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L'Orphelinat des petites fissures.
Description du lieu de travail d Arabelle et possibilité de rencontre avec elle.
 
Arabelle mercoeur
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Sukra 2 Manhur 815 à 15h21
 
*** Depuis toujours ou presque, Arabelle avait vécu dans cette orphelinat des fissures.
Le quartier n était pas reluisant, lisse mais rugueux, vivant et pleins de mystères mais quand on est une orpheline qui a l imagination fertile s est un très bon quartier.

Son père l avait abandonnée ici, il n avait rien dit si ce n est de prendre soin de sa fille car lui n avait rien pu faire pour la mère.

Arabelle avait grandit en ces murs, dans ses rues glauques le soir mais riche en divertissements la journée.
Maintenant plus âgée, elle travaillait à l orphelinat, levée avec les plus jeunes enfants et couchée avec les plus âgés, elle avait de longues journées, harassantes, épuisantes mais tellement gratifiante de voir le bonheur et les sourires surble visage des enfants ***
.

 
Arabelle mercoeur
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Sukra 2 Manhur 815 à 18h31
 
*** Ses journées étaient rythmées par les activités des enfants et de son travail.
Tôt le matin elle quittait la Fissure pour se rendre aux marchés, elle y prenait de la farine, des fruits presque frais et de quoi nourrir la quinzaine d enfants de l orphelinat.

Ensuite de retour, elle réalisait les pains pour les repas du jours et pendant que ceux ci cuisaient elle allait reveiller les plus jeunes et les forçait à faire leurs ablutions.

Après le repas led enfants recevaient des cours de bases en langue et en gestion d une maisonnée, les enfants apprenaient tout en faisant les tâches ménagères.

Pendant ce temps Arabelle avait tout loisir de se consacrer à sa passion: les plantes, l herboristerie et la création de potions et onguents de bases contre les maux habituel.

Grâce à cela les enfants et le personnel de l orphelinat pouvait en revendre une partie ce qui mettait du beurre dans les épinards.

Une fois les ingrédients achetés ou cueillis par elle même et ses potions réalisées elle pouvait rentrer à l orphelinat et donner des leçons de cuisines aux plus grands enfants et faire la
lecture du soir aux plus jeunes.

Mais depuis une grosse semaine , Arabelle ne dormait plus très bien, elle entendait des voix et certaines avaient répondu aux questions quelle se posait dans sa tête.

Cela l épuisait profondément donc depuis quelques jours elle simulait une maladie qui l affaiblisait mais elle allait devoir sortir de sa chambre.

Elle était devenue une Lanyshsta, capable de communiqué telepathiquement avec d autres, elle se sentait différente, plus forte, plus déterminée à aider d autres personnes que les enfants de l orphelinat.

Elle allait devoir trouver un groupe à aider , qui allait l aider, mais comment les trouver?

Demain elle sortira de sa chambre et reprendrait pour un temps ses activités et en pensées donneraient rendez vous au marché ou chez l alchimiste voir sui viendrait et ce qui en déroulerait. ***


 
Arabelle mercoeur
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Sukra 2 Manhur 815 à 22h44
 
*** Le soir venu, une fois l'histoire racontée aux plus jeunes et les plus grands en train de lire des poèmes à retenir pour le lendemain, Arabelle s étendit sur son lit et tenta de communiquer avec ses semblables.

***


« Bonsoir à tous, si quelqu'un m entends, je suis nouvellement réveillée et j aimerai rencontrer mes semblables pour m aider à passer le cap du début, pour s entraider dans l avenir.

Je serais demain matin au marché faire les courses de mon travail, rencontrons nous sur place ou du moins faites moi un signe, une pensée, que je me sente moins seule dans le Sharr.

»


 
Oromonde
Prédicateur
Kil'dé  
Le Dhiwara 3 Manhur 815 à 12h09
 

Oromonde est une habitante des Fissures, elle aussi – et un visage plutôt reconnu de ce dernier quartier. Elle connaît l’endroit comme sa poche, est présente à tous les matchs importants de sport préférés, a longtemps été une enfant fougueuse et difficile comme il se doit dans le coin. Puis elle a commencé à côtoyer l’extérieur. Les autres districts. Et finalement, elle est devenue lanyshta.
Elle pense être la seule de sa condition dans son environnement. Aussi est-elle formidablement surprise lorsqu’elle capte, diffus, erratique – envoyé par une psyché encore débutante, elle peut le dire d’après les réminiscences de ses propres balbutiements – un appel.

