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Une Nouvelle Recrue
Et l'affaire Dorigon Espelet
 
Narrateur
 
Le Julung 28 Manhur 815 à 13h08
 
Quand Thak et Arabelle font irruption dans le bureau du jeune Adjoint, la seule chose qui l'empêche de sauter au plafond est sa position allongée dans son fauteuil, pieds sur le bureau. Son sursaut élève tout de même son séant d'une hauteur non-négligeable et l'expression sur son visage dénote sa conscience de s'être fait pincé en pleine séance de glandouillage...

Qu.. Commis Keymlos?

Le krolanne tente de reprendre une position assise et digne.

Heu... Oui? Espelet? Ah oui!

L'Adjoint parait soudain se rappeler de quelque chose, et fouille précipitamment dans ses tiroirs pour sortir une note qu'il tend à Thak avec un sourire de fierté, comme si ça pouvait rattraper sa flagrante flemme.

Adjoint Khevad,

Comme demandé, j'ai consulté l'Augure de Dorigon Espelet. Ecrit par un certain "Ophéon Elbra-Tremere", il a été relu par deux fois a minima.

Son Augure a surtout été modifié grossièrement sur sa fin. Les trois derniers paragraphes sont illisibles au profit d'une formule non signée qui dit (trop) clairement que d'Espelet devait mourir d'un banal accident à quarante-sept ans.

Ca ne semble pas dans les protocoles des Augures, qui ne raturent jamais la Prédiction première.
De plus, je vous laisse en juger, mais la formule semble bien trop explicite pour être anodine.

L'Augure Morgane Derisbourg, vers qui j'ai été envoyée, a gardé le parchemin et doit enquêter sur qui aurait pu le modifier ainsi. Selon elle, beaucoup de krolannes pouvaient avoir accès à ce document, hélas.

Je ne vois guère comment vous aider plus en avant, mais reste disponible demain si nécessaire, Demeure d'Ascara.

Le tout est conclu par une signature noble et l'adresse précise de Thaïs, dans les beaux quartiers.
L'écriture est soignée, simple et efficace, sans fioriture, peu féminine.


C'est sa collègue qui était sur les lieux et que j'avais mandatée pour qu'elle aille récupérer les Prédictions du mort... Elle a déposé une note hier soir : elle a pris la liberté d'aller voir à la tour de l'Augure Derisbourg pour vérifier la modification... Si l'Augure confirme, il s'pourrait que quelqu'un essaye de brouiller les pistes... dit-il d'une voix hésitante, ne préférant pas prendre le risque d'avancer de fausses conclusions que son supérieur ne manquerait probablement pas de réfuter sans tact.

 
Arabelle mercoeur
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Julung 28 Manhur 815 à 14h37
 

En pénétrant dans le bureau Arabelle comprit pourquoi le commis avait envahit le dit bureau.
Son occupant rouppillait sévère pendant les heures de services. Pas franchement correcte comme attitude mais bon elle n était pas là pour critiquer ou faire quoi que ce soit juste observer.

L adjoint avait délégué une affaire, soit mais ne s'en occupait pas et en plus à des gens en dehors de la défense pas très professionnel de nouveau.
Arabelle nota dans un coin de sa tête une petite pensée, juste en dessous de cellz concernant le commis Keymlos:
# commis keymlos: à ne pas ennuyer avec des broutilles
# adjoint khevad: ne pas travailler avec lui ou alors après une remise en question.

Elle nota également que l augure de la victime avait été falsifiée et qu une enquête interne était en cours.
Donc il s agissait bien d un meurtre soit prémédité si l augure avait été modifiée avant soit il s agissait d un accident et l augure avait été modifiée post mortem mais Arabelle doutait de plus en plus de la thèse de l accident.

Elle resta la silencieuse inspectant du regard méticuleusement le bureau de l adjoint En attendant une réaction de son supérieur.


 
Thak Keymlos
Commis Principal
Kil'dé  
Le Julung 28 Manhur 815 à 16h30
 
Maestro, musique !

Bien, cela devenait de plus en plus obscur.

Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas enquêté sur une telle affaire suspecte. Si bien longtemps qu'il en avait oublié les procédures habituelles. Ouvrir un dossier pour l'enquête, prévenir la hiérarchie, demander les autorisations. Il avait déjà fait quelques écarts avec Rubus Tectus et ce fou libéré de prison, le voilà maintenant qu'il se plongeait dans une affaire sans issue.

En observant le comportement de l'Adjoint, de la poussière s’échappa de son nez et ses lèvres se crispèrent de colère. Il fallait être culotté pour se reposer à la défense, avec tout le travail qu'il y avait à faire. Les gamins des rues, les petites vieilles qui avaient perdu leurs affaires, les bagarres d'ouvriers dans les Aqueducs, les Krynaans à la sortie de la ville... Il suffisait de choisir sa tâche, et on était occupé pour la journée. Puis recommencer le jour d'après. Mais non, cet empaffé était là, les pieds sur son bureau, à regarder les mouches voler au plafond.

