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A l'hermine de Cristal - soirée de la nouvelle année (ouvert à tous)
La nouvelle carte des boissons
 
Linsey Derfùn
Libertaire
Kil'dé  
Le Julung 29 Jangur 815 à 19h51
 
Linsey est partagée entre la joie de trouver une nouvelle Lanyshta et de placer un visage sur ce nom, et entre la crainte de se trouver à nouveau dans un nid d'espions. Enfin, dans un repaire de Lanyshtas. Non, Linsey doit chasser son angoisse. Elle répond en pensée, donc de la manière la plus discrète qui soit.

J'apprécierais moi aussi garder mon côté Lanyshta secret pour le moment. Je ne souhaite pas trop m'exposer tant que je n'ai pas tout à fait cerné... Disons notre milieu.

Les boissons sont apportées, et pour ne pas donner l'impression à tout observateur que ces deux femmes discutent telles des ventriloques, elle reprend de vive voix.

Effectivement c'est la première fois que je viens ici. J'ai reçu l'invitation d'une amie, mais à dire vrai je ne sais pas où ... elle est... Elle regarde tout autour, ses yeux balaient la salle et ne s'arrêtent pas sur la poupée curieuse qu'est Thaïs. Vous êtes venue accompagnée ? Pardon, c'est une question déplacée peut-être ? Linsey ne la connait pas, ne connait pas la bienséance, et commence déjà à poser des questions peut-être indiscrètes. Allons bon.

 
Scellynia
Commis du Commerce
Kil'dé  
Le Vayang 30 Jangur 815 à 13h39
 
*** Scellynia se dit que malgré son jeune âge, elle avait tout compris sur l'utilité de cacher au possible son coté Lanyshta aux personnes qui l'entourait.

Elle pouvais risquer gros pour sa personne et aussi pour les autres Lanyshta, si ses capacités étaient dévoilés aux yeux de tous...

Pour la prévenir ainsi, nul doute qu'elle avait du être prévenu par une autre des risques qu'elle pouvais encourir. ***


Pour ma par je l'ai reçu par l'intermédiaire du Maître d'Hôtel Harvin que vous connaissez maintenant.
Mes parents n'ont plus trop la capacités à se déplacer ainsi le soir même si l'envi ne leur manque pas mais bon, c'est l'âge que voulez vous.

Mon père préfère rester chez lui dans son atelier maintenant que de venir à se genre de festivités.

Du coup oui, je suis venue toute seule et ce n'est pas forcement un mal.
Je n'ai pas d'époux ou fiancé pour le moment, ce qui me laisse le temps de penser pleinement à mon métier, au relationnel et à moi même en prenant le temps aussi de venir me restaurer en ce lieu.


*** Elle se dit qu'elle va passer pour un moulin à parole, quand elle est parti, on ne l'arrête plus.
Deformation du travail se dit-elle, toujours vouloir parler plus que les autres, argumenter sans pouvoir être coupé... mais cette fois-ci, la conversation ne devait pas tourner en se sens.
Même si physiquement ses traits du visage ne montraient aucun signe, sa façon de parler pouvait laisser penser qu'elle était du genre à mener tout type de conversation et qu'elle avait souvent le dernier mot. ***


Mais dites moi, qui est votre amie, peut-être l'ai-je déjà croisé durant la soirée.

La pièce est vaste mais il n'est pas toujours aisé de retrouver une personne ou de l'entendre parmi toutes ces conversations.


 
Linsey Derfùn
Libertaire
Kil'dé  
Le Sukra 31 Jangur 815 à 10h06
 
Ah oui, les parents... Linsey leur a quasiment dit adieu la dernière fois qu'elle les a vus. Cependant, il ne lui serait jamais venu à l'idée de les traîner dans un lieu tel que celui-ci, où grouillent les Lanyshtas qui plus est. Un fiancé ? Ah oui, un fiancé... Quel doux rêve. Un jour peut-être ?

Et voilà que Linsey la maladroite a frappé, doit-elle révéler son lien avec Thaïs ? Peut-être pas. Quoique, elle a bien donné son nom à toute la communauté sur les Entrelacs après tout.
J'ai été invitée par Thaïs d'Ascara.

Contrairement à Scellynia, Linsey est avare en paroles, mais elle aime bien les choses ainsi et se réjouit que son interlocutrice soit si bavarde. De quoi faire passer le temps, et empêcher Linsey de dire des âneries.

Après avoir bien étudié la couleur de la boisson, la forme du contenant et sa décoration, Linsey lève son verre en direction de Scellynia, puis trempe ses lèvres dans le précieux nectar. Doucement, une goutte à la fois, un tel raffinement doit se savourer...


