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L'ennemi commun.
Recherches sur les échantillons de la place du Martel |
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé
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Le Matal 30 Jayar 815 à 21h42 |
Je te suis. Répondit simplement Rubus.
*** Ils allèrent donc chez Kharib d'une manière ou d'une autre. *** |
Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque. |
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Le Matal 30 Jayar 815 à 22h59 |
C'était donc vers la calme et paisible maison au lierre grimpant qu'ils se dirigeaient d'un pas alerte. Arrivés à proximité de l'endroit, personne n'aurait deviné, deviné ce qu'il se passait ces dernières nuits.
Durant celle-ci, lorsque les krolannes dormaient, certains êtres se glissaient subrepticement hors des murs du quartier. Le Lecteur faisait partie de ceux-ci. Une fois parvenu dans le quartier abandonné ou dans la zone désertique, il opérait une traque rapide, exécutait quelque krynänn ou frobekh esseulé puis regagnait le quartier à l’aube naissante.
C’était ainsi qu’à la recherche d’un guerrier berserk blessé qu’il avait aperçu la nuit précédente à la sortie de Kil’dé en direction de Kild’ara, le Lecteur vit au loin un maraudeur Frobekh en chasse, lui aussi. Dissimulé dans les buissons, Kharib observait la scène illuminée d'une lune blafarde. A l’abri des regards, le Lecteur sortit sa carabine calmement. Il l’épaula, visa tranquillement et pressa très rapidement trois fois sur la gâchette. Trois détonations troublèrent le silence de la nuit. Puis, ce dernier reprit ses droits. Désormais le maraudeur Frobekh dormait, deux trous rouges à l’emplacement du cœur et un troisième au milieu du front.
D'autres bestioles et autres renégats le rejoignirent bientôt dans les limbes.
Mais ceci, les krolannes ne le savaient pas. Pour eux le propriétaire de la vieille bâtisse était un érudit passionné par l'étude du Cantatère. Il était respecté pour cela. Et cela était bon. Qu'il en restât ainsi.
Parvenu à la porte d'entrée, Kharib prit la parole.
Voici mon humble demeure. Tu es le bienvenu. Cependant, tout comme moi, elle recèle certains secrets qu'il vaut mieux ne pas chercher à percer avant qu'il ne te soient divulgués.
En guise d'exemple, il emmena Rubus rejoindre le passage secret conduisant au laboratoire, retrouvant alors Khan Thanal'ot, à moins que celui-ci ait décidé de tenter une exploration des lieux...
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
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Le Vayang 3 Julantir 815 à 21h23 |
Khan n’avait pas tenté d’explorer plus que ça. Il avait confiance en Kharib et ne cherchait pas à savoir si celui-ci cachait quelque chose. Tous avaient leurs secrets et ceux-ci n’interférait pour le moment en rien dans leur relation. Le laboratoire était toujours aussi « accueillant » pour le chercheur qu’il était. Il procurait l’espace dont il avait besoin pour étudier au calme et se reposer.
Plutôt que de farfouiller donc, Thanal’ot avait aussi sorti les deux tubes qu’il avait prélevé lui-même dans les entrailles sanguinolentes des larves et les avait posé sur le plan de travail. Il était tout simplement en train de les analyser lorsque ses deux compagnons arrivèrent.
Bonjour Rubus, comment vas-tu ?
Il maniait le tube et semblait même être sorti pour récupérer de la mousse fraiche de sous un caillou qu’il avait raclé avec son couteau.
Vous tombez bien. Je vous attendais pour tenter une expérience.
Expérience plutôt dangereuse il devait bien le reconnaître.
