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L'ennemi commun.
Recherches sur les échantillons de la place du Martel
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Matal 10 Marigar 815 à 20h34
 
La dernière expérience donnait une indication intéressante.

Dommage que nous n’ayons plus d’échantillon. J’aurais bien aimé voir s’il était possible d’allumer une ampoule à une extrémité si on injectait de l’électricité de l’autre côté.

Kharib répéta à Khan Thanal’ot ce que Klem lui avait transmis télépathiquement. De la sorte, les deux associés disposeraient des mêmes informations, ce qui était naturellement capital pour la suite de leur collaboration, laquelle ne devait que commencer.

Qu’en pensez-vous ?

Il faut que nous vérifiions rapidement si les billes tressautent selon une fréquence donnée. De la sorte, nous pourrions répondre à une nouvelle interrogation.

Arriverons-nous à créer un outil tel que celui qu’imagine Klem ?

Puis je crois qu’il nous faudra retourner à la Place du Martel.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Matal 10 Marigar 815 à 23h12
 
Klem avait donc répondu et il apportait aux recherches un point que Khan avait envisagé mais qu’il avait vite laissé de côté. Au départ, il avait davantage pensé que séparées du reste du groupe qui leur fournissait assez d’énergie pour se régénérer, les billes avaient fini par disparaître mais si leur mouvement était un signe alors tout était bien différent.

Oui, il nous faut vérifier la version de Klem avant toute chose. Je ne vois pas très bien par contre comment mesurer la fréquence des billes sauf si vous avez un outil qui ferait l’affaire ?

En fabriquer un me parait compliqué, je n’ai pas assez de connaissance dans ce genre de système, au mieux je sais fabriquer des armes très innovantes mais je n’ai jamais eu à fabriquer un capteur de fréquence ou de mouvement.

Ce n’est pas impossible bien entendu et au Kil’dara je connais quelqu’un qui aurait pu faire l’affaire et me donner un sacré coup de main.


Penser ainsi à sa femme qui le voulait mort lui brisa le cœur.

Magiquement par contre je peux essayer avec ce que nous connaissons et tenter une magie lié en quelque sorte aux sons et tenter de l'adapter... Je ne sais même pas si c'est possible.

Nous devrions cependant commencer par trouver davantage d’échantillons, non ?




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Merakih 11 Marigar 815 à 21h38
 
Un premier retour à la place du Martel semblait un passage obligé. Il leur manquait des pièces du puzzle. Il fallait aller les chercher. Les Pest-hilents seraient-ils là? Ils l'ignoraient.

Oui, il nous faut y retourner pour en ramener de nouveaux échantillons. Il y a des tests à effectuer, maintenant et lors de la mise sur pied de l'espèce d'oscilloscope.

Celui-ci pourrait être fabriqué par un krolanne à partir d'indocations que nous lui donnerions, si nous ne parvenons pas à le concevoir par nous-même.

Demandons-nous à quelqu'un de nous accompagner? Rubus?


La bille prise dans l'étau s'était auto-détruite et effectivement les échantillons placés sous cloches n'avaient pas été touchés pendant une semaine. Le lecteur eût alors une nouvelle idée:

Et si le mouvement leur donnait l'énergie nécessaire à leur fonctionnement et vice-versa? Autrement dit, plus de mouvement, plus de fonctionnement et absence d'une source d'approvisionnement en énergie occasionnant l'auto-destruction. Il pourrait donc aussi s'agir d'une sorte de génératrice qu'il faudrait trouver à la place du Martel et non pas de quelque chose qui instille du mouvement lui-même. Klem a bien précisé qu'il n'était pas scientifique. Il faut savoir si de l'énergie peut circuler de bille en bille. Pour cela, il nous faut de nouveaux échantillons.

Je soumets l'idée à Klem.


Il en profita pour demander à ce dernier si tout allait bien de son côté.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Narrateur
 
Le Merakih 18 Marigar 815 à 21h36
 
De nouveau, Klem mit un long moment à répondre, une semaine au bas mot.
Sa pensée était épuisée.
De toute évidence, sa vie n'était pas de tout repos...
Pensée :

L'idée d'une génératrice est séduisante.
Elle correspondrait bien à la façon de procéder de nos ennemis, et nous permettrait de mettre un terme simplement à ces menaces à nos portes...