Que disait la carte déjà ? Un champagne brut, d'accord, arrondi avec un coulis de poire, ah c'est donc ça ce petit goût qui remonte dans le nez, liqueur de pêche là pour le palais, et une touche de curaçao, et une touche de quoi ?! Curieux mélange en tout cas, riche en saveurs et effectivement, bon.

 
Oromonde
Prédicateur
Kil'dé  
Le Sukra 31 Jangur 815 à 12h42
 
Oromonde dodeline de la tête, son visage s’orientant alternativement vers Thaïs et vers le duo d’infâmes vieillards qui est bientôt rejoint par nul autre que…Harvain lui-même.
Elle échange un air ahuri avec Thaïs, murmurant de par soi : « Mais qu’est-ce-qu’il fiche ? Il ne s’en sortira jamais comme ça ! »
Et sursaute lorsque, surgissant discrètement de
nulle part, le monsieur qui accompagnait la charmante Eileen fait son apparition ! Espérons qu’il n’a pas entendu ce qui vient de s’échanger, sans quoi la situation serait bizarre. Elle se redresse très professionnellement, présente le plateau à l’inconnu avec une mine sérieuse de circonstance, comme si elle était en train de l’adouber chevalier et non pas de lui tendre des petits fours au foie gras.
« Petits fours persillés à l’aïoli, canapés de foie gras, arrangement de saumon mariné aux tomates du soleil », décrit-elle posément (en espérant que Thaïs ne se moquerait pas trop de son attitude professorale.)

Intérieurement, elle poursuit la conversation avec Thaïs en dégageant quelques pensées – ne sachant évidemment pas que l’inconnu était lui aussi lanyshta.

Il faut absolument faire distraction et les séparer avant qu’ils ne ridiculisent l’établissement. Quels pestes que ces deux vioques ! Tu as des idées ?

**
Li Yun est satisfait : ils commencent à obtenir une réelle audience, et même si, effectivement, cela leur donne en réalité plus un air de théâtre de boulevard que de gens prestigieux comparant leurs talents, le grand enlumineur reste persuadé d’être, évidemment, l’homme le plus charismatique de ce triumvirat de serpents venimeux.

Il salue l’arrivée sportive d’Harvain avec un sourire, qui fluctue au moment où celui-ci lui rappelle ses premières années en tant que dessinateur érotique et chiffonnier. Oui, bon. L’imprimerie ne s’était pas faite en un jour et il avait dû accepté quelques menus travaux pour s’enrichir. N’empêche qu’il avait réussi, et que l’époque où il reproduisait en série des portraits de jeunes personnes peu habillées dans les revues clandestines « Frivole et dentelle » était trépassée… ! (et n’avait rien à voir, bien sûr, avec les publications secrètes qu’il gardait verrouillées dans son coffre et ne vendait qu’à ses clients les plus privilégiés. Bien sûr.)

Li Yun gonfle la poitrine, persuadé d’avoir aperçu dans la foule quelques jeunes filles en fleur prêtes à s’évanouir devant son charme hormonal viril. Il était un homme, un vrai, pas comme ce larvaire Pujado et ce serviteur à rouflaquettes ! La gestion capillaire avait, de toute évidence, toujours fait défaut à ses camarades.
Li Yun se positionne parallèlement aux côtés de Pujado, et appuie – chose incroyable – ses propos :

« Voilà pourquoi la philosophie de Pujado si reconnue est : sage, notre camarade fameux est.
Oui, maintenant qu’en parler vous faites, votre visage me souvenir je crois. Déjà habile vous étiez. »


Citation :
Crétin à rouflaquettes, si tu veux la jouer fine avec moi, assure-toi au moins d’avoir couvert tes arrières : moi aussi, je me rappelle de ta vie de jeune caïd des quartiers, et je suis sûr que tout le monde ici aimerait connaître tes exploits pré-pubères. Dois-je rappeler que tu étais une petite frappe idiote et écervelée ? Non : cela se voit encore. Tu veux faire un sandwich de mes tripes ? Ah ! Je me servirai de ton larynx comme de mon pot de chambre avant que tu n’aies levé le petit doigt.


« Votre invitation très précieuse m’est, et à la hauteur de ce que j’attendais vous vous montrez. Votre promesse toujours tenir. »

Citation :
Rappelle-toi que c’est en partie grâce à moi que tu vas brasser de l’argent ce soir, et contemple mes pieds magnifiques de ta position d’invertébré agenouillé, domestique, où tu pourras baver et t’excuser de me faire côtoyer des êtres si inférieurs à mon statut d’artiste excellent, bien que je n’en attendais pas plus de vos cerveaux de cancrelats.
A genoux, larves !


