mnémotechnique mis en œuvre – la mémoire mobilisée n'est pas seulement visuelle, mais aussi gestuelle. Cela paraîtrait presque aussi compliqué que de prononcer un mot en runique.
Elle se tourne un instant pour voir le Doc en pleine conversation avec le Gros. Le terrain continue d'être labouré. Fort bien. Les autres compagnons sont un peu plus loin. Seul le Bariolé est absolument hors de vue – mais elle ne s'inquiète pas trop pour lui.
Son attention revient vers les enfants. Elle attend la suite du jeu.
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Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
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Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
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Le Sukra 9 Julantir 816 à 17h58 |
*** Campement du Brancal. ***
Aaahhh Brancalou ! Comment allez-vous? Il s'est pas trop emmerdé durant notre absence? Les autres sont restés là-bas à papoter. Nous, on a préféré rentrer. Vous nous manquiez tant !
J'avançais d'un pas guilleret, agitant les bras au dessus de ma tête.
De petits abris avaient été arrangés, permettant à toute la compagnie de se protéger du vent et de la pluie. Je sortis ma pipe de ma poche puis vint me poser non loin du colosse.
Vous en voulez ô guide adoré? dis-je en lui proposant un petit sachet d'herbes. C'est du naturel, pas d'ajouts foireux comme on peut en voir chez certains revendeurs peu scrupuleux.
Déposant le sachet sur le sol, je fourrai le foyer puis allumai le tout d'un cliquetis de briquet. Décidément, plus je voyageais, plus je fumais ! Quelques instants plus tard, alors que les premières volutes disparaissaient sous la légère brise de cette fin de journée, j'élevai à nouveau la voix, les yeux braqués vers le ciel.
Au fait, pendant qu'on y pense... vous parliez de faire un détour au Cimetière... Pourquoi?
Notre petit doigt nous dit que ce n'était pas juste pour aller les reluquer de loin pas vrai? |
- Thème d'Elyas - |
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Le Dhiwara 18 Saptawarar 816 à 23h32 |
Au campement, le Brancal refuse poliment l’offre du Bariolé. Il disposait de son propre stock de tabac, sûrement moins nocif que celui que fumait depuis le début de l’expédition le curieux personnage coloré.
Quand la question du Cimetière fut abordée, le colosse se contente d’un haussement d’épaules.
Vous vous en êtes mieux tiré que j’le pensais avec le Nid. Alors du coup, vu que ces saloperies de fuscusiens pullulent, je me disais qu’on pourrait endiguer le problème pour un temps. Enfin essayer.
L'homme parait sincère. Après tout, à l'Extérieur, on gagne toujours à dire la vérité.
Enfin...dans la plupart des cas.
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Du côté du jeu de l’arbre mort, l’approche de Rhôz provoqua quelques regards suspicieux du côté des enfants. Certains se mirent à chuchoter dans le patois local sans pour autant quitter des yeux l’Erudite.
Alors que les plus jeunes trépignent à l’idée d’entamer la manche suivante, un homme se place entre la Kil’sinite et le groupe d’une démarche protectrice. Son regard en dit long. Il n’aime pas voir des étrangers trainer autour de la jeunesse des Portes.
Le jeu est terminé. Il faut rentrer. Aller ! Et plus vite que ça !
Malgré les supplications des enfants, la petite troupe finit par s’exécuter.
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Devant la serviabilité apparente d’Helhar’sen, le Gros ne peut s’empêcher de sourire. Du moins, ce qui s’en rapprocherait le plus. Son regard se perd vers les enfants déjà en route pour l’intérieur du campement.
Il soupire.
Vos services…. sont intéressants.
Pourtant….mieux vaut s’en tenir….pour le moment….à notre marché.
Nous enverrons quelqu’un….demain ou après-demain…..à votre campement….pour l’introduire au kil’sin. Il sera….notre intermédiaire.
Après….peut-être….peut-être reviendrez-vous….pour améliorer notre….bien-être.
Le Gros hoche légèrement la tête, signant la fin de l‘entrevue.
La foule de krynänns se disperse petit à petit, chacun retournant à ses occupations.
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Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
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Le Luang 19 Saptawarar 816 à 21h40 |
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Visiblement, l'entrevue est finie.
Ça aurait pu être pire, mais le semi-bluff des lanyshtas a finalement fonctionné à merveille pour leur éviter de se faire écharper d'emblée.
