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Circonscription 14
L'enquête Flicksen
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Vayang 11 Dasawar 815 à 10h47
 
Equipé de son bâton lumineux et de son revolver modifié, le renégat avance toujours en direction de l’œil. Pour le moment ce dernier n’a pas l’air de l’avoir remarqué mais le lanyshta ne gagne pas vraiment de terrain et s’il continue ainsi il ne l’attrapera jamais.

Combien de temps sa proie pouvait fonctionner ? Ou allait-elle ?

Si il essayait de comparer l’œil aux autres abominations mécaniques qu’il avait déjà croisé il pouvait certainement continuer à suivre le petit objet pendant des jours et il finirait par abandonner. Les pensées de Kharib arrivèrent au moment où Khan entendit le bruit souterrain et commençait à faire la relation entre la dérivation souterraine et l’œil.


Pensée :
Tu penses que c’est un piège ? Je commence à me dire que nos ennemis sont aidés de l’intérieur par quelqu’un, ou quelque chose. Je progresse de mon côté.

J’ai toujours l’œil dans mon champ de vision mais je risque fort de le perdre très rapidement… je vais devoir intervenir.
On ne peut clairement pas le laisser repartir avec des informations.


Il semble réfléchir à une manière de procéder.

Pensée :
Je fais ce que je peux puis je dégage. Si tu n’as pas de mes nouvelles rapidement c’est qu’il a eu le dessus.


Sous sa cagoule improvisée, Khan prend alors une profonde inspiration. Il n’aimait pas avoir les pieds dans l’eau, surtout face à un œil mécanique avec un possible système de défense électrique. Les réactions de l’œil pouvaient être multiples pour ce qu’il allait tenter et il lui faudrait avoir d ‘excellents réflexes pour savoir quand tirer et anticiper une éventuelle attaque. Il rangea alors son premier revolver à rayon pour sortir deux choses : un deuxième flingue plus classique, avec deux canons et un réservoir de balles lui permettant de tirer plusieurs fois sans recharger ainsi qu’une cellule à énergie, qui, une fois dans l’eau leur ferait des choses sympa… enfin seulement si l’œil n’était pas isolé. Bâton lumineux en avant pour que la lumière de l’objet camoufle son visage et ce qu’il tient, il se décide à avancer plus rapidement vers sa proie sans chercher à se dissimuler.

Il voulait que l’œil le regarde et surtout qu’il observe ce qu’il tenait dans sa main. Le bâton était issu de la même technologie que lui et avec un peu de chance, il ne remarquerait pas la cellule d’énergie à sa ceinture ainsi que le revolver juste derrière le halo lumineux près à lui faire un trou dans l’orbite.

Khan était curieux de voir la réaction de sa proie mais au moindre geste agressif il ferait feu. Le docteur avait été clair sur le système de défense (ou d’attaque) de sa cible.





Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Narrateur
 
Le Luang 14 Dasawar 815 à 22h45
 
Du côté de Kharib, les réponses s'enchainaient.
L'enfant interrogé lui apprit que "non, pas vraiment de raison... juste pas envie. Bizarre...".
Pour les badauds, et les gens de la défense, ils étaient surpris et outrés, visiblement décontenancés pour d'autres.
Personne ne songeait à descendre à la poursuite de Khan, mais les commis prenaient les descriptions.
"Les"... car il y en avait plusieurs, ce qui franchement n'aiderait pas à l'identifier...

Du côté de Khan, l’œil s'immobilise.
Se retourne.
L'observe.
Ou plutôt observe le tube, puisque la lumière dissimule Khan, à priori.
Il ne bouge plus.
Il attend...

 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Merakih 16 Dasawar 815 à 21h28
 
Le Lecteur était là pour prendre de l'information. Questionner. Observer. C'était ce qu'il pouvait faire de mieux à ce moment-là. Et informer son compagnon parti à la poursuite de l'oeil dans les égouts. Ainsi, il pourrait procéder tout en sachant ce qu'il se passait à la surface, du moins à un endroit de la surface.

