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Un service pour une nouvelle amie...
La Main pour Carmïnn
 
Narrateur
 
Le Merakih 16 Dasawar 815 à 22h07
 
Un long silence.
Les deux employés regardent Harvain d'un œil - un chacun ! - surpris, puis interloqué, et enfin presque inquiet.
Ils se regardent.
Regardent Harvain.
Et l'un d'entre eux se résout à répondre...

Ha.
...
Ha oui, quand même.
......

Bon, là, c'est grave ce que vous dites.
Nous allons devoir en référer à nos supérieurs, car tout ça ne dépend pas de nous.
Si vous voulez bien nous suivre, nous allons vous faire attendre dans une salle, le temps qu'un responsable arrive.

En supposant qu'Harvain les suive - il n'a aucune raison d'avoir une crainte quelconque en ce lieu - il attend dans une pièce morne, sorte de salle d'attente inutilisée depuis bien longtemps.
Après environ une heure, où il peut aller et venir comme il veut - il n'est absolument pas retenu d'une quelconque façon - un nouvel employé arrive enfin.
Referme la porte derrière lui.

Le type est sec comme une trique, dans la quarantaine, les cheveux en bataille.
Habillé comme un type qui passe sa vie à son boulot, rasé néanmoins de près.


Il s'assoit sur une des chaises de la salle.
Et parle d'une voix calme. Posée. Sans une once d'humour.

Vous cherchez quoi, exactement ?
Les ennuis ?
Je veux dire... les "vrais" ennuis ?...



 
Harvain
Gens de foyer
Kil'dé  
Le Julung 17 Dasawar 815 à 10h52
 
Je suis mes deux interlocuteurs en réfléchissant à la composition de mon futur thé d’hiver. L’an dernier, j’avais mis de la fleur d’oranger mais le rendu n’était pas terrible terrible. Sur un thé noir, le goût était trop fort pour se mélanger avec l’ajout. Mais sur un thé plus doux, le mélange aurait été trop classique. Peut-être qu’une pointe de clou de girofle pourrait faire l’affaire ? Avec une pointe de bergamote pour adoucir ? Et du caramel pour arrondir le goût. A voir. Il faut encore que je fasse des essais.

Et me voilà dans une pièce sans aucun charme. On me dit d’attendre alors j’attends. Debout. On ne m’a pas dit de m’asseoir donc je ne m’assois pas. Ce n’est pas grave, mon métier m’a appris à rester debout immobile pendant des heures s’il le faut. J’attends, je laisse flotter mon esprit, préviens mesdemoiselles Thaïs et Oromonde de la situation. Mais il faut dire qu’au bout d’un moment, je m’ennuie un peu quand même.

Enfin vient l’arrivée d’un nouvel employé qui ressemble plutôt bien à la description que mademoiselle Thaïs m’en avait faite. Il n’a pas l’air de très bonne humeur on dirait.


Bonjour monsieur.

Je n’ai pas été élevé chez les sauvages. Mais au moins, il va droit au but. Très bien, ça m’évitera de perdre davantage de temps. Et il essaye de me menacer, charmant personnage.

Je ne cherche pas particulièrement les ennuis.

*** Ambiance ***


Ca ne rentre pas dans ma fiche de poste.

Mais je cherche une chose très simple, monsieur. La vérité.

Au cas où ça ne lui aurait pas traversé l’esprit. Je reprends la parole lentement, ayant eu le temps de répéter mon discours en amont, je prendrai le temps d’étudier ses réactions…

L’affaire Flicksen semble présenter, aux yeux de mademoiselle d’Ascara, des incohérences notamment sur les raisons de l’acte du jeune homme, principal suspect de l’affaire.

Selon mademoiselle d’Ascara, le modus operandi du décès des parents est trop « soigné » si vous me pardonnez l’expression pour que ce soit le travail d’un enfant. La mise en scène laisserait plutôt penser que les agresseurs cherchaient quelque chose à l’intérieur des victimes… Ou une sorte d’analyse… in vivo. Enfant qui ne présentait pas la moindre pathologie mentale. L’hypothèse d’un crime crapuleux pour trouver un possible trésor est improbable également.