Li Yun lissa sa moustache en rejetant légèrement la tête en arrière, satisfait.


Mon nom est Personne.
*Le Chaudon qui Fume*
 
Thaïs d'Ascara
Commis des Sans Destins
Kil'dé  
Le Sukra 31 Jangur 815 à 22h54
 
Les abattre ? En plus nous aurions toutes deux une promotion..

Répond Thaïs à la pensée d'Oromonde, non sans cynisme, cloisonnant -mal- sa pensée pour ne pas être entendue des lanyshsta's présents mais sans toutefois la fermer assez pour qu'un muté à l'affût ne remarque une légère fluctuation dans la trame des traits mentaux. Impossible, sans doute, de dire qui en est l'émetteur ou le destinataire, mais l'assurance que la télépathie est dans cette pièce utilisée doit s'affermir. Dans le cas de Thaïs, qui a hurlé son identité sur à peu près toutes les bulles mentales possibles, il n'y a guère de mystère...

Le destin ou le hasard voudra sans doute que c'est le mot "abattre" qui filtre le plus distinctement dans le brouhaha plus flou de la pensée.

L'arrivée de l'étranger, aussi discrète soit-elle, rappelle à Thaïs à ses devoirs. Elle ne connaît pas ce krolanne. Sa fonction et son nom lui imposent un certain comportement. Elle se redresse, adopte une attitude sensiblement plus féminine (ce qui est tout relatif dans son cas) et semble écouter les propos d'Oromonde sur la présentation des mets avec un détachement hautain (une certaine concentration à gonfler la poitrine et garder le dos bien droit, en réalité). Thaïs s'empare d'une petite "tomate du soleil arrangée avec un marin sot mais bon" (de ce qu'elle en a vaguement saisit - dans tous les cas ça a vachement le goût de poisson) et le grignote du bout des dents. Ses yeux verts se dardent sur l'inconnu et elle lui lance un sourire un peu éteint. Position délicate. Si l'homme est là ce soir, c'est qu'il compte pour le Quartier. Se sont-ils déjà vu ? Il ne semble pas à Thaïs, mais il y a tant de monde qui passe au domaine d'Ascara qu'il serait maladroit de se présenter -dans l'optique où le krolanne, lui, se souvienne d'avoir déjà vu Thaïs.

Une idée de génie ? Une pirouette pétrie d'habileté ? Ce serait mal connaître Thaïs, peu capable de trop de subtilité. L'adolescente adopte un petit ton mielleux -apprentissage de Pujado- mais vide d'amabilité réelle -l'intérêt n'est pas encore né et l'apprentie Diplomate compte s'en sortir pas une pirouette ni trop distante, ni trop engageante :


Charmante soirée, n'est-il pââââs ?

Banalité extrême. Le krolanne peut faire une réponse très courte et passer son chemin -ce que Thaïs espère par delà elle, ayant d'autres chats à fouetter- ou s'engager plus en avant dans une conversation qu'il aura tout loisir d'orienter -ce qui mettrait l'adolescente vers des dilemmes et des réflexions qu'elle n'ose encore anticiper.

Ses yeux ne peuvent s'empêcher d'aller vers son Maître, qui semble maintenant ligué avec Li Yun pour affronter Harvain.
Charmant tableau de l'Apocalypse, dans l'imaginaire de Thaïs.


***

Pujado ne cache pas un sourire malsain alors que Li Yun lui emboîte le pas pour faire bloc contre Harvain. Les deux ennemis ne supportent pas de ne plus avoir le monopole de la médisance sur leur ennemi attitré.
Traiter Li Yun de grosse courge simpliste et insipide ? Chasse gardée de Pujado.

Et puis, après tout, Pujado est persuadé que plus personne ne se souvient des chansons grivoises qu'il entonnait dans toutes les langues dans les plus sombres tripots, dans sa jeunesse, ni de sa pièce burlesque "Un Bibliothécaire Nommé Désir" dans laquelle il avait triomphé, peu habillé, sous le pseudonyme équivoque de "Langue Habile".
C'était l'époque où il avait un succès certains avec les femmes, il va sans dire.

Et puis, surtout, Pujado est certain que personne n'a fait le lien entre lui et le mystérieux scribe qui publie de temps en temps un bout de pièce très osée qui nourrit l'imaginaire de quelques riches clients. Ainsi que quelques trames complexes écrites pour des ventes futures, discrètes et ciblées, qui se trouvent sagement sous clé dans son bureau.
Les prémices de livres personnalisés "dont vous êtes le héros"...