Pensée :
Nous débattrons de ceci plus tard.


Il fallait couper court. Donner le minimum d’indices sur l’état de la réflexion.

Pensée :
Pour toi pas de souci.


Cette dernière phrase, simple au demeurant, devait calmer toute crainte d’être poursuivi chez Khan tout en maintenant une aura de mystère en cas où l’écoute indiscrète que redoutait le Lecteur venait à se vérifier. Il se demandait juste si cette capacité était le propre de l’oeil, de la maison dans son ensemble qui créait des ondes télépathiques, ou d’un personnage situé sur la place...

C’était cet élément qui préoccupait désormais le Lecteur, maintenant qu’il savait les descriptions être multiples et disparates concernant l’homme qui s’était engouffré dans les égouts et que ce dernier n’était pas pourchassé sous terre. Tout en envoyant ce message télépathique, Kharib parcourait les gens du regard. A la recherche de celui qui sortirait de l’ordinaire dans la situation rencontrée. Y avait-il quelqu’un manifestement étranger au quartier avec une attitude différente de celle d’autrui ? Y avait-il quelqu’un qui observait également tranquillement ? Y avait-il quelqu’un qui paraissait attendre quelque chose ? Y avait-il quelqu’un qui s’intéressait à quelque chose en particulier comme un objet ou un reste de mousse ?

A ce propos, où en était la disparition de la mousse ? Quelle proportion demeurait encore sur les lieux ? Sa disparition laissait-elle quelque chose de particulier exposé dans le champ de vision ?

Le Lecteur interprétait le malaise que les krolannes, tant adultes qu’enfants, avaient ressenti depuis quelque temps concernant cette maison, malaise qui les avait conduits à éviter l’endroit, pouvait provenir d’une sorte de champ magnétique ou d’ondes générées par l’œil par exemple permettant de faire en sorte que le piège qui avait été préparé à l’intérieur ne pouvait se déclencher qu’à la faveur de l’intervention d’un lanyshsta.

Ce qui était troublant, c’était que tout semblait partir de la venue sur place de la Défense. Encore une fois, l’adage Commis soit qui mal y pense semblait se vérifier. La maison inhabitée ne pouvait avoir été le théâtre d’une tuerie. Donc qu’était venu y faire la Défense ? Qui était venu en réalité ? Le Lecteur chercha à revoir l’accorte dame qu’il venait de quitter afin de lui demander de décrire les personnes qui étaient venues dans la maison, il y avait quelques temps de cela. Naturellement, il ne se faisait guère d’illusion sur le niveau de la description qu’elle pourrait formuler, si longtemps après, mais peut-être un détail lui était-il resté en mémoire. D’autre part, s’il ne questionnait pas, il n’obtiendrait pas de réponse.

Durant tout ce temps, il conserva un œil sur la bouche d’égout afin de voir si quelqu’un y descendait finalement de façon à pouvoir, le cas échéant, prévenir qui de droit.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 21 Dasawar 815 à 22h03
 
Khan continu donc d’avancer len-te-ment ver l’œil. Celui—ci l’aperçoit mais ne fait rien de particulier. Peut-être le voit –il complètement mais dans tout les cas il se contente pour le moment de remplir ce qui devait être sa fonction première, observer.

Le renégat tient fermement son arme et le tube. Il ne pouvait pas se contenter d’avancer pour attraper sa proie. Celle-ci était dangereuse et même peut –être plus que lui. Khan n’allait donc pas chercher à l’assommer pour la ramener. L’empêcher de divulguer ce qu’il avait vu et ramener sa carcasse pour l’examiner voilà qui était un peu plus raisonnable et lus dans ses cordes.

Derrière le bâton, les traits du Kildarien se font durs. Le pistolet vise minutieusement le centre de l’œil. Il devait faire mouche du premier coup ou il le perdrait.


Pensée :
J’engage l’ennemi.


