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L'ennemi commun.
Recherches sur les échantillons de la place du Martel
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Luang 27 Julantir 815 à 09h57
 
Rubus pris ensuite le papier des mains de son camarade, lu à son tour et ajouta :

Oui ça devrais aller, pour le reste on décidera en fonction des questions. Et en effet ça chauffe sur les entrelacs, il leur faudrait un autre sujet.



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 27 Julantir 815 à 21h57
 
Le Lecteur jeta un regard à chacun de ses deux compagnons.

Bien, je vais diffuser le message sur les Entrelacs. Par contre, je ne suis pas très favorable à répondre à des questions. On pourrait y répondre par un message suivant, mais pas au coup par coup de manière individualisée.

Ainsi on conserverait mieux le contrôle. Dans le cas contraire, cela partira vite dans tous les sens.

Est-on d'accord?


Il attendit patiemment la réponse.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Luang 27 Julantir 815 à 22h29
 
Nous sommes d'accord, oui.


Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Matal 28 Julantir 815 à 22h40
 
Je suis d’accord pour ne pas donner de réponse en désordre. Il faut que l’ensemble soit structuré.

Khan prit une chaise pour s’assoir, son attention était maintenant sur les entrelacs ou ce que Kharib avait écrit allait être diffusé. C’était court c’était bref et le Kildarien savait que ça n’allait pas être assez. Il y aurait des questions, faire le tri serait donc indispensable. Méthode et structure.

Bien il n’y a plus qu’à patienter.

Et le temps fut relativement court pour entendre les premières interventions. Khan connaissait le penseur, c’était le docteur du Kil’dara. Plusieurs pensées privées arrivèrent, celle de Rubus d’abord puis celle de Kharib auxquelles il répondit. A la seconde vague le renégat soupira, c’était exactement ce qu’il avait prédit.

J'avais prévenu que les Kildariens chercheraient à avoir davantage d'informations. Ils ne fonctionnent pas comme les autres, la teneur de l’information doit être différente. Nous ne pourrons pas les satisfaire pleinement, cependant…

Pour son camarade ami de la capuche.

Si notre but est de donner des informations juste pour donner le minimum il n'y a pas d'intérêt.
Notre objectif doit être de donner des informations qui permettront aux autres de se défendre contre l'ennemi s’ils doivent faire face.
Dans cette optique il faut donner les informations relatives à nos ennemis rien ne nous oblige à faire un récit de l’aventure.
Parlons simplement plus en détails de nos ennemis. Aptitudes, régénération, attaques, attitudes.
C'était le but de la manœuvre, ne pas répondre serait une erreur.

Evidemment quelques questions sont hors sujet, à nous de nous mettre d’accord sur lesquels.

Ne rentrons pas dans un récit détaillé, simplement dans une analyse plus poussé des opposants. Restons dans l’opérationnel.

Je peux me charger de la formulation.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Julung 30 Julantir 815 à 10h35
 
***
Les pensées privée de Rubus avaient été ce qu'il pensait bon de répondre au docteur et à Rhôz. Kharib avais refusé, mais Khan semblait aller dans son sens, c'est à dire qu'il semblait prêt à donner d'avantage d'informations.
***


« Oui, je veux bien que tu prépare une réponse. On verra bien après si elle est satisfaisante.
Quand à Rhôz, comme je disais je serais pour que nous lui montrions l'écriture, mais vu que vous semblez contre il faudra qu'on cherche nous même si on peut trouver cette écriture autre part.
»



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Julung 30 Julantir 815 à 20h54
 