 
Scellynia
Commis du Commerce
Kil'dé  
Le Luang 2 Fambir 815 à 09h52
 
*** Tout le monde semblait la connaitre cette femme du nom de Thaïs, elle par contre n'avait encore jamais eu l'occasion de lui parler de vive voie ou par pensée interposée... ***

Ah, vous connaissez l'Adjointe aux Sans Destins.

J'ai souvent entendu parler d'elle, se doit être une femme assez imposante au niveau de notre Kil mais je n'ai encore jamais eu l'occasion de lui parler directement.

Ce serait un ravissement de la rencontrer afin de discuter un moment.

De ce fait, je ne vais pas pouvoir la reconnaitre pour vous guider vers elle, peux être devrions nous continuer à discuter tout en avançant vers les autres invités.

Ainsi avec un peu de chance, nous pourrions la croiser et ainsi vous retrouverez votre amie.


*** Toutes les deux commencèrent à discuter tout en progressant de groupe en groupe à la recherche de cette Dame Thaïs sans la trouver pour le moment. ***

Mais puisque vous m'aviez posé la question, vous n'êtes pas accompagné dans la vie vous non plus d'un époux ou d'un compagnon de vie ?

Et sinon, que faites vous dans la vie? Moi comme j'ai pu vous le dire, je suis dans le commerce en générale et vous?


 
Linsey Derfùn
Libertaire
Kil'dé  
Le Matal 3 Fambir 815 à 18h54
 
Linsey sourit, d'abord amusée.

Imposante je ne sais pas, mais influente certainement. En tout cas, elle en a l'étoffe. Bonne idée oui, marchons un peu !

Maintenant c'est un sourire gêné, et un discours régulièrement interrompu par des gorgées de cocktail.

Non, je n'ai aucun Krolanne dans ma vie, à mon grand désespoir. Quoi qu'en ce moment, c'est sans doute mieux ainsi. Cette phrase est dite sur un ton tout sauf naturel, Scyllina n'aura aucun mal à comprendre "étant Lanyshta depuis peu, je n'ai pas la tête à ça". Pour ma profession je... Une gorgée. Comment dire je suis dans... Nouvelle gorgée, puis murmures. Je suis sans profession à vrai dire. J'ai bien essayé quelques petits boulots mais rien de bien stable.

Thaïs où es-tu ? Linsey aurait bien besoin d'une diversion, là maintenant !

 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Matal 3 Fambir 815 à 22h50
 
La soirée continue de battre son plein, Khan était maintenant à nouveau proche d’Oromonde. Ses yeux s’attardèrent d’abord sur Thais avant de dériver sur le plateau présenté par la serveuse. Thanal’ot la remercia d’un geste de la tête.

Merci beaucoup.

Il attrapa délicatement une serviette qu’il cala entre son pouce et sa paume et sur laquelle il déposa un canapé au foie gras à l’intention d’Eileen. Son passage loin de sa compagne du soir était éphemère, il prenait juste le temps d’imprimer le visage de l’Asacara. En pensant au Ascara, il lui semblait qu’enfant il avait déjà eu l’opportunités de les croiser avec ses Parents.
Venant d’une grande et riche famille, il était plutôt courant de participer aux évènements similaires à la soirée en cours mais pourtant le prénom de Thais ne lui disais rien et il comprit pourquoi lorsque plusieurs secondes de battement luis permirent d’enfin la regarder correctement.
Une enfant ?
Elle ne devait pas être née à l’époque, voilà la raison. Et la soudain elle lui parlait… Il avait mis trop de temps à réfléchir. Après tout elle était jeune.

Il s’inclina alors poliment avec un sourire charmant.


Thais d’Ascara, c’est un plaisir de vous voir ici.
Charmante soirée, je vous l’accorde.
Elle est décidément pleine de surprises.

Est-ce que tout ce passe à votre convenance ?





Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Thaïs d'Ascara
Commis des Sans Destins
Kil'dé  
Le Merakih 4 Fambir 815 à 10h52
 
Merde. Il la connaît. Sans qu'elle se présente, il sort son prénom et son nom. Bon, il est vrai que sa Famille est loin d'être anonyme dans le Quartier. Mais le ton du krolanne laisse à penser qu'il l'a déjà rencontré. Impossible de se souvenir où et quand.

Thaïs ne s'arrête pas à cela. Elle a appris depuis longtemps à improviser, avec plus ou moins de bonheur. Après tout, ils sont nombreux à passer au Domaine et à lui pincer les joues comme s'ils l'avaient élevé eux-mêmes.

Elle semble toutefois assez fausse à cet exercice, blasée par l'habitude, plus friande d'une franchise directe. Peu concernée, aussi, par une relation qu'elle ne resitue pas.


Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de figures emblématiques, même s'il est vrai que l'Hermine s'est toujours prévalue d'une excellente réputation.