Mais ça aurait aussi pu être mieux! Les voilà à présent avec des tonnes de questions sans réponses. Qu'est-ce qu'il y a derrière ces pierres? Rien que le fait qu'elle soient relativement insondables par leur magie paraît suspect... Et pourquoi le Gros accepte-t-il se corps moribond, quelle est la contrepartie? Et qui sont ces foutus Ists???
Le kildarien moyen n'est pas habitué à ce que ses questions restent sans réponse - surtout si c'est pour la science! - mais le Doc' a longuement eu le temps de maîtriser sa frustration depuis qu'il a reçu sa carte de membre pour entrer au club des lanyshtas. Aussi le Doc' se contente de battre en retraite pour le moment.
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- Pas de souci, on en reparlera à notre prochaine rencontre, se contente-t-il de répondre avant de tourner les talons.
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Mélissa est apparemment déjà partie, en tout cas le médecin ne la voit pas d'où il est. En revanche, il distingue la silhouette du Conteur qui s'éloigne d'une foulée un peu moins rapide que les autres pour rejoindre les habitations des rebelles.
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- Hey! Conteur! le hêle-t-il tout en envoyant une pensée au Compteur avant qu'il ne pense qu'il s'agit de lui.
Pensée :"Nan, pas toi, désolé... L'autre!"
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Helhar'sen rejoint le vieux krynänn à petites foulées.
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- J'ai un petit cadeau pour vous... dit-il en posant une main amicale sur son épaule. Vous remercierez le Gros.
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L'arthrose est un mal assez peu réversible, lié généralement à l'usure mécanique des cartilages qui va de paire avec l'âge... À part fumer de la bonne herbe comme celle de l'Arlequin pour oublier les douleurs, il n'y a normalement pas grand chose que la médecine puisse faire pour réparer des articulations usées.
Quand le sortilège passe à travers la paume de Helhar'sen, le Conteur sent une agréable chaleur l'envahir, comme après un verre de bon vin, accompagné comme il se doit d'une légère perte d'équilibre. Cependant le Doc' le retient pendant le bref instant que dure la croissance cartilagineuse. Faire repousser au plus un millimètre de cartilage pour les plus épais n'est pas un exercice très difficile pour un maître phérémancien. Le plus dur c'est de le faire tout en faisant en sorte que le patient ne s'en doute pas. Pour le coup, ce n'est pas parfait, mais déjà mieux que les arcs énergétiques qui se manifestaient à ses débuts!
***
- Voilà. Ça devrait moins tirer dans les articulations comme ça. Allez-y molle quand même... A la prochaine!
***
Sans demander son reste ni laisser le temps au Conteur de réfléchir à ce qui vient de lui arriver, le kildarien rejoins le reste des lanyshtas - Elyas mis à part puisque déjà au camp - qui se rassemble pour repartir.
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(Agur 816) |
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Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix
Kil'sin
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Le Dhiwara 25 Saptawarar 816 à 15h39 |
Gnî ?
Sal' tourne la tête vers le Doc', pour finalement entendre que ce n'est pas à lui qu'il s'adresse.
Quelques signes de la main chaleureux et des clins d’œil pour ceux qui l'ont acclamé, et il se tourne vers le campement avec ses compagnons.
Il voit, au loin, le Brancal et le Clown qui discutent, et tente de faire le bilan de cette journée. Il ouvre ses pensées à ses compagnons.
Bien. Alors, ce qu'on en retire :
- Soit ils ne savent pas ce que sont les lanyshtas, soit ils s'en moquent complètement.
- Première approche réussie, ils ont vu nos têtes et nous les leurs. Ils semblent ouverts, au moins dans un sens, celui où on leur rend service.
- Par contre, pour ce qui nous intéresse, ça va être plus long que prévu, à priori.
- Qu'es-ce qu'on raconte au Brancal ?
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Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
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Le Luang 26 Saptawarar 816 à 20h17 |
Un adulte plus méfiant que les autres vient interrompre le jeu. Il est évident qu'il n'apprécie pas la curiosité de l'Étudiante. Les enfants s'éloignent de l'arbre à contrecœur.
Fouchtra, les jeux durent jamais assez longtemps !
Rhôz a lâché sa remarque pour combler un vide, mais elle n'attend pas de réponse du Krynänn trouble-fête. Elle ne tarde pas à s'en retourner vers le reste du groupe. C'est seulement pour constater que l'heure est là aussi à la dispersion. Elle a tout au plus le temps d'adresser un dernier salut de la tête au Gros avant de se préparer à rentrer au camp.