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Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul. |
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Le Vayang 3 Julantir 815 à 22h00 |
Khan avait déjà une idée concernant l’analyse avec laquelle il souhaitait commencer. Les éléments ne manquaient pas et Kharib les avait répertoriés par type. Tout d’abord l’esprit logique et scientifique, soit les analyses : de la montre qui se trouvait dissimulée sous une dalle et des tubes découverts dans les intestins des vers. Ensuite, il y avait des éléments touchant davantage la sensibilité, soit la recherche concernant la signification des inscriptions relevées dans la pièce intermédiaire du sous-sol de la Place du Martel et sur le coffre, et la discussion qu’il leur conviendrait d’avoir au sujet du cadavre se trouvant dans le coffre qui n’a pu être remonté par le conduit du puit. Enfin, il leur faudrait se demander que faire désormais relativement à un retour à la Place du Martel pour en hisser le coffre hors du puits avec du matériel de désescalade d’une part mais aussi d’autre part pour vérifier les résultats de leurs actions précédentes.
Et se demander que faire comprenait le fait d’établir un plan de communication clair : est-ce que des informations seraient donnée à l’extérieur ? Le cas échéant lesquelles, par qui, comment et à qui ? Ainsi le public serait-il uniquement constitué de lanyshstas ou au contraire est-ce que placarder des information concernant la Place du Martel au Kil’dé afin de voir la réaction des krolannes pouvait-elle être entrevue ?
Tout cela devra être analysé, étudié, discuté de l’avis du Lecteur.
Je vois que tu es en effet à pied d'oeuvre. Mais laissons quelques minutes à Rubus pour s'acclimater à l'endroit.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé
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Le Vayang 17 Julantir 815 à 21h26 |
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Rubus était perdu dans ses pensée à admirer la maison - et surtout son laboratoire - pour lui qui avais toujours vécu dans une petite bicoque. C'était nettement plus grand.
***
Pardon tu disais ? Ha oui. Ben oui ça va bien, un peu épuisé encore par notre dernière aventure mais je l'ai terminé entier.
Et toi ? Il ne te manque pas des morceaux ? Comment se passe la résurrection ? Tu n'es pas un clone maléfique de notre ami fait par nos ennemis au moins ? Hum, le problème c'est que je ne saurais pas comment m'en assurer.
Après tout si Martel a confiance en toi, j'ai confiance en toi. Content de te retrouver.
Bon par contre je ne sais pas grand chose des expériences que vous avez ou allez faire ici, dites moi en quoi puis je vous être utile ? Je me vois plus comme un homme de main fiable que comme une tête pensante, j'hésite toujours sur les décisions à prendre. |
Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque. |
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Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
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Le Dhiwara 19 Julantir 815 à 18h10 |
Un morceau de mousse au bout d’une pince, le tube extrait de l’intérieur d’une larve dans une main, Khan allait procéder à l’expérience lorsque Rubus parla. Il arrêta soudain son geste.
La résurrection est douloureuse, ce n’est pas qu’une formalité.
Nous perdons beaucoup dans le processus.
Il n’en n’ajouta pas davantage, le souvenir de la mort horrible qu’il avait subi était encore frai. Il ressentait encore les morsures, les coups de tête, la pression des monstres ainsi que ses intestins prendre l’air.
Le lanyshta croisa les bras, Rubus était toujours étrangement méfiant.
Si nos ennemis avaient les moyens de créer des clones aussi ressemblant nous serions déjà mort avant même que cette guerre n’éclate tu ne crois pas ?
Nous n’avons pas encore décidé quoi faire exactement mais je comptais au départ essayer de comprendre comment ces tubes transforment de la mousse organique en mousse mécanique.
Nous avons plusieurs autres choses à voir surtout sur la montre que j’ai ramassée et que tu as en ta possession.
Je n’ai pas vraiment eu le temps de l’observer.
Peux-tu me la donner ?
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Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul. |
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Le Dhiwara 19 Julantir 815 à 18h20 |
Rendre l’impossible possible, voilà le but des recherches menées dans le laboratoire secret de l’alchimiste. Connaître davantage l’opposition rencontrée à la Place du Martel et mieux l’appréhender, voilà les moyens qui étaient visés par les recherches poursuivies dans le secret du laboratoire du Lecteur. Tout ceci était abstrait. Tout ceci était parfois abscons. Tout ceci reposait sur des hypothèses à vérifier les unes après les autres. Tout ceci devait cependant être entrepris. Pour eux. Pour les autres. Et sans doute même pour l’ensemble des krolannes.