A la lecture des réactions sur les Entrelacs, le Lecteur ne vit pas de réelle différence entre Kildariens et ressortissants des autres Sharss. Un Kildarien qui voulait savoir même ce qui ne le concernait pas, ni lui ni les événements en cours, et une Kilsinite opportuniste qui se demandait si elle ne pouvait pas tirer ses marrons du feu. Fin des réactions. Heureusement. Le Lecteur avait espéré qu'il n'y en aurait aucune. Mais les gens écoutent difficilement les messages dans les Entrelacs. Alors que le message qu'il avait transmis disait clairement que les informations qu'il était entendu de transmettre figuraient dans le message et qu'il serait donné ultérieurement, après de nouvelles recherches, de nouvelles informations, les gens, sans aucune retenue, dépourvus savoir-vivre, questionnent, mieux s'invitent. Kharib n'en croyait pas ce qu'il entendait. Il ne manquait plus que le contenu de leur musette et le lieu de leur déjections dans la liste des questions du premier, tandis que la seconde laissait de plus entendre qu'il lui serait fort agréable que les trois compagnons fussent assez aimables de poursuivre jusqu'au kil'sin pour déposer à ses pieds les relevés effectués dans les souterrains de la Place du Martel.

Il se retint toutefois de leur expliquer sa manière de penser. Il se concentra sur la discussion télépathique et réelle avec ses compagnons.


Qu'un individu pose des questions façon liste de commissions pour en faire une généralité concernant les Kildariens me paraît un peu hasardeux. Mais soit, sans doute ses coreligionnaires pensent peut-être de la même manière mais ont par contre compris le fonds du message contrairement à l'individu.

Donner des informations qui permettent de se défendre, c'est ce que nous avons fait. S'il s'agit de parler des créatures que nous avons rencontrées, aucun intérêt. Elles seront remplacées par d'autres.

Le rapport de Jade concernant sa visite sub-kildarienne ne nous parle pas de la couleur des yeux des créatures affrontées et c'est très bien ainsi. Elle n'énonce que des conclusions qui peuvent être tirées de l'expérience vécue.

Mais si tu tiens à écrire le bestiaire des dangers que nous avons gaillardement affrontés, fais-le.

Par contre, comme tu l'as dit par télépathie, on est d'accord sur le fait que la kilsinite ne voit pas les textes?



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Sukra 1 Agur 815 à 19h48
 
Khan n’était décidément pas du même avis. Les questions n’étaient certes pas toutes pertinentes mais le Docteur Kildarien cherchait à savoir ce qui avait marché et ce qui n’avait pas fonctionné. Bien entendu la question était très voir trop large mais donner davantage d’information sur les monstres qui pourraient tout à fait apparaître dans les Sharss était vital.

Remplacées par d’autre ? Je me demande comment tu peux en être aussi certain. Les créatures invoquées par Samalthia ont tout de ce que nous pourrions croiser en Kil’dé si une guerre venait à être déclarée.

Ce sont des unités mobiles, résistantes, capable de combat à distance avec empoisonnement leur permettant de semer la mort sur une large zone. Elles sont invocable à partir de la mousse ou plutôt de billes qui pourraient très bien être partout à l’extérieur de la cité pendant que nous discutons.

Que ce soit ce type de monstre ou autre chose il faut fournir aux Lanyshtas davantage d’informations la dessus. Et ne me parle pas de Jade, son rapport est loin d’être complet. Nous devons être nombreux à vouloir en savoir davantage sur l’entité positive que nous nommons la voix de cendre ainsi que de son opposé qui nous menace tous.


Khan se radoucit.

Nous sommes cependant d’accord sur la Kilsinite. Voyons ce que nous pouvons faire de notre coté.
Si nos propres ressources sont insuffisantes, nous aviserons.





Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 3 Agur 815 à 21h07
 
Vouloir donner des informations à des gens supposés collaborer, c’est bien. Mais il n’est pas pertinent de divulguer des informations inutiles et encore moins des informations strictement personnelles. Par ailleurs, il était comique de voir les réactions moqueuses demandant davantage d’informations, voir s’offusquant du peu d’informations transmises, de la part de lanshstas faisant de leur côté de la rétention d’information… Paradoxe ou casualité ? La dualité était intéressante.

Il était par contre évident pour le Lecteur que certains lanyshstas, bien au chaud avec un thé au coin du feu en hiver et sirotant un apéritif sur leur terrasse ombragée en été, tiraient des ficelles qui commençaient à ressembler à des cordes tellement elles étaient devenues évidentes.

