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L'ennemi commun.
Recherches sur les échantillons de la place du Martel
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Matal 10 Fambir 815 à 19h14
 
Khan était d’accord avec Kharib, d’ailleurs il n’avait pas encore touché aux restes carbonisés et comptait bien séparer à nouveau l’échantillon pour le traiter sur différents points.

Bien sûr ! Séparons les germes restants et procédons en parallèle.
Je comptais soumettre ce que nous avons sous les yeux à de l’eau, un objet infusé magiquement ainsi qu’à un autre morceau de mousse encore intact. Je suis curieux de ce que nous allons découvrir.

En dernier traitement ou sur un autre échantillon je pourrai essayer une nouvelle incinération qui peut être sera définitive cette fois.


Il y avait beaucoup de choses à faire à comprendre, à analyser. Sa soif de connaissance reprenait le dessus, il fallait qu’il teste et connaisse le fin mot de l’histoire. Surement son côté Kil’darien.

Je vais commencer à tester méthodiquement ce que j’ai entre les mains. Vous pouvez observer ce que cela va donner ou tenter d’autre expériences de votre côté.
De toute manière vous serez informé de ce que je trouverai.


Sauf indications contraires de Kharib, le chercheur en herbe commencerait par essayer l’eau sur les échantillons de mousses brulées, puis ils les mettraient en contact avec la crosse infusé magiquement et terminerait avec le morceau de mousse intact.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Matal 10 Fambir 815 à 20h35
 
Oui, allez-y.

De son côté, le Kildéen se tourna vers ses ustencils afin de commencer la décantation de l'objet. Il y avait un tel nombre d'analyses auxquelles il fallait soumettre les échantillons qu'il était important de pouvoir consigner toutes les réactions. c'est pourquoi l'alchmiste sortit un parchemin qu'il titra: analyses concernant les échantillons prélevés à la Place du Martel. Puis, il fit une première colonne dans laquelle il inscrivit des numéros, une seconde nommée "date et heure", une troisième qu'il intitula "désignation de l'analyse" et une dernière appelée "résultats". Il montra alors le parchemin à Khan Tanal'ot.

Je propose de consigner méthodiquement toutes les observations que nous pourrions avoir. Dans le doute, on appelle l'autre pour avoir son avis. Je pense que la manière de remplir le parchemin vous est familière, sinon je vous l'expliquerai volontiers.

Et il lança la décantation des restes de la mousse incinérée qui lui avaient été octroyés en espérant un résultat intéressant pour la compréhension du phénomène constaté lors de leur expédition.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Narrateur
 
Le Vayang 13 Fambir 815 à 11h38
 
Khan Thanal'ot, de son côté, tenta trois tests successifs sur une moitié des restes tressautants de la mousse.

De l'eau tout d'abord, quelques gouttes vu que le but n'était à priori pas de les noyer.
L'eau n'eut aucun effet notable.
Les restes tressautaient toujours...

La crosse infusée, ensuite.
Rien ne se passa.
Les restes tressautaient toujours...

Le morceau de mousse intact, enfin.
Dans un premier temps, rien ne se passa non plus.
Puis, les grains noircis au contact de la mousse reverdir rapidement.
Et la réaction en chaine se propagea !
Bientôt, toute la mousse fut reconstituée, aucune trace de restes carbonisés, comme s'ils avaient été absorbés lors de la reconstitution.
Les restes ne tressautaient plus...

Kharib , pour sa part, lança une décantation des restes noircis.
Très vite, il apparut que deux éléments se séparaient.
En surface, de la cendre. De la vraie cendre, visiblement.
Au fond, de minuscules petites billes.

Minuscules et tressautantes !

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Vayang 13 Fambir 815 à 20h46
 
Partageant les conclusions de leurs expériences respectives, le Lecteur était à la fois content d'obtenir un premier résultat intéressant et dubitatif, puisque cela avait des conséquences sur leur tâche s'ils entendaient retourner à la Place du Martel pour en ôter toute la mousse.