Il attendit quelque courtes secondes pour stabiliser sa respiration puis pressa la détente.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Narrateur
 
Le Sukra 26 Dasawar 815 à 22h36
 
Kharib, de son côté, observait.
Mais... rien de particulier ne dénotait.
Pas de personne "bizarre" qui regardait la scène, juste des badauds et les services de sécurité.
Visiblement, le dispositif qui avait détruit la maison avait fait son oeuvre.
L’œil était parti.
Pour leurs ennemis, nul doute que l'affaire était close, aucune trace exploitable n'ayant été laissée derrière eux à priori...

La mousse, pour sa part, continuait de disparaitre au moindre souffle de vent, au moindre mouvement d'air, tel de simples cendres légères et évanescentes.
Il n'y en avait déjà presque plus au sol, et l'on voyait maintenant que dessous, il n'y avait que les traces de fondations.
Rien d'autre n'avait survécu.

L'accorte dame, comme on dit sobrement, n'eut aucun réel souvenir des gens venus ici.
Des types "lambdas", descriptions basiques estompées par le temps.
Décidément, il n'y avait plus rien à glaner en surface.

En dessous, par contre, Khan tire !
Et fait mouche.
Il est proche, l’œil est immobile.
Il le frappe en plein dans l’œil, pour ainsi dire !

La créature biomécanique se recroqueville sous le choc, grésille un instant, et s'affaisse mollement.
Ses tentacules pendouillent.
Elle est soit morte, soit inactive.
En tous les cas, l’œil suinte un liquide noirâtre...
Khan peut le récupérer, continuer de tirer ou le laisser là.
Mais dans tous les cas, ensuite il pourra sortir tranquillement des égouts par une autre bouche, à l'abri des regards...

 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 28 Dasawar 815 à 15h24
 
L’effet de surprise avait fonctionné comme prévu. Le coup de feu percuta l’œil exactement où il l’avait souhaité. Le flingue encore fumant, Khan grimaçait légèrement à cause du vacarme amplifié par l’espace confiné.

Son regard resta fixé sur sa cible un instant, observant le liquide noirâtre et réfléchissant à ce qu’il avait découvert avec Kharib lorsqu’ils avaient essayé de disséquer la mousse bio-mécanique. Le lanyshta n’était pas serein, il avait vu de ses yeux la manière dont la technologie avancé des ennemis était capable de se reconstruire. La même chose allait surement se reproduire et il lui fallait se montrer prudent.

Il se redressa en expirant, relâchant ses muscles. Il contacta tout d’abord Kharib à la surface.


Pensée :
J’ai touché l’œil, sa carcasse gît à mes pieds mais de son orifice suinte un liquide noirâtre.
Je crains des représailles à retardement.


Le renégat envoya ensuite une deuxième pensée au docteur Kildarien pour le conforter dans son choix. Lentement, il commença à retirer sa veste. Tant pis, son manteau serait sacrifié sur l’autel de la science.

Dans le silence il attendit un avis un peu plus expérimenté sur les capacités de cet ennemi.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 28 Dasawar 815 à 21h13
 
Il restait encore quelque chose à faire. Il restait encore à s'emparer d'un peu de mousse, de façon à pouvoir tenter d'en comparer les composants avec celle de la Place du Martel. Maintenant que tout s'était quelque peu calmé, cela devait être plus discret. Il s'approcha tranquillement d'un coin qui recelait encore de ce qui demeurait de la mousse et il en saisit un peu qu'il plaça dans un des petits sachets qu'il s'était procuré suite à ses expériences précédentes lesquelles avaient conduit à le voir emporter un prélèvement du décor pour analyse future.

Puis, la pensée de Khan le fit répondre:


Pensée :
Ne laisses pas les restes dans les égouts. Récupères l'oeil et marque l'emplacement du conduit qu'il projetait d'emprunter.