Il écouterait le nouveau discours de Khan Thanal’ot sur les Entrelacs et pariait d’avance que des mots supplémentaires ne feraient qu’augmenter le nombre de questions, toutes plus farfelues les unes que les autres. La seule et unique manière de procéder était celle adoptée par Jade : voilà ce que je vous dis point barre.

D’autres avaient pensé autrement.

Au moins les textes seraient conservés.

Il prit connaissance du projet de complément qui lui était parvenu par télépathie de la part de Khan et l'approuva également mentalement.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 31 Agur 815 à 21h46
 
Le kildarien prit le temps pour envoyer sa pensée, la partager avec ses deux camarades. Il n’attendait pas spécialement de réponse, ce qu’il voulait s’était prévenir. Prévenir un futur affrontement contre les ennemis qui avaient été les leurs et qui lui avaient ôté la vie.
Sa volonté faite, il put revenir à l’instant. Avant que ses deux camarades n’arrivent il était en train de tester les réactions du tube digestif pour essayer de comprendre son fonctionnement.

Ils avaient énormément de travail. Il fallait comprendre, déterminer.


Bien. Nous pouvons nous y mettre ?
J’étais en train de tester la mousse sur le tube digestif pour voir la réaction mais nous avons plusieurs pistes à explorer.
Nous avons aussi plusieurs méthodes pour opérer. Soit nous travaillons ensemble un sujet après l’autre, soit nous nous séparons pour travailler chacun sur un mystère.


Khan ne donna pas son avis. Dans sa tête, la montre bizarre prenait aussi une grande place. Il voulait percer son secret plus que tout le reste.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Matal 1 Saptawarar 815 à 19h52
 
Le message avait été communiqué, suscitant cette fois-ci aucune réaction. Sans doute parce qu’il ne répondait pas aux questions hors sujet qui avaient été adressées après le premier message. Peu importait, les informations utiles avaient été transmises.

Effectivement, il était désormais question de poursuivre les recherches que Khan Thanal’ot s’apprêtait à débuter lorsque Rubus était entré dans le laboratoire, guidé par Kharib.


C’est bien quelque chose à comprendre en effet. Comment ce filtre peut-il transformer la mousse ingérée par l’animal ? De quelle nature est le phénomène ?

La dernière fois, nous avons opéré ensemble. Nous pouvons maintenir ce procédé ou au contraire nous séparer pour espérer rassembler l’information plus rapidement.

Les deux possibilités ont leurs forces et leurs faiblesses. L’une de ces dernières étant de rendre plus difficile la perception des interactions entre les champs de recherche.


Pour sa part, ce qui l’intéressait le plus était les transcriptions d’écriture qu’il avait réalisées avec Khan.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Sukra 5 Saptawarar 815 à 22h55
 
Rubus était là plus en spectateur qu'en acteur :

Bien résumons :
si j'ai bien compris je n'ai pas de rôle précis, par contre je suis là au cas où les expériences dégénèrent et qu'il y a besoin de se battre. Si vous avez besoin que je fasse quoi que ce soit pour vous aider demandez moi et j’obéirais.



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 6 Saptawarar 815 à 20h42
 
Le musicien se voyait davantage dans le rôle du spectateur que dans celui de l'acteur. Cela ne posait pas de difficulté pour le Lecteur. Il fallait se préoccuper de la recherche désormais. Dès lors, Kharib énonça à l'intention de Khan:

Je propose que l'on se focalise ensemble sur ce que l'on a trouvé dans les vers pour l'instant. Nous trouverons peut-être un élément nous permettant de comprendre le mécisme de transformation de la mousse biomécanique. Ensuite, nous pourrions poursuivre séparément les investigations sur la montre découverte, respectivement sur les écritures rencontrées dans les souterrains. J'espère que l'on obtiendra alors des pistes pour l'identification et la compréhension de la civilisation mise à jour sous la Place du Martel.

Puis, regardant Rubus:

Tu peux bien entendu assister aux expériences, même si tu préfères ne pas participer directement. Merci de ta disposition à rendre service au cas où il y aurait un problème.