Ce qui tarabustait Kharib depuis un petit moment, soit depuis l’annonce par Jade d’une guerre, était à quel point la société krolanne était d’une part au courant de cette guerre encore embryonnaire, et était d’autre part truffée d’espions à la solde des être technologiquement supérieurs rencontrés au fortin d’Akura, à la Place du Martel et dans les sous-sols du Kild’ara.
Le Lecteur laissa à Khan Thanal’ot le temps de répondre aux interrogations de Rubus Tectus. Il reprit alors la parole :
Nous sommes ici pour tenter de comprendre le fonctionnement de ce que nous rencontrons à la Place du Martel. Comprendre pour avancer, tandis que sur place nous avançons pour comprendre. Nous avons ainsi pu établir après les analyses effectuées suite à la première expédition de la Place du Martel que la brume de la place était entretenue par une mousse étrange laquelle contenait une multitude de billes microscopiques. Ces billes tressautaient en bénéficiant de l’énergie cinétique insufflée lors des manipulations. Lorsqu’elles étaient immobilisées, elles étaient détruites.
Nous sommes donc repartis à la Place du Martel pour trouver une génératrice susceptible de diffuser cette énergie aux billes. Et nous l’avons trouvée, matérialisée par les vers qui génèrent la mousse par le biais de leurs excréments. C’est la mousse nouvellement créée qui pousse la précédente, lui insufflant l’énergie nécessaire. Du moins c’est une hypothèse qui se tient. A moins que cette énergie ne leur soit donnée par les vrombissements des vers.
Ce qu’il devrait se passer à présent que les flammes ont du dévaster la collection d’oeufs dans la caverne que nous avons explorée, c’est que les vers adultes qui mourront ne seront plus remplacés. La mousse ne devrait donc plus être produite. Les vrombissements vont cesser. Bref, les billes présentes dans la mousse devraient cesser d’être activées et s’autodétruire, rendant à la Place du Martel son aspect d’antan.
Nous avons prélevé des filtres dans les intestins des vers, il s’agit maintenant d’essayer de comprendre leur fonctionnement. C’est vraisemblablement lié à la présence de billes dans la mousse. Et manifestement une expérience sur ce thème allait débuter.
Mais il nous faudra aussi tenter de comprendre la raison d’être et le fonctionnement de la montre que Khan a trouvé et que tu dois avoir sur toi, de même que la signification des inscriptions dont nous avons fait des copies.
Ensuite, nous aurons à discuter du cadavre desséché que j’ai découvert dans le coffre laissé au fond du puits. Et, enfin, il nous appartiendra de planifier.
Oui, planifier. Parce qu’une troisième expédition à la Place du Martel s’annonce nécessaire. Pour vérifier tout ce que nos expériences auront mis en avant et tout ce que l’on supposera. Mais aussi parce qu’il subsiste trop d’inconnues sur place, à commencer par la momie enfermée dans le coffre.
Pour ce faire, il nous faudra du matériel. Il nous faudra être encore mieux équipés que la dernière fois. Parce que cette fois, nous aurons peut-être à affronter Samalthia.
Le Lecteur était conscient d’avoir monopolisé la parole, lui qui se limitait d’ordinaire à ces explications plus succinctes. Mais Rubus avait posé une question à laquelle il lui paraissait bon de répondre de manière plus étendue.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Le Dhiwara 19 Julantir 815 à 21h08 |
Après une courte interruption, il ajouta:
Il faut aussi que nous nous déterminions sur la communication que nous entendons donner au sujet de nos activités. Jade s'est emportée dans les Entrelacs sur le peu d'information qu'elle recevait des autres lanyshstas en comparaison de celle qu'elle diffusait. Il importe que nous décidions:
1. Est-ce que nous communiquons?
2. Si oui, qu'est-ce que nous communiquons?
3. Si oui, à qui? Lanyshstas? Krolannes?
4. Si oui, par quel canal? Entrelacs? Affiches? Tracts?
La première qui les conditionnait toutes. Tel était le dilemne.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé
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Le Luang 20 Julantir 815 à 10h54 |
Ha oui, la montre... Où l'ai-je mise ? Demande Rubus à lui même le temps de fouiller ses poches et de la trouver.
