Arabelle avait reçu une demande telephatique de Thais.
Celle ci enquêtait sur une sombre histoire de meurtre d une famille entière qui d après son amie aurait été soit bâclée par les enquêteurs de l époque soit étouffée et classée par d autres personnes.

Son amie avait reçu un rapport fort censuré et Arabelle voulait vérifier en interne si un rapport complet n existait pas si les notes de l enquêteur de l époque, un certain Klem n était pas disponible.

Elle se dirigea donc vers les archives dossier de l affaire d Espelet en main.


Bonjour, pouvez vous m ouvrir les archives, je dois ranger et consulter le dossier d espelet ainsi que les notes d enqueteq d un de mes prédécesseurs, affaire interne oblige.

 
Le planton regarda Arabelle mercoeur un tantinet dubitative.
C'était la fin de son service, et il avait une vive envie de rentrer chez lui lutiner sa femme...

Mouais, vous n'avez pas les demandes officielles, je suppose.
Le formulaire K22 ?

Un bref instant.

Bon, tenez, remplissez moi le registre, et ça suffira pour cette fois.
Mais vous devrez régulariser votre situation plus tard, hein !
C'est pas un moulin, ici...

Il tend un lourd registre vers Arabelle mercoeur, où elle doit mettre son nom, son matricule, les raisons de sa visite, etc.

Je vous délivrerai un bon pour les Archivistes, ils vous indiqueront où aller mettre votre dossier et vos notes.

 

Arabelle se saisit du registre er comme si de rien n était le signa, plaça son matricule et la raison de sa présence qui était la vérité remise de son rapport définitif sur l affaire D Espelet, enfin la version officielle des faits et consulter les notes d un prédécesseur sur l affaire Flicksen.



Effectivement aucun document officiel pour le moment, tu as vu l heure a laquelle on m a demandé de revenir verifier les notes d un prédécesseurs.

Il n avait qu a me fournir le formulaire mais bon j ai pas pour principe de discuter un ordre.

Merci et bonne soirée à toi l ami.


Une fois son papier en main, Arabelle se rendit auprès de l Archiviste en question pour faire enregistrer son rapport sur l affaire D Espelet. Et sa demande a propos de l affaire Flicksen et des notes des enquêteurs dont celle de l adjoint Klem.

 
L'enregistrement de l'affaire D Espelet se passa sans souci.
Un peu morose et terne était l'ambiance, mais ça se passa bien, plutôt rapidement et sans anicroche.

Pour le reste...
Une fois sa demande déposée, et une fois que l'archiviste en eut pris connaissance, il s'écoula un certain temps.
Un temps durant lequel elle vit qu'il y avait un léger souci.
Apparemment, le dossier n'était pas classé ici...

L'archiviste l'assura alors que c'était inadmissible, que ce dossier n'avait à priori pas à être classé ailleurs, et il alla se renseigner.
Une heure s'écoula...
Arabelle pouvait partir, mais cela aurait été pour le moins gênant pour elle.
Elle avait fait une demande "officielle", et poser un lapin à un archiviste qui veut vous rendre service, c'est obérer ses relations futures dans ces services.

Donc, en supposant qu'elle ne fuit pas, lorsque l'archiviste revient, il a une mauvaise mine.
Très mauvaise mine.
Il s'assoit face à elle, la regarde un instant, perturbé, et lui demande gentiment :

Hum...
Euh...
Vous y tenez vraiment à ce dossier Flicksen ?

 

Le temps passait plus Arabelle devint soupçonneuse.

Allait on lui tomber dessus ?

Pour ne pas devenir folle d inquiétude,elle fit les 100 pas histoire de repérer les sorties de secours et parcouru les armoires des archivew des yeux.

L archiviste revint enfin.


Et bien si je suis venue ici et vous ai fait cherché tout ce temps, oui j y tiens.
Une famille a été massacrée et l enquête bâclée apparement donc j aimerai rassuré une descendante que tout a été fait pour résoudre le meurtre de ses proches.

S il s agissait de votre famille vous aimeriez que l on vous réponde : désolé ils sont mort mais on ne sait pas vous dire comment, ni pourquoi ni par qui ?

Quel est le problème ?

 
L'archiviste soupire, et prend quelques instants de repos en regardant ses pieds.
Il parait vieux, plus vieux qu'il n'est en réalité.
Il reprend la parole d'un ton morne.