Enfin, l’intervention d’un apostat est, semble-t-il, rare. Son propre rapport d’enquête est presque entièrement censuré ce qui est hautement étrange. Quitte à cacher des informations, il aurait été plus simple de supprimer ce rapport.


Ma dernière phrase est une petite pique, j’attends sa réaction avec impatience.

En résumé, je souhaiterai avoir :

J’égrène les demandes sur les doigts de la main.

En premier, le nom de l’enquêteur en charge de cette affaire et toute autre personne ayant participé de près ou de loin.

En second, je désire également que me soit communiqué le nom de cet apostat, quelqu’un ici doit savoir qui il est.

En troisième, une version non censurée de ce rapport.

En quatrième, pourquoi il est interdit de consulter ce dossier sur place et qu’une copie devait être forcément envoyée à l’extérieur.

En cinquième, comment se fait-il qu’un faux livreur nous ait livré ce dossier juste avant que nous soyons victime d’une tentative de piège alors que l’information de notre demande et de notre adresse n’était connue que d’un petit nombre de personnes théoriquement dignes de confiance, à commencer par vous ?


Voilà pour l’accusation à demi-mot mon gars. Je ferme mon poing, oh, jolie référence à la Main de Kil'dé, je suis assez fier de moi.

Encore une fois, je ne cherche que la vérité, nous devons bien ça aux Flicksen non ? Si des ennuis, vrais ou faux venaient à être rencontrés, ils seraient traités avec tous les moyens nécessaires. Sans aucune retenue.

Au premier geste suspect de mon interlocuteur, je lui collerai ma dague sous la gorge et je ne le laisserai pas sortir de la pièce comme ça.


 
Narrateur
 
Le Luang 21 Dasawar 815 à 16h31
 
Le type regarde un long moment Harvain sans répondre.
Il semble indécis, voir interloqué.
Il parle d'un ton froid, sans s'énerver, mais ses mots sont tranchants et sans circonvolution.

Vous n'avez peur de rien, décidément.
La Vérité ?
Avec un grand V ?

Vous vous prenez pour qui, vous et votre petite bande de margoulins ?

Cette affaire Flicksen, j'ai tenté de vous en dissuader.
Plusieurs fois.
J'ai tenté de vous faire comprendre que vous n'étiez pas à votre place...
Et vous insistez. Lourdement...

Je ne sais pas pourquoi, c'est bien ça mon réel souci.
Pourquoi vous intéressez vous à tout ceci ?
C'est mon ignorance sur cette question qui est la seule raison de ma présence.
La seule raison qui a prévalu à la décision de vous confier un rapport.
La seule raison pour laquelle vous êtes encore en poste et en bon état...

C'est... bizarre. Surprenant. Anormal.
N'importe qui d'autre aurait laissé tomber.

Alors, il me vient une idée. Gênante, mais intéressante.
Vous et votre petit groupe avez des billes dans cette affaire.
Vous y êtes impliqués, d'une manière ou d'une autre.
Sans doute indirectement...

Vous voulez la Vérité ?
Je peux vous la fournir, in extenso.
Je peux faire en sorte que vous rencontriez les gens impliqués directement.
Je peux vous inclure dans tout ça.

Mais pour cela, j'ai besoin d'une très bonne raison de le faire, plutôt que de simplement vous botter le cul.
Pourquoi cet acharnement ?
Qui êtes vous donc pour insister autant sur cette affaire ?...


 
Harvain
Gens de foyer
Kil'dé  
Le Matal 22 Dasawar 815 à 22h08
 
*** Ambiance ***


Qui je suis ?

Ah, Scylla, comme je regrette de ne pouvoir m’en griller une petite. Comme à la belle époque. Une petite roulée à base d’époumonerbe. Oh que cela ravive de vieux souvenirs, j’ai l’impression, d’une vie antérieure, quel bonheur ! Me voilà à la croisée de chemins. Plusieurs choix s’offrent à moi qui auront une incidence lourde sur la suite des événements.