Elle s’arrête. Correction. Non seulement elle est surprise, mais territoriale. Elle fronce les sourcils : est-ce un piège ? un moyen de la leurrer ? Après tout, ses tendances sympathiques sont des défauts connus. Mais non, ça ne peut pas être cela – aucun autre lanyshta ne lui souhaiterait du mal ou serait capable d’ainsi se grimer. Peut être les plus anciens parmi eux, mais…

Mais on ne savait rien de ces derniers. Il semblait que toute tentative d’en remonter la trace était vouée à l’échec.
Sans le nom de la jeune personne, il lui est impossible de détecter sa localisation exacte. Après quelques hésitations, elle finit par répondre brièvement, sèchement, usant de ce merveilleux canal télépathique qui a sauvé tant de conversations.

« - Vos pensées ont été entendues, vous avez de la chance.
Mais faites attention à vous. Il n’est pas conseillé de s’afficher aussi publiquement. Vous ne pouvez pas savoir si les autres seront bien intentionnés à votre égard.
»
Elle est en train de faire grosso modo pareil que l’intéressée, ce qui devrait rendre caduque son information. Cependant, on l’a assez entériné à ce sujet pour qu’elle se sente le devoir de la transmettre.

« - Je peux vous rencontrer demain, mais ce sera bref. Si vous êtes libre actuellement, il m’est possible de faire un détour sur mon trajet, disons près des paris clandestins sur les combats de dogue, rue de la Cannelle. Il y aura assez de monde et l’endroit est assez fréquenté pour qu’aucun ressortissant des Fissures n’y ait l’air suspect. Tout le monde y va un jour ou l’autre. »

Elle attend la réponse en refermant son manteau sur elle, saisie par un courant d’air froid. La rue est sombre et déserte. Elle préférerait recevoir une réponse rapide.



Mon nom est Personne.
*Le Chaudon qui Fume*
 
Arabelle mercoeur
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Dhiwara 3 Manhur 815 à 16h12
 

Il était tard le soir quand elle reçu une réponse.
La personne qui lui avait répondu était aussi méfiante qu elle, bon point de départ car elle prenait toutes deux un risque en discutant ouvertement d un rendez vous.



Merci, retrouvons nous de suite alors j ai trop de questions et je préfère en parler de vive voix ou du moins connaître des gens comme moi.

J arrive de suite
.


Sur ce Arabelle s habilla chaudement et prit la route vers la rue de la Cannelle.


 
Oromonde
Prédicateur
Kil'dé  
Le Luang 4 Manhur 815 à 13h06
 
La rue de la Cannelle ne mérite pas vraiment son titre de rue. Non, "rue", ça laisse entendre quelque chose d'ouvert, d'un peu classe, où des passants seraient susceptibles de faire ce que les passants font. Non, les premiers mots qui viennent en tête en voyant la rue de la Cannelle sont "trou à rat", "traquenard", "cul de sac", "merde, j'aurais dû tourner à gauche."

La ruelle finissait en cul de sac et abritait trois masures en mauvais état. Une foule de krolannes était amassée devant l'une d'entre elles, hurlant à qui mieux-mieux. Des aboiements et autres bruits canins ponctuaient l'ensemble classique des bas quartiers. Oromonde s'était fondue à la périphérie de la ville et faisait semblant de s'intéresser aux paris. Elle avait même parié deux graines sur un caniche féroce et, à sa surprise, avait gagné.

Autant dire que tout ce chaos, repérer une nouvelle arrivante était...difficile. Pourtant, ce fût sans doute par chance qu'Oromonde se détourna à ce moment-là pour voir Arabelle arriver. Impossible, bien sûr, de savoir si c'était bien elle qu'elle attendait. Toutefois, l'apparence de la jeune fille lui mit la puce à l'oreille : la "voix" psychique avait manifesté une certaine féminité et nubilité, ce qui semblait plus ou moins aller avec la figure jeune et timide de cette personne.