L'idée de sortir son Tromblon et de lui envoyer un décharge de lames perçantes lui passa par l'esprit, avant de se rendre compte qu'il était en présence de Témoin. Il s'occuperait de son cas plus tard, et de manière un peu plus reposée certainement. Ou, après tout, il ne s'occuperait pas du tout de lui. Ce n'était pas son travail, et, à bien réfléchir, il s'en fichait pas mal que ses collègues ne fassent rien. De plus, il n'avait pas rien fait à proprement dit. Le rapport de la D'Ascara était complet et intéressant, bien qu'il soulevait encore plus de questions et laissait penser à un acte prémédité.

Il tendit le rapport à Arabelle, pour qu'elle puisse y jeter un œil et se faire également un avis sur la question, puis se tourna vers l'Adjoint. Il était en quête de réponse. Si, pour l'instant, ce n'était pas l'heure de rencontrer les Lanyshtas, il fallait faire son travail. Et son travail consistait à essayer de comprendre la mort d'un Voisin. Élucider ce mystère était une priorité, pas réprimander ses sous-fifres.


« Bien, je vois... Vous avez son adresse ? Celle de monsieur Espelet, je précise ! »

Et il faisait bien de préciser, car ce bougre pouvait comprendre qu'il parlait de l'adresse de la D'Ascara. Information qu'il avait déjà sous les yeux. Sait-on jamais, avec ces bleus...



Au nom de la Loi du Un, j'interromps votre Destin !



 
Narrateur
 
Le Julung 28 Manhur 815 à 23h52
 
Je… oui Commis, j’ai récupéré son dossier pour commencer à travailler mon rapport! répond prestement Kevhad en se raidissant malgré le soulagement de pouvoir apporter quelque chose de constructif.

L’Adjoint soulève la tasse posée sur un coin de son bureau et prend le dossier sur laquelle elle reposait. Fort heureusement, la tasse n’a pas laissé de trace…
Il s’agit d’une chemise cartonnée, au format standard pour être enfilée dans les tiroirs à trieurs du Commissariat à la Défense. Le dossier en question est extrêmement mince, ce qui n’est pas forcément bon signe pour les enquêteurs, puisque ça veut en général dire que la personne concernée s’est tenue tranquille jusque là et qu’il n’y aura pas de condamnation préalable, ni réseau de complices connu.
Famille connue : un frère nommé Vëran, de deux ans son aîné.
Mais les coordonnées que Thak cherche y sont évidemment : le Commis Espelet habitait sur les Béatifiques Terrasses, au 18 de la rue des Poulardes. L’adresse du Commissariat aux Sans-Destin où il était affecté est également indiquée : rue Grande, en bordure du sanctuaire de la Faille et des échelles joyeuses, dans le quatrième arrondissement, ainsi que le fait qu’il y était spécifiquement affecté aux cas des lanyshtas.
En dehors de ça, le fichier des forces de l’ordre ne contiennent rien de bien croustillant : date et lieu de naissance, et autres banalités administratives qui n’apprennent pas grand-chose de plus sur le mort.
Kevhad a ensuite inséré la feuille sur laquelle il avait croqué la scène de crime et inscrit ses notes de terrain.

L’Adjoint de la Défense, visiblement mal à l’aise, se dandine nerveusement en attendant que Thak et Arabelle aient fini de lire.



 
Arabelle mercoeur
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Vayang 29 Manhur 815 à 15h12
 

Arabelle finissait de lire le.message de la dénommée D Ascara fort bien écrit, trop peu être et complet sur ce que l adjoint lui avait demandé de faire à sa place.

Le commis lui tendit le maigre dossier concernant la victime, arabelle nota l adresse de celui ci en dessous de celle de la dame D Ascara sait on jamais cela peut servir un jour.
Elle regarda aussi le croquis réalisé et rien de bien special : un corps griffonné sur un échafaudage.

Par contre elle se retient de réagir quand elle lu que la victime s occupait spécialement des lanyshstras.

Et elle ne se permit pas de demander à l adjoint s il y avait d autre témoin sur place, ni s il était arrivé avant la dame d Ascara ou après et si elle avait contaminé la scène de crime. Ce n etait pas son rôle elle n était là qu en observatrice.


 
Harvain
Gens de foyer
Kil'dé  
Le Sukra 30 Manhur 815 à 19h00
 
Mademoiselle Thaïs m'avait demandé de me mettre à disposition de l'adjoint Kevhad malgré son message. Je crois qu'elle voulait explorer d'autres pistes en attendant. Je ne comprends pas trop l'intérêt de la démarche mais ça ne m'empêche pas d'obéir. J'ai toutefois une certaine réticence intérieure à pénétrer dans un commissariat depuis que j'ai balancé le jeune monsieur Iolain par la fenêtre. Sait-on jamais... Enfin bon.