Supplication mentale à Oromonde.

Sors-moi de lààààà. Je ne sais pas qui c'est.

Elle enchaîne, avec de plus en plus d'emphase, en reprenant un toast :

Tout de passe merveilleusement bien. Ces mignardises sont dé-li-cieuses.

Coup d'oeil à son Maître, Li Yun et Harvain : c'est une catastrophe.

Il semble à Thaïs d'avoir aperçu le mâle avec une belle krolanne, en début de soirée. Elle tente :


Comment se porte votre charmante.. épouse ? Elle est très en beauté.

Le compliment sonne comme une généralité et une évidence -Thaïs étant un instant hypnotisée par la sublime créature qu'elle retrouve au milieu de la foule -près, trop près de Pujado et de Li Yun.


 
Harvain
Gens de foyer
Kil'dé  
Le Merakih 4 Fambir 815 à 15h58
 
J’ai du mal à garder ma façade face à ces deux vieux croûtons. Ah si seulement les clients pouvaient sortir quelques minutes, je repeindrai les murs de ce salon au jus de cervelles et je boirai une mousse bien fraîche dans votre crâne encore tiède…

Je m’incline, le sourcil gauche relevé, l’œil amusé et le sourire en coin à droite. Bizarre asymétrie, presque inquiétante. J’attrape un serveur qui passe à portée, je dérobe deux coupes de champagne et lui lance le regard numéro quatre. Il part sans demander son reste.


Permettez-moi nobles précepteurs d’exprimer au nom de l’Hermine notre gratitude pour votre présence Maître Pujado et la réalisation exquise de la carte des boissons Maître Yun. Ce Mouette et Chaudron millésimé devrait satisfaire vos palais délicats.

Citation :
Vieux sacs d’os dégénérés, déjections de Frobekh consanguins, en d’autres temps, j’aurai vendu un royaume pour verser de la cigüe dans vos godets ou un bon laxatif des familles pour que vous vous recouvriez de ridicule devant l’élite du quartier. Et encore, le ridicule n’aurait pas été le pire… Faites gaffe vous deux, je sais où vous habitez et travaillez, embauchez un goûteur en rentrant…


Mais comme il n’est de meilleure compagnie qui ne se quitte…

Citation :
J’en ai ma claque de rester auprès de vos carcasses moisies avec vos airs de baltringues.


Le service m’appelle.

Citation :
Moi j’ai un vrai boulôt, je mets les mains dans le cambouis et je mérite mon salaire. Je n’emploie pas une armée de larbins pour gribouiller des bouts de papiers ou je ne raconte pas ma vie vomitive à la première venue.


Inclinaison trente degrés.

Citation :
La seule partie de votre corps qui me débecte le moins reste encore vos sabots de satyres


Je reprends mon sang-froid. Hum… Le Maître est en discussion, je ne vais pas le déranger. Les serveurs semblent bien occupés. Tiens, mademoiselle Thaïs en pleine discussion avec ce bellâtre à l’accent horrible. Un étranger ? Quelle horreur. Le pauvre, si seulement il savait…

Où est cette maladroite d’Oromonde ? Ah oui, c’est vrai, plus pratique que de la chercher du regard.


Mademoiselle Oromonde, est-ce que tout se passe bien de votre côté ?

Je fais signe au pianiste de reprendre le fond sonore. Bon sang, qui est l’imprudent qui l’a laissé s’approcher des bouteilles de vin ? Ne jamais laisser le pianiste à côté des alcools !! Aïe aïe aïe. Y a-t-il un pianiste dans l’av…la salle ? Hum…. Me voilà bien contrit. Et déconfit. Vite, une idée…


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Julung 5 Fambir 815 à 19h45
 
Les échanges se poursuivaient. Au gré des conversations. Les craintes et les angoisses de certains éclataient, tandis qu’au bénéfice de l’interruption du pianiste, quelques masques tombaient à l’écoute des noms prononcés dans l’atmosphère feutrée du salon de l’hermine. Dire que cela était intéressant aurait été totalement usurpé. Informatif, tout au plus.

Par contre, la population représentée était peut-être davantage bigarrée que l’invitation ne le laissait présager. Était-ce un avantage ? Un signe ? Un hasard ? Cela restait encore à évaluer.

Khan s’en était allé jusqu’au groupe flirtant avec le pugilat oratoire. Allait-il s’y joindre ? L’observation des gestes et des attitudes, tout comme l’audition de la rhétorique des personnages nourrissaient les réflexions.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Scellynia
Commis du Commerce
Kil'dé  
Le Julung 12 Fambir 815 à 11h27
 
*** Scellynia voyait que la jeune femme était gêné sur le sujet mais elle avait tendu la perche quand elle avait demandé la première si elle était accompagné dans la vie, elle aurait du se douter qu'elle lui aurait également retourné la question par politesse. ***

Je vois que cela vous dérange pour le moment et j'en suis désolé.