Le temps ne pressait pas en lui-même. Il ne paraissait pas urgent de comprendre. Pourtant, qui savait s'il n'y avait pas une urgence inconnue alors qui pourrait se révéler plus tard, au moment où ils auraient compris un élément important du contexte entourant les mystères de la Place du Martel?

La recherche les attendait.

Les découvertes seraient-elles à la hauteur de leurs espérances?



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Julung 10 Saptawarar 815 à 19h20
 
Khan acquiesça. Poursuivre le début des recherches ensembles lui semblait une bonne idée. De son point de vue, ils pouvaient tout aussi bien les terminer ensemble, trois cerveaux valaient toujours mieux qu’un seul.

Leurs connaissances et leurs compétences différentes faisaient leur force, il ne l’oubliait pas.

Avec un léger sourire en coin il reprit le tube qui avait jadis servi de tube digestif pour le grand vers qu’il avait dû ouvrir à l’aide de son couteau. La mousse fraîchement prélevée était à disposition, le tube n’attendait que la matière première.


Au moindre problème nous arrêtons tout.

Il déposa le bas du tube en métal dans une sorte de petite coupelle qui servait à observer divers objets puis du bout des doigts il approcha un morceau de mousse de l’ouverture du haut.

Bon… Allons-y.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Julung 10 Saptawarar 815 à 20h23
 
Il était clair dans l'esprit du Lecteur que l'expérience qui débutait devait être la première. Comprendre comment se "fabrique" la mousse biomécanique ferait avancer la science. Cela attesterait surtout quelque chose dont les trois compagnons se doutaient aisément depuis l'extraction des tubes. Toutefois, comprendre le mécanisme en lui-même était intéressant et pouvait être riche d'enseignements sur le niveau technologique de ceux qui avaient mis sur pied ce stratagème et les imbrications liées à la connaissance qui en résultait.

Il est parfois des choses que l'on doit savoir. Que l'on veut savoir.

Il est parfois une attente, pesante.

Mais les choses évolueraient dès lors qu'ils entamaient les expériences.


Certes, nous ne stopperons si quelque chose se passe. Mais débutons à présent.

Il avait pris soin de remplacer la petite coupelle par un bol, suffisamment large pour permettre la circulation de l'air, si cela était important, mais aux parois suffisamment montantes pour éviter autant qu'il était possible une giclée de mousse hors du bol.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Narrateur
 
Le Merakih 16 Saptawarar 815 à 16h04
 
Temps suspendu.
Durant quelques secondes, rien ne se passe, mais cela leur semble une éternité.

La mousse est au contact du tube.
Rien ne bouge.
Puis...

Par petits bouts, doucement, la mousse est incorporée. "Assimilée"...
Juste quelques brins, un par un.
Et bientôt, il n'y a plus de mousse en contact avec le tube.

1 seconde.
2.
3.


Comme si le tube sentait la présence de mousse, qu'il ne peut atteindre, il commence à émettre une vibration.
Un vrombissement ?
Celui-ci, faiblement audible, provient du centre du tube.
Sur les bords du tube, deux petits filaments de métal se soulèvent, comme de minuscules grappins qui se dirigent vers le reste de son repas.

Adaptation rapide ?
Volonté de servir ?
Mécanisme normal ?

Difficile à dire, d'autant plus qu'il reste à savoir si nos trois compères vont laisser la chose attraper le reste de mousse...

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Julung 17 Saptawarar 815 à 23h03
 
Une attente, longue, interminable. Les sens aux aguets, non seulement pour guetter ce qu’il pouvait se passer dans le bol, mais aussi dans le reste de la pièce, le Lecteur était attentif au moindre changement qui allait, irrémédiablement – comment aurait-il pu en être autrement ? -, s’opérer.

La mousse était assimilée par le tube. Voilà le premier enseignement à tirer des investigations qu’ils menaient. Comment le mécanisme fonctionnait-il ? L’encapuchonné prit soin d’observer au mieux lors des derniers brins d’herbes placés devant le tube lors de la première expérience. Mais rien ne permettait d’affirmer qu’il comprendrait ce fonctionnement.