Je retrouve le planton à l'entrée de la bâtisse où j'étais venu la veille. Mon discours ne change pas, je souhaite m'entretenir avec le commis Kevhad. Oui merci monsieur, je connais le chemin. Mon nom dans le registre ? Certainement. Non je ne transporte pas d'objets dangereux sur moi, pour qui me prenez-vous ? Une pelle à tarte ça compte ? Si j'ai quelque chose à déclarer ? Ma foi, monsieur, vous avez une fort mauvaise haleine mais sinon rien d'autre. Oui merci de m'accompagner quand même. A mon grand âge, on pourrait penser que je suis sénile, sourd et incontinent... Petit malotru ! Les jeunes d'aujourd'hui tssss.

Je retraverse les couloirs plutôt moches je dois le reconnaître du commissariat. Scylla me vienne en aide, ces gens ne savent pas vivre convenablement. Je suppose que ces messieurs sont recrutés sur leurs capacités physiques et une disponibilité à mettre des quiches dans le museau et non pas sur l'art décoratif ou la guipure ancienne... Elle est belle la Défense, je ne préfère pas imaginer l'état des toilettes ici... C'est un cafard que je viens de voir filer ? Mademoiselle Thaïs, la prochaine fois que vous m'emmenez dans un endroit aussi miteux que ça, je vous inflige deux heures de ballet au collègue de jeunes filles du quatrième arrondissement. C'est un tableau cette croûte sur le mur ? Le cocktail du linéaire et de l'impressionnisme, ça fait une composition assez fouillie. C'est un plagiat de Winslow Homer. On dirait des couleurs au numéro, c'est fascinant de voir à quel point de simples règles de perspective, de colorimétrie et d'anatomie ne sont pas respectées.

J'arrive dans un énième petit couloir, mon charmant guide me fait signe que c'est à gauche. J'entends discuter, la porte est ouverte. D'un index réglementaire, je frappe à la porte.


Madame, messieurs...monsieur Kevhad, avez-vous bien reçu le message de mademoiselle Thaïs ?


 
Narrateur
 
Le Dhiwara 31 Manhur 815 à 12h40
 
Le froncement de sourcils de Kevhad rappelle à Harvain que c'est la première fois que l'Adjoint à la Défense le voit.

Heu... Oui? Et vous êtes?

Vu comme le regard de jeune krolanne revient nerveusement sur Thak, qui a le rapport en main, le Majordome comprend bien vite qu'il y a de l'électricité dans l'air...

 
Harvain
Gens de foyer
Kil'dé  
Le Dhiwara 31 Manhur 815 à 17h28
 
Inclinaison trente degrés.

Harvain. Je suis le majordome de mademoiselle Thaïs. Elle m'a demandé d'être à votre disposition si nécessaire.

Redressement. Aïe mon dos ! Fichues lombaires. Et bien jeune homme, que se passe-t-il ? Vous en tirez une drôle de tête.

Elle m'a demandé de regarder au niveau des auberges aux alentours du lieu fatidique vu que ce monsieur sentait l'alcool. Rien à signaler, pas venu depuis plusieurs jours même si à l'auberge "Au poisson rouge comptable" c'était un habitué.

Un instant.

J'ai également rencontré son supérieur hiérarchique, le commis Gylsen qui m'a donné l'adresse du domicile de la victime et quelques informations complémentaires.

Pose numéro trois du majordome en attente. Raide comme un I, bras le long du corps, doigts sur la couture du pantalon.


 
Thak Keymlos
Commis Principal
Kil'dé  
Le Luang 1 Jayar 815 à 21h33
 
Le Commis attrapait les documents qui lui étaient montrés tout en prenant bien soin d'eux. Il lu avec attention chaque détail, tout en s'intéressant au contenu. Et tandis qu'Arabelle était concentrée sur la lettre de Thaïs d'Ascara, il nota dans un coin de sa tête l'adresse du défunt. Ce qui l'intéressait plutôt, c'était son lieu de travail. Il était sur une affaire des Lanyshtas, décidément, ils étaient partout. Pire encore, cela devenait trop suspect pour un simple suicide.

Lui aussi travaillait sur les Lanyshtas.

Était-il en danger ?

Un homme fit irruption dans les locaux. Ce commissariat était un véritable moulin. D'abord la nouvelle recrue, maintenant, un vieillard. Quoique, ils devaient avoir le même âge, la soixantaine approchante, la cinquantaine écoulée. Si le Keymlos gardait une pilosité assez fraîche, nul doute que la tignasse grisonnante de cet individu traduisait un âge bien mûr. Il se présentait comme le majordome de ladite d'Ascara.