Ha la voici. Tient...
En ce qui concerne la transformation, voilà une entreprise assez dangereuse puisqu'on risque de créer de la mousse contaminée, mais vous dites avoir déjà examiner de la mousse précédemment donc en faible quantité il ne devrais pas y avoir de risques majeurs. Je suis donc pour.
***
Rubus réfléchi quelques instant aux propos de Kharib
***
Pour la communication je pense que c'est effectivement mieux qu'il y en ait une. Mais certainement pas à tous les Krolannes, on répandrait la panique sans qu'ils ne puissent nous être d'aucune utilité. à quelques Krolannes ciblés ? Personnellement je n'en connais pas et les Krolanne suffisamment puissant pour faire quelque chose sont souvent ceux qui se méfie le plus des Lanystha. Bref, je déconseille de voir ça avec les Krolanne.
Reste les Lanystha. On peut certes faire un rapport succin sur les entrelacs, mais vu la réaction aux propos de Jade, je pense que tout les Lanystha ne sont pas prêt pour entendre de telles nouvelles. Je pense donc que le rapport doit rester très succin sur les entrelacs et être en pensée directe avec quelques Lanystha ciblés dont la vertes afin d'avoir d'avantage de conseils et éventuellement d'aide ultérieure.
Si certains Lanystha nous demandent des précision par la suite je suis pour leur répondre en pensée privée.
***
Après une courte pause de quelques secondes qui ne laisse aux autres que le temps de l'interrompre si ils étaient prêt à continuer la conversation, mais sinon il reprend la parole avant qu'ils n'aient eu le temps de réagir :
***
Pour la place du martel, je me demande, que cherche t on a faire de plus ? Tuer Samalthia ? Nous savons qu'elle voulait des informations sur nous et nous a testé, mais si elle voulait vraiment nous tuer elle aurait pu dès le début invoquer sa horde de Truc'puant. Le seul qui pourrait nous répondre si c'est une bonne chose ou non d'y retourner et pour quoi faire, c'est Klem. Mais je suis quand même d'accord qu'il nous faut nous entrainer parce que tôt ou tard on aura a ré-affronter le même danger, et j'aimerais que ce coup ci on y survive tous.
Vous pensez vous capable d'enseigner à autrui ? Si oui que pouvez vous enseigner, si non, que souhaitez vous apprendre ? Peut être est il temps que j'essaye d'enseigner, j'ai trouvé quelqu'un qui sait enseigner et je lui demanderais de m'apprendre à enseigner bientôt je pense. |
Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque. |
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Le Luang 20 Julantir 815 à 21h33 |
Le Lecteur écouta le premier avis émi par le musicien du groupe. Il écouta calmement. Il se garda d'interrompre. Il se borna à résumer la position de Rubus:
Donc favorable à la diffusion d'information succincte destinée aux lanyshstas par le biais des Entrelacs. Bien, c'est un premier avis. Qu'en penses-tu?
Au moment de prononcer la question, il s'était tourné vers Khan. Il formulerait sa propre opinion ensuite seulement. Il fallait parvenir à un consensus, pour le bien de tous.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
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Le Luang 20 Julantir 815 à 22h15 |
Khan récupéra la montre tout en écoutant. Celle-ci pesait toujours son poids, superbement bien travaillée et toujours aussi mystérieuse. La première fois il s’en était séparé à contre cœur dans le feu de l’action mais dans les prochains jours, ils comptaient bien arriver à percer sa possible spécificité.
Ce qu’ils avaient à déterminer était très clair dans sa tête. Tant de choses à comprendre qu’ils allaient cruellement manquer de temps. Il avait cependant besoin de voir de ses yeux le corps desséché qu’il avait permis de découvrir avant sa mort.
Analyser, comprendre et se préparer donc. C’était les points les plus importants. Devenir plus fort l’empêcherait de mourir une nouvelle fois.
Quant à communiquer ?
Communiquer oui… parlons-en.