Le souci, ce sera de trouver cette génératrice.
Là, j'avoue n'avoir aucune idée ou indice...


Un silence prolongé.


Pensée :
Peut être un lieu souterrain ?


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Julung 19 Marigar 815 à 21h08
 
Une nouvelle fois, Kharib transmit l’intégralité de l’information qui lui était parvenue de Klem à Khan Thanal’ot. Le premier nommé était d’accord sur la plausibilité du principe de la génératrice, restait à en trouver les modalités. Par contre, il ne disait rien le concernant lui, malgré la question directe qui lui avait été adressée.

Nashoba semblant pensif suite à ces nouvelles, le Lecteur prit la liberté de contacter Rubus Tectus par télépathie. Après lui avoir exposé un résumé des découvertes effectuées à l’aide des échantillons prélevés à la Place du Martel, et surtout la problématique des billes et de leur désintégration en cas d’immobilisme, Kharib aborda la question qui paraissait alors essentielle :


Pensée :
Il s’agit donc de localiser la génératrice permettant aux billes de survivre par le biais de l’énergie induite. Klem pense à un souterrain. Je n’ai pas souvenir d’avoir observé une quelconque entrée d’un tel souterrain à la Place du Martel. En même temps, nous ignorons si des billes semblables enfouies dans de la mousse identique se trouvent ailleurs, muent par la même génératrice. Cela serait assez embarrassant et cela ouvrirait une plus grande latitude quant à l’emplacement de la génératrice. Tandis que si le phénomène est limité à la Place du Martel, on pourrait imaginer que la génératrice se trouve sur place.

A mon avis, il s’agit de chercher de l’information sur la nature du sous-sol de la Place du Martel. S’il est envisageable qu’une galerie le parcourt ou non. Dans le cas positif, il faudra alors rechercher l’existence d’une carte montrant l’emplacement de celle-ci.

Qu’en pensez-vous ?


Nul doute que l’action allait revenir au premier plan, mais, pour l’instant, il restait encore des interrogations, trop nombreuses, pour se rendre sur le terrain avec tant d’incertitudes.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Vayang 20 Marigar 815 à 10h48
 
*** Voilà ce que Rubus répondit : ***


Pensée :
Hum, de ce que j'ai compris vous n'avez plus d'échantillons. Dommage. J'aurais aimé savoir si la fréquence du mouvement était importante pour la survie des billes. Si la "vie" des billes est entretenue par un mouvement à une fréquence précise, il devrait être possible d'émettre des sons à d'autres fréquences, ou peut être des courants d'air si la magie le permet, afin de détruire les billes sans avoir à chercher la génératrice.
Mais vu qu'on n'a plus d'échantillons de test on a 2 choix :
soit on part uniquement sur l'idée de chercher et détruire la génératrice, auquel cas il va falloir chercher dans les égouts je pense. Peut être que mes anciens contacts dans les bas fond auront une idée de si on peut accéder sous la place du martel par les égouts mais pas sûr, la ville est grande et en général je pense que les kil déens restent sous kil dé lorsqu'il font des transactions louches. Du moins pour l'instant je n'ai pas d'autres pistes pour essayer de trouver un chemin jusque sous la place.
Je disais donc qu'on avait aussi la possibilité de retourner à la place du martel. Certes c'est dangereux, les créatures là bas ne sont pas là pour rigoler si elles sont toujours là. Mais ça permettrait de récupérer d'autres échantillons pour tester l'influence de la fréquences des vibrations.
Dans les 2 cas je suis partant pour vous accompagner. Je dirais qu'une semaine d'entrainement pour être au point serait quand même pas mal, comme tu sais j'ai changé d'arme. J'ai aussi acquis une maitrise de la magie. Deux choses qu'il me faudrait perfectionner pour être efficace. Il me semble que tu es alchimiste ? Peut être pourrais tu préparer quelques potions pour être capable de parer à toutes les situations, surtout si on s'aventure dans les égouts où il peut y avoir de nombreuses surprise. Je sais qu'il y a quelques créatures qui vivent dedans, des rats, mais peut être des créatures plus dangereuses aussi.




Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Vayang 20 Marigar 815 à 22h05
 
La pensée de Rubus retint toute son attention. Toutefois, il fallait qu'il aille au bout de son idée. La grande bibliothèque du Kil'dé, cela commençait à la connaître. Il y retourna cette fois-ci pour tenter de comprendre si quelque information avait été rassemblée sur les fondements géologiques de la Place du Martel. De même, il tenta dans ce même lieu de trouver un plan d'un éventuel conduit souterrain, que cela soit un égoût, un conduit de canalisation, un tuyau d'évacuation ou autre qui pourrait traverser la place et qui permettrait de partir à la recherche d'une génératrice.

Certes, même cette information une fois rassemblée, si elle existait, ne solutionnerait pas tout ni ne répondrait à toutes les questions encore en suspens. Pourtant, il fallait aller au bout de son idée. Il en aurait le coeur net. Ce n'est qu'ainsi que la vérité triompherait.

Il répondrait ensuite à Rubus, une fois qu'il aurait en main les éléments manquants qu'il était encore possible de recherche dans le quartier.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Matal 24 Marigar 815 à 20h34
 
De retour de la grande bibliothèque de la Lecture, Kharib informa de ses découvertes aussi bien Khan, de vive voix, que Rubus Tectus, par télépathie. Il existait bel et bien des cartes anciennes du sous-sol du Kil’dé. Mais voilà. Totue l’ambiguïté résidait dans le fait que ces cartes demeuraient à la fois suffisamment précises pour savoir sous quel quartier les conduits passaient, et assez vagues pour ne pas permettre de situer exactement leurs emplacements respectifs. Toutefois, il était loisible de remarquer que la Place du Martel connaissait un réseau souterrain dont plusieurs branches passaient sous les maisons. On pouvait raisonnablement penser, espérer, respectivement craindre [ ?], que les souterrains soient accessibles par le biais des maisons.

La question était désormais : retourneraient-ils maintenant à la Place du Martel ? Cette question, le Lecteur la soumit par les mêmes canaux à ses deux interlocuteurs, pour peu que l’on puisse qualifier ainsi la communication entretenue avec Rubus.

Kharib y était favorable, tout en prévenant Klem qui pouvait ainsi centraliser les informations. Trois lanyshstas, maîtrisant des compétences très différentes, constituaient un groupe de recherche et d’investigation qui pouvait suffire dans cette perspective. Fallait-il l’agrandir ? Mais alors qui pourraient-ils recruter à cette fin ? Napishtim était-il encore motivé par une expédition dans la brume ? La Kilsinite n’avait plus donné de nouvelles depuis qu’elle avait quitté précipitamment la première expédition sans un au revoir. Thak Keymlos, bien que lanyshsta reconnu, demeurait instable aux yeux du Lecteur et présentait sans doute le risque d’un retournement à la Mr Hyde.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Julung 26 Marigar 815 à 13h18
 
Bon, personnellement j'aurais encore besoin d'un peu de temps pour me perfectionner en Phérémancie répondit Rubus. Je ne saurais dire précisément combien de temps, je manque d'expérience pour pouvoir évaluer précisément mes progrès. En tout cas je suis favorable à y retourner, il y a une menace, on sait qu'on peut faire quelque chose contre je considère que c'est notre devoir d'agir. La question qui reste en suspend c'est qui fera t on participer ? De quelles compétences auront nous besoin ?


Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Sukra 28 Marigar 815 à 20h36
 
Les interrogations étaient identiques. Seule la formulation changeait. Le Lecteur tenta d’y apporter des réponses :

Pensée :
Nous sommes tombés d’accord sur le fait de retourner à la Place du Martel. Je pense que nous ne partirons pas avant une semaine, le temps de nous préparer. Vous avez donc du temps devant vous. Sans doute nous déplacerons-nous tous les trois uniquement. Dans un sens, c’est peut-être préférable d’être un petit groupe qu’une horde. Par ailleurs, nous rassemblons passablement de compétences à nous trois.