Le Keymlos savait qu'elle était Lanyshta. L'était-il également, ou n'avait-il aucun doute sur les capacités de sa supérieure. Quoiqu'il en fut, il était évident qu'un danger rodait autour d'eux. Si les mutants se mêlaient de cette affaire, cela ferait du bruit et des vagues. Il les sentait partout, partout autour de lui. Lui même avait accepté en être, tout en conservant son secret au plus profond de lui. Il ne voulait aucune trahison. Aucun écart de conduite

Il s'approcha d'Harvain et maintint le dossier de l'Adjoint Espelet entre ses demains, sur son buste, comme pour se protéger d'une éventuelle attaque. Ses doigts virevoltaient sur le carton et le frappaient en cadence, entonnant un petit air de percussions militaires. Tout en procédant à cette petite démonstration de talents rythmiques, ses pas vinrent le poster à cinquante centimètres du visage d'Harvain.

Objectif :

Déceler la moindre pensée Lanyshta.
Etudier l'énergumène.
Le déstabiliser.

Si les mutants étaient mêlés à cette affaire, il devait le savoir. Il devait s'assurer de la nature de leur présence. Intervention hasardeuse, coup du destin, ou volonté stricte de se mêler d'une destinée. Il prit grand soin de fermer ses barrières télépathiques, émissions de magie ou autre particularité qui le rendait discernable. Tout ce qui pouvait le trahir. Un regard sévère mais paradoxalement doux se posa sur Harvain. Un sourire taquin aux abords de lèvres trop fines pour être relâchées. Il se montrait concentré, et faisait savoir qu'il observait.

Le vieil homme pouvait se sentir mal à l'aise.


« Majordome de mademoiselle Thaïs, ah ? Et quelles autres informations complémentaires le Commis Gylsen vous a-t-il donné ? »


Parle ! Se dit-il, en plissant ses yeux d'une manière particulièrement sournoise et mesquine, traduisant une arrière-pensée bien secrète et non dévoilée. L'atmosphère était effectivement électrique, et il tenait à ce que cela resta ainsi. A la Défense, on n'a pas le temps de plaisanter ou se détendre.



Au nom de la Loi du Un, j'interromps votre Destin !



 
Arabelle mercoeur
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Luang 1 Jayar 815 à 22h27
 

Tient, un nouvel arrivant dans le bureau de l adjoint
Et dire que celui-ci roupillait il y a de cela à peine 10 minutes.
Cela devait lui en faire du changement.
Déjà qu avec le commis Keymlos dans la pièce il n en menait pas large mais là le majordome de la dame D Ascara venait d arriver et se mettre au service de la défense.

Intéressant.
La dame d Ascara, signale dans son rapport qu elle est toute disposée à aider à l enquête et maintenant son majordome vient se proposer également.

Étrange comme s ils cherchaient à s impliquer dans l enquête.
Il fallait vraiment qu Arabelle et le commis puissent voir sur qu'elles affaires travaillait la victime.
La clé de l enquête s y trouvait certainement.

Tout comme le rapport de la dame d Ascara, celui de son majordome ainsi que l attitude de celui ci était complet, ordonné mais semblait bien trop propre sur lui, trop rigide. A surveiller donc.



 
Harvain
Gens de foyer
Kil'dé  
Le Matal 2 Jayar 815 à 20h29
 
Eh bien. Quelle attitude mapolie, à croire que c'est un critère de recrutement. Béchamel moisie, qu'est-ce que cet énergumène essaye de faire ? J'ai des épinards coincés entre les dents ? Impossible. Ou un bouton de fièvre ? Non, j'ai vérifié. Eh bien ? Il compte mes rides ? Finalement, il n'y a pas que les jeunes d'aujourd'hui qui n'ont aucune éducation... Et ce regard ? Il espère quoi ? Me convaincre de participer à un questionnaire sur la pertinence de la pèche à la palourde géante en terres australes ? Pourquoi je pense ça moi...Humf. Et cette haleine ! Une odeur de vieux café bon marché et une hygiène dentaire tout juste réglementaire.

Feu monsieur Espelet travaillait depuis un an et demi pour les Sans Destins mais il était "double adjoint" selon les termes de son supérieur. Il partageait son temps entre les Sans Destins et la Défense.


Un instant.

Mais ça, vous deviez déjà le savoir...

Je reprends.

Toujours selon son supérieur, je cite "il était plutôt un bureaucrate qu'un krolanne de terrain". Toutefois, il le jugeait efficace.


Un instant.

Enfin, il précise à la Défense que les affaires personnelles de la victime seront disponibles dès aujourd'hui pour analyses avant remise à la famille.

Longue pause. Je me dis que généralement, la Défense ne brille pas pour ses capacités intellectuelles.

Toutefois, j'ai rencontré le commis Gylsen avant d'apprendre la possibilité d'un...homicide, parlant d'un simple accident à ce moment-là. Peut-être que son discours changera à l'annonce de cette nouvelle information.

Je suis embêté. Est-ce que j'ai demandé à la gouvernante de lancer une lessive des nappes d'été ? Je ne me souviens plus... Oh et envoyer la commande de thés au marchand, nous n'avons presque plus de thé à la pivoine blanche.