Or laissa glisser une perche mentale, un écho psychique, assez discret pour n'être pas flagrant, mais qui devrait suffire à attirer l'attention d'une lanyshta si cette dernière se trouvait assez près.


Mon nom est Personne.
*Le Chaudon qui Fume*
 
Arabelle mercoeur
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Luang 4 Manhur 815 à 13h34
 
*** La première impression d'Arabelle en arrivant dans ce coin des Fissures qu'elle ne fréquentait jamais mais connaissait de nom était le bazar ambiant, des gens vomissaient à gauche, avait l'air fort louche à droite et au fond ils s'empoignaient pour des paris sur des combats de chien.

Pas un endroit où Arabelle traînait habituellement, mais elle n'était plus tout à fait l'Arabelle d'avant, elle restait physiquement la même, pour le moment, juste l'air fatiguée, mais qui ne l'était pas le soir dans les Fissures?

Elle regarda à gauche, à droite, mais visuellement rien ne distinguait une Lanyshstra d'une krolanne et heureusement.
Elle avait répondu à l'invitation mais comment se reconnaître quand un sorte d'appel lui traversa discrètement l'esprit.

Son interlocutrice ou un autre Lanyshstra l'avait repérée alors elle releva la tête et salua comme dans le vide en baissant la tête signe qu'elle avait entendu l'appel et cherchait du regard qui le lui avait lancé.

Ne sachant pas qui l'avait interpellée mentalement, Arabelle se dit que de toute façon , elle était repérée et que son signe de tête signifiant: je t'ai entendu, qui que tu sois, elle se dirigea vers un des enclos où avait eu lieu un combat de doges, le chient perdant , mort, baignait dans son sang, son propriétaire se tenait là, la tête dans les mains en train de pleurer.

La plupart des parieurs étaient partis vers un autre combat, ce qui laissait la voie libre à son interlicuteur/trice mentale de venir la rejoindre là comme si les deux avaient perdus leurs paris et s'en voulaient. ***


 
Oromonde
Prédicateur
Kil'dé  
Le Matal 5 Manhur 815 à 12h19
 
Ouah, elle se croyait presque dans un roman d'espionnage. Sa technique avait fonctionné. Enfin, peut-être. En tout cas, la nouvelle arrivante avait hoché la tête toute seule. Devait-elle lui faire un signe à son tour pour se manifester ? Se curer le nez ? Rouler une mèche de cheveux ?

En attente d'une meilleure idée, Oromonde rejoint la jeune fille près du chien mort et du combat fini. La foule se dispersait déjà pour rejoindre le prochain lieu de clameurs et de monnaie tournante. Oromonde ayant un talent quasiment nul pour les entrées en scène, elle déclara sérieusement :

- " Quelle tristesse", désignant le chien.

Intérieurement, elle pensa : "Est-ce bien vous que j'ai entendu plus tôt ?"




Mon nom est Personne.
*Le Chaudon qui Fume*
 
Arabelle mercoeur
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Matal 5 Manhur 815 à 12h33
 

Son interlocutrice mentale se manifesta comme espéré par Arabelle.

Enfin elle voyait quelqu un comme elle, enfin en le sachant, elle avait déjà du en croiser sans le savoir ni même chercher à le savoir.



La nature krolanne est ainsi faite madame, je suis surtout triste de voir que perdre le combat et des revenus en decoulants rende plus triste le propriétaire du chien que la perte du chien en question.
Mais là n est pas la question, le combat est fini et il faut passer à autre chose.



La question étant posée par ma pensée, Arabelle y répondit par l affirmative et de la même manière.


Il s agit bien de moi. Ne sachant pas à qui je peux faire confiance, je vous accorde la mienne et on verra ce que l avenir me reserve.
Je me nomme Arabelle mercoeur , nouvellement parmis les Lanyshsta.
Je vous suis ou restons nous ici dans me froid à contempler inutilement ce chien mort?