Par contre, il semblait ensuite que le vrombissement entendu dans la caverne ait au final été produit par l’intérieur des tubes placés dans les entrailles des vers. Cela levait le voile sur un autre mystère important. Et le vrombissement apparaissait couplé au manque de nourriture devant le tube.

Pourquoi le vrombissement ne s’était-il alors pas fait entendre dès l’ouverture du ver puisque dès ce moment-là, il n’y avait plus de nourriture en amont du tube ? Le mécanisme était-il déclenché ? Une créature était-elle enfermée dans le tube, endormie lors de l’ouverture du ver et réveillée par l’approche de nourriture ? De nouvelles interrogations germaient inéluctablement.

Placé dans l’intestin du ver, le tube, au moment où il vrombissait, devait probablement engendrer des mouvements internes du ver approchant la suite de la mousse avalée près du tube.


Bien, nous avons compris certaines choses. Même, s’il en demeure non élucidées, je ne suis pas favorable à ce que le tube se nourrisse davantage. Il a émis un vrombissement. Or, nous savons que ce vrombissement, en sus de manifestement indiquer une recherche de nourriture, provoque également les vagues poussant la mousse « excrémentale » à progresser sous les dalles. Nous ne savons par contre pas à quelle distance cela fonctionne. Si le feu a bien détruit les œufs voir la mousse servant de nourriture à la Place du Martel, la mousse contenant les billes serait paralysée et les billes s’autodétruiraient par manque de mouvement. Il ne faut pas réveiller le tout en poussant plus avant l’expérience. D’autant plus que, potentiellement, la mousse biomécanique pourrait être attirée par l’origine des vibrations, en plein Kil’dé…

Par contre, il était encore quelque chose qu’il importait d’observer : est-ce que de la mousse biomécanique serait secrétée par le tube ensuite de « digestion » de la mousse nourricière ? Si tel était le cas, alors le vrombissement serait peut-être non pas lié à la recherche de nourriture, mais au contraire à la production de mousse biomécanique.

Toujours était-il qu’il fallait tenter de tirer le maximum d’enseignement de cet essai, qu’il faudrait à n’en pas douter par prudence éviter de réitérer.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 20 Saptawarar 815 à 21h46
 
A la réaction et au vue des filaments, Khan éloigna le tube du reste de la mousse saine. Il se passait en quelque sorte ce qu’il avait imaginé. Le tube devait transformer la mousse naturelle en mousse biomécanique rempli de billes actives.

Je suis d’accord avec toi. Dit-il pour Kharib.

Ce vrombissement ressemble à ce que nous entendions lorsque nous analysions le lieu de culte à la place du Martel juste avant de prendre l'escalier. Ça confirme ce que j’imaginais mais ça ne nous apprends pas le comment du processus…

Je ne suis pas pour renouveler l’expérience et donner plus de matière première à cette… Chose mais je l’ouvrirai bien pour voir ce que nous pourrions trouver à l’intérieur. Peut-être qu’ainsi nous pourrons comprendre comment nos ennemis s’y prennent pour transformer ce que nous connaissons en arme de détection.

Cela peut nous aussi aider à neutraliser Samalthia.


Comment l’ouvrir par contre, c’était une bonne question.

L’un de vous aurait une scie à métaux? En maintenant l’objet dans un étau, nous pourrions l’utiliser pour ouvrir le tube dans le sens de la longueur.

En parlant d’étau, je dois en avoir un dans mon sac.





Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 20 Saptawarar 815 à 22h03
 
Le Lecteur constata avec satisfaction que Khan et lui partageait le point de vue concernant la marche à suivre des opérations d'investigation sur le tube. Ils disposaient de trois tubes. en ouvrir un était assurément un passage obligé. Il fallait savoir ce qu'il contenait. Tout en faisant attention que de la mousse biomécanique ne puisse en résulter, il faudrait pouvoir accéder au mécanisme ou à ce qu'il se trouvait dans le tube métallique extrait du tube digestif du ver.