La mousse pouvait se régénérer s'il en restait une parcelle. Il faudrait donc l'éradiquer en une fois. Il serait impossible de diviser le travail.

Sur un ton taquin à Khan Thanal'ot:

Naturellement, vous vous sentez capable d'incinérer toute la Place du Martel...

Ou alors vos amis Kildariens créent un lance-flammes gigantesque...

Bref, il faudra trouver autre chose que le feu, vraisemblablement.

Par contre, voyons ce que sont ces billes qui sont tombées au fonds de la décantation.


Il prit une loupe et s'approcha de la fiole pour pouvoir en observer le contenu. Plusieurs images traversaient déjà son esprit quand à ce qu'il pouvait voir. Il s'interrompit alors, le temps de chasser ces images de son esprit afin de ne pas fausser l'observation, puis se mit à regarder à travers la loupe dans la fiole.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Sukra 14 Fambir 815 à 18h34
 
Les morceaux se régénéraient donc lorsqu’il rentrait en contact d’échantillons sains… Cela allait poser de nombreux problèmes pour rendre la place du Martel à nouveau visitable. Détruire toute la mousse en une seule fois était difficilement possible… Il fallait donc retourner aux tests et trouver quelque chose d’autre de plus expéditif.

Au moins ils ne manqueraient pas d’échantillon à tester vu leur résistance hors du commun.


Je soumettrai l’idée du lance-flamme à mon retour, fit-il sérieux.

Ce genre de création était possible ce qui était amusant dans le fond.
Il se pencha sur le côté pour observer les analyses de Kharib.
Sa méthode semblait avoir produit quelque chose et il attendait le verdict de la loupe afin d’en connaitre la teneur.





Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Narrateur
 
Le Sukra 14 Fambir 815 à 22h03
 
Difficile de fixer son regard grâce à une simple loupe.
Les billes, d'à peine un millimètre de diamètre, bougeaient trop.

Sans plus attendre, nos expérimentateurs en prélèvent quelques unes et les placent entre deux lamelles de verre, les immobilisant quelques secondes.
Cela suffit à visualiser la structure externe, certes grossièrement, de ce qui était visiblement... mécanique !





Peu après, les lamelles de verre commencent à se briser sous les tressautements !
Rapidement, ils remettent en sureté l'échantillon, empêchant les billes de s'échapper.
Car...
Qui sait ce qui ce qui se produirait si par un malencontreux hasard - ou une intervention maligne - ces billes se répandaient en pleine ville ?...

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Sukra 14 Fambir 815 à 22h20
 
Après avoir laissé son compagnon jeter un oeil pour voir ce qu'il avait lui-même vu, il prit la parole:

Je me demandais pourquoi seule la Place du Martel était couverte de brume, pourquoi celle-ci ne s'étendait pas au-delà. Je ne me le demande plus.

Même la brume était d'origine mécanique. Produite par une mousse constituée de billes mécaniques. L'ennemi était maître dans l'emploi de la mécanique. Ce serait quoi, la prochaine fois? Un sandwich mécanique? Cela était à la fois inquiétant et palpitant.

Il faut mettre ces billes en sécurité. Et prendre le plus grand soin du reste des échantillons.

La minutie de l'oeuvre parlait pour la maîtrise de l'ouvrage. En même temps. Ils ne savaient pas encore ce que contenait l'une de ces billes.

Faut-il que nous essayions d'ouvrir une bille? C'est un risque, important. Mais nous pouvons nous prémunir de différentes manières contre une fuite intempestive.

De son côté, il envisageait surtout de poursuivre les analyses en tentant de recréer les conditions de la Place du Martel, sous cloche. Afin de voir si la brume serait générée. Et puis, de vérifier dans le Cantatère s'il était possible de lier un texte à l'ennemi des lanyshstas qui y étaient mentionnés.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 15 Fambir 815 à 23h29
 
C’est fascinant !

Le lanyshta n’arrive pas à croire ce qu’il vient d’observer.