 
Oromonde
Prédicateur
Kil'dé  
Le Merakih 6 Manhur 815 à 08h53
 

Pas faux. C’est vrai que la scène ne prêtait pas vraiment à discussion. L’apprentie enlumineuse (maintenant plus tellement apprentie) avait malheureusement l’habitude ce genre de spectacle. Les parchemins de qualité que vendait Li Yun étaient souvent faits à partie de peau animale. Elle avait commencé à tanner et écorcher chiens, chats et porcs à l’âge de quatorze ans, puisque l’entreprise de Li Yun se targuait de son amour des traditions et n’utilisait la fameuse imprimerie que pour produire des éditions de masse pour la plèbe.

Mais où aller ailleurs, dans ce district plein de fiel et de vin ? Inimaginable de s’arrêter à une gargote ; trop mal famé. Et hors de question d’inviter la lanyshta chez elle, ou même de lui laisser entendre où elle habite.
Bon. Ne rester plus qu’à déambuler en donnant l’impression de savoir où elles vont.
Oromonde invite Arabelle à la suivre, tout en poursuivant timidement la conversation.

« Marchons, cela nous réchauffera. »

Je vous promets de ne pas vous trahir ou œuvre à votre découverte, Mademoiselle Mercoeur. J’ai moi-même, en mon temps, déjà exposé mon identité sur les Entrelacs du Kil’Dé. Je m’appelle Oromonde, même si je préfère passer sous mon surnom d’Or auprès de notre caste. Je suis artisane, principalement.
Mais vous devez avoir de nombreuses questions sur votre état et conditions. Peut-être souhaitez-vous les poser ?




Mon nom est Personne.
*Le Chaudon qui Fume*
 
Arabelle mercoeur
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Merakih 6 Manhur 815 à 10h23
 

Rassurée par les paroles de son interlocutrice, Arabelle n était pas tombée dans un piège et elle venait de rencontrer une de ses congénères.

Des questions elle en avait plein la tête, quand celle ci ne lui faisait pas trop mal.

Elle avait apprit seule à se concentrer pour que les conversations télépathiques qui ne la concernait pas ne la dérange depuis elle se sentait moins fatiguée et avait reprit une apparence normale et non plus maladive comme au début.



Merci de votre confiance et de m aider à y voir plus clair.

Par contre pourrions nous utiliser le tutoiement, cela ferait bizarre aux gens nous croisant à cette heure si tardive dans ces lieux de nous entendre nous vouvoyer.

En ce qui me concerne je travail à l orphelinat du quartier pour le moment mais je sens que mon temps là bas ne durera pas. Il y a de moins en moins d enfants et de moins en moins besoin de moi et j aimerai vivre ma vie.
Même si j adore m occuper des petits je travaille les après midi chez un bijoutier et j aimerai développer ce talent et maintenant que j en suis Une, j aimerai sortir de ce quartier pour decouvrir l extérieur, donner en quelque sorte un sens a mon existencr maintenant que j ai l opportunité de sortir du lot.

Mais en ce qui concerne les questions, dois je m attendre à d autres changements? Hormis notre moyen de communication spécial?
J ai entendu beaucoup d histoires, certaines parlent de transformation physique et d autre qui m interessait plus de pouvoir utiliser une sorte de magie ou sorcellerie pouvant soigner ou blesser. Est ce vrai?

Sommes nous nombreux?
Y a t il des endroits où on peut se rencontrer sans crainte?




Arabelle reprit son souffle, des questions elle en avaient encore beaucoup mais elle devait laisser Or répondre aux premières .


 
Oromonde
Prédicateur
Kil'dé  
Le Merakih 6 Manhur 815 à 19h46
 
"- Euh...je ne me permettrai pas vous tutoyer, mademoiselle Mercoeur. C'est au-delà de ma position"

Harvain le majordome serait probablement enchanté de voir sa pupille commencer à adopter les mêmes méthodes maniaques que lui, comme la pratique du vouvoiement intensif. Oromonde a au moins la décence de paraître gênée. Elle va sans doute passer pour bizarre, comme d'habitude. Elle regarde ailleurs.