Je n’ai pas d’avis concernant le partage des informations.
Je ne fais pas confiance à la plupart des Lanyshtas et encore moins à Jade. Manifester mentalement son mécontentement face au peu d’informations qu’elle reçoit m’indiffère.
Cependant je pense que nous pouvons annoncer ce que nous savons.
Nous le devons d’une certaine manière... Ces informations seront un plus pour que ceux qui souhaitent se préparer au maximum pour cette possible guerre. Elles peuvent sauver des vies et faciliter les recherches d’autres groupes.
Je n’aurai pas cru dire cela il y a plusieurs mois mais…
Je pense que notre unité peut faire la différence même si elle est bien trop utopique à l’heure actuelle.
Il fit une petite pause, pensif.
Communiquer aux Krolannes par contre…
Au Kil’dara ma réponse aurait été non mais nous sommes en Kil’dé. Je vous laisserai donc choisir de la manière de procéder et définir les chances que nous avons d’être crédible.
Peut-être qu’en réalité, les lanyshtas ont tort de garder toute ces informations pour eux car nous ne sommes qu’une poignée et que l’appui des Sharss est indispensable.
Des choix s’imposent.
Il tournait et retournait la montre cherchant comme une ouverture ou une inscription.
Mmm…Pour la place du Martel. Tuer Samalthia me semble pour le moment impossible.
Je lui ai déjà tiré dessus à plusieurs reprises, j’ai pratiqué la Noxamancie sur elle et j’ai mis le feu au sanctuaire apaisant a mi-hauteur alors qu’elle se trouvait à l’intérieur.
Je suis sûr qu’elle n’a rien.
De même oublions Klem. Celui-ci ne répond pas à mes appels télépathiques depuis un bon moment déjà et je doute qu’il nous apporte son aide une nouvelle fois.
D’après moi nous devons comprendre ce que nous avons vu, ce que nous avons sous la main. Notre but doit rester de comprendre nos ennemis pour pouvoir les éliminer lorsque l’occasion se présentera. La plus petite des informations peut être cruciale, peut faire la différence.
Nous avons la chance d’avoir des échantillons leur appartenant, nous avons aussi trouvé des objets immunisé à notre ennemi comme cette montre, le corps desséché ainsi que le coffre.
Ces « objets » viennent de quelque part. Il y avait une civilisation ancienne et bien plus évoluée que la nôtre là-dessous et leur présence m’intrigue.
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Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul. |
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Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé
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Le Matal 21 Julantir 815 à 15h17 |
Hum ? Tu appelle ça des objets immunisé à notre ennemi ? Qu'est ce qui te fait dire ça ? à priori seule la mousse était corrompue à ce que j'ai compris. Le contenu du coffre n'était pas de la mousse, la montre non plus.
Je pense plutôt à ces objets comme des objets potentiellement recherché par nos ennemis, pour on ne sais quelle raison.
Par ailleurs, que l'on fasse ou non confiance à quelqu'un on peut choisir de l'informer ou non. L'information donnée n'est pas une question de confiance, croire ou non une information reçue oui. Je suis pour donner les informations par respect de la communauté Lanystha, qui pourra peut être profiter de ces informations pour mieux se préparer.
Après un instant de réflexion :
Mais dites moi, des objets qui soit sont immunisés soit intéresse notre ennemi, est ce que ça ne vous fait pas penser à la magie ? Et certes de nos jours on associe magie à Lanystha, mais il me semble avoir lu des légendes Dathogal qui en parlent... Certes sur le coup ces histoires m'avaient paru farfelues, mais c'était avant que je devienne Lanystha et apprenne que la magie existe vraiment. Peut être serait il intéressant de faire une expédition chez les Dathogal pour leur poser des questions. Je connais justement quelqu'un capable d'enseigner cette langue pour pas trop cher si vous êtes intéressés, ce qui réduirait fortement le coût d'une telle expédition.
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Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque. |
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Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
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Le Matal 21 Julantir 815 à 18h19 |
Khan n’eut pas à réfléchir longtemps pour répondre à Rubus. Il se souvenait comment ils avaient trouvés le lieu sous la maison, sa composition et surtout le coffre.