Je peux le tuer car il me semble clairement hostile. Ou neutre mauvais. Ce qui vaut du pareil au même pour moi. « La seule raison que je sois encore en poste ou en bon état »…humf, et la seule raison qui me retienne de vous inhumer cher monsieur, c’est aussi la curiosité que j’éprouve à votre égard. Curiosité contre trente centimètres d’acier empoisonné, vous voulez parier ? S’il veut nous en éloigner, soit c’est parce qu’il y trempe soit parce qu’il veut la régler à sa façon car quelque chose nous dépasse.

Je peux lui sortir un beau mensonge des familles, tout jouer sur ma prestation pour sembler convaincant. Oh, je suis un peu plus âgé que le père Flicksen, jouer un grand frère est trop proche. Disons un cousin, un demi-frère peut-être. Ou le parrain du petit. Vengeance familiale, quelque chose comme ça. Mesdemoiselles Thaïs et Oromonde ne sont que des tiers que j’ai embarqué pour profiter de leurs entrées à la Défense, les Sans-Destins ou chez les Augures. Ou peut-être c’est trop éculé comme astuce, on voit ça dans les pièces de théâtre et dans quelques romans.

Ou plus fiable. Une part de vérité, une part de mensonges. Après tout, rien ne me prouve qu’il dise la vérité. Oh et puis, le thème central de notre petite entrevue louche et lâche est bien de trouver la vérité au milieu des mensonges.


Monsieur, je vous déconseille de me menacer une nouvelle fois, je pourrai me méprendre.

Essaye seulement. Essaye.

Nous travaillons pour des personnes, des vigilants qui veulent obtenir des informations et arrêter un dangereux lanyshsta du kil'dé du nom de Klem' Athis. Ces personnes ne lâchent rien et peuvent être une source inépuisable de nuisance et de désagréments. Des personnes qui élimineront toute résistance sans remords. Et qui ne se soucieront pas le moindre instant de ma disparition ou de la votre.


Hum, il y a plus de mensonge que de vérité dans tout ça, mais bon.


 
Narrateur
 
Le Sukra 26 Dasawar 815 à 22h50
 
Le type opine du chef, très détendu.
Il ne semble absolument pas avoir peur d'Harvain. A même une assurance disproportionnée.
Son regard soutient celui du majordome, et il répond d'une voix posée, tout en se levant lentement.

Je ne vous menaçai pas.
J'énonçai des faits. Une réalité concrète. Une destinée probable.


Un silence.

Que les personnes pour qui vous travaillez continuent leurs investigations.
Je suis soulagé, au fond, de savoir que je n'ai pas affaire à des Lanyshstas, mais bien à des gens qui cherchent à en débusquer un.
Nous avions des doutes sur ce Klem' Athis, nous aussi...

Je ne peux pas vous en dire plus, malheureusement, sur cette affaire flicksen, si ce n'est qu'elle relève des plus hautes instances.
C'est un dossier sensible, car justement nous pensons qu'un ou plusieurs Lanyshstas sont impliqués.
Je les cherche personnellement...
Et je les trouverai.
Les Lanyshstas ne sont pas une nuisance, bien entendu. S'ils travaillent avec nous.
Avec le Kil. Avec et pour le peuple.
Mais il existe d'autres engeances plus nuisibles.
Indépendantes et rebelles. Sans vergogne. Sans honneur...

Nous ne sommes donc pas en conflit d'intérêt.
Nous recherchons la même chose.
Mais je ne peux pas vous aider, je le répète.
Je peux juste vous laisser tranquille...


Un autre silence, plus long. Il se dirige vers la sortie.

Bien entendu, j'ai des doutes sur vous et votre clique.
Peut être êtes vous des Lanyshstas, vous aussi, si ça se trouve ?
Cela changerait tout...


Le regard est appuyé. Serein, mais dur.
Impossible de savoir ce qu'il sous entend.
Impossible de discerner si le changement serait bon ou... fatal.

Dans un jeu de dupes, on est toujours au moins deux...