"- Oh, vous êtes aussi artisane !" s'exclame-t-elle gaiement. "Nous sommes un petit groupe dans le Kil'Dé. Je suis sûre que vous serez ravie de rencontrer les deux autres. Vos talents seront sans doute complémentaires, lorsqu'ils auront mûri.

Je vous souhaite de réussir dans vos voeux. Si le Destin vous sourit, sans doute ce changement inopiné de place dans la société vous sera alloué. Scylla sait qu'il est ardu de changer de vie dans ce monde...les mystères du Un sont indivisibles."

Or soupire, et réfléchit quelques instants aux questions d'Arabelle. Personne dans le coin, apparemment, mais le sujet est assez sensible pour mériter un canal télépathique.

" Des changements, oui.
Vous vous sentez ,pour le moment, probablement très affaiblie et confuse ; vos compétences en sont amenuisées. Cette période dure un certain temps, et puis disparaît. Vous allez connaître une sorte de second éveil, où vos dons vont enfin pouvoir s'exprimer. Souvent, ce second éveil se manifeste inopinément, à la suite apparemment d'émotions fortes ; la plupart des lanyshtas rapportent avoir soudainement émis de la lumière ou lancé un sort de façon instinctive, contre leur gré. Les risques d'être découvert à ce moment-là sont grands, aussi ne puis-je que vous aviser de restreindre vos sorties et fréquentations krolannes jusque là.

Les modifications physiques dont vous parlez ne sont pour le moment pas confirmé pour la jeune génération que nous sommes. Il existe de plus anciens lanyshtas, mais ils semblent s'être mis d'accord pour ignorer notre existence. Des dangers nous guettent, aussi ; des êtes bio-mécaniques, si on en croit les histoires, dotés d'une technologie capable de nous détecter et nous abattre. Sans doute est-ce la raison de la furtivité des plus anciens.

Pour ce qui est de ce que vous appelez la sorcellerie...oui, cela viendra en son temps. Nous sommes quelques lanyshtas à être versés dans ces arcanes, mais je ne saurais dire si aucun s'est spécialisé dans la voie dont vous parlez. Elle est en tout cas apparemment possible.

Pour ce qui est de notre nombre, non, nous ne sommes guère nombreux. Vous ferez assez vite le tour des Kil'Déens, je le crains, d'autant plus que la plupart ne sont guère bavards. Les Kil'Sinites manifestent en général plus de présence. Les Kil'Dariens se taisent.

Quant à des endroits sans danger...tout fait l'affaire, à partir du moment où on fait attention à ce qu'on dit ou fait.

Nous n'avons pas de lieu de rencontre réel, ici. Une telle cache risquerait d'attirer l'attention. Il n'est toutefois pas impossible d'envisager d'en créer un."




Mon nom est Personne.
*Le Chaudon qui Fume*
 
Arabelle mercoeur
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Merakih 6 Manhur 815 à 21h12
 

Arabelle sembla rêveuse à l écoute de son interlocutrice.
Puis vient la conversation mentale qui repondait à ses questions.
Pour maintenir la conversation orale elle poursuivit.


Les mystères du Un sont effectivement impénétrables, j espère que mon avenir sera au service des autres tout en m épanouissant.
Je touche effectivement un peu à l art délicat de la bijouterie mais juste les bases, je commence seulement a prendre conscience des propriétés des differents métaux et alliages ainsi que de l art d insérer des pierres.

J aimerai beaucoup rencontrez vos deux amis ou connaissances, plus on est mieux nous nous portons car étant peu nombreux ils nous faut nois organiser ou du moins s entraider.




Reprenant par la pensée:


Merci, vous me rassurez même s il faudra sur je fasse attention dans les semaines qui arrivent quand je m eveillerait une deuxième fois alors.

Si nous sommes tous un peu artisan il sera possible de se louer un endroit de vente commun où on pourra discuter dans l arrière boutique aménagée par nos soins afin d y être en sécurité.

J aimerai pouvoir développer ce type de sorcellerie si j en suis capable pour aider autrui sans trop me faire remarquer mais on verra ce que l avenir me et nous réserve.

Mais.en tout cas je suis très heureuse de vous avoir rencontrée.