Tout ne serait alors composer que de minuscules robots ?
Ce n’était donc pas de la régénération que nous avons vu jusqu’avant mais une sorte de duplication, comme si les robots endommagés avaient besoin de robots en pleine forme pour les réparer.

C’est incroyable… Cette technologie à des centaines et des centaines d’années d’avances sur nous.


Et ce n’était pas tout non. Khan se rappelait très bien la femme au masque qui invoquait des créatures. Il y avait de forte chance pour que tout soit de la même matière que ce qu’ils venaient de découvrir.

Je n’arrive pas à comprendre qui pourrait être cet ennemi qui cherche à nous détruire. Comment un ennemi avec de telles connaissances, de telles ressources, peut-il ignorer les pouvoirs ou même la manière de reconnaître un Lanyshta.

Il y avait tellement de questions…

Ces billes étant tellement petites qu’il est tout à fait possible qu’il en ait dans les Sharss ou même un peu partout.

Kharib voulait ouvrir une bille, le geste serait déjà des plus complexes.

Nous ne connaissons pas encore ce qui est capable de détruire ces machines. Je pourrais tester de les électrocuter avec une décharge importante d’énergie mais j’aurai bien trop peur de leur donner un afflux de pouvoir. L’eau ne leur fait rien, l’acide à peut-être plus de chance.

Je ne sais pas trop… nous pouvons tenter d’en ouvrir une mais il faut prendre de grandes précautions. De plus vous allez devoir être précis et rapide si nous voulons voir ce qu’il y a à l’intérieur avant qu’elle ne tente de se réparer.

Je serai un peu en retrait avec mon flacon contenant de la mousse intact. Il y a fort à parier qu’en cas de fuite, les morceaux chercheront ce que je détiens.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 16 Fambir 815 à 20h29
 
Il plaça tout d’abord un échantillon sous cloche de façon à voir si de la brume pouvait se développer. Si c’était le cas, cela signifiait que les billes étaient actives en elles-mêmes, dans un espace clos. Dans le cas contraire, cela impliquait vraisemblablement la nécessité de l’action d’un catalyseur pour produire la brume, un catalyseur comme Samalthia…

Je pense effectivement, qu’il n’est pas nécessaire de donner encore davantage d’énergie à ces billes.

L'ennemi sait comment reconnaître un lanyshsta, du moins un lanyshsta ayant reçu ses pouvoirs. Il les détecte.

Vous pensez sérieusement que des billes semblables se trouvent sous les Sharss ? Cela impliquerait que de la brume pourrait être générée rapidement, amenant le développement possible de créatures comme nous l’avons vu.

Je penche pour que cela ne soit pas le cas. Il faudra s’assurer du fait qu’aucune mousse semblable ne se trouve dans les quartiers. Sinon, ce serait une raison de plus pour en trouver l’origine. Car cela constituerait un danger colossal et imminent, non seulement pour les lanyshstas, mais pour tous les Krolannes !!!


Ouvrir une bille. Voilà une entreprise périlleuse. Sans doute la chose la plus difficile que le Lecteur ait fait jusque-là. Kharib prit une grande bassine au fonds suffisamment profond et arrondi, de sorte que la bille, si elle venait à tomber, ne devrait pas pouvoir remonter pour se hisser hors du contenant. Au-dessus de celle-ci, un peu en-dessous de la hauteur des bords de la bassine, il plaça un appareillage pour tenir la bille en tenant compte des tressautements qu’elle aurait pour la dilatation des équipements. Et Khan Tanal’ot se tenait prêt avec l’échantillon de mousse, pour récupérer la bille si celle-ci venait à s’échapper.

Les deux chercheurs s’équipèrent également de verres grossissants en guise de lunettes pour voir plus aisément les billes.

Toujours au-dessus de la bassine, le Lecteur sortit précautionneusement une bille de la fiole qui les avait rassemblées. Il la plaça dans la sorte d’étau miniature qu’il avait monté dans l’intérieur de la bassine.