Khan Thanal’ot devait encore donner son avis. La seconde expédition se mènerait ensuite, vraisemblablement. Le Lecteur ne doutait pas que le Kildarien serait également partant pour la Place du Martel.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 29 Marigar 815 à 21h24
 
Trouver la génératrice... au final ce qu’ils cherchaient à faire quand ils étaient sur la place du Martel la dernière fois était identique. Il y avait une sorte de générateur qui fournissait l’énergie ou au moins quelque chose.

Un souterrain ? Il y avait pensé mais n’avait vu aucune entrée lors de son premier passage. Klem avait mis du temps à répondre, Rebus demandait aussi du temps ce qui laissait au Lanyshta le temps de se créer de nouvelles armes, d’affûter magiquement ses protections et de se reposer. Il n’avait au final pas été voir sa famille, trop occupé et avait demandé à son amie Eileen de garder secrète sa venue lui promettant de revenir réellement dans quelques temps.

Les pensées de ses camarades arrivèrent alors qu’il se lavait le visage et il leur répondit aussitôt.


Pensée :
Moins d’une semaine, cela me convient. N’attendons pas trop cependant.
Donnons-nous rendez-vous proche de la porte sud dans exactement 5 jours.
En attendant reposons-nous, préparons-nous.
Nous ne serons que trois mais sans doute plus puissant que l’ensemble des forces des lanyshtas de la troisième génération lors de notre dernière expédition.
Vous savez quoi prendre, je compte sur vous.
Le lieu et la date du rassemblement vous convient-il ?





Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 30 Marigar 815 à 21h06
 
Certes, l'idée d'une génératrice hantait déjà les esprits à l'époque. Mais il ne s'agissait pas de la même génératrice. Et puis, il y avait le souterrain. Aucune entrée de ce type n'avait été constatée la première fois. Il faudrait la rechercher, aller de maison en maison. Tout cela demandait de l'adresse.

Mais le souterrain existe. Les plans existaient. Il ne pouvait s'agir de simple leurres. Dès lors, leur retour sur les lieux de leur rencontre se justifiait.

Kharib répondit le lendemain à Khan Thanal'ot:


Pensée :
Bien. Dans quatre jours à la porte du Kil'dé. J'informe Klem de notre mouvement. Au cas où il souhaite nous rejoindre ou nous transmettre des informations.


Il ne restait qu'à être prêt. Trois pour tous. Voilà la donne.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Luang 30 Marigar 815 à 22h02
 
Pensée :
Je connais presque assez la Phérémancie à mon goût, j'ai quelques réparation à faire après et si c'est fini dans les temps je serais prêt à partir. Dans l'idéal j'essayerais d'apprendre un sort juste avant de partir si l'un de vous peut m'avancer l'argent.
ça me va de rester à 3 même si c'est dangereux, mais si vous voulez je peux en parler aux contacts que je me suis fait.
2 artisane mais l'une a un physique à se débrouiller correctement sur le champs de bataille. Dans tous les cas je suis bien plus puissant que la première fois que je suis allé à la place du martel et je suppose que c'est aussi votre cas.


***
répondit Rubus. La suite est plutôt confuse dans qui répondit quoi à quel moment, mais Nashoba accepta de lui prêter un peu d'argent et lui confia aussi son armure à réparer. à première vue sur les dégâts de son armure et de celle de Nashoba Rubus devrait réussir à finir les réparation mais juste juste. Enfin on verra bien dans 2 jours déjà où il en est.
***



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Matal 23 Jayar 815 à 22h42
 
Il y a des histoires qui se terminent un jour.

Il y en a d’autres qui ne connaissent pas le mot fin.

Il y a des gens qui abandonnent devant la première difficulté.

Il en a d’autres qui ne lâchent rien.