Vous parlez de danger bio mécanique? Qu est ce donc?
Je sait que nous sommes.recherchés car ils pensent que nous sommes des monstres ou des aberrations donc je vais faire attention.


 
Oromonde
Prédicateur
Kil'dé  
Le Luang 11 Manhur 815 à 16h41
 
Oromonde sourit. L’enthousiasme de sa camarade la gagnerait presque. Presque. Elle reste quelqu’un de maladroit et revêche.
"Vos visions sur l’avenir sont très proches de mes propres Augures.

Dites, je me disais…dans votre commerce, il pourrait être utile de faire appel à vos connaissances des langues ou à d’autres savoir-faire. Sachez que je commence à enseigner en sus de verser dans l’alchimie et l’enluminage. Si dans le futur vous deviez développer une compétence, je serai ravie de vous aider. De même, je pourrais vous préparer un manuel de krolanne pour brosser vos compétences linguistiques.
Je vous présenterai aux autres à l’occasion. Il faut tout d’abord considérer leur emploi du temps, qui est parfois compliqué !"

D’autant plus qu’il s’agissait de lanyshtas…
Elle poursuit mentalement :

Votre idée de location n’est pas mauvaise. Il faut éviter toute inspection ou regard immobilier. Si les artisans et intéressés s’associaient sous différents titres légaux, cela serait bien moins suspect. Mais il faudra mesurer les risques d’enquête si un seul d’entre nous est découvert...or, vu les activités que nous y mènerions, il faudrait être prudent. Une gargotte dans un quartier délaissé comme le nôtre pourrait faire l’affaire, ou un endroit totalement novateur.
Quant au danger dont je vous parle, je n’en sais malheureusement pas plus. Ce que j’ai appris, je l’ai glané sur les Entrelacs. Il y a quelques mois, des lanyshtas ont rencontré diverses créatures et ont fait un rapport à ce sujet. Depuis, il n’y a pas eu de communication officielle ou de mouvement collaboratif pour se pencher sur la question. Il m’est donc ardu de vous en dire plus ; il n’y a qu’à recommander la prudence, surtout si vous avez affaire à des artefacts bizarres ou à un monsieur nommé Klem, apparemment.
Pour ce qui est de la poursuite dans notre propre quartier, aucun parmi nous n’a été ennuyé jusque là. On ne sait pas vraiment ce qu’il se passe si on se dénonce. Personne n’a encore essayé de découvrir.



Mon nom est Personne.
*Le Chaudon qui Fume*
 
Arabelle mercoeur
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Luang 11 Manhur 815 à 19h28
 

Son interlocutrice, bien que "transformée" depuis plus longtemps que la blonde , paraissait plus timide et réservée, mais n était pas réticente à s ouvrir.



Je ne sais pas ce que disent les Augures à mon sujet, j ai été abandonnée à la naissance, il faudrait que j aille y faire un tour un de ces jours.
Même si je pense que les Augures ne sont qu une des lignes que la vie peut emprunter et que chaque jour l on reecrit ses propres Augures.

Pour ce qui est de se trouver un lieux discret sans crainte d être découvert. Je pense qu il est possible de louer via un prête nom une sorte d entrepôt ou de magasin générique là où plusieurs artisans, nous en l occurence, afin de soit partager un lieux de stockage soit un comptoir de vente.

Cela nous permettra de s y retrouver sans crainte de soupçon venant de l extérieur.
Mais l on à le temps de voir venir.

Je prends bonne note de ta proposition d enseignement et je ne manquerai pas d en profiter . J ai retrouvé un ancien livre d apprentissage du krolanne donc chaque soir j étudie, pour les autres patois je verrai plus tard mais effectivement cela peut m être utile.

Pour l avenir je pense que je vais quitter l orphelinat j aimerai aider les autres et pas uniquement les enfants de cet orphelinat donc je vais voir s il recherche des adjoints au comité de la défense ou des sans destins.
Cela me permettra de me trouver partout dans le quartier sans qu on ne trouve cela anormal.

Qu en.penses tu?


 
Oromonde
Prédicateur
Kil'dé  
Le Matal 12 Manhur 815 à 08h43
 
Oromonde écoute les idées d'Arabelle avec attention.
C'est que sa camarade en a derrière la tête. Tant mieux, ils ont besoin de personnes motivées et un peu réfléchies.