Puis, il chercha un endroit où se trouverait un dispositif pour déclencher l’ouverture de la bille, partant du principe que, si elle avait pu être refermée, elle devait logiquement pouvoir s’ouvrir même avec un instrument extrêmement fin et précis.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Narrateur
 
Le Vayang 20 Fambir 815 à 17h15
 
Après quelques essais infructueux, et énervants, la bille finit par être maintenue dans son étau.
Saisir une chose aussi petite et qui en plus tressautait, ce n'était pas une mince affaire.
Une bonne heure de sueur plus tard, l'étude pouvait commencer.

Mais...
La bille était maintenue immobile...

Son observation ne permettait aucune espèce de conclusion quant à un système d'ouverture.
Elle paraissait parfaitement symétrique de toute part.
Comme si elle s'était auto-générée de l'intérieur ?...

En étant là de leurs premières observations, un phénomène surprenant et radical se produisit en moins d'une seconde.
Soudain, la bille noircit. Se recroquevilla sur elle même, se racornit.
Sembla fondre sur place.
Il n'en resta bientôt qu'un petit morceau de métal sans aucune "vie".

L'étau finit même par casser ce qui en restait, et une fine poussière s'écoula dans la bassine, triste reste de cette pauvre bille qui venait de mourir en solitaire...

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Vayang 20 Fambir 815 à 22h34
 
La bille avait cessé d'exister. Transformée en poussière. Il ne s'y attendait pas le moins du monde. Un peu comme un enfant à qui on refuse un dessert et qui retient sa respiration en guise de mesure de rétorsion. C'était étrange. Ou alors s'agissait-il d'un ingénieux système d'autodestruction qui s'activait pour éviter précisément que l'on puisse en apprendre davantage en démontant la bille? L'ennemi avait clairement une longueur d'avance du point de vue technologique. Peut-être même plus d'une longueur, mais il ne fallait pas trop lui adresser de féliciations, même par de simples pensées personnelles.

Elle n'a pas l'air d'apprécier que l'on l'empêche de tressauter. On a donc le principe : on brûle toute la place, puis on immobilise les billes. Reste à concocter un plan génial avec ces éléments, ironisa le Lecteur.

Il savait pertinemment que cela ne serait pas possible, qu'il manquait un élément, au moins. Pourtant, il était convaincu d'avoir découvert quelque chose d'intéressant. Quelque chose qu'il faudrait inévitablement communiquer.

Mais cela était encore trop tôt. Il restait des choses à faire, des résultats à voir. Ainsi, Kharib rejoignit la cloche dans laquelle un échantillon avait été placé, dans des conditions aussi proches que possible de celles de la Place du Martel, hormis la circulation d'air et hormis l'absence de Samalthia. Mais il avait reposé un bout de dalle avec son substrat et de la terre. Cela donnerait-il lieu à de la brume ?

Enfin, il proposa à Khan d'emprunter désormais une autre voie de recherche, moins analytique et scientifique peut-être au goût de certains, mais tout autant susceptible de fournir une indication capitale et qu'ils n'avaient pas exploré : le Cantatère. Il annonçait l'arrivée des lanyshstas. Contenait-il également un texte concernant leur ennemi ?


Ouvrons-nous les pages de Scylla ? Qui sait ce que nous y trouverons?


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 22 Fambir 815 à 21h35
 
Khan observa les gestes de son camarade en silence. Ce qui se passait sous leurs yeux était incroyable, plus ils avançaient plus le lanyshta se disait que l’ennemi en question ne pouvait être un Krolanne. La différence de technologie était trop grande, bien trop grande.

Ou à la limite un krolanne qui était tombé sur un savoir ancien et mystérieux bref, les théories pouvaient se suivre ainsi quelques heures.

Isoler les billes semblait alors les détruire ou c’était peut-être le fait de vouloir les ouvrir.

Je ne vois vraiment pas comment faire pour les détruire en nombre pour le moment. Il faudrait les détruire une première fois puis les isoler sachant que la place doit bien contenir au moins cent milles billes comme celle-là et encore je suis loin du compte…

Il va falloir trouver autre chose.


