*** Voilà maintenant plusieurs semaines où elle travaillait dans la plus grande discrétion.
Elle avait fait parler beaucoup d'elle, sur ce qu'elle savait faire, son savoir sur l'artisanat, s'occuper de son Comptoir où de plus en plus de monde venait pour passer de bon moment, les réservations à tout va de ses salles de réunions.
Elle avait même organisé des visites de son établissement, sans l'atelier de recherche bien entendu, car bons nombres de clients se demandaient comment était réalisé leurs confections.
Elle avait eu besoin de prendre du temps pour elle, se retrouver un peu, reprendre le temps d’aller flâner en ville, faire le tour des autres commerces, et en profiter pour voir les prix pratiquer, si elle ne pouvait pas actualiser par la même occasions les siens, de prix.
Maintenant qu'elle s'était quelques peu reposé, elle souhaita cette fois-ci prendre du temps pour organiser comme il se devait son entrepôt, accolé à son Comptoir.
Elle l'avait ouverte il y a pas bien longtemps qu'un certain souk, pour ne pas dire autre chose, s'était installé un peu partout sans se dernier.
Elle décida de remettre en état dans un premier lieu le comptoir d'accueil, même si c'est un entrepôt, elle proposait un petit service de stockage moyennant une commission et il fallait bien que les clients puissent être accueillit comme il se doit.
Une fois cela fait, le tout sur mesure bien entendu, elle fît cloisonner une grosse parti de son entrepôt avec un accès à la fois au Comptoir, qu'au guichet de l'accueil.
Pour des raisons pratiques, elle pouvait ainsi aller d'un bâtiment à un autre sans avoir à passer par les rues de la ville.
Simplicité, efficacité.
L'autre partie fût aménagé en trois salles de réunions, deux de petites capacités pour pouvoir contenir vingt personnes et une zone de restauration puis une plus imposante pour une cinquantaine de personnes.
Une fois les finitions, la décoration terminé, elle était ravi du résultat de se qu'elle appelle son Entrepôt d'affaires.
Mais elle n'en avait pas terminé avec tout le réaménagement.
Elle condamna les salles de réunion du Comptoir pour les transformer.
Même si à l'origine son Comptoir était, et l'est toujours, prévu pour l'artisanat, les affaires attrayant au commerce sous toute ses formes. Elle proposait déjà un service de restauration avec ses spécialités locales.
Elle transforma donc les salles de réunions en cinq chambres. Toutes très belles mais une en particulier, qui faisait un peu plus du double de superficie des autres.
Une fois les chambres faites, la literie faite et mise en place par son forgeron et ébéniste, de très beau rideau faites par son artisan tailleur, elle donna une touche féminine à chacune d'elle et mis en place plusieurs plantes.
Elle avait d'ailleurs mise tout un pan de mur de plantes grimpantes.
Elle était ravi de son année, même si elle avait perdu dernièrement du temps pour s’affairer aux travaux et à la réorganisation des bâtiments, c’était un mal à prendre qui pourra servir les futures clients.
Mais une chose lui manquait, le contact avec les autres, il faut dire qu'une année, enfermé dans les bâtiments avec ses ouvriers et artisans, cela revient vite à de la rengaine.
Elle décida donc d'aller au Comptoir pour faire elle même les prochaines commandes à venir. ***
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