Oui, il nous faut indubitablement l'ouvrir. Je ne dispose pas de scie à métaux, bien entendu. Je propose que Rubus s'occupe de cet accessoir pendant que dispose des éléments de protection au sol. Il ne s'agit pas que de la mousse biomécanique s'incruste sous le dallage. Pendant ce temps, Khan pourrait observer le tube et voir si sa "digestion" l'amènerait à rejeter de la fameuse mousse dans le bol.

L'expérience avançait. Le secret de la Place du Martel serait percé. Il le fallait. La question ne se posait pas.

Retourner un handicape contre l'ennemi. Kharib n'y avait pas pensé. Mais si cela était possible, il ne fallait pas y renoncer.

Toute expérience devait être tentée, toute connaissance devait être apprise. Tant que cela ne mettait pas en danger l'équilibre, confortable dans un sens, mais finalement à quelque part précaire, qui était le présent.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Merakih 23 Saptawarar 815 à 20h48
 
Pendant que Rubus cherchait dans son sac la scie à métaux qu’il semblait avoir, Khan sortit lui aussi un étau et une fiole de son sac en cuir.

Son étau de bijoutier sur le plan de travail, il déposa le tube à l’intérieur des mâchoires avec délicatesse. Machinalement il tourna la manivelle jusqu’à venir en butée sur l’objet puis tendit la fiole divisée en deux et rempli d’un liquide jaune et transparent à Kharib qui l’assisterait pendant qu’il scierait le tube.


*** ***


C’est du feu liquide, j’en utilise pour certaine de mes armes à énergie. Ça peut nous être utile suivant ce que je trouve à l’intérieur qu’en penses-tu ?
J’ai fabriqué cette fiole pour pouvoir me servir des propriétés du feu liquide dans des situations comme celle-là. Relèves le clapet en métal d’une pression sur le levier de droite ça libérera le liquide.
L'autre levier c'est pour l'eau juste au cas ou.


Rubus lui tendit ensuite la scie qu’il devait utiliser pour certaine de ses créations. Khan le remercia, regarda les dents parfaites de la scie puis se pencha sur le tube.

Vous êtes-prêt ?



Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Merakih 23 Saptawarar 815 à 21h17
 
Oui, ils étaient prêts. L'expérience se poursuivait.

J'ai terminé de protéger le sol. Allons-y.

Tout à l'expérience avec ses compagnons, Kharib estima que le travail accompli durant la journée dans son rôle de Lecteur pouvait également être profitable. D'ailleurs c'était ainsi qu'il l'avait envisagé depuis sa seconde rentrée de la Place du Martel.

Citation :
Nombres d’histoires circulant parmi la population des trois Sharss confondus parlent, à des degrés divers selon le quartier, de lanyshtas pouvant potentiellement nuire à leurs voisins ; les plus macabres évoquent des êtres épris de pouvoir massacrant leurs anciens congénères krolannes. D’autres, moins sinistres, décrivent des créatures aux pouvoirs multiples, les utilisant pour satisfaire une vie plus facile. De la vient toute la crainte de la population krolannes à l’égard des mutants de leur espèce.

Tous ces contes ne sont que pures inventions relayées par les esprits de ceux qui s’efforcent d’attiser la haine et la méfiance à l’égard des lanyshstas. Un lanyshsta peut certes acquérir d’immenses pouvoirs, mais il lui est impossible de s’emparer de la société toute entière par lui-même. S’il est vrai qu’un krolanne appelé par la Voix de Cendres finit parfois par se laisser griser par ses nouveaux pouvoirs, cela ne fait pas pour autant de lui un être surpuissant capable d’annihiler la civilisation krolanne toute entière d’un claquement de doigts. Si l’on pouvait désarmer la prédiction de la prophétesse kildéenne prêtant aux lanyshtas la capacité d’être à la fois la cause et la conséquence de la fin des temps, on ferait un grand pas vers le rétablissement de la confiance entre lanyshstas et non lanyshtas. Il faudrait pour ce faire découvrir et établir puis faire connaître le fait que la cause de la révolution ne serait pas liée à l’existence ou non des Lanyshstas mais à celle d’une menace supérieure et insidieuse contre laquelle la survie de la cité dépendrait des lanyshstas.