 
Thak Keymlos
Commis Principal
Kil'dé  
Le Merakih 3 Jayar 815 à 09h42
 
Le Keymlos replonge dans ses pensées tout en tendant le dossier à Arabelle. Le vieil Harvain ne donne aucun signe d'appartenance à l'espèce des Lanyshtas, il se sent un peu plus rassuré. Si Thaïs enquête également sur l'affaire, il faut faire bonne figure et éviter les débordements. En outre, si les Lanyshtas enquêtent sur l'affaire, cela serait plus compliqué.

En effet, il est fort probable que les travaux de l'Adjoint Espelet et son assassinat soient liés. Les mutants auraient-ils découverts la source de ses travaux et l'auraient abattu, pour éviter le débordement ? Pour empêcher la Défense de connaître les véritables personnalités des Lanyshtas ? Beaucoup s'étaient fait connaître et peu d'entre eux avaient subi des attaques. Le Kil'dé était plutôt calme. Y être Lanyshta n'était pas un problème en soit, si ce n'est dans la réflexion sur leurs potentialité. Leur possible chamboulement des Augures.

Il bifurqua vers la fenêtre et observa un moment l'extérieur. Il devait se rendre sur le lieu de travail du défunt, et en apprendre plus sur ses travaux, ses connaissances, ses avancements. L'affaire Lanyshta tant attendue par le Keymlos était enfin arrivée. Il allait pouvoir savoir si les mutants étaient dangereux, ou s'il pouvait leur faire confiance. Mieux encore, il allait pouvoir, peut-être, en connaître d'autres...


« Monsieur Kevhad, mademoiselle Arabelle et moi-même allons enquêter sur le lieu de travail de l'Adjoint Espelet. Ses collègues pourront peut-être nous aider. Veuillez à conserver les affaires personnelles de Dorigon Espelet à l'intérieur de la Défense, dans la salle des preuves. Interdisez l'accès à quiconque tenterait de les récupérer à l'exception de vous et moi.

Vous m'entendez ? C'est très important. Ces affaires pourraient contenir des explications sur toute cette histoire, nous ne pouvons nous permettre de les laisser dans la nature. Ne déléguez aucune tâche ! Vous, et moi. Me suis-je bien fait comprendre ?
»


Il fit quelques pas en direction de la sortie, puis inclina légèrement la tête en signe de salue.

« Monsieur Harvain, pourriez-vous faire savoir, je vous prie, à madame d'Ascara qu'elle n'a plus les accréditations données par l'Adjoint Kevhad. La Défense se charge à présent de l'enquête. Je vais personnellement m'occuper de réunir l'ensemble des preuves afin de déterminer la cause du décès et le meurtrier potentiel.

Cela pourrait toujours être un accident ou un suicide. Inutile de faire des vagues. Si elle a des informations complémentaires, il serait intéressant de les partager, toujours. Mais pour l'heure, s'il s'agit d'un homicide, il est dangereux de se mêler de cette affaire sans véritable de formation et de manière éparse.
»


Il voulait surtout éviter au Lanyshta la possibilité d'effacer quelconque preuve dans l'éventualité où ils seraient responsables de cette chute mortelle. Il ne fallait écarter aucun risque. Et ses soupçons, pour l'heure, tournaient prioritairement sur les mutants.

« Messieurs ! »


Il ne sortit pas immédiatement, attendant une réponse éventuelle de l'un des protagonistes.



Au nom de la Loi du Un, j'interromps votre Destin !



 
Arabelle mercoeur
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Julung 4 Jayar 815 à 10h01
 

Arabelle était restée debout un pas en retrait du commis.
Elle n avait rien a redire à la procédure, il fallait respectet les étapes et être très prudent cette affaire d homicide puait a plein nez.

Attendant de voir les réactions des officiels et du majordome, elle ne pipa mot.


 
Narrateur
 
Le Julung 4 Jayar 815 à 10h04
 
Devant Thak qui lui aboie dessus, Kevhad ne peut que se rabougrir dans son siège, hochant frénétiquement la tête en signe d'assentiment.

B... Bien monsieur! parvient-il finalement à répondre.

Quand le Commis Keymlos congédie ensuite le Majordome, l'Adjoint à la Défense détourne le regard, visiblement mal-à-l'aise.

 
Thak Keymlos
Commis Principal
Kil'dé  
Le Julung 4 Jayar 815 à 13h10
 
Laissant le Majordome et l'Adjoint discuter seuls, il quitta la pièce non sans claquer la porte derrière lui. Oh, ce n'était pas de l'énervement, mais bel et bien la hâte dans laquelle il s'était lancé. Il prit la direction de la sortie et, s'assurant qu'Arabelle lui emboîtait le pas, se tourna à plusieurs reprises. Lorsqu'il était sûr que, sur leur chemin, rien n'y personne ne pouvait les écouter, il fit son compte rendu :

« Tout cela ne me dit rien qu'y vaille.

