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Le hasard fait... des choses.
Rp privé.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 14 Jayar 815 à 19h17
 
Khan ouvrit les yeux une nouvelle fois conscient de ce qu’il avait subit. Il était de nouveau allongé sur le sol, cette fois sur du gazon et celui-ci lui rappela ses jeunes années à jouer au devant du manoir familiale avec ses amis.

Tant de choses s’étaient passé depuis ce temps là, avait-il fait les bons choix ?
Ont les avaient beaucoup critiqué pourtant.

Le lanyshta resta ainsi quelques instants, remplissant ses nouveaux poumons d’un air frai comme s’il s’attendait à ce que quelque chose ne se passe pas comme prévu. Comme pour la première fois il commença alors à se redresser pour ausculter son corps et grimaça face à la difficulté de l’action pourtant si simple. Son corps semblait fatigué mais rien de bien handicapant. Il passa sa main sur son ventre qui le lui avait arraché puis vidé et constata avec bonheur de le sentir puis de le voir presque intact ou en tout cas refermé.

Toujours comme la première fois il avait atterrit le torse nu et son armure gisait non loin en piteux état.

Dans son état, il était trop compliqué de jeter un regard sur l’endroit où il était, il n’entendait pour le moment aucun bruit particulier autour de lui et préféra se laisser de nouveau tomber dans l’herbe, activant ses pouvoirs pour refermer les plaies qui ne l’étaient pas.
Profitant de sa régénération accélérée et malgré les voix de ses camarades de la place qui atteignaient déjà son esprit, il s’endormit.









Khan !

Khan, debout bon sang. Khan !


On l’appelait?
On l’appelait!

Le Lanyshta ouvrit les yeux alors que des mains avaient commencé à lui prendre le visage. La Krolanne était en contrejour et il dut tourner la tête pour ne pas s’éblouir.


Tu m’as fait si peur ! Mais qu’est-ce que tu fou ?!

Cette voix..


*** ***


Eileen ? Marmonna-t-il en se tournant sur le côté. Difficile de répondre à sa question aussi préféra-t-il en poser une autre.

Dis-moi plutôt ce que toi tu fais ici ?

Combien de chance avait-il de tomber sur elle ? C’était une coïncidence ou les lanyshtas avaient –ils une compétence leur permettant de choisir ou se matérialiser ? Khan se redressa ensuite pour s’assoir dans l’herbe, heureusement son sort de régénération avait cessé et plus aucun filaments ne parcouraient ses muscles.

Tu as vu dans quel état tu es ? C’est… c’est… mais qu’est ce qui t’es arrivé ?!

Au son de sa voix, il n’avait pas l’air d’être des plus présentable pourtant à l’analyse interne de son corps il ne lui semblait pas avoir encore des plaies.

Ça va Eileen, je vais bien calme toi.

Devait-il lui dire pour la horde de larves géantes le déchiquetant en morceau ? Changer de sujet semblait judicieux mais son cerveau avait du mal à réfléchir correctement.

Tu ne m’as pas dit ce que tu faisais ici ?

Les mains sur les hanches, vexées, elle ne l’aida pas à se relever.

Exceptionnellement ta mère m’a invité à passer au manoir, alors je suis venue avec plaisir, on a même…

Khan écarquilla les yeux alors qu’il se relevait complètement.


Qu’est-ce que tu racontes…

Il se retourna alors pour observer le manoir de sa famille en très bon état, identique au souvenir qu’il en avait. Torse nu, le pantalon en morceau et les cheveux en batailles il comprit la panique d’Eileen aux nombreux, trop nombreux morceaux de métal qui jonchaient l’herbe autour de son corps lorsqu’il était allongé. Son armure avait dû prendre un sacré coup…

Une Krolanne le regardait à une dizaine de mètres à peine.


Mère…




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Vayang 31 Julantir 815 à 17h50
 
Ils restèrent un moment silencieux à s’observer. Aucun des deux ne voulait rompre le silence, Eileen légèrement sur le côté sentait un certain malaise. Voilà plusieurs années que Khan n’était pas revenu. Il était parti contre la volonté des dirigeants de sa famille qui voyait s’éloigner leur unique héritier mâle pour le Kil’dara. Il n’avait pas revu sa mère depuis son départ avec Erza et elle ne s’attendait surement pas à le revoir de sitôt et surtout dans un tel état.

Elle avait le regard imposant et impassible dont il avait hérité et dégageait toujours cette même prestance qui la caractérisait. La Krolanne d’une cinquantaine d’année se contenta finalement de quelques mots.


Tu n’es pas présentable, montes te changer.

Puis elle fit demi-tour, regagnant l’intérieur du manoir d’une démarche lente. Peut-être allait-elle prévenir son père ? Khan grimaça à cette idée… La confrontation ne serait pas être aussi calme que celle-ci.
Le renégat entendit Eileen soupirer de soulagement puis aussitôt revenir à la charge.


Tu l’as entendu ? Vas te changer puis ensuite tu vas tout me raconter sur ce qui t’es arrivé !