Les Augures devraient être consultables par tous, en théorie, à condition de posséder une date de naissance et un nom, raconte-t-elle. Après tout, elle vient juste de vivre une petite aventure en lien avec ce bâtiment, autant partager son savoir nouvellement glané.

J'aime beaucoup vos idées.
Mon année d'hôtellerie va bientôt se terminer, je pourrais sans doute en profiter. Nous pourrions trouver quelque chose, effectivement. ll faudrait aussi consulter Dame Scellynia. C'est une Adjointe au Commerce. Elle possède un Comptoir libre d'accès, mais sans doute a-t-elle des prix intéressants sur des lieux de stockage plus privatifs.

Pour ce qui est de vos plans futurs, j'espère qu'ils porteront fruit.
Si je puis vous le conseiller, optez plutôt pour la Défense. Sur un plan égoïste...nous y manquons de gens et de visibilité, alors que c'est un poste intéressant.

Trouvez un moyen de faire coller vos prédictions personnelles avec le poste
, chuchote-t-elle. C'est le meilleur moyen d'obtenir une promotion. Dites leur à quel point vous vous sentez appelée par votre Destin.



Mon nom est Personne.
*Le Chaudon qui Fume*
 
Arabelle mercoeur
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Matal 12 Manhur 815 à 10h32
 

Les deux demoiselles étaient sur la même longueur d onde et cela faisait plaisir à Arabelle. Elle partageait une même ambition d évolution et d entraide entre Lanyshstra.

Elle avait désormais quelqu un à qui parler que ce soit oralement ou en.pensées.



La défense, oui je vais m y présenter avec beaucoup d aplomb ça aide à entrer en faisant jouer la corde du Destin.
Et dire qu il y a peu je n aurais jamais imaginé me servir du Destin pour évoluer et non évoluer en fonction du Destin.

Si jamais tu veux te réchauffer et boire un peu de thé, pas excellent mais de quoi se réchauffer on peut aller à mon orphelinat, ils ont l habitude de me voir débarqué avec des amies ou des gens de la rue qui ont froid l hiver.

Tu travailles dans l hotellerie, tu dois en voir du beau monde?



 
Oromonde
Prédicateur
Kil'dé  
Le Julung 14 Manhur 815 à 19h19
 
Oromonde accepte sans problèmes, elle n’est pas très farouche une fois apprivoisée.
Sur le chemin, elle continue de répondre à la nouvelle lanyshta.

« Oh, si vous saviez !
Je travaille dans un restaurant très côté des beaux quartiers. Notre clientèle est quasiment exclusivement composée de familles aristocratiques du Kil’Dé, de celles qui occupent de haut-postes depuis des générations et que le Destin a béni. Des marchands, des précepteurs, des commis, nous accueillons de tout, très peu de gens du coin, évidemment.
Les repas sont préparés le jour même, toujours avec des produits frais. Parfois, à certaines tables, nous enchaînons plus de six services : l’entrée numéro un, l’entrée numéro deux, l’entre-mets, le plat principal, le fromage, la glace digestive, le dessert…sans parler des collections de vins et d’alcools précieux, certains datant de plus de cinquante ans.
Et moi, dans tout ça, je me contente de sortir les poubelles et de récurer le sol de la cuisine…Bon, j’exagère. Je reçois quelques cours personnalisés d’étiquette, de règles sociales et de service hôtelier. »

Elle sourit pauvrement.

« Mais je ne crois pas être très bonne. J’ai renversé un plateau sur un client il y a quelques mois. La plupart des novices se font virer pour moins que ça. Mes fonctions ont été revues à la baisse depuis.
Mais vous, mademoiselle Mercoeur, si je peux me permettre, comment occupez-vous vos journées ? »



Mon nom est Personne.
*Le Chaudon qui Fume*
 
Arabelle mercoeur
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Julung 14 Manhur 815 à 21h14
 

Arabelle répondit tout en prenant le chemin de l orphelinat.


Cela doit être intéressant de côtoyer tout se beau monde.
Même s ils ne doivent pas vous considérer avec beaucoup de respect comme d habitude.