Vous savez, je pense que tout le monde a une carrière qui lui est destiné mais cette dernière ne se présente pas toujours à vous à la première approche.

En tout cas si vous recherchez un jour du travail, vous pourrez demander à votre amie Thaïs et à moi même, même si on ne se connait pas vraiment, afin de vous aider.

Moi j'ai été baigné dans l'artisanat et le commerce depuis ma plus tendre enfance, pour moi, je ne me vois pas faire autre chose, non pas par obligation, mais uniquement par passion.


*** Au fur et à mesure de leur progression dans l'Hermine, elle croisa une femme qui devait certainement ressembler à la Thaïs que la jeune femme recherche. ***

Dites moi, ne serait-ce pas cette femme que vous recherchez? Cheveux courts, de physique relativement androgyne ?

 
Linsey Derfùn
Libertaire
Kil'dé  
Le Julung 12 Fambir 815 à 23h35
 
Linsey pourrait se mettre à rougir, heureusement, juste avant ce point de non retour Scellynia lui offre sa porte de sortie : Thaïs. Elle regarde dans la direction qu'elle lui indique, rapidement, puis revient sur son interlocutrice en pouffant presque de rire.

Non ce n'est pas elle.

Des informations contradictoires arrivent à son cerveau, puis Linsey étudie la créature à nouveau. Si elle met de côté cette robe rouge, cette chevelure noire et ce teint de peau - autrement dit si on enlève tout fard - oui, effectivement, ça pourrait bien être.... Elle ne dit rien, restant plutôt hésitante devant cette poupée de cire.

Elle semble elle aussi dans une drôle de situation, au milieu d'une querelle qui ne devrait pas avoir sa place à l'Hermine. Finalement, même dans cet endroit chic et coincé il y aurait de l'animation ?


 
Scellynia
Commis du Commerce
Kil'dé  
Le Vayang 13 Fambir 815 à 13h23
 
*** Il n'est jamais bien évident de trouver une personne que l'on ne connait pas, à part par une vague description de la personne. ***

Dommage, j'aurai cru justement que c'était la personne que vous rechercher, nous allons donc poursuivre notre chemin, cela reste un établissement, il ne doit pas y avoir mille endroits où elle peut être, nous finirons bien par tomber sur elle à un moment ou un autre.

*** Parcourant et regardant discrètement les différents invités pour la soirée à l'Hermine, elle se dit que finalement elle ne connaissant pas beaucoup de monde dans son Kil, qu'elle connaissait bien mieux les acteurs économiques en ville que ceux qui achètent à ces derniers...***

Mais dites moi, vous devez vous aussi pouvoir entrer en communication avec votre amie par la pensée, comme nous avons pu le faire lors de votre arrivée quand je vous ai aperçu et ai senti ce flux qui nous caractérise.

Pourquoi ne pas faire de même afin d'entrer en communication pour lui demander où la retrouver? Cela me paraît le plus simple et le plus rapide moyen de vous réunir ici.


 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Sukra 14 Fambir 815 à 19h10
 
Proche du combat de coq, Eileen continuait de regarder le personnage qu’elle admirait tant, Li Yun. C’était à la fois incroyable et soudain pour la jeune Krolanne qui restait toujours droite sans émettre aucuns sons.

Mais lorsque Harvain s’éloigna, il y eu comme une sorte de décharge qui la sortit d’un coup de sa torpeur. Khan lui avait suggéré d’en profiter pour le saluer, le féliciter. C’était donc sa chance d’au moins lui adresser la parole.
Eileen fit alors deux petits pas en direction de la « célébrité » pour se démarquer de la foule. Elle tenta une sorte de révérence un peu moins formel mais qui montrait bien qu’elle le saluait.
Grande inspiration, tentative d’évacuation du stress.
Elle est trop proche pour faire marche arrière.


Messire Li Yun, je..je suis Eil.. très honorée de vous rencontrer.

Misère, les mots ne sortaient pas ! Les phrases étaient incomplètes !

La carte… magnifique.

Elle sentit le rouge lui monter aux joues comme une bouffée de chaleur…
Un trou de souris devait bien traîner part là.


De son côté Khan s’amusait des réactions de la jeune Thais. Lui-même ne l’avait jamais vu et il connaissait bien le sentiment d’oublier à qui l’on avait affaire, de ne plus se rappeler du Krolanne qui vous adresse la parole. Un sentiment qu'il savait assez gênant même si pour cet exercice, la jeune mutante montrait un certain talent.