Pensée :En effet, les choses risquent de prendre du temps, mais l'essentiel est que nous avons réussi à atténuer leur méfiance, je crois.
En partie, du moins...
Pensée :Pour le Brancal, on n'aura qu'à lui dire qu'effectivement ils aiment les jeux, et qu'en se montrant joueurs on peut se les mettre dans la poche.
Et qu'on a un messager à ramener en ville – pas forcément besoin de lui en dire plus, à mon avis. |
Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
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Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
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Le Matal 27 Saptawarar 816 à 13h53 |
Le Brancal ne se montra pas très loquace.
Je peinais à croire qu'un krolanne, quel qu'il soit, puisse penser à agir de manière gratuite et désintéressée. Laissant mon esprit s'embrumer après deux bouffées d'herbe, je me contentai de hausser les épaules.
Mouai.
Fort heureusement, les autres paraissaient se mettre en route.
L'attente aux côtés du colosse moins bavard qu'à l’accoutumée serait de courte durée.
*Le Brancal a l'air de pas mal se foutre de ce qu'on a fichu là bas. C'est à peine s'il nous a posé la question.
L'histoire de l'Erudite tient la route. Pas besoin d'en raconter plus.*
Je m’allongeai près du feu, blotti contre mes sacs dépliés.
*Ils nous refilent quelqu'un à présenter aux Dessous? C'est ça?
On en fait quoi?*
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Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc
Kil'dara
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Le Merakih 28 Saptawarar 816 à 23h25 |
Pensée :"Les Dessous, c'est plutôt ton rayon, le Bariolé, non?
Et ton ami le Blondinet, notre mécène potentiel... Ca peut le brancher ce genre de contact?"
***
La pensée s'interromp un bref instant avant de reprendre.
***
Pensée :"Comme l'a suggéré notre Erudite, je crois que c'est une partie qui se joue en plusieurs coups. Déjà, on n'a pas foiré dès le premier, c'est un bon début. A présent que le mouvement est amorcé, la meilleure chose qu'on ait à faire c'est probablement de jouer le jeu jusqu'au bout : on ramène le type qu'ils nous envoie demain en ville, on le branche avec une pointure des Dessous qui est ouvert aux propositions commerciales, de préférence quelqu'un de confiance ou sur qui on a une emprise, et quand leur envoyé veut retourner à la Porte ou faire parvenir un message là-bas on est là pour reprendre le relais et renouer le contact avec déjà des bons points de notre côté...
Le seul hic c'est qu'il ne faut pas se faire doubler par les gens avec qui on les mettra en contact, idéalement il faudrait qu'ils aient besoin de nous je dirais..." |
(Agur 816) |
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Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
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Le Dhiwara 2 Otalir 816 à 14h51 |
*Notre rayon? Ça oui !
Ça l'a été. Plutôt deux fois qu'une même.*
Alors que le colosse se levait pour faire le tour des pièges à lapins posés un peu plus tôt dans la journée - il fallait bien manger après tout - j'ouvris ma fiole encore à moitié remplie.
*Le gamin n'a pas encore les épaules pour mener ce genre d'opérations. Il faudrait négocier avec quelqu'un d'autre...Quelqu'un d'autrement plus...coriace.
Par contre, nuls doutes qu'il pourrait, sur le long terme, voir un intérêt certain à disposer de marchandises de l'Extérieur pour voir se développer sa petite affaire.
Mais dans l'immédiat, mieux vaut en causer au Klodas. Il fera un bon fusible. Son réseau au Sin est suffisamment étendu pour satisfaire les attentes de ces Appelés. De plus, nous n'avons pas forcément envie de nous le mettre à dos - pas encore du moins - en ne lui rapportant pas un petit cadeau de notre voyage. Il ne faut pas oublier que c'est grandement grâce à son contact que nous en sommes arrivés là.
Un type comme Scipio, ça n'oublie pas si facilement ce genre de choses. Oh non-non-non.*
Je jetai un petite bûche dans le feu.
Le soleil disparaîtrait bientôt derrière les montagnes.
*Vous devriez vous bouger le fion, la bouffe sera bientôt prête. Avec un peu de chance, Brancalou partagera un peu de sa chasse avec nous.*
[Précision HRP : L'action se déroule avant ce sujet là où Elyas et Cal Keran (qui a reprit en main une partie de l'organisation mafieuse de sa mère) conviennent d'un partenariat.] |
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