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Grave flânerie.
Souvenirs aigus.
 
Napishtim
Conjurateur
Kil'dé  
Le Merakih 13 Agur 814 à 14h00
 
***
Qu'importe le dernier. La somme est toujours plate.
Plus que la place, moins que son âme.
Comme une eau calme.

La semelle chaude, l’œil et la mémoire tournicotant.
Long travail de translation temporelle.
Tout n'a pas changé.

Les dernières fois il a accompagné en vitesse, trois.
Sans place pour la moindre évocation.
Maintenant il a le temps.

De son premier passage, il retrouve son asile. Joie.
C'est à présent une taverne, humble.
Il entre, le nom n'importe.

Il s'installe là où se trouvait les braises, cri frisquet.
Vue sur la salle, désormais limpide.
Odeur enchanteresse.

Une assiette pour un voisin, il prendra la même. Sûr.
L’ambiance est lente, charmante même.
Rien à voire, perdue.

Il caresse la table, il inspire, il détail, la tristesse.
Est sa seul émotion, pas de regret.
Une fleur aujourd'hui.

C'est un hommage à soi, à son arrivée à sa station.
Ainsi qu'à son intégration à abonnir.
Il reste du chemin.

Début en apprenti, il n'avait pas fallut longtemps,
Avant que la femme du maître meurt.
Celui-ci fort attristé.

Et surtout bien déséquilibré ne fit pas long feu.
Le voilà servi, suite plus loin.
Temps du gourmand.
***



*** Il y a un Dieu de la couleur de tes yeux. ***
 
Napishtim
Conjurateur
Kil'dé  
Le Merakih 13 Agur 814 à 18h13
 
***
C'est plat, non mauvais, appréciable sans doutes.
Même pas trop cuit pour un arrière goût de cendre.
Bonne température, du vent, nul besoin de souffler.
***
Il ne s'était pas encore habitué à la chaleur extrême.
Ni à l'effort répété. Il avait peu servit, beaucoup apprit.
L'atmosphère le faisait pleurer, maintenant c'est que,
L'absence, qui fait monter la larme. l'homme, vieux,
Était touchant : talentueux, dévoué, calme, généreux.
Si son travail était sa routine, feu et silence ses armes.
Sa femme rien de plus que sa vie. Morte, il est creux.
Un gong sans gond, on l'abandonne au soin, on fait,
Une croix dessus, la poussière se dépose. Le ciel,
Coule. Mais l'étincelle renaît, son corps a prit un coup.
L'esprit s'est enfuit en partie, ses yeux attestent d'une,
Lueur d'espoir, pour moi, pour les autres c'est rien.
Ou une graine de folie. La pitié, au mieux, le laisse,
Courir. L'ignorance est aiguisée, il s'agite. On frappe.
Peu, mal, droit, pas de douleur. il s'enfuit lentement.
Pas d'alarme, pas d’inquiétude. Il est déjà loin, très.
Les nuages, le vent, eux sont concernés, ils bougent.
Qu'importe le temps, qu'importe le gens, il la rallume.
La forge. Il la nourrit, beaucoup, et s'acharne, et bat.
Le métal rouge, jaune, nan : blanc. Caché derrière,
Une porte, j'observe. Le temps passe, il gronde. La,
Peur monte. Les attentions protectrices ne font plus,
Rien, la technique de l'autruche ne suffit plus. Une,
Lucarne. Le spectacle est toujours là. La foudre,
résonne avec le métal fondu dans l'obscurité. Yeux,
Entortillés, écarquillés, bleus, injectés. Petite bulle.
Dans l'orage je sors, j'ose, une dernière approche.
Vaine, pas invisible. Vengeance, rancœur, haine.
Voilà ce qui l'habite à présent. Pourtant les gestes,
Sont les même dans la chaleur insoutenable. Fuite.
La porte tremble, le vent s'engouffre, la terreur aussi.
Aucun coffre-fort, ni arme ni armure, ni mère pour,
Rassurer assez. L'horloge est pesante, montante.
L'objet abouti ou non, il erre devant, le feu est éteint.
La peau ridé et abîmée est dorénavant brûlée. Toute.
Un bras est perdu. Sec il bouge pas à pas, tout doux.
C'est encore lui, sans les yeux. Juste une épave.
Consumée dans un tourbillon de cendre, l'emportant.
Loin devant.
***



*** Il y a un Dieu de la couleur de tes yeux. ***
 
Napishtim
Conjurateur
Kil'dé  
Le Sukra 16 Agur 814 à 12h28
 
***
Peut-être ici, peut-être plus distant.
Reflet insignifiant, Sceau du renouveau,
Sans clef, l'équivalence est hors de portée.
Dialectique avec les passés, perdu cet instant.
Quand reviendra-t-il ? Avec quel présent ?
Retour à la liaison des préoccupations.
Il observe donc ses contemporains.