Immunisés, protégés, appelles cela comme tu veux. La mousse était présente partout dans le sous-sol. Il y en avait sur le sol, les murs et elle remontait même jusqu’au plafond.
Le seul objet qui n’avait subi ni les ravages du temps ni le passage de la mousse était le coffre.
Et puis tant qu’il y était autant continuer.
De même plus haut, à la surface nous n’étions protégés que dans la maison qui abritait l’autel à mi-hauteur. Les monstres ne nous attaquaient pas, c’est comme si nous ne risquions plus rien.
Alors oui Samalthia a réussi à nous rejoindre mais le lieu lui était encore intact à notre arrivé. Sans parler de la présence que nous avons observé.
Il y avait quelque chose là-bas mais je doute qu’après mon passage et ce que j’ai fait nous soyons toujours les bienvenues…
Rubus avait aussi parlé de la communication.
Sur ce point nous sommes d’accord, tu rejoins ce que j’ai énoncé.
Et enfin.
Je n’ai lu que peu d’ouvrages sur les Dathogal, ma connaissance est limité mais le point que tu soulèves peut-être intéressant.
Gardons ça en tête nous pourrions être amené, après nos études bien entendu, à concrétiser cette idée.
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Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul. |
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Le Matal 21 Julantir 815 à 20h32 |
Le Lecteur rebondit tout d’abord sur l’idée de Rubus :
Cela fait un petit moment que je pense à me rendre chez les Dath’ogals un jour. Je parle un peu leur langue, même s’il me faudrait me perfectionner. On verra si cela se fera avant ou après un retour à la place du Martel.
Informer ou ne pas informer. Là était la première question à laquelle ils s’attelèrent. Elle n’était pas aussi anodine qu’elle pouvait le laisser paraître. De la décision qui serait prise pouvaient dépendre plusieurs résultantes.
Comme l’avait dit Khan, des choix s’imposaient. C’était indubitable. Ils avaient progressé le plus loin possible en évacuant cette question. Elle leur était revenue. Il leur fallait se déterminer.
Je suis également favorable à un plan de communication. Mais il nous faut éviter d’éventer n’importe quelle information n’importe comment. Je propose d’établir un message que je vous soumettrai. Je veux éviter le récit de voyage. Seules les conclusions sont à communiquer à mon sens.
Je ne fais pas plus confiance aux autres lanyshstas que toi, dit-il en regardant Khan, et le personnage de Jade rassemble la quintessence des doutes existants sur le sujet. Mais peu de choses ont été communiquées et il appert que le peu qui l’a été a été le fait de Jade.
Oui, une unité entre l’ensemble des lanyshstas est inexistante à l’heure actuelle. Et elle ne se fera sans doute jamais, du moins pas entièrement. Les différences et la méfiance sont telles.
Si je pense qu’en appeler aux Sharrs devra se faire un jour, cela me paraît inutile et contre-productif à l’heure actuelle. L’information de la population aurait été imaginée plus dans un sens observatoire pour voir une éventuelle réaction de certains éléments. Mais tout ceci resterait très hypothétique et peut être conservé en réserve.
Ce qu’il se passait à la Place du Martel devait trouver sa rémission. Il en serait ainsi, tout simplement. Et Samalthia ne serait plus.
Cela prendra encore du temps pour apaiser la Place du Martel, mais rappelles-toi les paroles de Klem : la femme tire son pouvoir de la brume. Sans elle, elle deviendra vulnérable. Or, les œufs dont les vers sont nécessaires à l’entretien de la brume ont été détruits dans l’incendie que j’ai déclenché. Dans quel état sera la Place du Martel quand nous y retournerons ?
Il s’agira de s’y rendre à nouveau, oui. Parce qu’un corps desséché attend encore dans un coffre au bas d’un puits, parce que ce coffre est recouvert d’inscriptions, parce que nous devons comprendre.