Thanal’ot referma le bocal qu’il tenait toujours afin de préserver les échantillons restant. L’idée de Kharib n’était pas mauvaise de plus, avoir davantage de temps pour réfléchir et ouvrir les pages de Scylla n’étaient pas pour lui déplaire.

C’est une idée Martel.
Je vous suis, c’est vous le Lecteur après tout, c’est votre domaine.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 22 Fambir 815 à 21h56
 
Non, nous savons désormais comment les détruire une par une, mais nous ne savons clairement pas comment les annihiler en série.

Trouver autre chose, en effet, Nashoba.


Mais comment était une question qui demeurait pour l'heure sans réponse. Comme Khan suivait Kharib dans son raisonnment, les deux compagnons se penchèrent donc tout d'abord sur la cloche, afin de voir s'il y avait quelque évolution. De la brume se serait-elle formée ou manquait-il un élément dans le décor recréé pour provoquer la génération de fluide vaporeux ?

Ensuite, il était temps de voir ce que disait les textes sacrés concernant l'ennemi potentiel des lanyshstas. Cela démangeait le Lecteur depuis longtemps déjà. Naturellement, il disposait d'un exemplaire complet du Cantatère dans la bibliothèque de son laboratoire. Le problème, c'était qu'il y avait des milliers de textes. Toutefois, s'il fallait être patient, la connaissance qu'il était possible d'en retirer était peut-être capitale. Il fallait tenter de rechercher le texte qui parlait de l'ennemi des lanyshstas.

Le Lecteur prit donc l'ensemble de textes et le compulsa à la recherche d'une indication.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Matal 24 Fambir 815 à 21h15
 
Le Lecteur parcourut le Cantatère une première fois. Il le fit un peu rapidement afin de voir s‘il avait de la chance et qu‘il pouvait tomber sur le bon texte en un minimum de temps. Cela ne fut pas le cas et il fit chou blanc. Toutefois, il prit le parti, d‘entente avec Nashoba, de prendre davantage de temps lors d'une seconde lecture, mais d‘être alors certain à son issue de l‘inexistence d‘un texte adapté à l‘ennemi des lanyshstas, le cas échéant. Naturellement, il préférait trouver un élément de réponse dans le Cantatère. Cela permettrait d‘avoir une nouvelle piste à explorer pour remonter jusqu‘à leur ennemi et, peut-être, de comprendre les raisons de sa haine à leur encontre. Etait-ce un groupuscule éclairé des Sharrs ? Non, sans doute. La technologie employée dépassait les connaissances krolannes actuelles. Kharib était pour l‘instant d‘avis qu‘il s‘agissait une puissance qui dominait Syfaria depuis très longtemps sans que l‘on ne le sache. Et cette puissance avait prit connaissance de l‘existence des lanyshstas et de leurs pouvoirs en craignant pour la suite de sa domination. Il était vraisemblablement loin de la réalité, mais il fallait se poser les questions, forger des hypothèses, les confronter à la réalité, et les modifier dans le continuum. Autrement, il était vain de combattre.

Il passa donc toutes les pages en revue, les unes après les autres. Il prit également des notes. Il était habitué à procéder de la sorte dans le cadre de son travail. La différence était simplement que, en l‘espèce, il ne le faisait que dans la perspective qu‘il se proposait d‘explorer.

De temps en temps, afin de se changer les idées, il effectuait de courtes pauses pour aller voir à quels résultats Khan aboutissait. Nul doute que son entreprise prendrait du temps. Ils n‘en avaient pas beaucoup. Mais ils avaient également besoin d‘informations.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Merakih 25 Fambir 815 à 22h18
 
Ainsi les recherches se poursuivaient avec assiduités. L’étude du Cantatère était un exercice lointain pour Khan. Il se rappelait, adolescent, que son père lui avait demandé avec une « certaine » persuasion de le lire en long et en large, chose que l’ancien Krolanne avait fait d’abord avec retenue puis par habitude.

Il fut presque nostalgique de retrouver les écrits qu’il n’avait feuilletés depuis fort longtemps. Assit sur sa chaise, les pieds sur un tabouret, il parcourait ses lignes du Cantatère en baillant.