Peu de temps s’était écoulé depuis leur retour de la Place du Martel. Les trois lanyshstas étaient de retour à Kil’dé. Ils étaient rentrés non seulement avec des renseignements, avec des informations, avec des certitudes (peu), mais encore avec des interrogations, avec des questionnements, avec des incertitudes (nombreuses). Ils avaient chacun vécu les événements qu’ils venaient de traverser de manière différente, avec un perçu différent, avec une observation différente, avec un ressenti différent. C’étaient tous ces éléments qu’il s’agissait de collationner, d’organiser, de filtrer, afin d’en concatener un récit construit à l’issue d’une mise en commun.

Et il y avait également les informations tangibles. Les objets ramenés du sous-sol de la Place du Martel. Ceux-ci devraient être analysés pour tenter d’en comprendre le fonctionnement, la fabrication, l’usage et la portée.

Analyser, le discours et les objets, encore une fois. Mais, en sus de Khan Thanal’ot et de Kharib, cette fois-ci Rubus Tectus devait être présent. Lui aussi avait quelque chose à apporter à l’édifice de la connaissance parcellaire accumulée lors de ce qui prendrait un jour le nom de « la seconde expédition de la Place du Martel ».

Celle-ci n’avait pas permis de triompher du mal, pas encore. Mais, cette fois-ci, les lanyshstas avaient pu surprendre leur adversaire. Ils avaient pu s’introduire là où ce dernier ne les attendait sans doute pas. Et ils avaient pu causer du dommage à l’installation préexistante. Est-ce que ceci avait été positif ou négatif ? Il était pour l’heure trop tôt pour apporter une réponse. Seule un nouveau retour à la Place du Martel, dans quelques temps, pourrait leur faire constater le bien-fondé de leur action récente.

Parce qu’il ne pouvait pas ne pas y avoir une nouvelle expédition à la Place du Martel. Sans même le vérifier dans les augures, le Lecteur le savait. Cela devait être écrit. Ils ne pouvaient en rester là. Il leur faudrait savoir si la brume avait disparue et si Samalthia était désormais vulnérable. Mais il leur faudrait aussi rechercher le corps découvert mais abandonné sur place. Desséché et recouvert d’écritures, il était alors intransportable avec les moyens à disposition.

De l’équipement. La réalité avait démontré qu’ils en avaient été en bonne partie dépourvus. Il leur faudrait corriger l’état de fait sous peine de connaître à nouveau semblables problèmes. D’ailleurs, à peine rentrés au quartier, ils avaient déjà commencé à y pourvoir.

Ce fut le Lecteur qui contacta ses compagnons d’exploration et d’analyse exploratoire.


Pensée :
Bonjour,

Il faut que nous parlions et que nous analysions. Dans un endroit calme, sûr et équipé de matériel d’analyse.

Je propose de nous réunir dans mon laboratoire secret.

Nashoba connaît l’adresse de la maison. Je l’y attendrai demain matin à 9 heures. J’aurai été chercher Rubus au Grimborg grillé précédemment à 8 heures.


Il demeura quelques instants attentif à une réponse de l’un et de l’autre, avant de vaquer à son travail, dans le bâtiment de la Lecture…

Un nouveau livre allait s’ouvrir… L’histoire n’était pas finie…



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Vayang 26 Jayar 815 à 17h05
 
Se ressourçant auprès des siens dans le manoir familial, Khan attendait cette pensée depuis son retour et depuis qu’il avait croisé Kharib chez la négociatrice. Le lendemain matin il se prépara à l’aube. Ses vêtements de voyage détruit il enfila, comme d’ordinaire maintenant, une des tuniques hautement travaillée qu’il avait laissé chez ses parents avant de partir pour le Kil’dara. Vêtu de bleu sombre et d’argent, d'allure presque princière avec ses long cheveux noirs, il avala un déjeuner copieux avant de se diriger vers le quartier de son compagnon de voyage qu’il avait prit soin de mémoriser.

Il tourna dans les mêmes rues que la première fois et finit vite par arriver devant la bâtisse sur laquelle le lierre courait. Thanal’ot était à l’heure, sa montre à gousset qu’il rangea dans le sac de cuir pendu à sa ceinture en témoignait.