 
Harvain
Gens de foyer
Kil'dé  
Le Luang 28 Dasawar 815 à 13h15
 
Je haussais un sourcil à l’écoute de mon interlocuteur. Les choses devenaient beaucoup plus intéressantes mais bien plus complexes également. Mon esprit pragmatique de majordome me fit la remarque que nous pouvions quitter le Locus Solus pour regagner le manoir d’Ascara et mettre fin à la situation d’alerte juste avant les fêtes de fin d’année. Il ne me restait plus beaucoup de temps pour préparer la décoration et les finalités. J’avais déjà commencé à faire les courses en prévision, me disant qu’au pire, je pouvais privatiser l’Hermine pour l’occasion. Il me faudrait plus que la décoration intérieure et ressortir l’argenterie. Procéder au colmatage des quelques dégâts occasionnés aussi…

Puis je mis mon esprit de majordome au vestiaire en me reconcentrant sur la situation actuelle. On nous cache des choses. Klem, Carmïnn, les autres lanyshstas, le Kil…nous naviguons à vue et autant dire que nous ne voyons pas bien loin. Nous savons que nous mettons les pieds dans quelque chose de pas net mais nous ne mesurons pas encore la profondeur de la fange. En espérant ne pas finir coulé au fond. Avec des palmes en pierre ou découpé en rondelles dans un sac lesté…

Cette personne doit être un acteur consommé pour avoir pu jouer le rôle du pauvre petit employé terrorisé quand mademoiselle d’Ascara était venu le voir. J’avais l’impression d’avoir à faire avec une toute autre personne, presque un alter ego. Son discours sur la gestion des lanyshstas au Kil m’interpelle. Bien sûr, des éléments problématiques mais accompagnés, pris en charge, surveillés, monitorés… Pas une nuisance s’ils travaillent avec eux. Bah voyons.

Sa question m’amuse.

Je sors quelques centimètres d’acier du fourreau d’un geste du pouce de façon ostentatoire.


Ou si ça se trouve, vous êtes un lanyshsta cherchant à protéger l’un des vôtres. Quel moyen avez-vous de le prouver, monsieur… ?


 
Narrateur
 
Le Merakih 30 Dasawar 815 à 22h11
 
Le type pouffe, puis se met à rire !
Un vrai fou-rire, parsemé "d'excusez moi", "non, mais désolé"...
Après quelque temps, il arrive à se calmer, soupirant comme de juste après un tel bon moment.

Il regarde Harvain, empli de sympathie.
Haaa, merci !
Cela faisait longtemps que je n'avais pas ri comme cela.

Bon...
Ce n'est pas tout, mais je dois y aller.
Bonne chance à vous, et à vos amis.
Tenez au courant vos supérieurs hiérarchiques, si jamais vous trouvez une piste intéressante...


Puis il se retourne vers la porte, prêt à rejoindre le couloir qui mène au reste du bâtiment.
Un bâtiment dans lequel il ne peut que se sentir en sécurité, en réalité, vu qu'il est empli d'employés, et que plusieurs personnes savent qu'Harvain est dans cette pièce avec lui.
Non, décidément, il a bien ri !

 
Harvain
Gens de foyer
Kil'dé  
Le Dhiwara 3 Jangur 816 à 21h54
 
J'ai rarement eu l'occasion d'être réellement surpris dans mon existence terne et prévisible. Mais de temps en temps, le Destin me réserve quelques facéties imprévues. Et l'issue de cette discussion me laisse presque pantois. J'en viens à considérer mon interlocuteur autrement. Et si je m'étais fourvoyé depuis le début ? Dans ce jeu de rôles où la vérité est tout le temps mêlée au mensonge, savoir distinguer le vrai du faux est impossible. Et je ne suis clairement pas doué pour lire entre les lignes, je connais mal les gens même si je les sers depuis quatre décennies.

Je le vois partir comme ça, je reste plusieurs minutes dans la pièce les bras ballants. J'échange quelques pensées avec mesdemoiselles Oromonde et Thaïs puis nous convenons de la suite des actions. Elles s'occuperont de la partie avec les apostats et je m'occuperai de suivre cet étrange personnage. Prendre en filature un membre de la Défense...je me dis que je n'ai pas eu forcément la meilleure idée de la journée... Mais il sait des choses et n'a répondu à aucune question. Je rentre les mains presque vides. Je dois en apprendre plus mais il ne me dira rien.