Infaillibles, quelques commentaires.
À haute voix, ponctués d’onomatopées.
Lancés comme une ancre dans l'eau noire.
Suite à une saison centrée, il se répand, étale.
Le temps est un aspirateur, un défectueux.
Il prend, rend, plus que de la poussière.
Ses méandres sont des bras doux.
***



*** Il y a un Dieu de la couleur de tes yeux. ***
 
Napishtim
Conjurateur
Kil'dé  
Le Merakih 15 Otalir 814 à 19h19
 
***
La zone s'active, elle.
Dans le mouvement, un figure.
Exemplaire, impeccable, perverse.
À coup sûr, il les connait, il les reconnait.
Il leur a survécu. Bien disposé au réminiscence.
Il est de retour, plus loin encore, si jeune.
Le Père. Emblématique. Chef,
D'orchestre insatiable.
Il eut droit à la,
Haine.
***
Non Mesurée.
Non mérité, Peut-être.
Qui sait ? Elle était là, fixe.
Elle motiva les premières fuites.
Quand, comme une fleur fanée, il revint,
Il avait sombré, tout perdu, déchu et décadent.
Ni rire ni compassion, n'eut sa place.
Du prodigue resta le prodige.
L'espoir d'un retour.
Si bien utilisé.
Utilisé ?
***
Jamais.
Il n'avait plus,
Attente, déception,
Plus bas, il était le moyen.
Il regarda le taudis du quotidien.
Pauvreté, folie, détournement, déchets.
La Mère. Délaissé. S'ouvrant de nouveau horizons.
Alors qu'elle était la plus nécessaires.
Que son rôle arrivait. Elle eut,
Droit au rejet. Seule ?
Non, mais sans,
Famille.
***
Dans le,
Remoud des,
Oubliés, il ne fallait,
Pouvait, rater la troisième.
La Sœur. Amochée. Non respectée.
Blessée et non protégée, le regret fatal.
Pour elle il contait des histoire d'eaux limpides.
De baleines, de créatures marines transparentes à pattes.
Il pensait voir un sourire, plusieurs, responsable.
Elle se jeta dans la matière noire, toutes,
Dents dehors. Une plaie s'ouvre.
Débraillée il se souvient.
Elle eut droit à,
L'amour.
***



*** Il y a un Dieu de la couleur de tes yeux. ***
 
Napishtim
Conjurateur
Kil'dé  
Le Julung 16 Otalir 814 à 22h17
 
***
Vite dépensé.
Quand soudain, de derrière l'oreille, une voix pernicieuse se fait entendre :
Monsieur désirerait peut-être autre chose ? une boisson ?
Négation. Préparatif au départ. Mais une visage connu, un vrai, l’aperçoit.
Salutation à l'amical ami du bienfaiteur. Souvenirs et compassions suivent.
Un couteau dans la plaie n'aide pas à digérer, généralement, celui là aussi.
Son état de démuni le pousse à le faire sien, sans vergogne. Écoutez plutôt :
Il n'aurait d'ailleurs pas aimé me voir désœuvré, n'aurais-tu
Pas eut vent d'un besoin de gros bras du coté de la défense ?

Divergence vers le remplaçant du disparu : qualités, défauts, rumeurs. Puis,
Convergence vers la réponse. Avec une constante d'écart, bien marquée elle.
J'ai en tête un place qui t'irait comme un gant, impeccable...
Elle doit être bien grosse alors, étrange. Il est lancé, un rouage parfait, infini.
Ils laissent leur chaise, direction le responsable concerné. Qu'à t-il à perdre ?
***



*** Il y a un Dieu de la couleur de tes yeux. ***
 
Napishtim
Conjurateur
Kil'dé  
Le Matal 28 Otalir 814 à 10h08
 
***
Sortant de la loge du Destin, il retournait d'où il venait.
Le choix de l'ami n'était pas si mauvais que ça, admit.
On lui avait fait découvrir le Cantatère, il allait le voir.
Heureux sont ceux qui croit sans avoir vu, les autres,
Le seraient-ils moins ? Il ne l'espérait pas. Toutefois,
Il avait hâte d'entrer en action, il s'était assez reposé.
Mais une période d'essais s'ouvrait, assistant en bout,
De chaine : basse paperasse et prise de température.
Il était prêt. Le bâtiment l'avait charmé : large et haut.
L'éclairage du soir devait être sommaire, mais beau.
Tout comme "la maison", lors de ses derniers regards.
Vide et tranquille, chaleureuse quand même, il avait,
Rangé deux jouets dans une des nombreuses malles.
Appartenant au petit dernier, sûrement oublié. Adieu.
Il était loin maintenant, ni dans l'espace, ni le temps.
Il était temps de construire sa tour, seul ou à plusieurs.
Sans Elle, sans Eux, sans Lui. Sur l'échelle c'était un,
Barreau d'or. Cassé car plus jamais il n'y poserais son,
Pieds. Heureusement utilisé : c'était sa force pour se,
Mouvoir. Devant, peut-être en hauteur, sait-on jamais.
***



*** Il y a un Dieu de la couleur de tes yeux. ***

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