De nombreuses choses devaient être abordées depuis la fin de la récente expédition. Le lanyshta avait hâte de pouvoir inspecter en détails la montre qu’il avait trouvé et qu’il avait du confier trop rapidement mais aussi d’avoir plus d’informations sur le fameux contenu du coffre qui lui avait couté la vie.

Adossé au mur extérieur, il envoya une pensée pour signifier sa présence.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Vayang 26 Jayar 815 à 22h20
 
Ce fut ainsi que le premier des deux lanyshstas retrouva le chemin de l’humble demeure du Lecteur. Située à quelques encablures du Parvis de Scylla, près de la Faille, elle était – fallait-il le rappeler ? - à la fois simple et avec un certain charme, petite mais offrant suffisamment d’espace, ancienne mais entretenue.

La pensée reçue, le Lecteur rejoignit l'entrée. La porte s'ouvrit offrant un passage vers l'intérieur. Kharib avança d'un pas, suffisamment pour apercevoir son compagnon le long du mur de sa maison.


Salut.

Observant calmement les alentours.

Entres. Nous pourrons bavarder. Rubus n'est pas encore arrivé. Il n'était pas au rendez-vous. Tu connais la maison... et ses principes...




UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 29 Jayar 815 à 21h34
 
La maison, Khan la connaissait un peut désormais. Il avait passé du temps à analyser les échantillons de la place du Martel ici même, quoi qu’un peu plus bas peut être. Avec un signe de tête, le lanyshta entra dans la maison.

Bonjour Kharib,
Pas de bandeau sur les yeux cette fois n’est-ce pas ?


Il esquissa un léger sourire en regardant autour de lui. En effet il l’avait bien appelé Kharib et non Martel comme à son habitude. Autrefois le secret avait été de rigueur entre les deux mutants. La situation au Kil’dara poussait ses membres dans cette voie. Et même si ici tout était différent en façade Khan trouvait que le mystère avait suffisamment plané sur son identité.
Il avait peut-être tort et même si leurs talents leur permettrait à un moment ou à un autre de connaître leur nom véritable d’un simple coup d’œil, c’est maintenant qu’il jugeait voir partagé suffisamment de chose avec son compagnon pour se présenter correctement.


Je pense qu’il est temps à nouveau de faire connaissance camarade.
Mon jugement me trompe rarement et je te côtoie depuis quelque temps déjà.
Oublions les Nashoba et les autres surnoms.
Quand on est mort une fois, on trouve vite futile de cacher ce genre de chose aux personnes de confiance.


A défaut d’une révérence toute princière, il tendit une main ouverte à une poigne amicale.

Je me nomme Khan Thanal’ot.
Khan ira très bien.
Je suis le dernier descendant de la grande famille du même nom.


Ses yeux saphir trouvèrent ceux de son camarade.
Même s’il se présentait réellement, il n’allait pas le pousser à en faire de même.


Je suis au final bien Kildéen.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 29 Jayar 815 à 22h19
 
Certains, très peu nombreux, avec qui il avait pu voir la mort dans le blanc des yeux méritaient sa confiance pour avoir risqué leurs vies, parfois même au-delà, pour le bien de l’ensemble des lanyshstas et vraisemblablement des krolannes.

Scintillants au fonds de sa capuche, ses yeux aperçurent ceux de Khan Thanal'ot:


Je suis juste Kharib.
Je ne suis pas noble.
Mais je suis moi.


Avisant le costume de son compagnon, il ajouta:

Tu n'avais guère besoin de te vêtir de tes plus beaux atours pour te présenter. Je t'aurais cru quelqu'il en soit.

Dans la maison que Kharib habitait, il y avait cette douceur et cette atmosphère paisible que l'on ne trouvait que dans les lieux de ressourcement véritable. Et l'habitant du lieu avait su produire cette atmosphère subtile dans son foyer. Khan connaissait cette atmosphère. L'illusion de l'accès au laboratoire demeurait par contre un mystère pour lui.