Kharib étant un Lecteur, il préférait cependant lui laisser le plus gros du travail. Déjà ces connaissances devaient être plus profondes que les siennes sur le sujet mais Thanal’ot lui apporterait son aide sur certaines parties qu’il prendrait à sa charge. Le reste du temps, il le passait à essayer toute sorte de chose sur la mousse.

Acide, potion de soin ou de mana et même un peu d’alcool. A chaque fois il appliquait les solutions sur ses échantillons puis les laissait agir un moment avant de revenir les étudier.

Chaque morceau de mousse était rigoureusement étiqueté et suivi. Il y avait bien quelque chose que le Lanyshta voulait essayer depuis un moment et c’était d’ailleurs la raison pour laquelle il avait commencé à démonter son prototype à rayon SVK2 pour en retirer la cellule énergétique.

Comment un échantillon sain réagirait face à un petit afflux d’énergie ? L’entreprise n’était pas sans risque, voilà pourquoi Khan sélectionna le morceau le plus petit sur laquelle il brancha la cellule à l’aide de deux câbles, un bleu et un rouge avant d’enclencher le commutateur.





Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Narrateur
 
Le Sukra 28 Fambir 815 à 22h07
 
Entre étude, lecture et occupations journalières, il apparut rapidement que ce serait long.
Car l'étude du Cantatère prendrait du temps, car ils avaient d'autres activités, car on ne résolvait pas un tel problème en quelques heures.


La cloche.

Aucune brume.
Même plusieurs heures plus tard.
Même quelques jours plus tard.
Pourtant... la mousse "régressait". S'amenuisait.
Semblait de moins en moins "étrange"...

Au bout d'une semaine, elle se mit à mourir.

Le Cantatère

Au bout d'une semaine, le résultat était maintenant certain.
L'absence de résultat, devrait-on plutôt dire...
Il n'y avait aucune référence aux évènements actuels.
A un ennemi des Lanyshstas qui maitriserait une telle technologie.

Cet absence de résultat était une information en soi.
Une information cryptique, mais dont la compréhension serait d'une importance considérable dans un avenir lointain, pressentaient-ils étrangement...

Les expériences.

Ils tentèrent beaucoup de tests, d'essais, de mixtures et de jonctions.
Acide, potion de soin ou de mana, alcool, afflux d’énergie, etc...

De ces expériences, et de leur catalogage minutieux, ressortaient plusieurs conclusions.
Les choses normales tuaient la mousse.
Alcool, acide, feu, froid, énergie, gelée de groseille même !
Il ne restait alors que les billes, tressauteuses durant environ 7 jours.
Après, elles s'arrêtaient de tressauter et se désagrégeaient...

Les choses en lien avec la magie, potions ou effets ou encore infusions brutes, avaient parfois des effets plus ou moins surprenants.
La mousse changeait de couleur, grossissait, se mettait à émettre un son durant quelques secondes, etc...
Elle ne mourait pas.
La plupart du temps, rien ne se passait mais quand cela se produisait, c'était comme si la magie perturbait un processus bien établi, sans le corrompre totalement.

Après cette semaine, leurs échantillons étaient presque épuisés.
Mais ils se dirent qu'ils étaient allés presque au bout de ce qu'ils pouvaient faire par eux mêmes...

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 1 Marigar 815 à 14h15
 
Que le chemin emprunté fût long, les deux comparses s’y attendaient. Mais ils étaient prêts à le parcourir quand bien même ils devraient investir beaucoup de temps. L’initiative ne pouvait être laissée à l’ennemi. Il fallait progresser dans la connaissance pour pouvoir espérer triompher de celui ou plutôt, en l’état actuel de cette connaissance imparfaite, de ce qui cherchait à nuire aux lanyshstas. Ils n’osaient guère espérer ou même simplement imaginer qu’ils puissent résoudre l’enigme en si peu de temps. Mais il fallait entamer les démarches, forger des hypothèses, les vérifier aussi bien que possible avec les éléments à disposition, afin de pouvoir accumuler les informations qui permettraient, plus tard, d’apporter la solution.