Délicieuses, c’est bien vrai.
La réputation de l’Hermine n’est plus à faire, tout a été très bien étudié.


Khan regarda ensuite vers Eileen, sa compagne du soir devait être proche de son Li Yun.

Mon amie se porte comme un charme. Elle a été agréablement surprise de savoir que maitre Li Yun participait à l’évènement pour lequel il a participé.

Il retardait le moment où il allait devoir la rejoindre. La famille d’Ascara tout comme certaines personnes d’un certain âge seraient sans doute capable de l’identifier mais Khan oubliait souvent qu’il n’était plus au Kil’dara. Ici son identité n’était plus un facteur de meurtre.

Et il semble y avoir beaucoup d’animation autour de votre famille et de ce dernier, j’espère qu tout va bien ?
Je parle, je parle mais cherchiez-vous quelqu’un en particulier ou désiriez-vous simplement discuter avec le « premier venu » ?


Il marqua une pause après sa phrase. Ponctuant avec un sourire ce « premier venu » par laquelle elle l’avait jadis désigné.



Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Thaïs d'Ascara
Commis des Sans Destins
Kil'dé  
Le Dhiwara 15 Fambir 815 à 10h31
 
Pujado regarde Harvain s'éloigner avec satisfaction -affichant un sourire conquérant et victorieux- avant que son visage ne se décompose. En effet, une jeune greluche -mignonne, certes, mais manifestement sans esprit- vient roucouler auprès de Li Yun. Les yeux du vieil ambassadeur se font durs, les sourcils se froncent et l'air désapprobateur se fait pesant sur l'adolescente.

Thaïs n'est pas assez fine pour chercher les parallèles avec les conversations télépathiques de ce mâle qu'elle n'image ni étranger, ni lanyshsta. Ainsi, la tournure de Khan Thanal'ot lui paraît plus qu'incongrue mais elle y répond simplement :


Tout va bien, oui. Mon Tuteur et Maître Li Yun se connaissent depuis fort longtemps et leurs retrouvailles sont toujours... émouvantes.

Le ton ne manque pas d'une certaine ironie. Les deux vieillards semblent en effet tenter de s'étriper à coup de regards obliques et de sourire fielleux.

Quant à la famille d'Ascara : le père converse tranquillement avec des krolannes aux attributs de pouvoir, et sa mère semble s'ennuyer fort fermement dans un coin de la pièce, absorbée par une peinture épique, un verre à la main.


Vous n'êtes pas le premier venu, allons...

Tente un instant la jeune fille, avant de continuer dans un sourire déconfit aux allures de grimace :

Vous êtes un hôte de marque.


Un "enfin, je suppose" est sur le point de suivre mais n'est pas formulé de justesse.

Thaïs lance un instant un regard interrogatif à Oromonde, puis capte le mouvement de Linsey et de Scellenya qui ne sont pas si loin d'elle que cela. Une pensée fuse, peu discrète, peu fermée -bien qu'inintelligible pour d'autres que sa destinataire.

Linsey ! Sors-moi de ce mauvais pas ! Viens me parler d'une affaire urgente ! Pitié !




 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 16 Fambir 815 à 20h22
 
Le Lecteur poursuivait ses observations. Il avait reconnu Nashoba et Linsey Derfùn qu’il avait déjà vu. Il avait également entendu prononcer et circuler plusieurs noms qu’il avait pu associer ou non à un visage, selon les cas. Par contre, il lui semblait manquer beaucoup de monde du tout Kil’dé. Ainsi il s’attendait à apercevoir le maire du quartier de même que les personnages influents du kil. Jusqu’ici ces derniers paraissaient être restés chez eux. Peut-être les frimas de l’hiver les avaient-ils retenus de s’éloigner de la douce chaleur de leur cheminée de salon. Il était fort amusant de constater ainsi qu’alors que le Commis Keymlos cherchait à rencontrer des alter ego lanyshstas, la salle en était pleine, mais vide de Commis Keymlos. N’avait-il pas reçu d’invitation ? Il manquait également Klem A’this, mais peut-être pour d’autres raisons.

Lorsque Khan Tanal’ot s’approcha de Thaïs d’Ascara, il avait suivi avec intérêt ce qu’il se passait, d’autant plus que les deux coqs de combat semblaient s’essouffler. La demoiselle ne paraissait pas à l’aise avec cette rencontre. A tel point qu’il se demanda à un moment donné s’il n’allait pas intervenir, brisant son rôle d’observateur attentionné d’une scène impromptue. Mais que dirait-il ? Khan Tanal’ot savait qui était Thaïs d’Ascara, qui s’était présentée ouvertement dans les Entrelacs. Celle-ci n’avait par contre aucune raison de suspecter l’identité de son interlocuteur.