Khan la regarda, placide. Qu’est-ce qu’elles avaient toutes à lui donner des ordres ? Eileen continuait de parler mais Le lanyshta ne l’écoutait déjà plus. Il acquiesça à quelque chose puis se dirigea vers la porte du manoir.



Revenir sans Erza et dans un état lamentable était bien la dernière chose qu’il avait imaginé mais l’atmosphère était toujours aussi calme et réconfortante, rien à voir avec ce qu’il avait ressentis en regardant sa mère.

Sans trainer, il se dirigea vers l’escalier et le grimpa pour atteindre le premier étage ou son ancienne chambre au fond du couloir devait encore contenir certaine de ses affaires. Il ne fit guère attention au reste. Pour le moment il voulait simplement se changer et éviter de croiser ses parents.

Il poussa la porte pour pénétrer dans sa chambre et il fut surpris de voir celle-ci s’ouvrir sans couiner et de sentir en plus de l’odeur du vieux bois habituel, un mélange de parfum de fleur et de fruit. Une chose était sûre, il n’habitait plus ici. L’odeur n’était pas la seule chose à avoir changé, toute l’organisation de la chambre avait été chamboulée. Le feu de cheminé était toujours au centre de la pièce, protégé par des semi paravents en fer mais le lit n’était plus à sa place, les chaises et le bureau non plus. Khan haussa par contre un sourcil en remarquant que sa vieille malle contenant ses affaires n’avait pas bougé et que ces vêtements étaient fraîchement lavés. Il avait toujours été le préféré de Raava, la femme de ménage des Thanal’ot.

...

Et bien… je devrai venir plus souvent.

*** ***


Derrière lui, une Krolanne venait de rentrer et le dévisageait avec insistance et malice. Son visage ne lui disait vraiment rien. Il attendit un instant qu’elle ne reprenne la parole mais celle-ci se mordait la lèvre inférieure d’une manière aussi évocatrice que moqueuse. C’était presque gênant.

Si vous permettez, je souhaiterai me changer…

…seul.


Elle se pencha pour attraper le jeu de cartes sur le buffet à côté de l’entrée avec un sourire.

Je cherchais un jeu.

A tout à l’heure… Khan.


Elle disparut aussitôt en fermant la porte et Khan fronça les sourcils tout en se demandant qui pouvait bien être cette femme. Son visage ne lui disait vraiment rien. Il attrapa ensuite vivement des vêtements sombres et commença à se changer.



Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Sukra 8 Agur 815 à 00h20
 
La tunique sombre brodé d’or et le simple pantalon ample qu’il portait désormais étaient quelques-uns de ses vêtements qu’il avait oublié d’emporter à son départ pour le Kild’ara. Il y avait bien sur ceux qu’il avait volontairement laissé car un poil trop riche, trop décoré pour le voyage et d’autre plus simples, juste oubliés et qui lui correspondaient davantage.

Toujours intrigué par la rencontre qu’il venait de faire il resta quelques minutes à réfléchir à ce qu’il allait faire désormais. Eileen et sa mère devaient être soit proche de la fenêtre du salon qui était un endroit que sa mère avait toujours appréciée, soit autour de la table au dehors, qui convenait bien plus à plusieurs personnes ainsi qu’au temps agréable. Peu importe le choix il allait sortir et il redoutait les bruits sur son compte qui avaient dû circuler du Kil’dara depuis sa mutation.
Toujours attentif aux entrelacs, il s’en coupa un peu plus pour porter son attention sur ce qu’il entendait pendant que ses pas le menaient en dehors de son ancienne chambre puis vers les escaliers.

Rien… Aucun bruit, les dames devaient finalement être dehors. C’est avec appréhension qu’il se dirigea donc vers elles, derrière la porte double vitrée au motif légèrement rectangulaire. Eileen le remarqua.

Ah, te voilà… Tu as mis le temps.

Il y avait seulement les deux jeunes Krolannes autour de la table, aucune trace de sa génitrice pour le moment. Les deux Kildéennes étaient en train de jouer aux cartes, un ancien jeu offert à Khan par son grand-père.
Le renégat attrapa une chaise tout en fixant l’inconnue qui lui souriait. Eileen toujours d’un naturel bavarde avait déjà démarré les questions.


Alors ? Racontes-moi, qu’est-ce qu’il vient de se passer ? Que faisais-tu allongé dans l’herbe ?

Son regard passa alors sur cette dernière. Elle manquait cruellement de tact, Il ne comptait évidemment rien évoquer devant l’inconnue.

Peut-on en parler plus tard Eileen ?

Son amie capta ce qui le retenait.

Ah, tu ne te souviens plus de Calista ?

Calista ? Répéta-t-il en haussant les sourcils.

Je sais moi aussi je ne l'ai pas reconnu, c'est la fille de Aulme qui était partie pour le Kil’sin.

Khan avait un vague souvenir d’enfance d’une petite fille un peu garçon manqué qui jouait avec eux et qui brusquement avait dû les quitter pour suivre ses parents. C’était il y a très longtemps. La Krolanne le regardait toujours.