Nous avons désormais découvert un moyen d’anéantir toute la mousse de la Place du Martel en une fois. Il faut la priver d’air. Il ne reste donc qu’à mettre la Place du Martel sous cloche… Puis attendre 7 jours une fois les billes déshabillées de leur mousse...

Par contre, nous ne savons toujours pas ce qui donne la capacité à la mousse habitée de billes métalliques de générer de la brume. Ce ne doit pas être lié au terreau puisque nous avons répliquer la situation originelle. Je suis d’avis que la brume est l’oeuvre de Samalthia. Si nous parvenons à supprimer la brume, la dame sera sans doute vulnérable.


Pour quelle raison aucun élément, même ténu, ne se trouvait dans le Cantatère… C’était un dilemme. Pour le coup, Kharib avait vraiment pensé qu’un élément de réponse aurait figuré dans le texte de Scylla. La prophétesse aurait-elle eu un « trou de vision » ? Le texte correspondant à l’ennemi avait-il été subtilisé avant le récolement de l’ensemble ? Un autre texte correspondait-il à la situation actuelle et la recherche avait porté sur un a priori infondé ? Le pressentiment qui les animait désormais justifiait cependant à lui seul le temps passé à l’étude du Cantatère dans cette optique.

Si la gelée de groseille parvenait à détruire la mousse, la magie n’était aucunement décisive contre cette dernière. Il semblait donc que l’ennemi mettait beaucoup d’énergie à rendre ses créations technologiques aptes à annihiler toute magie. Craignait-il la magie par-dessus tout ?

Que faisons-nous maintenant ? Contactons-nous Klem pour lui faire part de nos découvertes ?

Le Lecteur n’aimait pas l’idée qui lui trottait dans la tête d’avoir « presque » tout entrepris ce qu’il était possible de d’entreprendre. Pourtant, qu’était-il encore possible d’expérimenter avec les échantillons qui n’ait pas déjà été fait ?


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 2 Marigar 815 à 21h47
 
Une semaine plus tard, ils pouvaient enfin faire le point. Beaucoup de chose s’étaient produite avec les échantillons mais ils ne semblaient pas avoir trouvé quelque chose capable d’anéantir facilement la mousse.

La priver d’air oui mais encore une fois c’est une entreprise compliquée.
Nous n’avons rien trouvé de concluant, nous manquons peut être d’échantillons ou nous avons loupé quelque chose dans notre démarche.

Impossible de retourner à la place du Martel pour progresser…
Pour la groseille je suis perplexe… Est-ce le fruit ou tout simplement le sucre qui a cet effet ?


Mais les faits étaient là, ils n’avaient pas assez d’échantillons pour continuer les tests et aucun moyen radical pour pénétrer la place du Martel pour accéder à la source d’énergie. Khan soupire en se frottant le front.

Je ne sais pas trop pour Klem, je ne sais pas s’il pourra nous aider. Vous pouvez lui indiquer les maigres informations que nous avons récoltées si vous le souhaitez.
Je suis par contre surpris qu’aucun des membres de l’expédition place du Martel ne se soient exprimés pour expliquer aux Lanyshtas ce que nous avons vu.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Matal 3 Marigar 815 à 19h59
 
Khan Thanal’ot réagissait par dépit là où Kharib le faisait avec humour et ironie. Il était évident qu’aucune solution pratique n’avait été découverte pour permettre d’éradiquer la mousse de la Place du Martel. Pourtant, la recherche empirique qu’ils avaient menée conjointement avait mis en lumière certains mécanismes. C’était déjà cela de fait. Peut-être n’empocheraient-ils pas le prix Nobel pour ces découvertes, mais progrès il y avait. C’était indéniable et il ne fallait pas le considérer comme inutile.

Je pense à un autre test que nous pourrions tenter. Simplement mettre le feu à la mousse à partir d’une extrémité. Si celui-ci se propage et anéantit toute la mousse, ne laissant subsister que les billes, cela pourrait suffire pour retourner à la Place du Martel.

