Entrelacs Lanyshta
De nombreuses voix aussi bien dure que bien veillante, toutes avec cependant le même refrains,
*** MÉFIANCE ***
La peur qui avait gonflé en elle revient rapidement, comme un signal d'alerte :
« Mais que fais tu Lanyshsta ? Tu es Lanyshta : non aimée, recherchée, dans certains Sharss tu serais tuée »
.
Aussitôt le lien se coupa.
Serra surprise ne se trouvait plus dans sa baignoire, elle était vêtue de sous-vêtements et totalement sèche.
« Mon esprit n'est pas là mais mon corps prend le relais comme si deux moi m'habitaient »
.
Posant son esprit, elle s'étonna de se rappeler parfaitement de ce qu'elle venait de faire alors qu'elle communiquait ailleurs en même temps.
« Cela marche t'il pendant une conversation ? Il faudra que j'essaye ... »
une excitation vite rattrapée par la crainte d'être découverte.
Une Lanyshta dans la famille d'Aubemorte, comment réduire plusieurs siècles de travaille, pour resté sur le haut de la pyramide P, à néant. La honte de la famille.
C'est en repensant à son Père lui tant respecté en Kil'dé, que la décadence de ses actes depuis la mort de ses parents vinrent la frapper.
Elle avait honte :
« Comment ai je pus faire cela ? »
des larmes perlèrent au coin de ses yeux.
« Je suis déjà une Honte.
Ressaisie toi,
c'est un atout,
je dois m'en servir,
mon esprit est plus aiguiser, mon corps plus fort. »
Furieuse contre elle même, elle s'habille en hâte pour franchir la porte de sa chambre, partout la décadence d'une soirée trop arrosée.
Des verres de ci de là, des assiettes vides et à moitiés pleines, des vêtements et même encore quelques soûlards.
Bien entendu, une marée de domestiques s'essayaient à remettre de l'ordre rapidement; pas assez selon elle.
C'est quoi ce capharnaüm !!! hurla t'elle
Secouez vous !!!!
Rangez moi cela !!!
Accompagnant le geste à la parole, elle décocha un coup de pied, dans les côtes d'un malheureux alcoolique encore couché dans son vomi.
Virez moi ses pochtrons !!! Faisant signe à deux gardiens de la demeure.
Toi !!
Oui toi la niaise, suis moi.
Sans même s'assurer que la pauvre enfant est bien compri, elle remonta dans sa chambre, se dirigea vers son dressing pour arracher les vêtements de leurs cintres.
Tu me brûlera ceci, je ne veux plus rien.
Bien maîtresse étouffa t'elle par peur.
Dans le jardin pas ici ! La Voix de Serra se fit moins ferme, plus joviale.
Comment couina de surprise la domestique devant se revirement de ton.
Tu brûlera ses vêtements dans le jardin pas ici, elle lui fit un clin d'œil et enchaîna :
Je sors en ville, et c'est ce qu'elle fit, laissant la pauvre fille dubitative.