C’est… Ses mots se perdirent devant le changement qu’il avait de la Calista de ses souvenirs et la Krolanne attirante qu’il avait désormais devant lui… Tu as beaucoup chang... Grandit.

Le Lanyshta sentit une chaleur étrange lui monter aux joues. La krolanne le fixait avec toujours ce sourire en coin malicieux. Elle le rendait mal à l’aise ? Il ressentait de la gêne ? Lui ?
Sa mère arriva brusquement. Son ton était sec, tranchant mais son regard n’était pas aussi dur que la première fois.

Il t’attend dans la salle pourpre, ensuite nous discuterons.

Les mots coupèrent court à toute tentative de séduction et de retrouvaille. C’était davantage une convocation qu’une invitation et il remarqua à peine le regard inquiet d’Eileen pendant qu’il se levait. C’était beaucoup plus rapide que ce qu’il n’avait imaginé. La convocation pouvait avoir plusieurs raisons et cette dernière se ferait comme lorsqu’il était jeune, dans l’affrontement.

Conscient que le dirigeant de la famille l’attendait, il prit la direction de la salle d’entrainement.





Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Merakih 11 Nohanur 815 à 19h27
 
La salle pourpre.
Une salle de combat nommée ainsi en raison du sang qui y avait été versé pendant les entrainements. Khan rejoignit le pavillon de verre en se souvenant de ses allées et venue, enfant, lorsqu’il s’approchait en silence pour épier son géniteur en pleine démonstration.
Le temps avait filé bien trop vite.

Des décisions les avaient souvent séparés.

Alors qu’il approchait il entendait déjà la musique douce que son père avait l’habitude d’écouter. Elle avait toujours été en complète incohérence avec ce qu’il faisait la dedans, qui n’avait rien de doux ni même d’apaisant.
Le renégat rejoignit finalement la porte du pavillon composé de deux long rideaux blancs. Il commença par se déchausser puis poussa les rideaux pour poser ses pieds sur le sol blanc, froid et dur de la salle rouge.

L’endroit était identique au souvenir qu’il en avait.

Plusieurs mètres le séparaient de plusieurs tapis noirs disposés en carré qui étaient là principalement pour amortir les chutes mais aussi sans doute pour ne pas abimer le sol. Cette salle avait toujours été parfaite pour les entrainements. Sur le côté droit il y avait toutes les armes de son choix pour débuter, de l’épée à l’arc en passant par la lance, le marteau. Son père avait même fait des répliques d’armes à feu en bois pour apprendre à repousser toute sorte d’assaillants au contact. De l’autre côté, de nombreux mannequins faisaient face au reste sans compter les boucliers, les armures, les gants, les poids etc… Tout était très complet.

Khan n’avait jamais compris pourquoi une telle activité martiale avait continué de se perpétuer dans sa famille. Un besoin de se maintenir en forme ou alors une ancienne tradition. Mais comme il était le dernier mâle de la branche principal et qu’il les avait quitté depuis longtemps, tout ceci était normalement voué à disparaître.
Enfin normalement…

Un Krolanne un poil plus petit mais plus trapu lui faisait face. Il l’avait entendu entrer et posait comme à son habitude son regard onyx inquisiteur sur Khan. Cette froideur lui était jadis réservée lorsqu’il faisait des bêtises ou n’écoutait rien. Aujourd’hui il n’arrivait pas à comprendre la raison, des années avaient passés depuis son départ.
Ils ne pouvaient tout de même pas encore lui en vouloir ?


Bonjour Khan.
Il y a longtemps que je ne t’avais pas vu, mon fils.
mmm…
Tu as changé n’est-ce pas ?


Torse nu et portant un pantalon ample et sombre il était luisant de sueur après l’effort. Sa barbe était toujours aussi bien taillée. Il ne semblait ni fatigué, ni malade mais plutôt en bonne santé. Concernant le reste, Khan n’avait pas vraiment changé physiquement. Le lanyshta commença à approcher car d’ordinaire ils avaient l’habitude de se serrer dans leur bras pour se saluer lorsqu’il n’était que tous les deux. Il n’en n’avait pas spécialement envie surtout que son père était tout mouillé.

Cette fois il y ‘avait une tension particulière et Khan le ressentait. Quelque chose clochait, ce n’était pas comme « autrefois ».

Un pas sur le tapis noir.
Deux pas.
Trois pas.


Tu ferais bien d’enlever ta chemise.

Khan écarquilla les yeux. Il n’avait aucune envie de s’entrainer maintenant et surtout pas après la mort qu’il venait de connaître. Le lanyshta fronça les sourcils et refusa donc catégoriquement.

Je n’ai aucunement envie de m’entrainer père.
Tu voulais me voir alors me voi…


Ils avaient fait des centaines et des centaines d’heures d’entrainement entre père et fils mais il oubliait souvent à quel point son père pouvait être vif et imprévisible… surtout lorsqu’il écoutait de la musique douce. Khan ne le vit pas arriver mais sentis plus que correctement son tibia sur sa cuisse, la charge de l’épaule et la pression sur son genoux droit qui le fit basculer lourdement sur le sol.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.

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