Joignant le geste à la parole, il utilisa un des derniers échantillons afin de tester la propagation du feu sur la mousse de ce dernier. Si cela fonctionnait, ils pourraient peut-être retourner sur place.

Le Lecteur avait été également surpris dans un premier temps du silence concernant les autres membres de l’expédition. Puis, il s’était fait une raison.


Oui, mais qui allait prendre la parole pour cette explication ? Le Commis Keymlos et sa dualité personnelle ? Napishtim ? La Kilsinite ? Notre musicien ? Je pense que tout le monde attendait et attend toujours que nous ayons terminé nos analyses pour que nous donnions un ensemble cohérent à ce qu’il s’est passé à la Place du Martel.

Par ailleurs, en parlant d’elle, Naoko avait également emporté des échantillons, il me semble.


Suite à l’approbation de son compagnon de recherche, le Lecteur communiqua à Klem, le lanyshsta de la première vague, les résultats actuels de leur entreprise de connaissance de la mousse et de leur investigation dans le Cantatère. Au moins il y aurait un partage d’information à ce niveau.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Narrateur
 
Le Luang 9 Marigar 815 à 12h02
 
La dernière expérience, concernant la propagation du feu à la mousse, ne donna rien de satisfaisant.
Le feu ne se propagea pas de manière "non ordinaire", mais bel et bien de façon naturelle, s'arrêtant au bout d'un certain temps...
L'idée était bonne - tester si les billes, et donc la mousse, propageait autre chose de proche en proche qu'une simple reconstruction possible - mais si effectivement les billes étaient en lien, la propagation du feu n'en était pas un vecteur.

D'échantillons, il n'y en avait plus assez pour d'autres expérimentations.
Klem fut donc contacté télépathiquement.

Durant plusieurs jours, aucune réponse ne vint.
Klem était admirablement, et assez mystérieusement, parfaitement silencieux depuis la fin de l'expédition à la place.
Néanmoins, alors qu'ils ne s'y attendaient plus, une réponse parvint à Kharib.

La pensée était... fatiguée ? Non.Comme "vieille", plutôt...

Pensée :


Vos expériences sont plus concluantes que vous ne le croyez.
C'est juste... que vous ne regardez pas les résultats dans le sens de nos ennemis.
Ils fonctionnent comme une machine.
Pure.
Parfaite.
Sans âme.

Il leur manque des données.
Ils agissent donc, créent donc, avec le souci de couvrir le plus de possibilités, leur but étant de tester la présence Lanyshsta, qui est visiblement un mystère pour eux.

La mousse est un système à la fois autonome, avec des défenses malhabiles contre la magie et une capacité de régénération par contact, mais aussi un vecteur de propagation d'une brume qui permet à la femme au masque d'avoir ses pouvoirs.
C'est une symbiose.

Les billes ne sont pas mortes par manque d'air, à mon avis.
Votre cloche ne devait pas être parfaitement hermétique, non ?

Je pense plutôt - sans être un scientifique, souvenez vous en - à un arrêt d'activité des billes par manque d'activité de mouvement.
Le mouvement doit être la clef de leur source d'énergie.
Si je comprends bien, tous vos autres échantillons ont reçu au moins un mouvement de temps en temps, soit en étant testé, remis en place, ou autre.
Seule cette mousse sous cloche est restée parfaitement immobile, non ?

Il doit donc y avoir à la place du Martel, si je ne me trompe, quelque chose qui engendre une vibration dans le sol.
Dans les dalles.
Les billes tressautaient-elles selon une fréquence donnée ?
Car si c'était le cas, un ingénieur compétent pourrait peut être tenter de construire un détecteur de cette fréquence, avec l'aide de la magie qui sait...
Ainsi, nous aurions un moyen de découvrir, puis de détruire la source d'énergie de la mousse, et donc de détruire la source de puissance de la femme au Masque.

Si j'ai raison, bien entendu, ce qui est loin d'être sur...




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