Si Harvain est le majordome de madame Thaïs d'Ascara, alors nous pouvons être sûr que les Lanyshtas ont quelque chose à voir avec cette affaire. Je sais de source sûre que la d'Ascara est une Lanyshta. D'ailleurs...
»


Il était sur le point de dire à Arabelle qu'il connaissait également ses facultés télépathiques, mais cela le trahirait. Lui et Klem étaient les seuls membres de la Défense connus à posséder ce pouvoir. Cela jetterait trop de doutes sur lui et le bloquerait dans son champ d'action. Il préféra marquer une pause et partir sur tout autre chose.

« D'ailleurs, comme vous avez certainement pu le lire, Espelet enquêtait sur les Lanyshtas. La possibilité qu'il ait découvert quelque chose et se soit fait éliminer n'est pas à exclure. J'aimerais vous entendre à ce sujet mais avant, laisser moi vous m'expliquer l'action que je préconise.

Nous allons nous rendre à son lieu de travail pour interroger ses collègues. Il nous faudra trouver ses partenaires de travail direct ainsi que d'éventuels ennemis qu'il se serait fait au cours de sa carrière. Ensuite, nous partirons pour son domicile avec quelques gardes de la milice afin de fouiller les lieux et trouver quelque chose qui pourrait nous intéresser.

Qu'en pensez-vous ?
»


Tiens, d'ailleurs, où étaient les clefs de son domicile ? Il ne se souvenait pas les avoir vu dans ses affaires personnelles.



Au nom de la Loi du Un, j'interromps votre Destin !



 
Arabelle mercoeur
Commis à la Défense
Kil'dé  
Le Vayang 5 Jayar 815 à 14h58
 

Arabelle emboita le pas au commis et evita de justesse le claquement de porte.
Elle se souviendrait qu il ne fallait pas trop se trouver sur le passage de Thak quand il avait une idée en tête.

Chemin faisant il lui apprit connaître la nature de la dame d Ascara.
S il était au courant ne restait que deux choix: soit il avait enquêté sur les Lanyshstra du quartier soit il en était un lui même et savait donc qu elle en était aussi.

Il lui faudrait se renseigner sur son cas pour ne pas commettre d impair.


Logiquement on ne trouvera aucun collègues de travail, la victime travaillait sur les Lanyshstra donc à mon avis travaillait seul sur les dossiers de peur qu un collègue ne soit un Lanyshstra aussi.
Si l homme est ordonné, on ne trouvera rien de valable sur son travail chez lui mais plutôt à son bureau où il pouvait faire garder ses affaires a l abri à moins de fouiller le plancher de son domicile, s est la où je cachait des choses à l'orphelinat.

En ce qui concerne l affaire, je suis attristée de voir autant de civil y prendre part.

Pour ce qui est de la dame d Ascara, soit elle est manipulée par les commanditaires du meurtre pour voir où en est l enquête soit elle agit dans son propre intérêt: un poste de commis vient de se libérer, elle est adjointe dans ce commissariat et en plus elle devra travailler sur des Lanyshstra tout comme elle.

Je pense donc qu elle n est pas liée au crime mais que celui ci la sert dans ses intérêt.
Son majordome m a l air trop propre sur lui si vous voyez ce que je veux dire, il joue trop bien son rôle, trop à mon goût.

Je pense qu une visite dans son bureau et aux archives du commissariat au sans destin nous avancerait dans l enquête.

Qu en pensez vous?





 
Harvain
Gens de foyer
Kil'dé  
Le Vayang 5 Jayar 815 à 19h03
 
J'écoute les consignes avec attention. Oh, nous voilà dessaisis de l'affaire ? Cela m'est relativement indifférent au final. Je ne suis pas sûr que les Sans Destins apprécient l'idée de voir une enquête conjointe être l'objet des traditionnelles gueguerres internes car il s'agissait autant de leur collègue qu'à la Défense. Mais bon, mon rôle s'arrête ici et je suis plutôt content de ne pas à avoir à côtoyer un tel personnage.

Je m'incline de quinze degrés en guise d’acquiescement puis prends congé avec un certain soulagement de ne plus être dans des locaux aussi peu agréables. En sortant, je respire un air qui n'a pas été respiré quinze fois et au contact d'autant d'aisselles. Je remonte dans la voiture puis fait trotter les chevaux. Je transmets les informations à mademoiselle Thaïs qui accuse réception. Tiens, je m'attendais à davantage de réaction de sa part, étrange. Deviendrait-elle un peu plus sage avec l'âge ? Pitié oui...

Hum...où est-ce que j'ai mis le fer à friser de madame d'Ascara... L'été arrive, elle va avoir besoin d'une coiffure plus aérienne je suppose.