Une civilisation ou un clan passé se trouvait à l’emplacement de la Place du Martel et ses restes n’avaient pas été détruits par l’ennemi. Se pouvait-il que ce dernier soit le descendant du peuple ayant laissé les vestiges ? Ou n’avait-il pas pu ou pas voulu annihiler la présence ancienne ? Les questions étaient plus nombreuses que les réponses.
Klem ne répond plus. Intentionnellement, ou pas. Peu importe pour l’instant. Nous avons en effet des objets en notre possession, ramenés de la seconde expédition. Tout comme la première fois, il nous faut maintenant analyser et comprendre ce que nous avons ramené, y compris les inscriptions que nous avons retranscrites. Si nous parvenons à comprendre l’alphabet utilisé, il sera possible de déchiffrer ce qui est écrit sur le coffre lorsque nous le retrouverons.
Le Lecteur se voyait déjà parcourir les rayonnages de la grande bibliothèque du Kil’dé à la recherche de lexiques et autres ouvrages anciens, y compris d’histoire pour comprendre qui pouvait avoir écrit ces caractères et ce qu’ils signifiaient. La montre et les tubes seraient analysés séparément. La matière pour tenter de comprendre était présente. Il leur appartenait désormais de savoir la faire parler.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé
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Le Merakih 22 Julantir 815 à 12h29 |
Bien, donc pour le Dath'ogal je propose qu'on se mette d'accord pour trouver un moment pour aller nous entrainer ensemble sous la tutelle d'un enseignant que je connais au Kil sin. à moins que tu ne préfère que seul moi apprenne le langage pour l'instant, ainsi que l'enseignement et que je vous le retransmette plus tard ? Ce serais moins cher mais moins rapide aussi, je ne compte pas me spécialiser dans l'enseignement.
Après une courte pause destinée uniquement à marquer le changement de sujet Rubus continue :
Pour le plan de communication ça me va très bien. Vous avez plus d'informations que moi ayant analysé la mousse sans moi et je ne suis pas très fort pour faire des rapport, donc si tu t'en occupe ça me va bien.
Pour la confiance aux lanystha, j'en ai rencontré beaucoup déjà et j'ai un minimum de confiance en eux. Ils ne me paraissent pas fou, ils ne vont pas rapporter aux autorités que je suis un Lanystha. Cela dit ma confiance n'est pas absolue, notamment si je venais à croiser Jade je me méfierais d'elle car j'ai cru comprendre qu'elle avais tué un autre Lanystha juste pour faire une expérience. Par contre je n'ai pas le sentiment qu'elle dénoncerais un lanystha aux autorités, du moins pas volontairement.
Pour les œufs, espérons qu'ils aient tous été détruit mais pour l'instant rien ne nous le prouve. Nous verrons bien, et peut être Samalthia a t elle moyen d'en refabriquer. Dans tous les cas la présence qu'on a ressenti en descendant l'escalier n'était pas forcément une présence bienveillante. On a ressenti une présence et une sensation de calme, mais si ça se trouve la présence c'était déjà Samalthia qui cherchait à pervertir l'endroit. Après tout on a vu qu'elle pouvait se changer en brume, donc elle peut facilement disparaitre si elle était présente dans la maison.
Quand a Klem, ce que je peux dire c'est que par moment on perd la notion du temps, peut être qu'en devenant Lanystha on a des périodes d'hibernation incontrôlées ? Nous lui demanderons quand nous le reverrons si nous le revoyons un jour.
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Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque. |
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Le Merakih 22 Julantir 815 à 21h22 |
Un mot avait refroidi le Lecteur:
Au Kils'in? Pourquoi ne pas avoir un enseignant ici même?
Ëtait-il nécessaire d'aller au Kil'sin pour apprendre une langue parlée par un peuple qui n'y vivait pas? Non, sans doute. Kharib connaissait déjà les rudiments de la langue Dath'ogal. Il lui restait à en maîtriser l'usage. Cela prendrait un peu de temps. Il lui faudrait un enseignant pendant quelque temps, mais il se débrouillerait rapidement seul pour poursuivre sa progression.
Combien cette personne du Kil'sin exige-t-elle pour ses cours?