Je quitte la pièce puis regagne la sortie. Il ne me reste plus qu'à attendre les prochaines heures quand il quittera son travail et essayer de le suivre le plus discrètement possible. Savoir où il habite sera un bon début... Mais d'ici là, il faut que je fasse le tour du bâtiment pour trouver les différentes sorties. Je suppose que les officiers de la Défense n'utilisent pas la même entrée que les visiteurs alors je me dis qu'il doit y avoir une entrée du personnel derrière. Après tout, un commissariat, c'est comme un restaurant. Il y a une entrée pour les clients devant et une entrée pour le personnel derrière. Enfin c'est sûr pour les restaurants...



 
Narrateur
 
Le Sukra 9 Jangur 816 à 15h51
 
Harvain, en fin limier, repère rapidement la sortie des artistes.
Il se planque, et attend.
Le défilé des employés est pour le moins morose, mais il tient le coup.

Après environ deux heures, le type sec sort, accompagné de deux "gros bras".
Ce ne sont pas des employés, plutôt de sales types visiblement habitués à la grosse bagarre.
Des gardes du corps, ou pire...

Le type monte dans un véhicule, après quelques instants d'attente.
Un véhicule qui arrive sans qu'on l'ai appelé.
Sans marque de reconnaissance. Pas "officiel" donc.
Les deux gardes montent avec lui.

Harvain a plusieurs options, mais laquelle choisira-t-il ?...

 
Harvain
Gens de foyer
Kil'dé  
Le Merakih 13 Jangur 816 à 10h23
 
Ah l’attente, la chose certes pénible mais habituelle. Je suis dans la restauration et l’hôtellerie, j’ai l’habitude d’attendre. Debout ou assis, de jour comme de nuit, en portant une soupière ou les mains dans les poches… Lorsqu’enfin j’obtiens ce que j’attends, je grimace intérieurement en voyant les deux malabars qui accompagnent mon étrange interlocuteur. Bon, les deux derniers malabars que j’ai rencontré dans le bâtiment des augures n’étaient pas un problème mais il me semble clair que j’ai à faire à un autre niveau qu’un petit escroc trafiquant de destins.

Je siffle un coup sec en hélant une voiture. Il parait que ça marche comme dans les romans.


Taxi, suivez cette voiture !


 
Narrateur
 
Le Dhiwara 17 Jangur 816 à 22h19
 
Haaaa, les filatures en taxi.
C'est toujours formidable... dans les romans...

Là, le souci, c'est qu'Harvain est tombé sur un chauffeur peu zélé.
Gros, pansu même, un cigare aux lèvres, visiblement insensible à toute imprécation/menace/corruption, il suit bel et bien la voiture du type sec.
Mais il s'y prend mal, et Harvain le remarque très vite.

Comme le remarquent les gens de devant.
Ils commencent à accélérer !

Un nouveau choix s'impose, car ils vont rapidement disparaitre.
Ou s'arrêter, ce qui serait peut être pire...

 
Harvain
Gens de foyer
Kil'dé  
Le Sukra 6 Fambir 816 à 16h39
 
Je ne peux m'empêcher de pousser un reniflement d'agacement. D'habitude, dans les romans, ça marche mieux et à la fin le héros sirote une tasse de thé en charmante compagnie. Un très bon thé en plus. Sauf que là, pas de thé et pas de filature...

Première à droite chauffeur !

A trois contre un, je ne suis pas sûr d'avoir beaucoup de chances sans effet de surprise. Il faut réfléchir différemment. Mais je ne suis pas payé pour réfléchir, Scylla me vienne en aide, mais pour obéir ! Misère. Je m'éloigne lentement de ma cible, il va me falloir plus de subtilité pour la suite mais je manque d'idées. Mon interlocuteur va rester sur ses gardes pendant quelques temps, je vais me faire oublier. D'ici là, il me faudra trouver une autre façon de l'approcher. Je manque d'idées pour le moment, cela m'énerve, j'ai envie d'un café.


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