 
Thak Keymlos
Commis Principal
Kil'dé  
Le Matal 9 Jayar 815 à 14h25
 
Tandis qu'ils sortaient du Comissariat pour se rendre dans la rue Grande, dans les quartiers des Sans-Destins, Arabelle étayait ses suppositions. Ses éléments étaient peu tangibles, il pouvait s'agir de nombreux cas différents concernant tous ces détails. En réalité, il manquait là les preuves irréfutables de ses avancées. Mais elle avait peut-être du flair, quelque chose de différent. Avait-elle des pouvoirs ? Avait-elle accès à des connaissances que le Keymlos n'avait pas ?

« Si Dorigon Espelet travaillait seul, ses documents nous aideront à trouver une piste. Allons à son bureau, dans un premier temps. Même s'il n'avait aucun adjoint ou partenaire de travail, ses collègues pourront peut-être nous renseigner sur d'éventuels personnes qu'il côtoyait.

Fouiller son domicile pourrait également nous en apprendre d'avantage. Mais, comme vous le dites, si des civils se mêlent à l'affaire, il se pourrait que nous perdions toute trace d'éventuelles preuves. De plus, si la D'Ascara est dans cette histoire, elle a pu prévenir d'autres Lanyshtas et, donc, rendre encore plus possible la disparitions de preuves irréfutables concernant sa mort.

Nous avançons dans un véritable brouillard et je n'aime pas ça du tout. Il nous faut trouver un moyen de remettre tout cela entre de bonnes mains, et surtout, aux mains de la défense elle-même. Quelque chose brouille les Destinés, cela est mauvais signe en général. Dès que nous en aurons fini avec cette journée, je m'occuperais de rédiger un rapport pour en informer la Mesure.

D'Ascara est de plus en plus liée au crime à mesure que le temps passe. D'abord, le Krolanne qui travaille sur les Lanyshtas disparaît dans des circonstances peu habituelles, ensuite, le poste de Commis dont vous me parlez... Tout semble se tourner vers elle et la rend en ce cas suspecte numéro une de notre affaire. Elle a le mobile, et était présente sur les lieux d'après le rapport de l'Adjoint Kevhad. C'est beaucoup trop suspect !
»


Tandis qu'ils marchaient dans les rue, il se mit à réfléchir sur la possibilité qu'un lanyshta ait pu tuer monsieur Espelet. Si tel était le cas, alors il était bel et bien en danger également, lui qui enquêtait sur les mutants afin d'en informer la Mesure et les recenser. Il regretta de n'avoir pas donné la liste des noms connus à ses supérieurs, plutôt que de la garder pour protéger ce qu'il considérait presque comme des enfants perdus. Il regretta ne pas s'être embarqué dans le cadre de la légalité. Il allait peut-être devoir jouer une toute autre carte que celle du Commis à la défense prochainement...

Espérons que cela ne soit pas nécessaire. Se dit-il.


« Nous y voilà. »


L'architecture classique du bâtiment ne jurait pas avec le paysage. Il s'engouffrèrent dans le hall tout en recherchant quelqu'un du regard. Le Keymlos avait pour idée de discuter avec le supérieur de monsieur Espelet pendant que la nouvelle adjointe Arabelle se chargerait de fouiller son bureau à la recherche de preuves. Un ordre fut donné, concis, clair :
« Occupez-vous de son bureau, je me charge des questions. »
Il arriva au bureau d'accueil, et se focalisa sur l'énergumène qui se trouvait derrière pour accaparer toute son attention.


« Bonjour voisin,

Je suis le Commis à la Défense Keymlos, je viens pour enquêter sur la mort de monsieur Espelet. Serait-il possible de discuter avec son supérieur, tandis que ma collègue ici présente, dame Arabelle, se charge de fouiller son bureau à la recherche d'indices qui pourraient nous aider dans l'affaire ?

Merci.
»


Il voulut rajouter un « Faites vite ! », mais se retint en se rappelant qu'il n'était plus dans sa branche.



Au nom de la Loi du Un, j'interromps votre Destin !



 
Thaïs d'Ascara
Commis des Sans Destins
Kil'dé  
Le Matal 9 Jayar 815 à 18h24
 
***Suite de ce sujet :http://www.syfaria.com/forum.php5?f=ville&s=20&p=1#p3568 ***

Thaïs commence à avoir mal à la tête à force d’éplucher les dossiers. Elle recopie avec soin les éléments importants, souligne les noms et les dates, produit un rapport méticuleux.

Son cœur manque un battement lorsqu’il est question d’un suicide dans la faille. L’esprit fuse, vers Harvain, Oromonde mais surtout Linsey –qu’elle sait disponible et efficace pour ce genre de recherche :

Dorigon a traité une affaire d’un mariage brisé car le mâle était soi-disant un lanyshsta. Le rejeté s’est jeté dans la faille, on n’a pas retrouvé le corps et conclu à un suicide. Bouts de cerveau retrouvé sur les parois : affaire classée. J’approfondirai dès que j’aurai plus de temps.