Chez nous, il y a un classement bien établi.
Un classement qui sert de référence.
Pour simplifier, car nos codes sont bien plus complexes, disons que nous classifions l'importance des dossiers par une lettre.
On part de A, pour les trivialités.
La lettre J, ça commencerait à être une affaire importante, relevant de la compétence de plusieurs districts.
La lettre R, ça concernerait tout le Kil, le genre de choses qui peuvent déstabiliser l'ensemble de nos institutions.

Votre dossier Flicksen a été archivé avec un ensemble d'autres dossiers.
Ils sont gardés par d'autres gens que nous, dans un bâtiment relevant directement des plus hautes instances.
Ils sont... à la Cellule hermétique.

Il y aurait bien des copies ici ou là de votre dossier.
Mais elles seront incomplètes, saturées de censure, voir complètement réécrites.
Le véritable dossier, complet, vous est inaccessible...

Un silence pesant.

Si je vous dis tout cela, c'est parce qu'on vient de me l'expliquer.
Quelqu'un. Que je n'avais jamais vu.
Il m'a dit de vous le dire si vous insistiez. C'était une menace, comme si vous le faire savoir devrait suffire à vous faire retourner à vos affaires courantes.
Il n'y a nulle trace officielle de ce que je viens de vous dire.

Il m'a dit de vous dire, je le cite... " Vos amis ont eu de la chance. Abandonnez. ".

Ha, oui, pour cette histoire de classement.
Votre dossier Flicksen fait parti d'un ensemble, qui serait dans cet ordre à la dernière lettre, selon eux.
Cela concerne... notre monde tout entier.

Il s’interrompt, livide.
Et n'attend visiblement qu'une chose, qu'Arabelle s'en aille sans demander son reste...

 


Arabelle était ennuyée, fortement ennuyée.
Pour elle et ses amis car des portes leur etaient encore fermées mais aussi pour l archiviste qui avait franchement l air ennuyé et pressé de la voir quitter la pièce.



Je comprends collègue, je te remercie d avoir prit le temps de me renseigner.

Où se trouve cette cellule hemetique ?


Arabelle commençait en avoir marre de ces enquêtes où tout lui était interdit, où la loi du Un était bafouée sous l excuse de la sécurité et du secret alors que justement certaines personnes, qui bizarrement classaient les affaires, ne permettait pas a la Défense de faire son travail correctement.

Elle se saurais suivie ou du moins surveillée de façon plus intensive à l avenir et ne ferais rien pour empêcher une telle surveillance, suli ce n est prendre sur le fait un de ses surveillantq pour lui poser quelques questions.

 
L'archiviste hésite un instant, dubitatif.
Visiblement, il se demande si Arabelle est sérieuse.

Euh...
La Cellule hermétique ?
Les apostats ?
Vous...
Vous ne savez vraiment pas ce que c'est ?...

 


Bien sur qu elle savait de qui on parlait.

M enfin.




Ce que je voulais dire s est : le représentant à qui vous venez de parler est il toujours dans le bâtiment ?
Vous a t il donné son nom ?

 
Après encore un long moment d'hésitation, comme si le temps se suspendait, l'Archiviste répond.

Hum...
Non, il ne m'a pas donné son nom.
Et - comment vous dire ça... - même s'il me l'avait donné, je ne suis pas sur d'avoir envie de m'impliquer plus que ça.
Ce sont des gens dangereux.
Qui ont tous les droits.
Ils peuvent faire basculer votre destin d'un claquement de doigt !

Il est parti.
Et je n'ai pas envie qu'il revienne me botter les fesses parce que je vous en ai trop dit.

Un silence.

Je peux juste vous dire qu'il était... sec, dans la quarantaine, les cheveux en bataille.
Habillé comme un type qui passe sa vie à son boulot, rasé de près.

Bonne chance, Mademoiselle...

 

Arabelle ne voulait pas qu il s implique d'avantage au risque pour sa carrière.

Elle salua l archiviste et lui souhaita une bonne fin de journée.



Merci de vos renseignements.

Vous m avez été d une grande aide et je ne voudrais pas qu il vous arrive quelque chose de mal simplement en faisant votre travail.

Bonne fin de journée.