Il fallait en effet savoir. Savoir qu’à partir du cellier adjacent à la cuisine, pièce borgne, il était possible, pour peu que l'ensemble du local soit baigné dans le noir, en appuyant à un endroit précis marqué par une surface lisse de la taille d’un pouce sur le mur contigu de celui de la porte d'entrée, de débloquer un système dans le mur opposé. Il fallait encore savoir se déplacer pour s'y rendre dans le noir afin de libérer un passage non pas en poussant mais en tirant légèrement une dalle rendue plus apparente par le premier mécanisme. Ainsi actionné, un second ouvrait alors un ventail dans le mur pour donner l’accès à un perron. Une manette située sur la droite de l’ouverture permettait d’actionner le mécanisme dans un sens ou dans l’autre depuis ce côté-ci du mur. A partir de la plateforme, un escalier de pierres taillées plongeait dans la nuit. Un souffle étrangement froid balayait l'endroit.

Le Korthomancien avait entraîné le Noxamancien jusqu'ici le visage libre.


Tu connais le reste du chemin, maintenant. Et l'un des secrets de la maisonnée.

En effet, suivant les marches de pierres froides à la lumière d’une lanterne jusqu'à atteindre une porte au pied de l'escalier, le visiteur pouvait aboutir à un bureau et un laboratoire d'alchimie. En face de l’entrée s’étalait une bibliothèque emplie de manuscrits divers. L'âtre d'une petite cheminée, dont le conduit rejoignait celui de la cheminée principale à l’intérieur de la maisonnée, permettait à l’occupant de réchauffer son corps tandis que les résultats de sa recherche réchaufferaient son cœur. Une cuve d'eau non stagnante grâce à un ingénieux mécanisme de récupération du ruissellement d’eau de pluie couplé à une évacuation semblable de l’eau excédentaire par le fond du bassin permettait d'avoir toujours du précieux liquide à disposition que cela soit dans le cadre de préparations ou pour éteindre les petits incendies potentiels. Des débris encore non évacués dans un coin pouvaient laisser penser qu'une telle éventualité pouvait malheureusement se produire. De petits récipients étaient soigneusement étiquetés. Sur la table en pierre noircie par endroits trônait un alambic entouré de mortiers, semblable à un prince et sa cour. Une ouverture pratiquée dans le mur du fonds, plus étroite qu’une meurtrière, donnant directement sur la Faille avec sa paroi à pic, permettait à la lumière du jour de s’insinuer dans la pièce, tandis que, surplombant la pièce, un lustre à chandelles avait la capacité d’illuminer de façon convenable la chambre. Un lit se trouvait dans un coin, avec de multiples couvertures. Des odeurs particulières imprégnaient l'air ambiant.

C'est ensemble qu'ils pénétrèrent dans la pièce qui apparaissait toujours de petite taille à première vue au visiteur. En vérité, elle était suffisamment étendue. Mais seul l’hôte en connaissait tous les secrets. Car c'était là le laboratoire d'expérimentation et de production de l’alchimiste.


Nous y revoilà.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Luang 29 Jayar 815 à 22h35
 
*** Pas très longtemps après, un message télépathique arrive : ***


Pensée :
Martel ? Je croyais qu'on devais se retrouver au grimborg grillé ? Me serais je trompé sur l'heure ? Je t'attends depuis un moment et je ne te voit pas ? Difficile à dire depuis combien de temps, je n'ai pas d'horloge solaire en vue.



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Matal 30 Jayar 815 à 20h44
 
L’atmosphère tranquille de paisible de l’endroit trahissait la méticulosité des tâches qui y étaient accomplies. Pourtant, même là, la douce quiétude pouvait s’interrompre. Ce fût à cet instant que Kharib reçut le message de Rubus.

Rubus m’attend au Grimborg grillé. Je vais donc m’y rendre de suite afin de le ramener ici. Tu peux rester à nous attendre, et préparer tes affaires. Le tube métallique que j’ai extrait du ver se trouve sur la table.

Il se rendit alors à l’auberge précitée afin d’y retrouver le musicien. Il avait pris soin de lui envoyer un message télépathique pour le prévenir de son arrivée. Une fois sur place, il avisa le lanyshsta et dit simplement :

Viens, tu nous manques pour poursuivre nos investigations.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.

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