D’un autre côté, le fauteuil était confortable et il n’avait pas l’intention d’user de la télépathie. Pas maintenant. En plus, il y avait un instant de flottement dans l’atmosphère, les conversations s’étant interrompues au même moment, focalisant l’attention du commun des lanyshstas sur ce malaise.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Linsey Derfùn
Libertaire
Kil'dé  
Le Matal 17 Fambir 815 à 10h04
 
Au moment où Scellynia suggère d'utiliser la télépathie, voilà que l'étrange créature la contacte avec la même empreinte mentale que Thaïs. Décidément, c'était bien elle !

Je me suis trompée, elle est tellement affairée que je ne l'avais pas reconnue mais c'est bien la Thaïs que je recherchais. Venez Scellynia, je vais vous présenter. Attendez-moi là je vais la chercher.

Comme si elle était en train de marcher sur des œufs, Linsey fend la foule, ignore les égos en ne s'arrêtant pour saluer personne, tout en affichant un sourire courtois pour les brefs signes de tête qu'elle envoie à de parfaits inconnus. Un observateur pourrait suivre cette petite femme de loin, en voyant un verre nager au-dessus de la houle.

Thaïs, tu es là !

Elle exagère un trop franc sourire et frotte son épaule, manquant de peu de la prendre dans ses bras mais elle se ravise, effrayée par les tâches de peinture. Une rapide gorgée de cocktail plus tard.

Bonjour Monsieur, lance-t-elle à Khan, alors que deviens-tu depuis la dernière fois ? J'aimerais te présenter à quelqu'un, enfin si je ne vous dérange pas ? Elle sourit, ne laisse pas de temps à Khan pour répondre, puis elle tire sur l'épaule de Thaïs. Quelques pas chassés, deux trois virevoltes pour esquiver les regards, et Linsey se trouve à nouveau au niveau de Scellynia. Thaïs a-t-elle réussi à la suivre ? Elle se retourne, prête à retourner dans la mêlée si besoin.

 
Scellynia
Commis du Commerce
Kil'dé  
Le Julung 19 Fambir 815 à 10h34
 
*** Scellynia était amusée de voir comment la jeune femme pouvait effectuer une danse envers la dénommé Thaïs afin de ne pas déranger personnes et très certainement pour ne pas être dérangé non plus.

Elles devaient être très proche toutes les deux, surtout la jeune Linsey qui semblait tenir à elle comme une très grande amie voir comme une mère. ***

Lorsque Linsey la désigna pour les présentation, elle ne souhaita pas se présenter en premier, afin de ne pas couper une conversation qu'il y avait entre Thaïs et l’homme imposant par simple courtoisie.

Maintenant qu'elle avait enfin un visage sur cette femme tant recherché, la description sur cette dernière était bel et bien fondée pour son physique.

Elle faisait à la fois penser à un homme et à une femme mais il y avait tout de même une prédominance pour son côté féminin qui ne pouvais laisser tromper personne quand on est de près... ***


 
Thaïs d'Ascara
Commis des Sans Destins
Kil'dé  
Le Matal 24 Fambir 815 à 17h26
 
Thaïs accueille Linsey avec un large, large sourire. Elle se dérobe à l’homme avec une mimique charmante trop bien rôdée et peu à-propos sur son visage sans élégance. Elle murmure un « je reviens, veuillez m’excuser », lance un regard un peu trop appuyé à Oromonde et emboîte le pas à Linsey. Comme si sa vie en dépend et que la présentation est un impératif qui ne peut attendre…

Scellynia est jeune et jolie : il n’en faut pas plus pour la rendre sympathique aux yeux de la d’Ascara –qui apprécie plus la compagnie des femmes, à vrai dire, que celles des hommes dont sa mère organise la cours incessante. Devinant que c’est la personne que Linsey voulait lui présenter, Thaïs sourit franchement et s’introduit avec le maximum d’élégance. Vers Linsey, d’abord :


Par Scyllia, merci de m’avoir sortie de ce mauvais pas. Je n’ai aucune idée de qui est ce krolanne mais lui semble bien me connaître. Il faudra que je pense à me renseigner, s’il est là c’est que ce n’est pas n’importe qui.


Puis vers l’inconnue :

Ma Dame, ravie de vous rencontrer. Je suis Thaïs d’Ascara.

La lanyshsta tend une main avenante. Avec sa robe, sa perruque et son maquillage, Thaïs paraît presque une femme du monde, même si son étrange ambiguïté filtre malgré tous les apparats.



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