Mais passons, avec votre élocution et votre respect vous ne devriez pas avoir de soucis pour continuer à travailler là bas.

En ce qui me concerne, j ai toujours vécu dans cet orphelinat.
Mon père est venu m y déposer presque à ma naissance.

J y ai été élevée et maintenant j y donne des coups de mains.
Je m occupe des repas et des courses ainsi que de lire les histoires aux plus petits.

Cela peut paraître triste ou monotone mais s est vivant comme occupation et puis grâce a cela on forme une grande famille et je connais des jeunes dans a peu près chaque branche du Kil.

Par exemple mon meilleur ami est milicien à la Défense et on a passé beaucoup de temps a s entrainer ensemble que je pourrais manier l épée comme une professionnel par exemple.

Sinon j aime aussi travailler les métaux fins et l orphevrerie.

Cela m aide à me concentrer et a faire du travail de précision.

Ha nous voila arrivée, permets moi de passer devant et de te guider jusqu à la cuisine.



Prenant les devants, Arabelle ouvrit l ancienne porte de l orphelinat, passa devant et alluma une bougie posée non loin de la porte.
Elle se dirigea comme à son habitude vers la cuisine et se saisissant d une bouilloire mit de l eau à chauffer sur l âtre tout en preparant deux tasses de thé.


 
Oromonde
Prédicateur
Kil'dé  
Le Matal 19 Manhur 815 à 10h20
 


Oromonde a l’air perplexe. Son élocution ? Son respect ? C’est vrai que ses frères lui ont déjà fait le reproche de « parler plus haut que son cul », mais elle ne s’était pas rendue compte que son langage ait tant évolué pour ses compatriotes natifs des Fissures.

Ceci dit, il est vrai que cet apprentissage de l’étiquette et de la rhétorique de table lui a permis de survivre dans les plus hautes sphères…

Elle jette un coup d’œil habitué aux tasses de thé qu’Arabelle prépare, et sourit intérieurement. Harvain aurait déjà piqué une crise. Peut-être même aurait-il fait une crise cardiaque, idée qui n’est pas totalement pour déplaire à son apprentie. Machinalement, elle dit tout haut :

« Thé noir Lien Vang, variété locale, oxydé sur les marchés de Thün après culture au Jardin. Laissez un temps d’annonce à l’eau pour préparer sa rencontre avec le thé. Environ 2, 5 gramme pour quinze centilitres d’eau. Remettre de l’eau chaude. Temps d’infusion : quatre minutes et vingt cinq secondes. Pas une de moins ni de plus. »


Oromonde se retient à la dernière minute de se lever pour arracher la théière des mains d’Arabelle et procéder elle-même à la préparation. Elle adresse un sourire timide à cette dernière.

« Lors de mon apprentissage, j’ai du retenir plus de quatre cent variétés de thé et leur mode de préparation individuel. Mon mentor m’interroge souvent à la dérobée ou des à moments inattendus pour vérifier que je les connais par cœur. »
Elle redresse la manche de sa chemise pour montrer à Arabelle son poignet. Rien de visible, apparemment. Puis elle l’approche de la flamme d’une bougie, et des écritures serrées et noires se révèlent.

« Evidemment, je les connais pas cœur. J’ai élaboré ce petit stratagème très tôt pour conserver ma place. Pour le moment, c’est assez efficace. L’ingéniosité fait partie des qualités attendue d’une gouvernante de maison. »

Puis elle retire son poignet et se ré-assoit, toujours aussi raide et grande, comme s’il ne s’était rien passé.

« Vous maniez l’épée ? » elle hausse un sourcil. La silhouette d’Arabelle, toute fine et jolie, ne l’aurait pas laissé deviner. Elle suppose que c’est plutôt à son avantage. « C’est un art que j’aurais aimé maîtrisé, mais tout ces trucs tranchants et lourds me font peur.
Vous semblez avoir du goût pour le métal, que ce soit dans vos occupations martiales ou artisanales.
Drôle d’alliage. D’où vous vient cette fascination ? »




Mon nom est Personne.
*Le Chaudon qui Fume*

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