Ensuite, il s'arma de patience. Parce qu'il désirait pouvoir aller inspecter les lieux du sinistre discrètement lorsque totu le monde serait parti, que le rideau serait retombé, que les gens auraient tiré un trait sur ce qu'il venait de ses passer pour poursuivre leur vie. Il voulait voir ce qu'il restait des fondations de l'ancien édifice.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Julung 31 Dasawar 815 à 16h22
 
Toute sa patience avait presque servi à rien. Les fondations ne lui apprirent rien de passionnant et le peu de mousse collecté avait une furieuse tendance à s'étioler. Il faudrait être rapide pour pouvoir analyser quelque chose de l'échnatillon rapporté. Mais celaq ferait partie de ce qu'il restait à faire.

Le Lecteur envoya un rapide message télépathique à Khan.


Pensée :
Je n'ai plus rien à faire près de la maison Flicksen. Où se revoit-on?


Puis il attendit, profitant de la figure avenante de l'accorte dame qui se trouvait encore dans les environs. La journée n'avait pas été spécialement sympathique. Il profitait donc de la vue offerte pour regonfler son moral. Tant de choses à faire. Et les mystères qui s'amoncelaient. Seules certaines percées autorisaient une perspective réjouissante.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 3 Jangur 816 à 13h30
 
Aucune informations particulièrement utiles ne lui parvint, aussi Khan préféra alors envelopper l’œil dans son manteau sans réellement le toucher. Il fait aussi ce qu’il peut pour récolter un peu de liquide noir, ce qui n’est pas vraiment chose facile compte tenu de la texture.

Il s’attendait à une capacité de régénération sous n’importe quelle forme. Il y en aurait une, c’était presque obligatoire. Le renégat ne connaissait cependant pas le temps que cela prendrait. La boule de tissu suintante dans ses bras, il continua sa route à la recherche d’une sorti sans quitter sa proie inerte du regard.


Pensée :
J’ai l’œil. Nous devons l’observer rapidement, il y a de grandes chances pour qu’il reprenne un semblant de conscience à un moment ou un autre.

Je trouve une sortie et je m’extirpe de là. Rejoignons-nous vers les portes extérieurs du Kil. Nous avons encore les tubes et je ne veux pas prendre le risque de les garder trop longtemps à l’intérieur sans savoir pourquoi ils brillent de la sorte.

Prends garde à ne pas être suivis.





Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 4 Jangur 816 à 20h47
 
Délaissant la vision féminine de krolannité qui s’offrait pourtant à lui, le Lecteur, à la réception du message télépathique de Khan Thanal’ot, se mit en marche. Il savait qu’il convenait d’être prudent et qu’il fallait prêter attention à ne pas être suivi. D’ailleurs, il avait prévu cette étape. Il avait noté qu’un individu entré dans un bâtiment, était réapparu dans la rue sans en être apparemment sorti. Le bâtiment avait donc une seconde issue. Kharib en profiterait. Ensuite, il accélérerait le pas et tournerait rapidement à certains coins de rues. Puis, lorsqu’il serait retrouvé dans une partie plus familière du kil’dé, il prendrait discrètement de la hauteur pour en redescendre quelques maisons plus loin.

Pensée :
Retrouvons-nous porte de Kil’sin. Nous irons dans le quartier abandonné.


Le lecteur avait encore pratiqué le quartier la nuit précédente. Les Krynänns l’avaient pratiquement… abandonné également. De la sorte, les deux compagnons pourraient poursuivre leurs investigations à l’abri des regards indiscrets, hors du Kil’dé.

Et ainsi la Place du Martel ne serait pas loin…

Les tubes devaient luire pour une raison, mais laquelle ? L’oeil pourrait-il apporter des réponses aux trop nombreuses questions ou irait-il jusqu’à ouvrir encore de nouveaux champs d’investigations ? A moins qu’il ne se borne à rester muet, d’une indifférence aveugle à ce que les deux lanyshstas lui feraient subir. Pour l’heure, des épreuves attendaient leur dénouement.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.

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