Pensées au sujet des lanyshstas, de Kharib


En plein cœur d’une forêt au lustre éclatant, au sein de la plus grande bibliothèque de Kil’dé, il espérait secrètement que l’étude intensive du Cantatère qu’il menait durant ses longues journées de travail intense puisse lui permettre de découvrir un élément utile à la compréhension des mystères qui leur étaient proposés à la Place du Martel d’une part et dans la perspective d’une guerre annoncée d’autre part.

Celui qui ignorait l’histoire se condamnait à la revivre. En l’espèce, les prédictions passées et réalisées ne se réaliseraient pas une seconde fois. Par contre, en ignorer la réalisation étendait les champs du possible par-delà le visible compliqué. Pour appréhender le présent et anticiper l’avenir, il fallait donc connaître l’état des réalisations passées.

La venue des Lanyshstas qui avait été prédite par le texte 321 du Cantatère s’était réalisée.

Trois-cent-vingt-et-un Krolannes à leur tour sont appelés,
la place qui leur échoie est restée inoccupée.

Qu’il y ait précisément 321 lanyshstas comme ce que le laissait supposer la numérotation du texte ou qu’il y en ait en définitive un nombre plus grand ou moindre importait peu à l’heure actuelle. D’autant plus que les éveils se manifestaient par vague successives. Vouloir recenser les lanyshstas en les comptabilisant apparaissait dès lors une entreprise aussi herculéenne et complexe que sournoise et dangereuse. Ce qui était par contre captivant, c’était le texte 793 relatif à l’éducation des lanyshstas.

Sept-cent-quatre-vingt-treize ombres ne sont pas disciplinées,
la morale est plus forte que leur faible volonté.

A quelle morale le texte faisait-il référence ? Les deux lignes était intéressantes car précédant de peu le texte 18 prévu prochainement dans l'ordre canonique du Cantatère, annonciateur d’une catastrophe majeure.

Dix-huit années de sable ont fini par s'écouler,
le temps vient à manquer pour tourner le sablier.

La catastrophe annoncée était-elle liée à la guerre contre un ennemi dont les contours demeuraient encore flous, guerre proclamée au demeurant à grands cris sur les Entrelacs ? De quel type était la catastrophe prédite ?

Occasionnerait-elle la destruction du monde ou s’agirait-il pour le Kil’dé de subir un gouvernement kilsinite ? Il fallait vérifier l’existence de prédictions complémentaires et chercher des précisions dans les textes.

Et le Lecteur mettait ainsi son énergie à investir dans son activité professionnelle à viser l’acquisition de connaissances liées au problème auquel son groupe avait été confronté à la Place du Martel et, plus largement, aux lanyshstas et à la société krolanne dans la perspective à venir.

Il recherchait les prédictions réalisées à la faveur de ses connaissances nouvellement acquises dans le cadre de ses expéditions hors du Kil’dé, mais également à l’aide de la conscience du réel multiple qu’il pouvait maîtriser par l’intermédiaire des investigations qu’il menait dans la grande bibliothèque.

Il savait déjà qu’aucune prédiction ne concernait l’émergence d’un ennemi propre aux lanyshstas. Cependant, si aucun ennemi ne leur avait été associé par Scylla, peut-être existait-il une prophétie concernant la guerre qui paraissait poindre à l’horizon ou un texte ayant trait à la vie des lanyshstas dans le sens de coryphées de l’apocalypse. De même, il s’agissait de s’assurer que la prophétesse n’avait pas prononcé de paroles concernant l’apparition ou l’existence de formes biomécaniques sur Syfaria.

C’était fort de toutes ces hypothèses de travail qu’il parcourait les textes sacrés à la recherche de renseignements et d’indications utiles à la fois dans le cadre de son activité professionnelle et dans sa vie cachée de lanyshsta.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.

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