Parce qu'il était aussi possible de suivre les cours de la cache lanyshstas...
Puis, se tournant vers Khan:
Es-tu aussi d'accord que je prépare un message à l'intention des autres lanyshstas?
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé
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Le Merakih 22 Julantir 815 à 22h42 |
Si tu connais un enseignant kil déen qui fait les cours à pas cher oui ce serais mieux, mais les prix de la personne que je connais défient toutes concurrence. Elle ne fait payer ses cours que 1 krysoprase par jours et par personne, largement moins cher que les cours dispensés dans les caches Lanystha. Bon c'est vrai que je n'ai encore appris que le kil sinnite comme ça et peut être que les cours d'autres langues ne seront pas au même prix, mais je doute qu'on obtienne de meilleurs prix auprès d'un autre enseignant.
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Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque. |
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Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
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Le Vayang 24 Julantir 815 à 18h31 |
Toujours la montre mystérieuse en main, le renégat commençait déjà l’observer minutieusement, de l’extérieur seulement, tout en écoutant ses camarades continuer. Ce qu’ils proposaient n’étaient pas idiots. A leur échelle, il fallait de toute manière étudier toutes les possibilités qui s’offraient à eux.
Si tu veux le faire vas-y. Répondit-il à Kharib.
Je suis aussi favorable à cette transmission de l’information. Comme je l’ai expliqué, certaines de ces informations pourraient sauver des vies.
Il y aura cependant des questions, de nombreuses questions… surtout de la part de Kildariens qui ne voient pas les informations de la même manière que les mutants des autres Sharss. Nos informations ne seront pas suffisantes pour les satisfaire.
Faire le parallèle mutant, lanyshtas avait toujours un effet assez péjoratif dans son esprit.
Je te soutiendrai si c’est le cas. Si nous diffusons l’information il ne nous faudra rien omettre d’important… ou le faire de manière à ce que rien ne transparaisse évidemment.
Parler du lieu en le nommant pourrait amener d'autre à y mettre les pieds mais au moins seront-ils avertis.
Quoi qu’il en soit tu peux t’exprimer sur les entrelacs Kharib, je suis avec toi.
Pour la première fois il posa la montre sur le plan de travail juste à côté du tube en métal et de la mousse qui commençait à se diviser en nombreux morceaux verdâtres.
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Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul. |
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Le Vayang 24 Julantir 815 à 23h05 |
Le Lecteur s'assit. Il prit une plume, ouvrit l'encrier et traça quelques lignes sur le parchemin de mauvaise qualité qu'il avait devant lui. Il utilisait fréquemment ce type de parchemin qu'il considérait, sans doute à juste titre, comme des parchemins de brouillon, à employer pour écrire quelque chose qui ne serivrait que très temporairement et qui serait jeté ensuite.
Il tendit ensuite le document ainsi établi à ses compagnons.
Voilà rapidement l'idée avec laquelle je pense diffuser l'information sur les Entrelacs et le type d'information.
Si vous voyez des éléments à ajouter, faites m'en part.
J'apporterai vraisemblablement des modifications de moi-même avant la diffusion.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
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Le Dhiwara 26 Julantir 815 à 19h28 |
Khan avait repris la montre, le temps que son camarade ne prenne la plume pour écrire. Les informations étaient importantes. Pour lui, peu importe la forme il y aurait de nombreuses questions et de nombreuses réactions. Certaines seraient pertinentes, d’autre plus banales et bien moins intéressantes.
Il ne se pencha pas pour regarder par-dessus l’épaule de Kharib et demeura silencieux. Il avait lui-même horreur qu’on regarde par-dessus la sienne et il préféra s’abstenir. Lorsqu’il lui tendit le parchemin, quelques secondes lui suffirent pour le traverser. Le message était bref mais c’est au départ ce qu’il fallait.
Tu peux diffuser, je n’ai pas grand-chose à ajouter.
Le moment est plutôt bien choisi, il leur faut un autre sujet à décortiquer sinon les entrelacs vont finir par se déchirer face à la haine des deux groupes.
Il eut un léger sourire.
Tu peux y aller.
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Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul. |
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