Thaïs n'est, pour sa part, pas suicidaire et, dans le bureau du Commis aux Lanyshsta's, prend soin de brider ses pensées pour n'émettre qu'à destination de krolannes très précis.

Sur les feuillets mentionnant une krolanne étrange que Dorigon visitait, la Commis à l’essai ne perd pas une minute pour penser, de même :

Dorigon Espelet visitait une dame du nom de Migda Lonnë régulièrement. Elle est internée depuis plusieurs mois, approche les70 printemps, veuve. Une folle qui dit et dessine des choses incompréhensibles en apparence : il tentait de percer la signification de ce charabia.

Il faudrait la voir rapidement ou, du moins, enquêter sur son passé. Je peux m’en charger, mais si l’un ou l’une de vous veut y aller et à assez d’imagination pour fouiller ou se faire recevoir, ça peut le faire !

De même que Thaïs résume mentalement avec soin ce qui lui semble important à ses amis :

L’agenda de Dorigon mentionne un certain ou une certaine V.E. J’ai le jour de son anniversaire mais pas la date de naissance. Et puis un ou une certaine A.P qu’il voyait tous les mois environ.

Il avait des contacts réguliers avec l’Augure. C’est intéressant : lui-même aurait pu falsifier son Destin, aussi bien...


Thaïs a un frisson en pensant qu’elle sera peut-être amenée à revoir ce serpent d’Augure.
Elle se réjouit par contre de l’aspect flexible de l’agenda de Dorigon : le poste lui semble parfait pour lui autoriser des activités… annexes, comme s’entraîner à la Noxamancie. L’aspect mondain l’étonne à contrario et même en fouillant ses souvenirs la d’Ascara ne parvient pas à se rappeler avoir croisé Dorigon –il faut dire qu’elle est souvent peu concernée dans les fêtes et regarde traditionnellement bien plus ses pieds ou le plafond que les invités.

L'adolescente vérifie surtout ce que Dorigon avait prévu les jours avant sa mort et le jour même, dans l'espoir de trouver un rendez-vous explicite juste avant la chute...

Midi approche et la d’Ascara, aux oreilles bourdonnantes, est sur le point de s’extraire du bureau pour aller rejoindre Maître Pujado lorsque des pas se font entendre dans le couloir. Il n’aura sans doute pas fallu longtemps au Commis à la Défense Thak Keylmos et à son Adjointe improvisée pour se faire indiquer le bureau de feu Dorigon et celui de son supérieur. Elle ne connaît pas ces deux nouveaux enquêteurs, ne les a jamais vus. Sait juste ce qu’Harvain en a pensé –un autre a repris l’enquête en place de Khevad, et ce n’est pas le même gabarit…

Thaïs fronce les sourcils, s’assoit confortablement dans le fauteuil et se remet à écrire tranquillement, résumant un dossier anodin et complétant les notes qu’elle a pris à destination de la Défense. Sa mise est simple et efficace : perruque de longs cheveux coiffés avec soin, robe de travail noire et simple, écusson de la branche des Sans-Destins en avant. Elle fait jeune mais sérieuse, sa beauté étrange et androgyne la différenciant des enfants de son âge, sa mine fermée la vieillissant quelque peu.

Tranquillement, Thaïs attend d’être dérangée.



 
Narrateur
 
Le Matal 9 Jayar 815 à 19h22
 
Le préposé à l'accueil, pas très à l'aise à l'idée de prendre la responsabilité de laisser fouiller un bureau, préfère demander aux deux arrivants de patienter le temps qu'une personne en charge réponde à leurs attentes.
C'est le Commis aux Sans-Destins Gylsen qui arrive peu de temps après.
Après tout, pendant l'absence du Haut-Commis, c'est lui le responsable de Dorigon. Enfin... de Thaïs à présent.


Bonjour, mademoiselle, monsieur... Je suis le Commis aux Sans-Destins Gylsen.
Je m'attendais à votre venue depuis qu'on m'a annoncé le caractère potentiellement criminel de la mort du Commis Espelet, et tout sera fait pour vous aider bien évidemment.
Néanmoins, vous n'êtes pas sans savoir la sensibilité de certaines affaires traitées par nos départements, et le règlement stipule qu'un membre du Commissariat soit présent pour ce genre d'occasion. Tous les documents sont consultables sur place, mais il vous faudra signer une décharge si vous avez besoin d'emporter un élément.
J'aurais bien laissé la remplaçante de feu mon collègue s'en occuper, mais elle vient de reprendre le poste : s'il y a des questions quant aux dossiers, je serai peut-être à même d'apporter certains détails qui lui échappent encore.

Si vous voulez bien me suivre...


Gylsen se détourne pour mener à l'ex-bureau de Dorigon Espelet, s'attendant à ce que Thak et Arabelle lui emboitent le pas.

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